jeudi 26 novembre 2009

BASTARAUD AU SCUF

Rugby - Tests
Les Bleus manquent à Bastareaud
Alors qu'il effectue son deuxième travail d'intérêt général, Mathieu Bastareaud avoue qu'il est triste de ne pas être avec les Bleus.

Mathieu Bastareaud pense encore à l'équipe de France(EQ)
«Bien sûr, je suis triste.Ça me manque. J'aurais tellement aimé disputer cette tournée. Quand on y a goûté une fois, on a toujours envie d'y revenir» avoue Mathieu Bastareaud dans les colonnes du quotidien Le Parisien. Mais le trois-quart centre du Stade Français précise tout de suite que sa priorité va à son club, qui recevra Toulon pour le compte de la quatorzième journée de Top 14 vendredi soir. Purgeant sa peine de travaux d'intérêts généraux auprès des jeunes des écoles de rugby du Scuf, du Massif-Central et des Finances, une expérience qui le «rajeunit de dix ans», il estime que les Bleus peuvent battre les All Blacks samedi à Marseille. «Si on l'a fait une fois, on peut le rééditer une seconde fois. Il ne faut pas avoir peur». revenant sur sa non sélection, il confie sans détour «Tout est ma faute. Je plaide coupable. Je n'ai rien fait pour être sélectionné. C'est à moi de redresser la barre».

Par ailleurs, la fameuse «affaire Bastareaud» a définitivement fini de faire des vagues en Nouvelle-Zélande. «En avouant son mensonge, Bastareaud a mis hors de cause la Nouvelle-Zélande. Son mensonge était stupide mais, chez nous, il est oublié. Il pourra revenir en Nouvelle-Zélande sans être inquiété» confie Jim Kayes, reporter à la télévision néo-zélandaise TV 3. Ne reste plus au Parisien qu'à être sélectionné pour le Mondial 2011.

lundi 9 novembre 2009

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - MDDA

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - MDDA

Samedi 7 Novembre 2009



Score : 46 - 17

Terrain : entre deux barres HLM

Pelouse : tient toujours le coup

Température : variable selon le quart d’heure

Humidité : juste ce qu’il faut pour aller aux champignons

Supporters : Dijon père, Dracul, Lawrence

Participants : 21 valides

Capitaine : Franck Honoré

Points : 7 essais (Titi (3), Enriquez, Gallaire, Champion, Dijon), 4 transformations (Toinard), 1 pénalité (Toinard).

Homme du Match : Titi pour son coup du chapeau

Corbier d’Or : Florent Gallaire pour un en-avant improbable à deux mètres de la ligne d’en-but.



La victoire qui fait du bien au moral

Sans dénigrer notre adversaire embourbé dans les profondeurs du classement, il était légitime de penser que nous pouvions les battre. Seulement, à cinq minutes du coup d’envoi, nous n’étions que 15 à nous entraîner et les 6 manquants semblaient avoir oublié le changement d’heure effectué il y a quelques semaines. A moins qu’ils n’aient des problèmes de vue devant leurs ordinateurs et que la convocation à 13h00 se soit transformée dans leur esprit en 14h00. Ou alors, ils traînaient au bistrot ce qui semble au final, la solution la plus envisageable tant ces retardataires sont connus pour être de bons leveurs de coudes au comptoir excepté Florent Gallaire dont on sait qu’il ne se nourrit exclusivement que de jus de pomme.



Une mi-temps pour les gros

Franck Honoré en ramassant ses cèpes le matin même dans la forêt de l’Oise (je n’en sais pas plus sur l’emplacement exact de ce gisement improbable) espérait bien que ce match allait être l’occasion pour les gros de mettre en place ce dont il rêve depuis des lustres, des pick and go comme à la télé. Et il ne fut pas déçu malgré une résistance émérite de MDDA qui possède un pack digne de ce nom. Dommage que leur jeu pêche chez les ¾ car ils ont le potentiel devant pour emmerder plus d’une équipe de cette poule. Notre 8 de devant était en ce samedi de novembre, en grande forme, il était légitime de les laisser jouer. Et ils s’en donnèrent à cœur joie allant parfois jusqu’à quatre temps de jeu gagnant ainsi de précieux mètres pour les ¾ qui suivaient à petites foulées l’avancée de leur pack. Alors certes, une ou deux fois, nous fûmes trop gourmands et le dernier partant bille en tête et nez dans le gazon, pardon dans le synthétique, oubliait qu’il était seul pour aller affronter son vis-à-vis. Tout ça, heureusement sans conséquence. Les gros ont produit du beau jeu offrant même à Manu Enriquez la possibilité d’ouvrir son compteur personnel sur un 3e temps de jeu qui l’envoie sur un départ au ras, aplatir en coin. Pendant ce temps, les ¾ se gelaient un peu les miches. Beaucoup d’actions avortées sur une mauvaise passe, un coup de pied dévissé, un coup de pied à suivre peu judicieux mais on sentait qu’il y avait le potentiel pour aller voir si le synthétique était plus vert derrière les poteaux. Florent tenta une première fois sans réussite, une deuxième fois pour finir en touche et une troisième fois, qui fut la bonne imité quelques secondes plus tard par Dijon qui voulait montrer à son père, présent sur le banc de touche, qu’il avait encore du rugby sous la semelle.



Une mi-temps pour les gazelles

Fatigués, laminés, contrariés, exténués…les gars de MDDA craquèrent en seconde mi-temps. Enfin surtout leurs ¾ qui n’avaient plus les bras pour plaquer et encore moins les jambes pour rattraper un Champion, un Crochet, un Celso, un Quentin, un Florent et un Titi. Sans péter plus haut que notre cul, on aurait pu, on aurait du en planter trois ou quatre supplémentaires mais la gourmandise étant un vilain péché, on a très souvent voulu faire le geste de trop, la passe de trop, la combinaison à deux balles qui ne mène nulle part. On se précipite, on voit cette ligne blanche, on veut la rejoindre, elle nous tend les bras et hop, on se prend les pieds dans le tapis et on s’effondre comme une merde à quelques centimètres d’elle. Evidemment, rendons à César ce qui appartient à César, c’est grâce au combat perpétuel des gros que les ¾ pouvaient jouer dans un fauteuil. Avec les brillantes avancées du pack, nos ¾ se retrouvaient balle en main face à des vis-à-vis qui jouaient sur le reculoir. Ca facilite grandement les percées et les essais. Bon, y’a aussi un 9 brillant et galvanisé par l’odeur de cèpes qui sait au bon moment sortir la gonfle mais ça, c’est une autre histoire que je ne peux me permettre d’écrire ici sous peine d’être taxé de juge et partie.

Bref, tout ça pour dire qu’on a emballé le match, qu’on s’est parfois un peu trop emballés alors qu’il aurait fallu temporiser. La preuve, ils passent par 2 fois dans un moment de flottement général un peu comme si nous avions tous fumés le synthétique et que nous étions sur un petit nuage sur lequel les plaquages sont interdits.



Le cas Titit

Ce compte-rendu ne peut se terminer sans un petit laïus sur Titi. Pour info, après 5 matchs, il a déjà inscrit 6 essais (dont 3 samedi) soient les 2/3 de son total de l’an passé (9). Comment fait-il ? J’ai la réponse arrachée à l’issue du match autour d’une assiette de chips au Roi du Café. Il baise ! Voilà son secret. La légende prétend qu’un sportif de haut niveau, nous compris, ne doit jamais niquer la veille d’un match. Il paraît que ça casse l’influx. Mais la légende ne dit pas si un sportif de haut niveau peut baiser deux heures avant le coup d’envoi. Est-ce que l’influx a le temps de s’émousser ? A priori non puisque Titi nique deux heures avant le coup d’envoi. Ce qui explique peut être aussi son retard !!! Quoiqu’il en soit, qu’il en profite, ça ne durera pas…ni de marquer des essais, ni de niquer le samedi matin. Le problème, c’est qu’il s’est mis la barre haute tout seul. On attend maintenant samedi pour voir s’il est capable de rééditer le même exploit face au PUC…à savoir niquer le matin même et en planter 3 l’après-midi. On espère que oui parce que l’on a grandement besoin d’une victoire supplémentaire pour raccrocher les wagons avec les 6 premiers de la poule.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

Toujours un compte-rendu de retard...voici celui du match contre l'ASPTT.

Toujours un compte-rendu de retard...voici celui du match contre l'ASPTT.
A suivre dans l'heure, le compte-rendu de notre brillante victoire contre MDDA (46 - 17)



COMPTE – RENDU N°4 : ASPTT – VIEUX COCHONS DU SCUF

Samedi 24 octobre 2009



Score : 8 - 0

Terrain : à côté d’un cimetière

Pelouse : de quoi nourrir un troupeau de vaches laitières

Température : un Damart n’était pas de trop

Humidité : giboulées

Supporters :

Participants : feuille de match complète

Capitaine : Antoine Chambaz

Points :

Homme du Match : Laurent Crochet pour avoir joué 3e ligne aile

Corbier d’Or : Florent Gallaire pour une transversale qui ne mène nul part.



Une fois c’est eux, une fois c’est nous

L’an passé à la maison, nous les avions battus (25 – 19), cette fois, ils nous dominent sans convaincre nous laissant malheureusement au passage aux pieds du bonus défensif. Franck Honoré nous avait prévenu en début de match, « les matchs contre l’ASPTT sont toujours âpres et loyaux ». Une fois encore ce fut le cas mais grâce à une défense intraitable, nous avons évité la débâcle qui pouvait se profiler à tout moment. Nous n’avons pas à rougir de cette défaite même si au classement, leur victoire creuse un trou comptablement parlant entre les 6 premiers et nous, 7e.



Que dire.

Nous n’avons globalement pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent. Jamais nous n’avons été en mesure de marquer un essai et jamais ils ne se sont mis à la faute dans leurs 40 nous privant ainsi de toute tentative de pénalité.

3 – 0 à la mi-temps, c’est dire l’équilibre des deux équipes et l’intensité du combat même si globalement, il faut reconnaître qu’ils nous ont dominé territorialement. Je n’ai pas souvenir au cours de ces 40 premières minutes d’être entré une fois dans leurs 22. Mais comme l’a précisé Franck à la mi-temps, nous n’avons pas à rougir de notre prestation. Nous les tenons en mêlée ou dans les regroupements, nos ¾ plaquent à tour de bras, leurs percées sont rares. Il n’y a qu’en touche que nous sommes dominés mais c’est notre chemin de croix depuis le début de la saison.

Cela dit, au fil des minutes, les fautes s’amoncellent, les voix portent plus haut et chacun veut jouer vite pour emballer le match alors qu’il fallait temporiser et jouer comme nous savons le faire. Une pénalité vite jouée avec les gros et pan, contact. Un coup franc vite joué et clac en-avant sur la première passe. Ajoutons à cela, un coup de pied à suivre mal négocié, une touche non trouvée et une ribambelle d’en-avant et tout le monde comprendra que nous n’étions pas en mesure de marquer contre le cours du jeu.



L’essai qui tue et qui fâche

Depuis le début de la saison, les arbitres semblent ne pas toujours avoir le compas dans l’œil au niveau du calcul de la poussée en mêlée. Le règlement veut que l’on ne pousse pas au-delà d’1m50. Loyalement, c’est ce que nous faisons. Malheureusement, au cours des derniers matchs, nous avons parfois reculé au-delà et si certains arbitres ont pénalisé l’adversaire, ce ne fut pas le cas à chaque fois et cette fois encore, cela nous coûte un essai. Nous sommes sur nos 5 mètres. Introduction pour nous. Le ballon atterrit dans les pieds de notre troisième ligne. Jusque là tout va bien ! Seulement, ils en remettent une couche et nous reculons dangereusement. Le 9 adverse juge que le ballon est sorti alors que Lolo Crochet l’a encore sous la semelle et aplati. Vociférations, tergiversations, moues dépitées et discussion d’Antoine avec l’arbitre qui reconnaît en examinant la pelouse qu’effectivement, la poussée a peut être été un peu longue et que malheureusement, il n’a pas vu que le ballon était encore dans les pieds de notre 3e ligne. On sent chez l’arbitre qu’il hésite un quart de seconde avant de vaguement s’excuser en disant « navré, j’ai sifflé, je ne peux pas revenir en arrière ». On ne dira pas que c’est un essai volé mais à ce moment de la partie, nous aurions signé pour rester à 3 – 0 et accepté de rentrer avec un simple bonus défensif. Il n’en est rien !



Le fait arbitral du match

Il n’est pas à mettre au crédit de l’arbitre principal mais de l’arbitre de touche de l’ASPTT. Nous sommes en 2e mi-temps et leurs ¾ lancent une attaque sur la ligne médiane. L’ouvreur pour le premier centre qui donne à son second centre qui décide de taper entre nos deux centres pour envoyer son ailier. La gonfle ne touche pas le sol et file directement en touche. En toute logique, touche pour nous au niveau du coup de pied. Seulement, l’arbitre de touche s’entête et marque la touche à l’endroit où est sorti le ballon en nous expliquant « c’est une tentative de drop, le ballon a touché le sol au départ du coup de pied, elle n’est donc pas directe ». Euh comment te dire ? Tu sembles être le seul à avoir vu que la balle avait touché le sol. Bien tenté mais ça ne prend pas et malgré quelques secondes de négociations avec l’arbitre principal, celui-ci comprend très vite qu’il y a tentative de « petit gagne terrain à deux balles » et en conséquence, la touche sera jouée à l’endroit du coup de pied. N’est pas tricheur qui veut !





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard