CR n°8 : SCUF Vieux Cochons - AS Thalès

Saison 2014-2015

8^ème journée de la 2^ème division des Clubs du Samedi Poule 1

S.C.U.F. Vieux Cochons – AS Thalès
Samedi 13 décembre 2014 à 14h00 stade Max Rousié

Mince ! Narrer le match des Vieux Cochons ? Moi, le retraité volontaire. Enfin, quasi. Parce que, pour quitter les gorets définitivement, faut une sacrée volonté. Ou une appétence pour le masochisme.

Pourtant, officiellement, j’suis juste là pour cornaquer le préz Law. Voire son alcoolique vice, le Doudou De Ros.

J’ai passé deux ans à former mes chroniqueurs fétiches. Le Toto Bouteilly. Le Zanc. Le Quentin De Tarlé. Le Juju Schwartz. Celui qui croit que j’ai cherché des titres… connaissait pas mon appétence professionnelle. D’enseignant. Faire gratter mes cochons chéris. Et puis, pour les titres, faut une harde disciplinée. Comme la nôtre est plutôt rhétoricienne, mon premier objectif était largement plus atteignable…

Seulement, comme chacun de mes enfants spirituels s’est déjà emparé de la plume cette saison, j’me suis retrouvé coincé. « - Va z’y, raconte cette fois-ci Jean Mi !

- Mais, les gars, comme d’hab, j’ai rien vu ! Vous m’connaissez pas encore ? Tout ce qui m’intéresse, c’est l’harmonie porcine. J’vais pas commencer maintenant à m’intéresser au contenu du match. »

Plaidoirie vaine.

Alors, dans ces cas-là, appel à un joker. L’ami de toujours. Le redouté et expert ès diplomatie, Olive Dracule Bejannin.

 « - Allo mon Dracule adoré. Tu peux m’raconter le match de samedi ?

- Bah, ma foi, mon Jean Mi, dur ! J’peux dire que c’est une des seules fois où je me suis fait un peu chier. Bon, c’qu’est sûr, c’est qu’on a manqué de cohésion. Pas de liaison avants-trois quarts. Faut dire, en première mi-temps, le Juju nous a tout saccagé en revenant systématiquement intérieur. Disait qu’il avait pas de place pour ouvrir. Mais, c’est pas vrai, comme souvent avec lui, les centres étaient parfaitement en profondeur. Mais, l’en fait qu’à sa tête.

- Le Juju éternel quoi.

- Et, en deuxième mi-temps, le Xavon, que Doudou a placé sur le banc pour lui faire comprendre que les bouderies ça le gave, ben, l’avait Chouki à la mêlée ! L’a dû lui faire qu’une seule passe dans les mains à notre caractériel chéri.

- Juju, Chouqui, tu me la joues fastoche mon Dracule. Y a que tes deux têtes de turc préférées qu’ont merdé ?

- Non, c’est sûr, tout le monde se repose maintenant sur les bioniques Nico et Thom. Et puis y a eu la sortie de ton Chouchou Toto pour entorse du genou au bout de 10 minutes. Ca a tout désorganisé ! Même si j’ai trouvé le Hugo bien plus agressif. Il a poussé deux trois charges qui sont très encourageantes.

- T’occupe ! Les talons, c’est ma chasse gardée ! Effectivement, le Hugo, de mieux en mieux.

- Et puis, les mecs en face, pas très nombreux, mais nous zont bien emmerdés. Vaillants avec un 6 emmerdant à souhait. Comme on était un peu éparpillés, leur courage a retardé le point de bonus jusqu’à la fin. Zavaient rien de dangereux. Mais on avait l’air fatigué.

- Tu parles mon Olive, comme on arrivait pas à enchaîner, les vieux diesels ne chauffaient pas. Seul Jumping Gégé était sur pile atomique. Mais, comme il s’est lui aussi blessé au genou, ça a pas réveillé la troupe. Mes deux chouchous qui sortent, j’aurais pas dû venir. J’leur ai porté la poisse.

- Et puis, mon Jean Mi, on accumule les fautes de jeu. A 30 m de leur ligne, on choisit la mêlée plutôt que de taper en touche pour sortir nos mauls des familles.

- Ah oui ! Ca y est j’m’rappelle. J’étais avec toi sur la touche. T’as fulminé comme un dément. T’as accusé Chouki de faire n’importe quoi.

- Oui, finalement, c’était captain Thom qu’avait choisi. D’accord, j’étais injuste avec la Chouke. Mais on a accumulé les erreurs.

- Tu te rappelles les essais ?

- Bof, même pas. J’crois qu’il y a un maul qui va à dame. Mais pour les autres j’sais plus.

- Ah si, Zanca en a marqué un après un intérieur de Xavon aux 40. La plus belle action du match. Après une touche. Significatif. Deux passes seulement.

- Ah ouais ! On a même tapé des pénalités pour se rassurer. On était pas très gaillards samedi. La fatigue de saison sans doute. En plus, Xavon a encore pris à partie les adversaires. Refusait de leur serrer la main. Entre la mise sur le banc en première mi-temps et les passes de Chouki… la chaudière a encore une fois implosé.

- Mais, tu sais bien que c’est cela les Cochons mon Dracule. Des caractériels magnifiques. »

Après consultation des notes de prèz Law, dont l’ulcère croit à la vitesse d’une panse porcine livrée à elle-même, Nico, Greg et Zanca, 2 fois, ont dépassé la ligne fatidique. 2 pénalités pour Juju. 32 à 5 il parait.

Moi, j’croyais qu’on venait juste pour les huîtres de la tribu Le Garnec ! Et le Chablis de Doudou.

Ca, j’m’en rappelle bien. Se les envoyer sur la touche, apportés royalement par le Kayser rouquin, ça avait sacrément plus d’intérêt que la nième victoire bonifiée des anciennes gloires scufistes. 8 de suite. M’énerve le Law !

Marco Langlois et votre serviteur, on a parié que les VC ne termineraient pas la saison régulière invaincus. Plus que 6 matchs. Pour pérorer avec la bouteille de poire du Law… Manquerait plus que le puceau réussisse mieux que nous…

Même la cérémonie du Corbier a été affligeante ! J’avais évidemment voté pour le Greg qui, négligemment, avait crocheté du pied le demi de mêlée qui avait commis l’offense de jouer hâtivement une pénalité sans que sa Majesté Guénot ait eu le temps de retourner son quintal. Quand on sait qu’il les aplatit d’habitude façon crêpe… Voire Maxou qui fait pleurer son fiston ou Chouki qui tape sur le bras de son collègue de 9 pour chercher 10 min d’oxygénation…

Eh bien, c’est la jeune garde jalouse qui a poussé à élire Tata Zanca ! Pour une auto feinte avec en-avant… Tout cela par manque de solidarité avec un de seuls à niveau… Lamentable.

Des huîtres certes. Mais, surtout, des cervelets de bivalves. La preuve, certains disent que les CR sont trop longs. Alors, acte, je vous laisse vos minutes de neurones disponibles pour le Midol. A 2015 pour la première déroute.

Jean Mi, l’ex aigri et nocif

 Magnifiques ornements cousus amoureusement par la Emilie de notre Vinzounet.

 Bivalves et Chablis.

 Xavon, porteur de tee du "titulaire" Juju, vous y croyez ?

 Un Chouchou agonise...

 Un autre renaît... du moment qu'il est t'as l'honneur...

 Gros Con oxygène ses neurones pour tenter de comprendre le message de Captain Thom. En vain.

 Croche en jambe du Gregounet. 10 min de honte.

 Chablis Moreau Naudet. Voyez bien qu'il sert à quelque chose le Doudou...

 Un revenant armorico croate. Décidément, quand tout va mal...

 Captain Francky, en civil, phagocyté par l'arbre de Noël de Martin Honoré... Snif.

Le Corbier impie !

CR n°7 : SCUF Vieux Cochons - Orsay

Saison 2014-2015

^7ème journée de la 2^ème division des Clubs du Samedi Poule 1

COMPTE – RENDU N°7: S.C.U.F. Vieux Cochons - Orsay
Samedi 06 décembre 2014 à 14h00 au stade Max Roussié (enfin plus 14H30 comme il y a apparemment un décalage horaire de 30 minutes avec Orsay)

Score : 45-5

Essais : 2 essais du golem-barbu, 2 essais de l’homme-qui-valait-3000-hommes, 1 essai du Calimero-de-Vincennes, 1 essai du golem-sans-barbe, 1 essai de cheveux-de-feu.

Transformation : 3 pour Juju-au-pied-agile, 2 pour Zanca-la-menace

Spectateurs : Françiou venu nous faire admirer sa nouvelle casquette à fleurs, TonioChambaz qui croyait que c’était le samedi des huîtres, les ex-coachs Jean-Mi et Dracul, parce que, quand même, qu’est-ce qu’on se fait chier un samedi sans un match des vieux cochons.

Capitaine : Francky-les-bons-tuyaux qui en l’absence de Thomas reprenait la lourde de tâche de faire comprendre à une bande de cochons des consignes d’avant-match.

Homme du match : Ça en deviendrait presque lassant, mais comment ne pas nommer encore une fois Nico Valenzuela ! Ilsaute plus haut que tous pour rattraper les ballons sur nos coups d’envois, court plus longtemps, plaque plus souvent, et marque des essais… en position de trois-quarts.

Ce type est forcément génétiquement modifié ce qui expliquerait pourquoi le microcosme des super-héros l’a surnommé l’homme-qui-valait- 3000-hommes. Il a sa statue juste à côté de celle d’Iron-Dufaure, c’est dire !

Corbier d’Or : Steph-grognard-Dedenisélu à la majorité absolue pour « complaisance envers le jeu de trois-quarts ».Et oui, étranges et néanmoins amis avants, l’homme qui vous caressent les côtes tous les samedis et qui, par sa rudesse et ses ronchonnades proverbiales, a su toucher votre sensibilité si... sensible ; cet homme que vous avez nourri de votre amitié inconditionnelle n’a pu cacher plus longtemps son appétence pour les grandes envolées. J’en veux pour preuve cette course folle de 3 mètres de profondeur pour 150 de large que n’aurait pas reniée Maître Gallaire. Cette course où il distribua à nos adversaires pas moins de 8 cartes de visites. Certes, il n’est pas encore habitué et grisé par le bonheur infini que cela lui a procuré, il finit par tilter et tenta une passe au pied… complètement raté sur la simple supposition qu’il y aurait bien un ailier pour rattraper la balle (et au lieu d’emplafonner le dernier adversaire devant lui). Corbier d’or pour un si beau coming out, quelle mesquinerie !

L’avant-match.

C’est une première cette année, et peut-être même la première fois de l’histoire des vieux cochons, mais à 13h45, soit 15mn avant l’heure officielle de début de partie, je constate à mon arrivée (oui, j’ai le goût des traditions) qu’il n’y a qu’une équipe en train de s’échauffer sur le terrain et qu’elle est vêtue… de rose et noir. Comment ?!? Normalement, c’est nous qui arrivons à l’arrache et au compte-goutte, cigarette aux lèvres, haleine chargée de la veille, rigolards, chambreurs jusqu’à la dernière seconde avant le coup d’envoi…  attitude qui me fait invariablement penser à un passage d’ « Astérix aux jeux Olympiques » quand la délégation gauloise défile dans une cohue indescriptible aux cris de « Gaule ! Gaule ! ». Mais là, sur le chemin des vestiaires et prenant le même chemin que moi, ce sont bien des Orcéens pas stressés pour deux sous que je croise. En plus ils ne sont que seize : plus à l’arrache tu ne peux pas ! Inquiet, je me demandais comment la horde porcine allait gérer cet avant-match totalement anticochonstitutionnel ?

Le match.

Après le discours bien ciselé de capt’ainFranky, c’est donc vers 14H30 que débuta le match. L’entame fut légèrement à l’avantage d’Orsay, et, après quelques minutes, l’arbitre siffla à trente mètres de nos poteaux la première d’une longue série de pénalités contre nous. Pénalité non transformée, mais qui, à l’instar de la relance initiée par Zanc, très aérien ce samedi, nous installa dans le match. Non que nous n’étions pas présents ou en manque d’envie, mais peut-être mal réveillés, à l’image de Toto qui essayait, comme un vulgaire trois-quarts, de taper au pied dans un ballon tombé après une touche au lieu de se coucher dessus, et sur l’action suivante se jetait maladroitement sur un adversaire qui lui glissait des mains comme un savon mouillé. Tout cela sous l’œil dépité de son mentor qui niera les faits puisque c’est son chouchou, et de l’autiste-des-samedis-tristes qui lui se fait donc un plaisir de relater ces non-événements. Notez que j’aurais aussi bien pu citer L.O. qui, après s’être ouvert un boulevard côté gauche d’un beau raffut sur son vis-à-vis, ne trouvait jamais la deuxième et se faisait reprendre à 5 mètres de la ligne. Ou encore S.Z. qui, après 70 mètres de course et un une-deux de footballeur avec son ailier, se faisait découper par le 5 d’Orsay revenu dont ne sait où juste sur le poteau de touche de l’en-but adverse. Sans oublier P.A. qui emporté par trop d’enthousiasme a écrasé une ou deux taupes au lieu de ses adversaires comme il nous le confia lui-même après-match. Mais bon, je balance pas sur les trois-quarts (même les gros trois-quarts qui se prennent pour des avants). Bref, après dix minutes incertaines etdes échecs à la course, c’est dans la puissance et notre pack que se trouvait lasortie. Et sur une mêlée à 15 mètres de l’en-but d’Orsay, le golem-barbu qui jouait 8 pour l’occasion ramassait la balle derrière sa mêlée et après avoir écrasé deux adversaires sur son passage, dont le 10 adverse pas très décidé à s’y coller, aplatit derrière la ligne. Essai transformé par Zanc, et ça fait 7 à 0. A peine quatre minutes plus tard, même situation, même sanction : Vinz derrière la mêlée, départ, spare, strike, et essai. Chez les avants on appelle désormais cette combinaison la « classique ». Essai transformé par Zanca, et le score était de 14 à 0.

Pendant ce temps-là, Orsay ne déméritait pas et tentait des coups, mais il se heurtait à une défense pas toujours irréprochable sur les premiers placages, mais, comme souvent cette année, généreuse et tout en solidarité que ce soit devant ou derrière. Osmose qui se retrouvait également dans les phases d’attaque avec de beaux mouvements et un jeu de passes qui n’a rien à envier au tiki-takades Espagnols. Et c’est après plusieurs temps de jeu et une attaque au large que Nico… Valenzuela en position de deuxième centre oubliait le reste du monde et après avoir effectué la feinte du torero sur son adversaire direct fonçait aplatir sa banderille ovale. 19-0 à la 24éme puisque l’italo-grenoblois (oui, je le nomme comme ça quand il rate un truc) ne transformait pas. Sept minutes plus tard, le même Italo-Grenoblois, signala de manière tout à fait courtoise à l’arbitre qu’il lui semblait que, peut-être, enfin il était pas sûr, mais quand-même il lui apparaissait fortement probable que le 6 d’Orsay avait fait une petite faute sur lui. L’arbitre sensible à ses arguments, lui proposa alors tout aussi courtoisement d’aller se reposer sur la touche en lui montrant le petit carton blanc apparu, magie, dans sa main. Bizarre… A moins qu’il ne l’ait confondu avec Paca-être-là-Augé ou Xavieramonpathe qui eux avaient sûrement un truc dégueulasse à se reprocher. Mais, même à 14, les cochons restaient bien en place et continuaient à pousser. Et, à la trente neuvième, suite à une mêlée côté droit dans leur 22, les Orcéens en supériorité numérique pensaient pouvoir relancer. Mal leur en pris, car après une transmission douteuse dans les chaussettes, Nico… Paradis (faut pas déconner non plus, Valenzuela était dans la mêlée) ramassait tranquillement la balle et allait marquer quelques mètres plus loin. Après une belle passe pareille, il ne pourra plus se plaindre qu’on l’oublie. Se sentant en veine, et comme il n’y avait pas de buteur « officiel » sur le terrain, il tenta de le transformer lui-même, mais trop ému par l’inhabituelle offrande qui venait de lui être faite, rata le poteau du milieu. 24-0 à la mi-temps.

La deuxième mi-temps débuta à peu près comme la première, à la différence près que Doudou-mourinho-majax procédait d’un coup d’un seul à l’ensemble des changements, et que du 9 au 13 toute la ligne fût changée. Une tactique comme une autre. Du coup, le temps que les organismes des nouveaux arrivants se réchauffent, que Juju se règle après avoir commencé par envoyer 2-3 valdas dans des intervalles invisibles (ce dont il n’est pas coutumier), et nous avoir expliqué que c’est forcément pas sa faute (ce dont il est tout à fait coutumier) mais parce qu’on a les bras trop courts, les yeux obliques ou les genoux cagneux, les Orcéens décidemment très pénibles et ne lâchant rien nous bousculaient quelque peu. Enfin, pas complétement non plus, puisqu’à la 51éme, le Golem-pas-barbu ne voulant pas rester en retrait de son alter-ego et y allait de son petit essai après une touche bien négociée dans les 22 adverses (comme toutes les touches de la partie d’ailleurs, et ce, ô ironie, en l’absence du sauteur en chef ThomSchwartz). Goldenfootjuju entré donc en jeu avec la fournée de la mi-temps transforma. 31-0. Après cet essai, Orsay faisait sa révolution, et les cochons subirent pendant 10 grosses minutes pénalités sur pénalités dans leur moitié de terrain et se retrouvèrent de nouveau à 14 à la 61éme après avoir perdu Ben Juéry sur carton blanc. Ils eurent alors l’élégance de récompenser les assauts répétés de leurs valeureux adversaires en les laissant enfin pénétrer à la 64éme dans leur zone interdite. Elégants, mais pas totalement puisque dans la bataille du dernier maul avant l’essai, le 13 d’Orsay restait à terre visiblement bien touché au genou. Et étrangement, pour une blessure qui semblait somme toute minime, l’arbitre nous annonça qu’il fallait une civière pour le faire sortir. Comme nos voisins stadiers n’en avaient pas, il décida, comme le jeu l’y autorise, de faire appel à un ami pompier. Donc arrêt de la partie en attendant la venue des hommes en rouge. Vingt bonnes minutes d’arrêt qui tournèrent au surnaturel. Car, pendant que nos adversaires se regroupaient pour faire de nombreux exercices destinés à les maintenir à température et dans le match, les cochons eux profitaient de la récréation pour s’égayer aux quatre coins du terrain. On put ainsi voir l’argentin jouer au foot avec son fils et un autre grand gamin avec une casquette à fleur ; Pascal-magic-Augé se lancer dans un basket avec un inconnu qui pensait être tranquille pour faire des paniers ; Yann Connolly et je ne sais plus qui jouer également au foot, mais avec un ballon ovale (il est Irlandais quand-même) ; des qui fument ; des qui se racontent des histoires drôles ; des qui se racontent leur dernière soirée… Bref, une fresque incongrue et superbe que seuls les cochons savent peindre. « Gaule, Gaule », je vous dis. Ce n’est qu’au son des pimpons que les cochons-joueurs se retrouvèrent enfin et daignèrent sous la houlette de Zanc refaire un semblant d’échauffement.

Le plus long match du monde (si on compte les 30mn de retard) pouvait enfin reprendre à 31-5. Nos adversaires qui, ne connaissant rien à la l’idéologie cochonnesque pensaient qu’on ne les avait pas respectés, revinrent tout remontés dans la partie. Mais les cochons que, cet intermède avait à contrario réconcilié avec leur moi-intérieur mis à mal une heure plus tôt en arrivant à l’échauffement avant l’adversaire, reprirent le match en main. Et à la 70éme après un point de fixation dans les 22 adverses Ben-le-revenant héritait du ballon et le transmettait dans un trou de souris à Nico… Valenzuela, mais oui, en position de 2éme centre et qui, pour le plaisir, fit un bon de 10 mètres pour aplatir sans frémir au ras du montant droit des poteaux (le poteau lui par contre a eu peur). 38-5 après cette transformation facile pour Juju.  Trois minutes plus tard, Maître Gallaire qui tenait (enfin) dans sa main un ballon, fit sa spéciale je pars beaucoup travers, je redresse un peu mais pas trop, je repars beaucoup travers, tiens j’ai débordé tout le monde et je suis dans l’en-but ! Orsay jura qu’on ne l’y reprendrait plus, mais le match touchait à sa fin, et, grâce à une dernière transformation du métronome Juju, la partie se termina sur le score de 45-5.

Les cochons, invaincus sur ces matchs allers, pouvaient alors tranquillement et avec la satisfaction du devoir accompli reprendre le cours normal de leur existence. : Xavonredevenir sociable ; les Golems recommencer leur blagues de Golem en plaçant le savon le plus haut possible sous la douche pour faire enrager les Polettis ; les Polettis régler la minuterie pour faire exploser la gueule des golems ; Hugo se re-re-pallucher sur la bonne idée qu’il a eu de rallier la meute porcine devant un Kevin inquietqui se demande du coup s’il a bien fait de le caster ;Toto imaginer comment il va dérouiller dans sa prochaine merveilleuse chronique le gars qui vient de faire ce résumé ; Rénat rêver qu’un jour il viendra à tous les matchs ; Chouki avec son œil d’entraineur essayer de comprendre comment on peut gagner nos matchs avec si peu de tactique… Et coach Law, qui adore qu’un plan se déroule sans accroc, savourer virtuellement la bouteille d’on-ne-sait-quoi qu’il a gagné en pariantsur notre invincibilité aux matchs allers un soir de saoulerie (et peut-être de coucherie) avec un autre ancien dictateur à barbe et cigare retraité dans sa taverne d’Ali-baba du côté de Clamart.

Quentin, l’escroc magnifique

CR n°6 : AS Vincennes - SCUF Vieux Cochons

6^ème journée de la 2ème division des Clubs du Samedi poule 1

AS Vincennes - SCUF Vieux Cochons

Samedi 29 novembre 2014 à 12h…

Stade Bonvoisin à Vincennes

Score : 22-13
Température : fraîche mais agréable avec un soleil rasant car il n’était que midi au coup d’envoi…
Pelouse : parfaite un brin rapé et terreux, pour permettre quand même à certains de pouvoir justifier qu’ils sont bien allés jouer au rugby et ne sont pas allés plus loin dans le bois monter dans des camionnettes aménagées…
Participants : 21 élus raclés dans les fonds tiroir, certains joueurs rassurants (ton frère y vient ?) quand ils arrivent au stade ayant déclaré forfait…
Spectateurs : Jean-mi transformé en Sarko(chon) du bord de terrain ; il n’est plus président mais c’est lui qui mène la danse ; Corbier venu nous soutenir ou plutôt venu se faire soutenir par ses potes du fait de ne pas jouer…Vous me suivez ?
Capitaine : Captain Tom. Il commence gentiment comme Honoré, il s’occupe particulièrement d’ Amon… Puis quand ça part en sucette, changement de ton et à l’arrivée, victoire !
Essais : 3 (Zanca , Dedenis( ?), Paradis)
Transformations : 2 (Zanca & Julien)
Pénalités : 1 de Zanca
Homme du match : Nicolas Valenzuela of course ! Quelle présence !
Corbier d’Or : Xavier Amon pour avoir dit devant 31 personnes avant de se faire sortir sur carton jaune : « t’inquiète je gère »….

L’adversaire : ils étaient sur le terrain une heure avant le coup d’envoi à faire des mêlées, des touches bien huilées, des combis de folie derrière pendant que les VC arrivaient au compte-goutte pour finalement être 19 au coup d’envoi… Deux heures après le coup d’envoi, ils avaient perdu par manque de réalisme (2essais quasi faits ratés) et pour avoir pratiqué un jeu trop stéréotypé, celui qu’on voit à la télé ; du coup à part 3-4 types physiques qui ont joué tout seuls, pas grand-chose.

Le match :  10 minutes difficiles où Vincennes rate deux essais tous faits car les VC ne souhaitaient pas vraiment sortir de leur camp. Ceux-ci, qui étaient un peu fermés de l’intérieur en raison d’une arrivée tardive des joueurs et d’un échauffement sentant le réchauffé, se mirent à réciter leur leçon de réalisme en marquant dix points sur une magnifique première main et une pénalité de dix mètres en face des poteaux magistralement transformée par Zanca.

Ce fut ensuite les fameuses 10 minutes d’inoccupation du terrain, puis les VC se mirent à jouer des coups bien sentis (petits côtés, franchissement multiples gâchés) mais sans possibilité d’enchaîner, le soutien manquant cruellement à chaque action.

10-0 à la mi-temps, c’était bon à prendre.

La seconde période commençait bien avec un SCUF chez l’adversaire mais, en 15 minutes, et après une série d’erreurs de défense grossières le SCUF se retrouvait mené 13-10, Vincennes nous ayant fait la gentillesse de rater des transformations faciles.

Ce fut alors, sur le renvoi, après une touche, immédiatement la révolte d’un pack jusqu’alors un peu moribond qui fit un groupé pénétrant de 30 mètres pour venir s’échouer comme un cachalot épuisé dans l’en-but vincennois (15-13).

Les hôtes furent sonnés de se prendre sur la figure ce voyage d’un troupeau bien mené sur une aussi grande distance.

Dès lors le SCUF remit la main sur le ballon, remarqua un essai après un bon travail de De Tarlé sur une première main (22-13) et géra la fin de match en se parlant comme du cochon pourri mais ça ne dérange vraiment que Dedenis…

L’après match : Superbe buffet de nos hôtes admirablement dégommé par les VC….

Prochaine Station : ORSAY. Franck honoré a déjà écrit P1…

Cette semaine le résumé s’effectue en taillant à travers les joueurs :

DEROS DOUDOU : Le président du Vice fit dans la sobriété un début de match compliqué et avec une chaussure explosée et s’attela à ces fameuses tâches obscures avant son passage dans la lumière pour le salon du vin prévu l’après-midi du match…

BATTOUE : ses lancers précis en touche nous ont permis de posséder le ballon à des moments clés du match. Par contre ses lancers de ballon improbables dans le jeu ne nous ont pas rendu service malgré une bonne présence physique.

BOUTALBI : un vrai match de machine à laver : ramassage, lavage, essorage, libération du ballon. Toutes les fonctions de la Vedette-Boutalbi ont parfaitement fonctionné  pour notre grand plaisir (maintenant qu’il est papa, il sait y faire). Le problème c’est que cette machine n’a qu’une vitesse…                

DEDENIS : Superbe stratégie du président Platt qui a déclenché la susceptibilité de Dedenis dès les vestiaires ; du coup Stéphane nous a gratifié d’une très belle prestation sans sortie de route. Quel plaisir. Greg et Vince peuvent revenir !                   

CROCHET : Revenu d’une longue blessure, notre Lolo a souffert physiquement mais n’a rien lâché. A bien donné dans le registre des tâches digne du service militaire : pousser, plaquer, nettoyer…

SCHWARTZ  T : grosse activité du capitaine mais plus isolé aussi. A abattu le travail dont on estime à présent que c’est normal qu’il le fasse (on est France non ?). Donc match normal. N’a pas respecté sa propre consigne de se dégager en poursuivant une relance non pas au pied mais en faisant une passe en avant à Galère…C’est dur d’être capitaine…        

BOUTEILLY  TOTO : Haaa….Pour le chouchou de Sarkochon, les dimanches se suivent et ne se ressemblent pas : vrombissant en bout d’aile, tel un Panzer fonçant sur Moscou sur les steppes d’Elancourt pour marquer en coin contre Thalès la semaine passée, notre Toto a vécu sa bataille de Koursk perdu dans l’immensité de la steppe russe qu’est la troisième ligne aile… Tout ce terrain à couvrir pour zéro ballons portés…. avec en prime un bristol de la brigade légère de Vincennes qui s’enfuit sur 50 mètres marquer l’essai du come-back…  

HONORE : Allez, moi, je le dis franchement : Francky nous a sauvé la partie avec sa défense de début de match ; deux ballons explosés par les bleus du bois à un mètre de la ligne grâce à sa présence défensive de chaque instant. A continué son rôle de moissonneuse batteuse tout le reste de la partie avec, bien sûr, quelques plongeons coupables mais aussi des charges rageuses sûrement dues à la pensée des instances municipales de Bagnolet…. Pas de discours, des actes !             

POLETTI  ROCH : notre Rochy Kockott cocottait déjà en arrivant… Il était déjà dans le rouge depuis un certain temps (déjà la veille ?). Tant qu’il s’est limité à faire le centre de tri de Bastia avec quelques livraisons bien senties petit côté, ce fut précis et profitable. Par contre, quand il est parti faire les livraisons en recommandé, le postage du ballon échoua souvent au bout de quelques mètres…. N’a pas été revu dans Paris du WE… ZZZZ…       

AMON   XAV : d’habitude, il nous fait des bons matches avec 3 belles grosses conneries qui énervent son remplaçant. Cette fois-ci, il nous a fait l’inverse : 3-4 beaux gestes dont un sur le premier essai mais un carton jaune, la grève du placage (alors que contre Thalès il s’y était collé), des passes balancées pour l’ailier invisible et comme toujours une interprétation rigoureuse de la Charia du jeu au pied : je rappelle le principe clair : interdiction de l’utiliser sauf si c’est inutile. Et le tout enrobé d’un « je gère » … CQFD : Corbier !            

BELIN  KK : On peut pas marquer 4 essais à tous les matches…. Kéké a joué sur l’aile où il ne s’est rien passé sauf une baston pour laquelle il a pris un jaune… y’a des samedis comme ça…          

PARADIS NICO : dit le « cube Biterrois », nous a stabilisé magnifiquement la défense essentielle du milieu de terrain pendant toute la partie. Un peu gourmand en attaque, mais bon toujours aussi pénible à stopper !             

DETARL  Q : a franchi un nombre de fois incalculables mais a vendangé un nombre de fois incalculables.  Très bon match néanmoins avec une présence défensive digne du cube Biterrois après s’être fait enrhumé en début de partie.

Par contre, toujours ces passes molles qui manque de viagra… Ca donne pas envie de jouer à l’aile après lui….               

LANDOLFFI ANTONIN : Antonin l’émotif qui ne prend pas en main ses actions et ne nous gratifie que de miettes d’un talent potentiel énorme… Quel dommage ! Quelques belles courses le long de la touche difficiles à négocier. Mais aussi quelques courses en travers qu’il n’a pas voulu redresser pour en plus refiler un carton jaune à Amon (ça c’est bien joué J)

ZANCA : il nous a tenu la baraque par ses relances et sa présence défensive. Semble s’être senti incompris sur certaines actions…J’vois pas pourquoi…                         

PLATT LAW : le président nous à joués un bon match de cochon : du combat, du grattage, ne rien lâcher, prouver qu’on est là, qu’on en veut et… Merde ! Un coup de chausson dans un ballon qui traîne. De l’énergie à revendre au lieu de s’inquiéter toute la matinée que tout le monde arrive à temps ! Notre Lawrence devrait se libérer, lui qui vit plus intensément que nous tous les avant-matches…           

DURAND  STEF : Le Durand a eu du mal à avancer…il même dû faire une passe…hé oui gros con, tout arrive… Une passe…Pfff… Heureusement zéro balle perdue et toujours aussi dur au mal.         

SCHWARTZ  JUJU : après avoir couru en une action toute la distance parcourue ballon en main la saison passée, s’est évertué à passer son ballon et à dégager pour répondre aux consignes de son frère qu’il lui avait lui-même suggérées. Quel ennui ! Aucune surprise !  

CHOURAQUI  SEB : notre Chouki revenait (avec ses 3 princesses comme d’hab’) vengeur à Vincennes. Il est reparti avec la victoire. Il oublie certes de sortir les bras pour plaquer sur le deuxième essai des locaux (« n’y va pas c’est trop dangereux ! » aurait crié son aînée), mais il a mené à bon port le pack pour repasser devant au score et sa longueur de passe a été appréciée.      

OLIVE  LAURENT : Pour son retour, Laurent a été victime de la paire de centres en place croqueuse de ballon. Résultat, beaucoup de courses et peu de ballons à jouer ou sinon bien merdiques avec de la défense dedans…Du coup, difficile de bien sentir le peu de coup à jouer.     

GALLAIRE FLO : S’est fait pourrir avant même d’entrer sur le terrain. N’a pu être noté…. 

Juju Schwartz, brillant charcutier tactico-technique

 Pédagogie active de Xavon pour expliquer aux Vincennois la teneur de son carton...