samedi 14 novembre 2015

Plus forts que tout

VIVE LA FRANCE !!!! VIVE LA REPUBLIQUE !!!!!!

Gros gros bisous mes amis. De tout mon coeur.

javier G .....

mercredi 11 novembre 2015

VIEUX COCHONS LES DATES A RETENIR



Samedi 14/11/2015     vc vs thales 2  coupe
Samedi  21/11/2015   exempt
Samedi 28/11/2015     libre
Dimanche 29/11/2015  scuf equipe 1 vs BAGNEUX + HUITRES
Samedi 05/12/2015   porc  vs   vc
Samedi 12/12/2015    vc  vs thalés  coupe
Samedi 09/01/2016     vc  vs thales
Samedi 16/01/2016     libre
Samedi 23/01/2016   co sevres  vs  vc
Samedi 30/01/2016   vc vs bagnolet
Samedi 12/03/2016   vc  vs orsay
Samedi 19/03/2016   putaeux vs  vc  coupe
Samedi 16/04/2106   vc   vs  rc Vincennes    coupe
Jeudi 5 mai tournée vc
Samedi 21 mai ½ finale
Samedi 21/22 mai  stradford ? à confirmer
Samedi  4 juin finale
match des trente ?

mardi 10 novembre 2015

RESUME D'ANTONain du MATCH CONTRE PUTEAUX 7/11/2015



Le Préambule: Toto et ses boules de cristal.

Jeune chez les vieux, voilà quatre ans que je suis au SCUF. Quatre ans que j'observe une horde de gorets vouer une adoration invétérée au culte des gros. Quatre ans à écouter les faits de gloire de nos illustres ainés qui "partent en chaise", qui "tordent leur vis-à-vis" ou qui "volent tous les ballons en touche". Quatre années offertes à la science délicate de l'enterrement de ballons sous les corps adipeux et à l'extase devant de gras cochons qui ébrouent sang et sueur entassés les uns sur les autres...

C'est donc ça le rugby? Un 8 de devant qui monopolise le ballon (et l'attention) et des arrières cantonnés au rôle de faire-valoir, se repaissant de quelques balles trop rares, distillées au compte-goutte, et simplement utiles pour entretenir une maigre illusion d'existence?



C'est ce que tous les experts Scufistes s'accordaient à penser... Jusqu'à samedi dernier!



Car la rébellion s'organisait. A l’abri des regards, lentement, implacable, froide et méthodique, allant jusqu'à installer les plus perfides des perfides au pouvoir afin de continuer à s'activer dans l'ombre alors que tous les regards restaient bloqués sur notre César et son Brutus.



Don de clairvoyance, ou sixième sens porcin? Seul Toto a semblé flairer l'imminence de la catastrophe. En témoigne cet email lancé en pâture de la horde, sonnant comme la complainte d'un pauvre chouchou déchu, mais qui était en fait le symptôme d'une passation de pouvoir. La fin du règne des avants: la révolution était déjà en marche et devait éclater au yeux de tous samedi dernier...



Ensemble, découvrons les coulisses de ce putsch et essayons de comprendre ce retournement soudain de situation.



L'Avant match: Merci Jean-Pierre.

Avant de nous embarquer dans le récit épique de cette belle et folle journée, j’aimerais laisser de côté nos querelles intestines l’espace d’un instant.

Samedi 7 Novembre, 19 degrés et une belle luminosité, il y a comme un air de Joe Dassin qui inonde Pouchet. Et alors que les cochons arrivent petit à petit, c'est un évènement un peu spécial qui se prépare en ce début d'après-midi. En effet, les nouveaux maillots, fraichement sortis de leur presse, vont nous être remis par Jean-Pierre Petitet.

Jeune goret juvénile, on m'explique que Jean-Pierre Petitet est un grand monsieur du SCUF qui a énormément œuvré pour le club et en particulier pour les écoles de Rugby. Tout un symbole! De l’école de rugby pour les jeunes amoureux de l’ovalie aux vieux grognards qui s'ébrouent encore tous les weekends sur les prés de France et de Navarre, ce sont toutes les générations qui se retrouvent réunies sous ce maillot.

Et malgré la modestie de ce moment, tous agglutinés autour des tables de ping pong en béton de Pouchet,  il y a quand même une certaine solennité qui transpire lorsque que chacun d'entre nous reçoit son numéro du jour des mains de Jean-Pierre.



Le fait du match: La 3e ligne, The Mad Max Revolution.

Mais revenons, au sujet qui a fait la une du jour : la révolution cochonaille. Ou quand Morteau vole la vedette à Cervelas !

Un mois depuis notre dernier match en championnat ! Quatre longues semaines qui semblent une éternité pour tous nos gorets impatients de se faire secouer la couenne !! Enfin, presque tous impatients… En effet, deux VCs parmi la horde redoutent chaque semaine l’annonce d’une nouvelle rencontre, enfin surtout d’une nouvelle feuille de match pour cette rencontre.

Crainte particulièrement justifiée ce samedi, tant la composition de l’équipe s’est avérée être une agonie capillaire pour notre caste dirigeante. Avaient-ils senti le vent du changement en approche ? C’est en tout cas avec une pénurie d’avants que nos Law et Doudou préférés doivent composer ce samedi, et particulièrement sur la 3e ligne, désertée par nos traditionnels guerriers valeureux. Nico, Marc et Vince manquent à l’appel. Le majeur de Thom le force à faire un geste plus qu’explicite quand on lui rabâche qu’il faut qu’il joue. Et Yann ne sait plus où donner de la tête au sein de sa colonie familiale. Seul l’inoxydable Manu répond à l’appel du devoir.

Manu, parlons-en d’ailleurs, sans doute vexé de ne pas être le seul quinqua sur le pré puisque qu’on avait rappelé Corbier en dernière minute, démontrait qu’il reste bien indéboulonnable à son poste. Quelle prestation ! Vous cherchez le ballon, trouvez Manu. Et 80 minutes plus tard, c’est un contre et un essai, un nombre incalculable de plaquages et de ballons grattés, seulement deux hors-jeu et même pas de gifle sifflée par l’arbitre... Manu, l’éternel adolescent, sans aucun doute l’homme du match !



Mais je m’égare, revenons à la compo de la discorde.

La 3e ligne décimée, nous sommes bel et bien dans une situation désespérée. Et aux grands maux les grands remèdes, Doudou et Law font appel à nos deux rangers du risque pour accoucher d’une 3e ligne complètement inédite Ian-Pascal-Manu (concrétisant au passage le rêve Augéen ultime, celui d’être titularisé avec ses amis de devant).

Une vraie manœuvre subtile de la part de nos dirigeants qui s’avèrera payante, puisqu’elle permettra à Flo Gallaire et à Xav’ d’intégrer cette 3e ligne de légende sans qu’aucune protestation ne s’élève de la meute porcine !! Le coup d’état était en marche.

En effet, pendant que certains vocifèreront sur le sens tactique inexistant de nos coachs, je crie au génie !! Quelle idée somptueuse que de donner les clés de la 3e ligne à messieurs Augé et Connolly : le premier déclarant forfait sous le prétexte d’une douleur plantaire l’empêchant de réaliser son double-crochet intérieur légendaire. Le deuxième battant le record de la traversée la plus longue de Paris pour arriver à la 68e minute et assister au coup de sifflet final et à la haie d’honneur.

C’est donc grâce à cette manœuvre aussi vile qu’efficace que les ¾ ont pu saisir l’occasion de se mettre en valeur : nous noterons une très belle prestation de maitre Flo en n°6, auteur d’un bel essai et d’une offrande à Zanc pour faire le break, alors que nous étions à 14. Mais aussi un Xavon au cœur des débats, dont les grands bras dépassaient de chaque maul tels deux tentacules collées au ballon. Et derrière, du jeu du jeu et encore du jeu. Avec des mouvements d’amplitude sans précédents, orchestrés par nos maitres à jouer Roch et Juju qui avaient décidé de garder leur stratégie d’occupation pour les matchs de grand froid cet hiver.

Bref, les ¾ au pouvoir et c’est la planète rugby qui se régale !



Le corbier d'or: And the winner is…

Le conseil des sages était étoffé ce samedi, puisqu’aux habituels verrats grognards s’ajoutait Jean-Pierre, resté pour le match et donc intronisé président d’honneur pour ces Corbiers.

Après cette prestation de haut-vol, quatre nommés sortaient du lot:

·        Juju : qui, non seulement a daigné faire un plaquage, mais qui a surtout réussi à se faire pénaliser pour jeu dangereux ! Ben oui, il n’allait pas se baisser pour éviter la gorge non plus.

·        Flo Gallaire : pour une action que j’ai oubliée. Mais bon, c’est Flo, il le mérite clairement !

·        Ian : pour un « no-show » digne des plus grands joueurs pro.

·        Vania : qu’on n’a jamais vu courir autant, sans doute pour impressionner sa petite famille venue au support, et qui nous a gratifiés d’un merveilleux pas de l’oie combiné à une petite passe smashée rendue directement à l’adversaire.

Le choix fût délicat et de nombreux débats firent rage quant au plus (im)méritant des quatre. Il fallut même faire appel à l’arbitrage de Jean-Pierre pour déterminer le gagnant du jour : Julien !

Parce que bon, si on lui dit rien, il risquerait de recommencer à défendre la prochaine fois.



Le match: « Rien ne sert de courir… »

C’est une équipe de Puteaux jeune et vaillante qui s’est présentée Samedi sur le synthétique abrasif de Pouchet. Face à des cochons un peu rouillés après un mois de repos forcé, les Putéoliens attaquaient pied au plancher et venaient camper directement dans nos 22. Dos rond pendant 10 minutes, l’orage passe, mais avec quelques dégâts puisque Heissam (genou) et Thom Poletti (choc sur la caboche) doivent sortir.

Le jeu reprend, et c’est sur notre première incartade dans leur camp que le salut va venir de l’éternel… Manu ! Dans leurs 22, le ballon récupéré par Puteaux sort pour leur 9 qui tape au pied pensant dégager son camp. C’était sans compter sur un Manu jaillissant qui contre la balle, et s’en va aplatir dans le mouvement l’ovale rebondissant dans l’en-but. 5-0.

La suite du match est une succession de phases de jeu « à toi, à moi », où les Putéoliens assez maladroits à la main, s’en remettent à la botte et aux quelques coups d’éclat de leur 12 pour nous renvoyer chez nous. Les cochons, de leur côté développent quelques beaux enchainements qui font le régal des hommes d’espace que sont Zanc, François, Kevin et autre Champion et permettent à chaque fois d’avancer de plusieurs dizaines de mètres et de récupérer des pénalités : 8-0. Puis 8-3, score à la mi-temps.

C’est sur les 20 premières minutes de la deuxième mi-temps que le match va basculer. Alors que Xavon écope d’un carton blanc à la 47e pour une position « ambigüe » sur un maul, c’est réduits à 14 que les VCs du SCUF vont creuser l’écart. Tout d’abord à la 55e, grâce à l’opportunisme de maitre Flo qui prend la ligne, casse un plaquage et délivre après quelques rebonds chanceux une offrande à Zanca pour la balle du 2e essai. Transformé par Ju. 15-3.

Le coup de grâce arrive 2 minutes plus tard. Sur un regroupement, Flo, encore lui, récupère la balle, part à droite, se ravise, revient à gauche, contourne le regroupement pour se retrouver face à un boulevard. Reste plus qu’à faire ce qu’il fait le mieux : mettre les cannes ! Essai entre les poteaux qui nous mène à 22-3 après une nouvelle transformation de Julien.

La fin du match se résumera à des cochons vaillants, repoussant les assauts répétés de Puteaux jusqu’à la 80e où leur pilier conclura une énième séquence de pilonement à l’artillerie lourde. 22-10 Score final.



Conclusion : Fier d’être Vieux Cochon

Ne nous faisons pas d’illusions. Malgré la tentative de prise de pouvoir des 3/4 samedi dernier, leur belle prestation en 3e ligne et leurs belles chevauchées sur les lignes arrières, l’ordre des choses devrait être rétabli bien vite.

Quand bien même, ce 7 Novembre 2015 fût une belle journée où Histoire du club, Solidarité sur le terrain et Victoire sont venus se côtoyer pour rappeler à tous ce qui fait du rugby un sport si unique : ses valeurs humaines et intemporelles. Sans oublier bien sûr les quelques demis dégustés tranquillement sous le soleil de la terrasse du Roi Duc’… Que demander de plus ?



Anto – Jeune Vieux Cochon 


 jean pierre for ever

 quentin titulaire çà jubile !
 zancanamour
 c'est beau des seniors
 l'ex choucou

 quelle stratégie va être mis sen place ?
 captain zanc



 le vieux jeune





 merci












 juju adjugé trop dangereux sur les placages 
 ian le retardataire