mercredi 28 avril 2010

Motivation, grève et belote.







Frais, orgueilleux, la queue et la truffe au vent, à 7h, dix sept gorets trépignaient en bas de l’hôtel Dazzler 901 calle Libertad : Bariloche pouvait trembler ¡ Les campañeros viejos chanchos comptaient bien galoper sur les sentiers de la gloire australe. Même Florent , le Che de Corvisart, était presque à l’heure. Marco pouvait bien clamer que nous allions nous frotter aux bouchers des Andes. La cochonaille n’en avait cure; l’odeur du sang les stimulait.
De toute manière, nous avons pu constater que le boudin n’était pas leur spécialité… trop de gras, pas assez d’épices et trop cru !!! Ces autochtones ne savent décidément pas vivre! Pas question pour nous d’offrir notre hémoglobine à leur ersatz de saindoux!
A huit heures, les bagages enregistrés, nous échangions le ballon dans la salle d’embarquement…
Seul petit contretemps, le vol AR 2492 de 9h10 n’apparaissait sur aucun tableau ! Après renseignements, notre avion hésitait sur son destin : soutenir la grève du zèle des techniciens au sol ou rejoindre celle du personnel navigant. Il faut préciser que les Argentins ont une telle admiration pour notre démocratie qu’ils ont copié ce qu’elle a de plus admirable : la CGT, Confederacion General de Trabajo !
A 12h30, notre boeing 737 trancha : il resta au sol pour ne pas faire de jaloux. Annulado !
Les porcins frustrés se ruèrent au comptoir où une pauvre mujer devait répondre à 897 clients survoltés…
Dans la cohue, panique ! Nous avions perdu Fred, notre “homme outil”! Heureusement, Vania rassura l’asemblée : “vous inquiétez pas ! Il est parti construire un avion!”
Recasés sur un vol à 17h, nous n’avions plus que 4h à passer sur place…
Jérôme obtint des repas gratuits en menacant les hôtesses de chanter en continu. Après 3 verres de “Charlotte vas laver ton cul malpropre”, elles préférèrent céder! Les cochons montrèrent aussi leur soulagement…
Après un déjeuner plastifié, 3 jeux de cartes jaillirent des sacs et la caféteria d’embarquement ressembla vite au “café des sports” des Lilas un dimanche à 11h après la clôture du PMU.A notre grand étonnement, Denis montra une activité débordante à la belote coinchée.
Quant aux douleurs de Vania et de Marco, elles disparurent aussitôt… pour se manifester à nouveau à l’évocation du match de Bariloche finalement reporté au lendemain…
Les quelques autres ont soit lu, soit sont allés se promener au bord du Rio de La Plata.
Nous ne décollâmes qu’à 18h15…
Juste le temps de poser les affaires dans notre sublime hôtel avant de rejoindre les Très Vieux Cochons dans un restaurant de Bariloche. Où nous retrouvions Alec, le responsable de l’équipe qui nous reçoit demain.
La pression monte avant le match…

A l'assaut des chutes d'Iguazu !

Retour d´âge, peuple et modération.









Ce matin, les corps et les coeurs étaient impatients de revoir les chutes d'Iguazu versant argentin. Enfin, presque tous, car Philippe et Jean-Marc décidèrent de rester à l´hòtel toute la journée. “L'eau c'est toujours de l'eau” argumentèrent-ils lamentablement. La vérité était qu'ils étaient hypnotisés par le babyfoot de l´hôtel et souhaitaient phagocyter les transats de la piscine.
Nous partîmes donc à 15, avec Marie-Claude émoustillée par les corps musculeux de Marco et de Franck. Elle prit mème Manu pour le sosie, en mieux, de Patrick Swayze.
Seulement, la remomtée d´hormones qu'elle attendait depuis 45 ans ne lui rendit ni l'éloquence ni la perception auditive.
En tout cas, ces magnifiques gorets se pamèrent devant le chaos originel des grands eaux !
Nous ne vous décrirons pas ce spectacle grandiose et apocalyptique. Il y a ceux qui l'ont vu ; et les autres... Vous appartenez à la seconde catégorie ! Inutile d'expliquer cette révélation à des non-initiés... Vous êtes inaptes à la saisir !

Sinon, en attendant encore une fois la fin des conflits syndicaux d'Aerolinas Argentina, nous avons transformé la cafétéria de l'aéroport d'Iguazu en tribunal. Furent d'abord jugés 13 cochons pour non-assistance à Chris et à Lolo. Et acquittés sous la pression pertinente de 13 jurés.
C'est ensuite qu'íl se produisit un événement beau et rare. Initié par un mouvement d'ínitiative populaire, les membres officiels du Tribunal furent récusés. Le peuple porcin, souverain et perspicace, condamna Franck et Jerôme pour le choix aveugle et lâche du “Cuba Libre” la veille. Condamnés à s'échanger bucalement un glaçon par 5 fois, tels les pauvres enfants dont ils encouragent la luxure et la fornication.

Il ne restait plus qu'à monter dans l'avion pour Buenos Aires ; avant de le reprendre demain, dès l'aube, pour San Carlos de Bariloche.
Mais, ceci est une prochaine aventure. Que nul n'a eu l'ínconscience d'évoquer tard dans la nuit autour d'un fût de cerveza. Car, demain, il y a match aussi !
Et, non content d'être des hommes de poésie et de culture, nous sommes aussi des sportifs soucieux de nos corps de braise et d'airain.

mardi 27 avril 2010

Justice, cascades et fer à repasser.








A la noche du samedi 25, nous avons innové : restaurant de viande grillée sur la marina de Puerto Madero...
Non, la vraie nouveauté résidait dans l'ínstauration du Tribunal de Tournée ; une pratique courante chez nos “amis” anglo-saxons.
Président du Tribunal : captain Franck Honoré.
Procureur de la République: Denis Baranger
Avocat de la défense : Florent Gallaire
Jurés : tous les porcins présents
Ce jour, les accusés furent Vania, Jérôme et Manu. Malgré une défense acharnée et convaincante de maître Florent, tous les 3 furent condamnés à la peine suprème : un ou plusieurs verres de vin à boire cul sec en fonction de la séverité de la sentence. Quand aux faits reprochés aux suppliciés, il est préférable que les âmes sensibles n'en connaissent les détails. Leurs méfaits sont si odieux et amoraux que le jury ne pouvaient qu'entendre les arguments vengeurs du Procureur.
Abreuvés de sang, les gorets purent reprendre leurs propos avec Carlos au sujet de l´histoire politique de l'Amérique du Sud. Notre guide porteño, historien de formation, régalait l'assemblée de ses connaissances et de ses inspirations humoristiques. C'est le moment que choisit Denis Baranger pour sortir d´'une réflexion léthargique de 75 minutes sur son brushing ; saississant soudainement l'ampleur du débat, il le clôt d'une sortie foudroyante et définitive : “ L´histoire de l'Amérique du Sud, c'est caliente”.
Foudroyés par une telle saillie, le peuple porcin gagna ensuite un pub aux effluves nauséabondes et noya sa stupeur dans des centaines de pintes.

Le lendemain, lundi 26, réveil à 6H00 pour rejoindre les saltas de Iguazu. Des perturbations sont annoncées pour trafic aérien car ici aussi, la grève est un sport national. L’avion ne semble pas impacté et nous quittons avec tristesse Carlos, guide et homme de qualité. Nous arrivons à Iguazu avec une heure de retard et sommes accueillis par Marie-Claude, une française dont l’accointance avec l’esprit du groupe nous fait penser à l’arrivée d’un carreleur au bal des débutantes.
Avec une maîtrise peu enviable de la géologie tels les mouvements de brassage de l’asténosphère et de la mécanique des fluides, Marie-Claude nous a peinturluré la création du plateau à l’origine des chutes du fleuve Iguazu qui sont partagées entre le Brésil et l’Argentine.
Notre premier jour ici nous amène coté brésilien avec au passage la découverte de la surdité sélective de notre guide dont la vie passée en Afrique ou aux Amériques l’a privée, semble-t-il, d’utiles consultations oto-rhino laryngées.
La visite se matérialise par une randonnée sur un chemin aménagé à flanc de rocher le long du fleuve ; et la descente est l’occasion de la découverte d’un paysage fabuleux.
Embruns, humidité, appareils photos embués, puissance exceptionnelle du fleuve charriant 11500 m3/sec.
Magie de la lumière dont l’intensité diffusée par l’aérosol omniprésent transforme le paysage en forges aquatiques. A couper le souffle et imposer le silence même à Florent Gallaire...

Nos joyeux lurons, comme Denis B. le dirait, n’hésitent pas à donner de leur personne en passant dans la zone, permettant d’admirer de près la chute, en temps normal, convertie alors en une lessiveuse géante à ciel ouvert.
Cet intermède amusa la télévision brésilienne présente pour couvrir la venue des vieux cochons, et non pas, comme de mauvaises langues l’affirment, du fait de l’inhabituelle puissance du fleuve.
Au dîner, le Tribunal siéga à nouveau pour condamner sans appel Fred et Jean-Mi. Il faut dire que l'avocat de la défense, maître Jean-Marc Hanna se révéla alors dans toute sa duplicité et son absence de comisération, excepté pour lui même et les éruptions de son corps.
Pourtant, les prévenus étaient pourtant bien innocents cette fois ! Jean-Mi, enseignant épris de connaissances, avait juste fait preuve d'une attention bienveillante envers le peuple féminin guarani et ses pierres précieuses ( le rédacteur éprouve d'ailleurs une sincère admiration pour ce prévenu injustement sali... ). Quant à Fred, qui dépanne tout à chacun avec ses 3 clés de 12 et ses calecons floqués, il faut ètre fourbe comme le président du jury pour lui reprocher le transport d'un fer à repasser miniature destiné à l'entretien des 52 chemises de sponsor Manu, son roommate...
Pour le reste, la ville de Puerto Iguazu un lundi soir d’automne offre, comme l’affirme notre chti de captaine, une chaleur similaire à celle d’Abbeville au quotidien. Captaine qui, encore une fois ( ! ), s'éclipsa bien vite, non s'en nous avoir recommandé le dancing local : le Cuba Libre.
Les audacieux encore présents ( eux.. ) comprirent vite pourquoi... En guise de boîte, ils entrèrent dans une cafétéria Casino à la lumière glauque peuplée d'une trentaine de corps imberbes fêtant leur réussite au BEPC local. Leur principale activité consistait à s'échanger des glacons... sans les mains. Accablés par ce spectacle, nos âmes de père frissonnèrent et, devant leurs verres de 175cl de caipirinha, ils firent tous le sermon d'enfermer leurs propres filles dès l'âge de 6 ans et demi.
Leur émoi les conduisit même à jouer “la fureur de vivre” dans les rues de Puerto Iguazu à bord d'une twingo rose conduite par des descendantes directes de Fangio: tristes tropiques...
Sauf... pour le captain Franck qui dormait déjà sereinement la tête posée sur l'oreiller qui contient ses détournements de la caisse commune.
Et mardi, il sera encore pire...

dimanche 25 avril 2010

Tourisme à Buenos Aires

Il n´y a pas que le rugby dans la tournée porcine et nous visitons Buenos Aires et ses environs. C´est sur la demande express de nos lectrices que nous ajoutons à ce blog sportif quelques détails sur l´aspect touristique de notre voyage.

Qu´avons nous vu de Buenos Aires?


Tout d´abord l´hôtel est situé a proximité de de l'Avenida 9 de Julio (en français Avenue du 9 juillet) qui est une avenue principale de la ville. Avec ses 140 mètres de largeur, c'est une des plus larges du monde. Elle porte ce nom en l'honneur du Jour de l'indépendance argentine, le 9 juillet 1816.
Nous avons pu apprécier la ville et son coté européen. Des immeubles quasi hausmanniens donnent au quartier qui nous entoure un aspect familier.

Notre visite continue a travers la rue Florida ; dommage que nous ne soyons pas portés sur le shopping...



La Boca

Ancien quartier populaire célèbre pour ces maisons colorées, il est aujourd’hui très (trop?) touristique. L'origine de cette polychromie remonte au temps où la Boca était le puerto de Buenos Aires. Les habitants récupéraient les restes de peinture en provenance des navires et n´avaient pas le choix ni des couleurs ni des volumes disponibles. Il en résulte un patchwork de couleur sur les facades.
La rue principale Caminito ressemble plus a Main Street d´Eurodisney qu’a une rue typique d'Amérique Latine: musique forte, boutique de touriste et restaurant bon marché. En revanche certains d´entre nous ont pu toucher du doigt le stade mythique de boca junior « la Bombonera ».S´écarter du camino permet de voir le coté populaire de ce quartier aux aspects plus sympathiques. Notre retour en bus vers l´hôtel passera à proximité du bidonville coincé entre autoroute et voie de chemin de fer. Cette vision nous ramène à la réalité de ce pays.




LA RECOLETA

C´est le quartier chic de Buenos Aires. Parc, avenues belles demeures. On y croise comme à New York des promeneurs de chiens dans de beaux parcs bien entretenus. La visite se déroule en bus pour voir un maximum

On visite ensuite le cimetière. Non, non, nous ne sommes pas devenus morbides, mais celui-ci mérite le détour. Il s'agit d'une mini-ville... Chaque famille a une construction : une réplique d'église, des statues... ! Ici repose Eva PERON (Evita) la sainte locale.


PALERMO

Quartier objet d´une courte escapade (fatigue oblige) pour une soirée dans ses nombreux bars...

DELTA DU TIGRE

Nous partons pour une expédition sur le delta du Parana. Nous prenons à l´aller le train de la côte qui nous amène à l´embarcadère où nous prenons le bateau pour circuler sur les canaux de cette ville étrange.



Nous gagnons même aux chants !

Chant d'apres match de nos amigos d'Alumni.

Compte rendu du match contre Alumni le samedi 24 avril pres de Buenos Aires

Argentine, le 24 avril 2010

Match : Alumni - Vieux Cochons du SCUF
Score : 12 - 13
Terrain : dans la banlieue de Buenos Aires
Pelouse : verte et bien garnie
Humidité : autour du barbecue
Effectif : 18 joueurs
Supporters : Vania, Carlos, JB
Capitaine : Franck Honoré
Feuille de match : 2 essais (Jean Marc Hanna), 1 pénalité (Philippe Toinard)
Homme du Match : Thomas Schwartz
Corbier d’Or : Marc Langlois

Déplacement en bus…comme dans le bon vieux temps
Bien que sur le flanc, Vania jouissait de prendre le bus pour rejoindre le terrain de nos hôtes. Ca lui rappelait toutes ces dimanches passés dans les bus pour se rendre sur les terrains de Nemours, Mantes La Jolie ou Les Mureaux qui comme tout le monde le sait, sont des destinations paradisiaques.
Après une nuit très « viande », « vin rouge trop boisé » et « bières fraîches », les Cochons, frais comme des petits porcinets le jour de leur castration, découvrirent loin dans la banlieue de Buenos Aires, les magnifiques infrastructures d’Alumni, club de haut niveau, champion d’Argentine au début du siècle. Une belle pelouse pour s’ébrouer, des poteaux pour se frotter, des seaux de glace pour que la bière puisse rafraîchir leurs groins et des Argentins bien gras à dévorer.

Roses de plaisir
Qui dit tournée, dit nouveaux maillots d’un rose douteux qui même après 127 lavages à 90° ne devraient pas, selon Fred, notre spécialiste es textiles, perdre de leur éclat…à notre grand désespoir.
Notre entrée sur le terrain fit rire les enfants. Les grands-mères effrayées prenaient la fuite pendant que les chiens, nombreux en Argentine, grattaient le sol dans l’espoir de creuser un trou leur évitant de voir un tel déluge de couleurs. Je vous laisse imaginer le contraste entre un rose pétard et un vert pelouse. Pendant ce temps, les adversaires trop heureux de ne pas entrer sur le terrain en même temps que nous, s’échauffaient dans leur vestiaire, nous laissant seuls sur la pelouse devant un public clairsemé qui n’en revenait toujours pas de voir 20 cochons roses d’élevage.
Notre cher captain Franck, tout à son émoi textile, en inventait même un nouveau type d'étirements : avec son calme et sa perspicacité habituels, il exigea que chacun adopte la position du fuseau...
Avant le début du match, il fut décidé vu l’âge de l’arbitre, des Argentins et du temps de cuisson du boudin et des saucisses que l’on ne jouerait que 2 fois 20 minutes et que les 8 n’avaient pas le droit de partir au ras en mêlée ce qui fit couiner Durand qui ne voyait pas l‘intérêt d‘adopter cette règle. Pour le reste, toutes les règles classiques étaient en vigueur…pénalités incluses…un détail qui a son importance comme vous le lirez plus loin.

Combat intense, lutte acharnée
Les premières minutes furent globalement à notre avantage. On notera essentiellement l’omniprésence de Denis B aux quatre coins du terrain. Un garçon connu pour sa French Touch qui par son talent et sa classe internationale éclaboussa les 3 premières minutes de jeu avant de s’effondrer faute de condition physique. C’est à ce moment-là que les Argentins prirent l’ascendant sur nous. Régulièrement présents dans nos 22, ils pouvaient à tout moment nous faire rompre mais l’édifice sur-protéiné aux filets de lomo et au Malbec tint et c’est sur un coup de génie de Jean-Marc Hanna que les premiers points furent inscrits. Nous sommes sur nos 40 mètres, Jean-Marc récupère un ballon et d’une démarche chaloupée, nez en avant, entreprend de remonter tout le terrain en zigzaguant entre les Argentins comme il le fit la veille avec les abribus, en tentant de rejoindre l’hôtel. Essai en coin.
La réponse des Argentins ne se fit pas attendre et en moins de 10 minutes, ils nous mirent deux essais d’école. L’absence de plaquage de notre côté étant un gage de réussite pour eux. 12 - 5 à la pause eau de source.

La pénalité de la discorde
Selon le président d’Alumni, jamais une équipe amateurs n’avait gagné chez eux en prenant des points sur pénalité. Comme le dira diplomatiquement notre capitaine, Franck Honoré, pendant les discours d’après-match « nous avons joué avec une telle envie que nous n’avons pas imaginé un seul instant qu’un coup de pied puisse être mal vu ». Il le fut pourtant. Rappel des faits : l’arbitre, le sosie de Kirk Douglas, siffle ses compatriotes. A priori, il eut été bien vu de jouer cette pénalité à la main ou de trouver une touche. Le capitaine regarda votre serviteur « tu la sens ? ». Ma réponse positive l’incita à montrer les poteaux à Kirk Douglas. Sur le banc, les cochons remplaçants ou supporters éructaient, pensant que l’idée était mauvaise. A 12 - 5 à 7 minutes de la fin, prendre 3 points ne leur semblait pas la meilleure idée. Sauf que votre serviteur ne flancha pas et qu’un essai non transformé suffirait à rendre les cochons vainqueurs. C’est ce qui se passa quelques minutes plus tard et on le doit encore à Jean-Marc Hanna qui alla planter son second essai de la journée en coin, une fois encore.
La fin du match fut quelque peu houleuse. Les fautes flagrantes des deux côtés s’accumulaient, les premières salades de doigts furent composées et les regards noirs pointaient leurs pupilles. Même Jean-Mi en vint aux mains avec son vis-à-vis pour au final, partager une Stella Artois au cours de la 3e mi-temps.

Une victoire et une 3e mi-temps également remportée par les Cochons
Si tous les Argentins ne firent pas acte de présence au dîner « très viande » et « très vins rouges boisés », les Cochons furent à la hauteur de leur notoriété, finissant les corbeilles de pain, les boudins, les saucisses, le stock de vin rouge, de bières et de chansons guillerettes pour ne pas dire sauvagement paillardes. Ce fut l’occasion pour les cochons de découvrir le nouveau Corbier d’Or, un collier de cochons fabriqué par Lawrence, à porter version bouquet de fleurs à la Tahitienne alors que l’ancien corbier était remis à un joueur argentin pour l’ensemble de son œuvre. Cette sculpture Laplazienne finira donc sa vie à Buenos-Aires. Livre, cravates, serviettes, polos furent offerts dans les deux camps avant une séparation non sans s’être promis qu’Alumni viendrait en France prendre sa revanche. Encore faudra-t-il qu’ils aient un buteur capable à Pouchet d’en planter une qui fera la différence en fin de match.

Sabado 24 april 2010











samedi 24 avril 2010

Triomphe !

Notre deuxieme journee argentine s'est soldee sur le triomphe annonce hier...
Nous avons vaincu le club porteño d'Alumni. Une volee ! 13 a 12 !
Celui de Newman avait prefere declarer forfait au dernier moment alerte par la rumeur persistante d'une horde de soudards ayant devaste les bars de Buenos Aires la nuit precedente... A vrai dire, la folle viree du presidente Marco, de Vania et de Jerome avait suffi...
Mais, pour vous narrer ce match d'anthologie, je laisserai ma plume demain pour la confier a celle acere et legere de notre chroniqueur habituel ; notre Albert Londres des assiettes et du melees : Philippe Toinard.
Il faut dire que la journee a ete memorable.
La levee des corps fut douloureuse et 17 gorets ereintes prirent place dans le bus a 13h. Le vol de nuit nous avait apporte un renfort de 5 T.V.C. ( tres vieux cochons ) : Vincent Seguy, Remi Pallincourt, Arnaud De France, Stephane Durand, alias Gros Con, et notre semillant arriere et co-sponsor Arnaud Corbier.
Mais, un old pig remue de nouveau la queue des qu'il renifle les effluves du pre... Ce fut cette magie olfactive qui nous permit de redresser le groin et de mettre une raclee aux gauchos d'Alumni ; nous precisons qu'Alumni signifie eleves en latin – nous tenions a respecter notre quota d'information culturelle a l'usage de tous les ignorants qui liront ce blog, ainsi que de rappeler que le U de S.C:U:F: signifie universitaire car certains comportements laissent planer un doute sur le niveau d'education des gorets -.
En tout cas, non contents d'avoir prouve notre valeur sur le champ de batailles, nous demontrames, lors de la reception d'apres match, que nous etions grandioses sur tous les terrains : une biere au gosier, un asado a la fourchette, une chanson dans le gosier ou un discours au comptoir ! Malgre la magnifique hospitalite de nos hotes et leurs evidentes qualites d'hidalgos solides et cultives, l'inspiration etait porcine !
Elle restera leur apanache tout au long de cette nuit dans le barrio Palermo de Buenos Aires. Mais ce sont la des prouesses que le verbe en peut pas conter...
Et qui se deroulent encore a l'heure presente ; tres de la noche...
A bientot...
Demain sera encore pire... et sublime.

vendredi 23 avril 2010

Primero dia en Argentina.






Nous sommes partis a 17 d`Orly a 16h50. Tout le monde etait a l´heure, meme Florent Gallaire qui a profite de ses jambes juveniles pour se pointer en dernier. On ne lui en veut pas : c´est les seules jambes lestes de la tournee avec Matthieu Champion...
En tout cas, le presidente Marco etait aux anges apres quatre jours d´´ulcere a cause de ce maudit volcan islandais... Ils vont pas nous emmerder ceux¬la : ils savent meme pas ce que c´est qu´une balle ovale et un cadrage deb...
Donc, direction Madrid pour la correspondance avec le vol de Buenos Aires.
A l´areopuerto de Madrid Barajas, mention especial pour la sauce queso qui a fait gargouiller les intestins des vieux cochons et embaumer les toilettes du 747 d´Aerolinas Argentinas, nationalise par le presidente Kichner en 1990 et des poussieres ( ce n´est pas parce qu´on est des bourrins qu´on n´a pas un souci pedagogique et historique...).
Les 12 heures de vol s´effectuerent dans la joie et l´allegeresse malgre la gastronomie qui ferait passer les selfs Casino pour la Tour d´Argent.
En tout cas, a 5h10 de la manaña, 17 gorets enthousiastes foulaient la terre benie et tant attendue.
Nous rencontrions Carlos, notre guide francophile et partions pour le gourbi 4 etoiles du Microcentro. A nous de nous y tenir bien car nous devons y revenir apres chacun de nos periples en province : c´est pas gagne. A l´heure ou nous vous parlons, se deroule une bataille de boules puantes et d´agua au 8eme etage qui nous accueille...
Bref, la matinee se passa sans encombre, tout le monde (meme flo) etant tres attentif a la narration de Carlos, ex Peroniste, historien a ses heures perdues, revelant meme avoir eu les cheveux aussi longs que notre petrolette preferee. Apres quelques photos sous tirees par une poseuse a la vertu douteuse (demandez a Manu),nous fimes un un tiot tour en car des quartiers les plus sympas de la capitale (hormis le stade de la petite tafiole Diego Armando M et le cimetiere ou repose Evita P).
Les yeux embuees d´emotion, nous remtrames a l'hotel prendre une douche salvatrice. Avant de rejoindre ce que tout le monde attendait : le dejeuner aux effluves de carne asado...
Recommande par notre precieux Carlos, nous envahimes le restaurant 'La Chacra´. Ce fut la realisation de notre fantasme : des kilos de boeuf tendre, gouteux et fondant... Un reve realise...
Sous le poids de l'emotion, nous dumes boire 15 bouteilles d'un malbec de Cordoba pourtant un peu boise. Mais comme nous sommes magnanimes avec nos hotes porteños, nous nous sommes forces a les finir... Autant dire que les vieux cochons sont deja connus ici pour leur prodigalite et leur bienfaisance. Captain Franck devant deja faire un nouvel appel de fond pour la caisse commune. Il ne faut pas froisser nos autres en refusant leurs humbles productions locales...
Il ne nous reste plus qu'a prouver notre generosite en consommant encore les victuailles locales au spectacle `Pampa y gauchos´ des ce soir.
Notre bon esprit et notre sportivite avec ces sauvages de l'hemisphere austral nous perdront... Mais nous voulons pas les froisser avant notre victoire eclatante de demain...

samedi 27 février 2010

COMPTE RENDU N°11 : PSA SCUF

COMPTE RENDU N°11 : PSA SCUF
Samedi 6 Février 2010

Score : 00 - 25
Terrain : le seul qui ne soit pas en synthétique
Pelouse : passe plutôt bien l¹hiver
Température : doudoune sur la touche indispensable
Humidité : sous les bras du 14 quand il voit Langlois débouler à 5m de la
ligne
Supporters : Jean-Mi
Participants : 20
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 5 (Titi, Lavoir, Corbier, Honoré et Langlois)
Homme du Match : Marc Langlois : 10 minutes de jeu, un essai
Corbier d¹Or : Quentin pour sa désormais phrase culte « il faut changer le
ballon ».

La demie molle de Mirjol
Acculé par des dettes massives qui s¹accumulent en raison de la poursuite de
la politique de la prime à la casse, Fabrice Mirjol n¹en menait pas large
dans sa concession Malouine. Une bière à portée de main, l¹Iphone branché
sur le site de la FFR, il attendait pour regonfler son moral que ses
anciennes troupes mettent rapidement en ligne le résultat de ce match contre
son pire ennemi, le groupe PSA . Il eut le temps de reprendre trois 4L pour
l¹achat de 3 Mégane, 2 Fiat Punto sans airbag pour une Espace et une
Avantime contre rien, son propriétaire ayant trop honte de rouler avec ce
type de véhicule. Il préféra s¹en débarrasser et la confier à Mirjol qui
s¹empressa de la revendre en kit au Rwanda. Toutes ces ventes lui prirent
une bonne partie de l¹après-midi et quand la pendule se fixa sur 18h00, il
consulta de nouveau le site de la FFR pour découvrir que ses anciens
partenaires avaient écrasé les représentants de la concession voisine par un
score sans appel de 25 à 0. Il s¹affala dans son fauteuil simili cuir et
apprécia cette demie molle qui naissait dans son bleu de chauffe. L¹honneur
était sauf. Il est temps de reprendre une bière.

25 0 avec un ballon qu¹il aurait fallu changer
Ce n¹est pas le plus beau match de la saison. Ce n¹est pas non plus la
partie la plus aboutie et ce ne sont pas les nombreuses fautes techniques de
l¹adversaire qui ont haché le match qui sont responsables. Enfin, un peu
quand même. Non, le mal est ailleurs et Quentin après son 7e en-avant trouva
la solution. C¹est la faute du ballon. Il demanda d¹ailleurs à plusieurs
reprises qu¹il soit changé mais chaque fois que votre serviteur balançait le
ballon en touche par-dessus les filets de protection, il y avait toujours un
con de footeux pour le renvoyer. On sentait pourtant dans le regard de
Quentin que cette fois, vu le dégagement à perpète, ce ballon avait peu de
chance de revenir et par conséquent, il fallait vite profiter de son absence
pour en prendre un autre. Peine perdue, il revint sans cesse. Ce fourbe
responsable de tous les en-avant de Quentin mais aussi ceux de Titi,
Corbier, Dijon, Dufaure, Augé, CrochetŠSelon Jean-Mi, admirable homme de
banc, seul Georges n¹aurait pas fait d¹en-avant. Tout ça à cause d¹un ballon
de mŠ

Des essais malgré tout
Le premier est évidemment signé par Titi (11 matchs = 12 essais). C¹est
presque lassant. On sait que globalement, quand il prend son premier ballon,
il va aller au bout. C¹est ce qui se passa. Tranquillement sur son aile
gauche, il se fait oublier pendant quelques minutes avant de mettre le
moteur en route, de slalomer, de raffûter et de poser le ballon dans
l¹en-but.
Le second est une merveille de manque de concentration et de luciditéŠde
notre part, un comble ! Sur un regroupement sur leur ligne des 40, le ballon
est éjecté sur Crochet qui efface le dernier adversaire par une passe au
cordeau (sans doute légèrement en avant) sur les 22 pour Augé qui sur le
principe n¹a plus qu¹à accélérer pour marquer. Retour des 304, 206 et autres
807 sur le dit Augé qui vomit la balle derrière. Dufaure s¹en saisit sur la
ligne des 5 mais n¹arrive pas à franchir les derniers mètres. Il décide de
l¹éjecter pour votre serviteur qui s¹empêtre les pieds dans le maillot d¹une
404 Break couché sur le flanc dans le dernier virage à un mètre de l¹en-but.
Finalement, un maul se forme et c¹est Lavoir qui s¹écroule en terre promise.
10 0, pause eau de source.

La suite des essais
En deuxième mi-temps, sur une sortie de mêlée dans l¹angle, le ballon est
éjecté pour la ligne de 3/4 qui miracle ne fait aucun en-avant (c¹était
pourtant le même ballon). La gonfle passe de main en main jusqu¹à Corbier
qui n¹a plus qu¹à s¹affaler dans le gazon.
Quelques minutes plus tard, sur une touche sur lancer adverse que nous
récupérons, les gros se mettent en ordre de marche et défoncent toutes les
103 SP qu¹ils trouvent sur leur passage. Franck Honoré ferme la marche et
n¹a plus qu¹à aplatir sous les ordres de votre serviteur qui l¹accompagne
dans l¹herbe fraîcheŠau cas où !
Même schéma quelques minutes plus tard. Les gros sont à cinq mètres de la
ligne. Les mains sur le ballon, j¹entrevois un espace entre le 14 et le 6.
Je tente ma chance mais j¹entends à cet instant un « Philou » qui me crève
le tympan gauche. C¹est Marco qui arrive lancé. Je décide, vu ma corpulence
comparée à la sienne qu¹il a plus de chance d¹exploser le 14 en arrivant
lancé. J¹opte donc pour une petite passe avant contact. Marco pulvérise
l¹ailier, raffûte le 6 et s¹écroule comme un bienheureux.
Et les coups de pied dans tout ça me direz-vous. Que voulez-vous, quand ça
veut pas, ça veut pas mais en même, di Dedenis, ni moi ne sommes
responsables de cette série d¹échecs. C¹est la faute au ballon qu¹on aurait
dû changer depuis bien longtemps ! Et ce n¹est pas Quentin qui dira le
contraire.

Et maintenant ? Et bien, il faut attendre que les matchs en retard soient
joués. Ce qui est certain, c¹est que nous sommes assurés de conserver notre
5e place, nos poursuivants ne pouvant plus mathématiquement nous rattraper.
Reste à connaître notre adversaire pour les 1/4. Ce sera Centrale ou Orsay
mais en toute logique, ce sera Orsay.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine, ça sera pire.

Philippe Toinard

vendredi 5 février 2010

correspondance d'un VC

R16 plus côté à l’argus !

Moi qui ai dû participer aux 12 premières rencontres, je dois renoncer à la dernière, en plus celles où mes dons d’attaquant allaient faire merveille… Tout cela à cause des chips du Roiduc qui m’ont conduit directement à l’hosto pendant 5 jours pour une sigmoïdite (y a que les pervers en blanc comme Marc et Lorentz qui comprendront…) : tout n’est pas toujours bon dans le cochon quand les tripes sont mal rincées !

En plus, je n’ai pas pu aller à l’entrainement mercredi, donc je suis porcina non grata !

Mais, comme j’ai hérité avec Captain Franck de la licence dirigeant, je vais venir piquer le cigare de Marco samedi, le forcer à enfiler un short et l’aider à surmonter sa faillite mentale depuis son élévation au grand titre d’habilité première ligne !

Par ailleurs, bise infectée sur le groin de Phil les bons fourneaux et de Lorentz. Le premier pour transformer nos batailles incertaines en combats héroïques ; il a même su échapper à un Corbier certain pour transformer en shootant dans le tee… Le second pour embellir notre blog de clichés rares : Antoine Gros disputant sa seule mêlée du match, Chouki esquivant un mouvement pour plaquer et votre pizzaiolo effectuant des lancers limpides ! Pour assouvir son art du scoop, je lui envoie un mexicain (Jean Marc Poulard, réfugié politique au Rugby Club de Guadalajara pour avoir trop longtemps joué avec le gang des musculeux – Dracul, Fred, Jerôme Benjannin et moi-même) qui porte haut les couleurs porcines et a répandu la mode de Chihuahua à Ushaia ! Même les gauchos tatouent le cochon sur leur cœur ! On arrive en terrain conquis, viejos cerdos ! Attendus par une meute de senoritas dégoulinantes de sécrétion !

Enfin, mention spéciale pour les exilés malouins, lavallois, brésiliens et éthiopiens ; surtout pour le addisadébien qui dort dehors et qui se décharge de toute responsabilité ! Même sans jouer, vous êtes toujours pour quelque chose lorsque cela « se délite ». Déjà parce que c’est votre mauvais esprit qui nous a contaminé. Ensuite parce que vous faites de magnifiques boucs émissaires ( Chris et Xav vous faites bien de venir en Argentina… ). Enfin, parce que le Comité du Corbier, sénile et torve à souhait, a semblé apercevoir samedi un Chris qui a tendu l’autre joue, 3 minutes de pacifisme de Xav, une vraie poirasse digne et franche de Mirjol et un François Ellen aussi couard qu’un JB Fresquet… Ne vous croyez pas à l’abri même dans vos pampas…

@ s@medi gorets parigots !

Jean Mi « tripes avariées »

P.S. : quelqu’un pourrait-il m’envoyer le programme de la tournée ? J’ai signé mais toujours rien vu !

Putain ! J'ai oublié Sergent Corcia dans les exilés !
Pourtant, question mauvais esprit, on a pas fait mieux depuis Durand !
Faut dire que ses méfaits sont si proches qu'ils sont encore actifs...
D'ailleurs, samedi, on l'a vu à Pouchet respecter les décisions de l'arbitre, éviter tout carton et même effectuer un placage samoan...
Alors, Nico, mille excuses ! Tu mérites encore des Corbiers teintés d'injustice et de mauvaise foi.
Nous ne t'oublions pas, mais on comprend mieux pourquoi tu ne veux pas assumer la tournée argentine ! Tu es encore plus couard que Chris et Xav !
JM tord boyau

jeudi 4 février 2010

COMPTE - RENDU N°10 : SCUF - CSPTT

COMPTE - RENDU N°10 : SCUF - CSPTT
Samedi 30 Janvier 2010

Score : 25 - 19
Terrain : envié par toutes les autres équipes
Pelouse : quelque peu enneigée
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : sous le bonnet des supporters
Supporters : bien trop nombreux pour tous être cités
Participants : 22
Capitaine : Antoine Meggie puis Manu Enriquez puis Nicolas Keller
Essais : 4 (Titi, Toinard, Dedenis et Zanca), 1 transformation (Toinard), 1
pénalité (Toinard)
Homme du Match : Stéphane Dedenis
Corbier d'Or : Arnaud Corbier pour ses incomparables relances

La neige s'invite
Tapis vert, tapis blanc, telles étaient les couleurs de la pelouse à 30
minutes du coup d'envoi. A l'instar des matchs du Top 14, le jeune arbitre
accompagné des hauts dignitaires de chaque club se rendit donc sur la
pelouse afin de vérifier si le match était jouable ou non. Constatant que
nous étions armés de balais, il décida que le match pouvait avoir lieu à
condition que les lignes soient dégagées ce qui fut fait par une partie des
Cochons qui profitaient de ces TIG (Travaux d'Intérêt Général.pour ceux qui
n'ont pas fait l'armée) pour se chauffer les muscles et éviter ainsi
l'échauffement orchestré par le capitaine du jour Antoine Meggie qui
décroche au passage la palme du capitanat le plus court, cervicales touchées
au bout de quelques minutes de jeu.

« Méfions-nous des plus petits que soi »
Cette maxime appartient à Laurent Crochet qui eut bien raison de nous la
citer dans les vestiaires. Ce n'est pas parce qu'ils sont dans les
profondeurs du classement, qu'il ne faut pas s'en méfier. Et après 80
minutes, force était de constater que Laurent avait bien raison et l'on se
demande comment une équipe comme le CSPTT peut végéter entre la 11e et la
dernière place. Ce n'est, au vu du match, assurément pas sa place. Certaines
équipes du milieu de tableau ou même devant nous au classement nous ont
donné moins de fil à retordre que ce CSPTT.
Alors certes, cette maxime a failli être obsolète au bout de 5 minutes de
jeu quand sur un lancement côté droite, toute la ligne de ¾ s'ébranle pour
envoyer Titi côté gauche dans l'en-but. 5 - 0 au bout de 5 minutes de jeu,
ça sentait bon. Les 75 minutes de jeu ne furent évidemment pas du même
acabit, le score de la feuille de match est là pour nous le rappeler.
Nous fûmes même menés. Une première alerte le long de la touche se finit à 5
mètres de notre ligne par l'envoi en touche façon auto-tamponneuse de leur
pilier par votre serviteur. Ce diable de pilier revient quelques minutes
plus tard mais cette fois, il se sent moins seul et c'est avec l'aide de ses
compagnons qu'ils inscrivent le premier essai transformé. Voilà, c'est fait,
nous sommes menés. Pas de panique dans les rangs et surtout un silence qui
en dit long sur notre concentration. Sur la touche, c'est autre chose. Ca
s'égosille de toute part et ça remotive les troupes qui repartent au combat.
Ce dernier se situe le long de la touche sous les yeux de Franck Honoré
préposé au lever de drapeau en ce samedi chômé pour lui pour une raison
inconnue de nos services. Sous ses yeux donc, après une belle prise de balle
en touche, Vania tel un chef de gare indique la marche à suivre à son pack
qui se met sur les bons rails. En première classe, Dedenis et Chambaz. A la
voiture bar, Schorr et Keller et en deuxième classe Enriquez et Jean-Mi qui
ferme la marche. Comme une vieille locomotive, ça s'ébranle gentiment sous
les ordres de votre serviteur qui décide de contrôler les billets. Prise de
la gonfle dans les mains de Jean-Mi et aplatissage en règle au moment où
tout le train passe la barrière blanche. Merci les gros ! 10 - 7 puis 13 - 7
sur une pénalité plutôt bien placée.

Dedenis crève l'écran
L'histoire ne dit pas si c'est parce que l'un de ses potes était présent
pour faire de magnifiques photos du match mais toujours est-il que Stéphane
Dedenis nous a sorti le match de référence comme aime à l'écrire les
journalistes sportifs. Il était de tous les combats, dans tous les
regroupements, entre les 3/4, à l'assaut.bref Dedenis a fait un gros match
récompensé par un essai en fin de première mi-temps. Nous sommes dans leurs
22. Les gros font du pick and go pendant que les ¾ braillent pour obtenir le
ballon. Peine perdue, ils sentent vite que l'essai se profile. Premier coup
de boutoir de la première ligne. Le ballon sort pour un 3e ligne qui gagne 2
mètres avant de libérer. Au moment où je vais pour m'en saisir, Stéphane
lâche un « laisse » qui me vrille le tympan droit. Un raffut, deux gars sur
le dos qu'il amène avec lui et hop dans l'en-but. 20 - 7 à la pause eau de
source.

Le CSPTT se réveille
Remontés comme des pendules, les joueurs du CSPTT reviennent sur la pelouse
avec de nouvelles ambitions et très vite nous allons subir. Pas
d'engueulades, pas de relâchement, juste un jeu qui s'équilibre même si par
deux fois, nous finissons dans leur en-but sans scorer, l'arbitre ayant
parfaitement jugé qu'ici un annulaire s'était glissé entre la balle et le
sol et que là une chaussure de taille 48 avait elle aussi décidé de se
faufiler au bon endroit. Pendant ce temps, le CSPTT continue de jouer son
jeu et finit par être récompensé à tel point que le score commence à nous
faire trembler quand ils reviennent à 20 - 19.
Mais heureusement, Zanca était là. Première apparition cette saison et
premier essai en 15 suite à l'annonce d'une combinaison sur sortie de mêlée.
Chouqui en 10 joue le leurre en partant à gauche avec Zanca dans son dos qui
décroche au dernier moment (on se serait cru à Vincennes au Grand Prix
d'Amérique quand les meilleurs trotteurs patientent dans le dos des tocards
qu'ils lâchent dans le dernier virage) pour venir sur la droite prendre le
ballon vrillé par votre serviteur. Un crochet, un raffut, un gars sur le dos
et hop en terre promise. 25 - 19. Y'a plus qu'à tenir ce que l'on fera sur
notre ligne pendant plus de 5 minutes et quand l'arbitre annonce « dernière
action », le plaisir de dégager ce ballon en touche n'était pas dissimulé.

Samedi, c'est PSA et là encore pour ce dernier match de poule, victoire
impérative avec 4 essais et point de bonus.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Philippe Toinard

si vous voulez lire le résumé des PTT voici leur blog =


http://csptt.wordpress.com/2010/01/31/scuf-vieux-cochons-csptt-paris-rugby-25-19/#comment-325


pour + de photo du match
http://aymeric.denis.free.fr/dl/photos-scuf.zip


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