lundi 14 octobre 2013

CR n°3 : Scuf Vieux Cochons - Puteaux

Saison 2013-2014

3ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°3 : S.C.U.F. Vieux Cochons - Puteaux
Samedi 12 octobre 2013 à 15h Stade Max Rousié

Score
: 46 – 5, l'en-but des vaillants gorets n'est plus cette terre inviolée et immaculée qu'elle resta pendant les 175 premières minutes de cette saison 2013-2014, la faute à qui ? On y reviendra...
Points : ne disposant pas d'informations sérieuses à ce sujet, on ne peut que mettre en doute les racontars qui attribueraient 2 essais à Flo Gallaire (dont un, chose extraordinaire, sur une passe de Corbier), 2 essais à Vinz qui commence à énerver tout le monde (on y reviendra), 1 essai à Matt Champion (+ 1 presque essai - sa spécialité – on y reviendra aussi), 1 essai à Zanca (d'une beauté quasi Christique et ça c'est bien possible), 1 essai de quelqu'un dont l'identité restera secrète parce que je ne me souviens plus de qui a pu marquer ce foutu 7ème essai, et enfin 1 essai d'Arnaud Corbier suite à une feinte de passe et un généreux plongeon dans l'en-but qui fit basculer le match en faveur des gorets (et là, on se rappelle que depuis les pseudos armes de destruction massives en Irak, tout le monde peut mentir y compris les Américains dont Arnaud se souvient encore ému du passage sous ses fenêtres en août 44), du coup et bien, on doute...
Cadre : après avoir enduré la semaine dernière un terrain fait de ce que les gens d'après le périph' appellent « gazon » (et qui ne plaît qu'à un Vania Mrazovac), nous retrouvions notre cher tapis en polypropylène (ou polyéthylène les avis divergent) qui plaît à toutes femmes de rugbyman digne de ce nom : qui chérissent leur homme et leur machine à laver par-dessus tout (un peu de machisme ne fait jamais de mal)
Participants : là encore, les informations qui nous sont parvenues sont contradictoires. D'après un certain Edouard DeR., il y aurait manqué cruellement de premières lignes dans cette équipe (malgré la première apparition officielle pour cette année du bon Hospital des deux) ; en revanche d'après un certain Quentin DeT., ce serait la présence dans la ligne de ¾ d'un ex-deuxième ligne honteux qui jouerait de surcroît avec des plaques de titane dans la tête qui constituerait un grave manquement à la philosophie de ce jeu. Enfin d'après certaines sources, on aurait aperçu brièvement François Derome sur le terrain, entre la 1er et la 2ème minute de jeu, mais cette information ne se baserait en réalité que sur la disparition de 12 boites d'élastoplaste de la trousse à pharmacie gentiment fournie par Lawrence pour qui c'était également la première apparition officielle.
Spectateurs : en théorie, cette ode au rugby de mouvement devait être officiellement présentée à la 3 jeunes qui aurait eu de plus, l'insigne honneur de jouer en lever de rideau de leurs glorieux aînés. A noter,  pour les néophytes, que la 3 jeunes est la nouvelle lubie de notre éminent Président  Busson qui, toujours dans son délire « Jean-Michel-Aulassien » et, après une équipe féminine, lance un 2ème équipe 3 avant sans doute, une équipe à 7, puis une équipe à 13, puis une équipe à 35, puis une équipe de belote ; bref, le gars est en train de craquer !!!!!!!
Cependant, en raison d'un vil forfait de la part de leurs adversaires, la 3 jeunes resta chez elle en ce samedi, et les vieux cochons ne disposèrent que de leur habituelle horde d'ultras, c'est à dire, coach Dracul (qui par ailleurs trouvait lui la feuille de match extrêmement cohérente), Steph Dedenis et Doudou DeRos (cutés dans cette soi-disant feuille de match cohérente) et l'indispensable Xavier «Statler » Amon (qui se fout royalement des feuilles de match, puisque, de toute façon,  je cite :  « Dracul et Jean-Mi : comprennent rien à ce jeu ! »
Enfin parce qu'il m'en voudrait de ne pas le citer et surtout pour qu'il dispose d'une preuve à fournir à sa tendre épouse justifiant son absence du vendredi soir 20h au dimanche matin 14h30, était présent en vedette américaine au bord du terrain M. Clément Chambaz, dont les plus érudits se souviennent qu'on avait abandonné son corps meurtri dans un terrain de rugby Anglais il y a déjà 2 ans et demi et qui réapparaissait en ce jour pour signaler que si François Derome et Ian Connoly reprenaient le rugby, y avait pas de raison que lui n'ait pas également droit à son revival un jour !!!! 
Corbier d’Or : Les nominations furent légions, et comme je suis resté tard au Roiduc et que j'étais en compagnie de Jean-Michel G et Pascalo G., je ne me souviens plus très bien de tout ; on a parlé de Matt Champion, pour un presque essai avec jeter de ballon par terre avec violence avant d'atteindre l'en-but pourtant dégagé (ce qui me rappelle cette phrase de Laporte sur Garbajosa, je cite : « Garbajosa, j'en voudrais pas dans mon restaurant comme serveur, il casserait toutes les assiettes » et bien Matt, c'est notre Garbajosa à nous). On a parlé également de Juju, qui nous exhortait dans les vestiaires à nous rappeler que ce sport était, je cite : « un sport de combat » et qu'il illustra cette vérité en détruisant le 9 adverse d'un entrechat avec main sur les yeux et cri de jeune fille  je re-cite : « bouh ! C'est toi le chat ».
Mais finalement et très injustement comme à son habitude séculaire, le Corbier fut remis à Gregoire (oui « Greg » son petit prénom c'est Grégoire), the Monster Guenot pour une charge dévastatrice sur le 15 adverse qui en hommage à notre Titi national (qu'on embrasse et qui nous manque) ne se défila pas (il avait dû être transcendé par l'exemple de Juju) et qui, à la surprise générale, et celle de Greg en particulier brisa l 'élan tsunamièsque habituel de notre géant et lui fit mordre la poussière plastifiée de Pouchet : trop la Te-Hon comme auraient dit les jeunes de la fameuse « 3-jeunes ». 
Homme du match : La coupe est pleine, n'en jetez plus !!!
Alors qu'en 3 matches cette année, il talonne déjà notre Flo Galaire à la « race » des meilleurs marqueurs d'essais ; à noter qu'à la race des meilleurs marqueurs de presque-essais, il talonne aussi Matt Champion ( cf compte rendu n°1 );  qu'il a déjà à ce titre un Corbier d'or dans sa vitrine à trophée, v’là ti pas que « Môôôsieur » Barbe se voit à présent désigné « Homme du match » par la presse internationale, parce que « Môôôssieur » Barbe, il se déplace sur le terrain, que « Môôôssieur » Barbe il plaque, « Môôôssieur » Barbe organise les mauls, qu'il nettoie dans les rucks, qu'il marque des essais, qu'il discute intelligemment avec l'arbitre et qu'il porte en touche et pousse en mêlée : ohohoh !!! « Môôôssieur » Barbe devrait en laisser aux autres un peu ; on rappelle tout de même que c'est l'amateurisme dans son acceptation la plus abjecte qui a fait ce club et de nous, les bons joueurs de rugby d’on ne veut pas (c'est d'ailleurs à ce titre qu'on entend dire dans les couloirs de Pouchet qu'un certain « Nicolas Paradis » serait le bienvenu le cas échéant !!!!!!)

Mais au fait, et le match, c'était comment ?
C'était bruyant non ?
Comment résumer cette première mi-temps, qui vit les cochons ou plutôt qui entendit les cochons beaucoup et souvent.
Peut-être peut-on rappeler que les cochons commencèrent le match menés au score et qui plus est par un essai, le premier encaissé de la saison, et cela en raison d'une première partie de représentation qui restera dans les annales comme la première mi-temps du grand « portnawaq » (comme disent les jeunes  cons de la 3-jeunes) ; qu'on pourrait résumer par des passes ratés, des réceptions de jeu au pied toujours en discussion, un engagement physique sporadique, des excès d'individualisme, et surtout de la parlotte, beaucoup, toujours plus et encore un peu plus s'il vous plaît !
Résultat, malgré une domination sans partage, des mauls qui rappelèrent que Bègles-Bordeaux fût champion de France en son temps avec cette seule tactique, des touches maîtrisées par un Nico Valenzuela toujours aussi aérien et un Thomas Schwartz toujours aussi athlétique, des charges dévastatrices de la 2ème DB (Gregonator et Barbapapa), des franchissements réguliers de la part du Poletti qui parle pas et du Juery qui parle jamais. Et bien, oui, malgré tout cela, il fallut s'en remettre à deux exploits individuels signés tout d'abord Maitre Flo le long de sa si fétiche ligne de touche en débordement et ensuite tout en rage de notre toujours vert Arnaud « feinte de passe » Corbier pour que les Vieux Cochons tournent à la pause avec un lamentable 10 à 5 au compteur à faire rougir.

Mais alors que s'est-il passé à la mi-temps ?
Là encore, les avis divergent ; d'après certaines sources, le discours revigorant du capitaine jumelé à un peu d'eau croupie servie en bouteilles plastiques (pour un apport régulier en phtalates) seraient à l'origine du sursaut porcin. Honnêtement, j'étais là et je doute franchement que cette explication soit la bonne !!!!
On dit aussi, enfin un certain Pascalo G. dit surtout, que l'entrée au centre du terrain d'un 1er centre un peu golé, avec des cannes de feu et du bagout aurait changé l'équilibre des forces (voir le cours de l'histoire pour les plus fanatiques) ; là encore j'étais là et, honnêtement, si c'est du gros monsieur au cardio d'enfant mineur de fond asthmatique dont on parle, cette explication ne tient là encore pas debout !
Enfin, certains auraient eu le courage d'avouer dans les douches brûlantes de Pouchet que l'engueulade passée par l’aîné du clan Schwartz  à son cadet pendant la pause aurait glacé le sang des auditeurs et que, pour ne pas eux aussi avoir un jour à s'en prendre une de ce type (par celui qui jusqu'à présent passé pour le gendre idéal et qui est apparu en ce samedi sous son vrai jour), les gorets plus par peur pour leur intégrité physique que par soutien à Juju, se seraient enfin remis dans le sens de la marche dans ce deuxième acte !
Résultat, sous l'impulsion d'avants solidaires et organisés autour du fameux Barbe, et du Juvénile Lawrence qui fit une entrée remarquée, les ¾ retrouvèrent un peu de leurs repères et les gorets franchirent par 6 fois la ligne d'en-but adverse, sur des actions pas si « dégueu » que ça, allant du groupé pénétrant victorieux, à la combinaison d'arrière appelée « bleue » éculée certes mais toujours efficace, en passant par le fameux la balle à l'aile et Flo ou Matt marqueront bien... ou pas. Pour terminer par un : « c'est qui ce mec qui court encore à la 79ème, je vois pas bien d'ici, c'est Nico ou c'est Thomas ??????? »

Voilà, c'est ainsi que se termina ce samedi de sport. Les Vieux Cochons glorieux mais néanmoins respectueux d'un adversaire joueur et bon esprit firent une traditionnelle haie d'honneur, avant de fumer leur première clope roborative puis de se diriger toilettés vers le Roiduc, où on put confronter les différentes analyses de match, et là force est de constater que vraiment je cite : «Dracul et Jean-Mi : comprennent rien à ce jeu! » 

Zanca, chroniqueur stagiaire apostolique et romain.
 Pour faire taire les mauvaises langues...
 Et de 2 !
 Magnifique prestation d'Antoine à la touche... et François après ses 2 minutes d'alibi domestique...
 Et de 3 malgré un contre agressif...
 Le discours qui remet les gorets en ordre ! Enfin, ça parait moins crédible que la crainte du Schwartz aîné..
 Et Greg se fait arracher la balle par un nain gringalet à 10 mètres de la ligne ; la vraie raison de son Corbier.
Mais, l'anecdote de Zanca est tout aussi véridique... et humiliante...
 Doudou et Steph Grincheux, bannis, désœuvrés mais admiratifs...
 Belle manœuvre sournoise ! On sort les 2 Schwartz d'un coup ! Les gorets sont irrévérencieux !
 Dracule, le gourou rugbystique de Xavon !
 Flo, définitivement Maître depuis la veille, ça fait rire quand même...
 Membres glorieux du SPL ! Cherchez l'erreur...
 Puni et déporté pour ne pas avoir avoué sa pubalgie avant le match...
 Maxou s'occupe du régime de la relève Hospi...
 Les lèches bottes de Dracule... Jamais bannis...
 A Thomas la guirlande alors que notre cher Phil Dufaure est venu uniquement en tant que LCA non titulaire..
Comme quoi certains SPL sont plus solidaires que Doudou...
 Notre Lolo avant son ablation du tibia ! Objectif tournée ! Big big big smacks the Hook !
 Chambaz's smala !!!
 Ben le nouveau guide. Zanca est dépité. Même Pascalou le néglige...
 Le retour tonitruant de Law. Sur le terrain et jusqu'au bout de la nuit...
 Captain nous présente enfin Martin, déjà captain de sa crèche...
 Greg, tiens bien ton trophée ! Sinon, même Juju est capable te l'arracher...
 Analyses de plus en plus fumeuses...
Le lendemain. Un Laplaze abandonne le terrain. Une Laplaze reprend le flambeau scufiste ! Avec un petit cochon sur le coeur...

dimanche 6 octobre 2013

CR n°2 : Argenteuil - Scuf Vieux Cochons

Saison 2013-2014
2ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°2 : Argenteuil - S.C.U.F. Vieux Cochons
Samedi 5 octobre 2013 à 11h30 Stade des Cerisiers à Argenteuil

Score : 3-20. Retour aux affaires ordinaires. Mais point de bonus offensif quand même.
Points : 3 essais de Vinz, Nico Valenzuela et Ben Juery. 1 transfo et 1 pénalité pour Juju. Et toujours pas de Zanca dans la rubrique…
Cadre : surprenant ! À Argenteuil, cité de barres parallélépipèdes, subsiste un lieu improbable. Au sommet d’une petite colline, cerné par des jardins ouvriers, un stade de rugby champêtre. On a l’impression d’être en province. En plus, on y est très bien reçu. Bière et sandwiches. Et une petite générale pour respecter les traditions.
Participants : bon, c’était samedi matin et en province… Donc, très difficile pour nos gorets intra muros de trouver une diligence ou un vol Air Inter. En plus, Yann avait judo, Chouchou Toto anniversaire à Mac Do, Thomas Poletti manif pour le FLNC et Maître Flo répèt de plaidoiries. Greg, lui, avait cours de composition florale. Et Phil Dufaure vendait des vaccins anti-sida à Brazzaville. Du coup, il n’y avait que les fous furieux habituels ! Nico, qui avait effectué un marathon à l’aube, Thom Schwartz en vol direct de l’October Bier Fest, Dij le retour, les jeunes gorets Rénat et Vinz, Vania l’oustachi, Doudou à moins de 3 grammes, Steph Dedenis, Antoine Chambaz, Antonin et Thib enfin élus, Manu, Captain Francky, Tata Zanca, Ben Juery, Raph, Matt Champion, le revenant Derôme et, faute de mieux, Juju et Quentinou… Comme, en dernière minute, Gros Con Durand n’avait su résister à l’appel de Guéret, même avec Jean Mi qui s’était imposé sur la feuille de match, on n’était plus que 21 !!! Gageons qu’ils seront 32 prétendants dès la semaine prochaine pour jouer dans notre classieux stade parisien…
Spectateurs : pour nous regarder en province aux aurores, il ne pouvait y avoir que Statler Xavon !!! En pleine forme physique et avec son sac à la main… Mais, toujours en pleine analyse introspective. Juste sur le bord du terrain. Avec sa lucidité mordante. Et attachante. Vint s’y joindre Papa Guignard en voisin.
Capitaine : of course, Captain Francky. Qui nous exhorta à jouer sérieusement 80 minutes comme la semaine précédente. Ah bon, on avait fait ça ? Y a que lui pour croire à une chose pareille…
Corbier d’Or : 4 nominations. Vinz, le récidiviste pour avoir jeté le ballon par-dessus l’épaule à 5m de l’en-but. Juju pour avoir été remplacé à 2 min de la fin par… Vinz. Une nomination parfaitement téléguidée par les « coachs ». Xavon pour sa deuxième présence persifleuse. Et, le grand vainqueur, Rénat pour avoir crié magistralement « J’ai !!! » sur un ballon haut… qui rebondit cinq mètres plus loin… Vinz et puis Rénat… Comme le faisait remarquer notre perspicace Captain : « Quand on pense que des Cochons ont joué des centaines de matchs avant d’accéder à cet insigne honneur… ». La jeunesse porcine est bien trop pressée pour être totalement dépourvue de pensées honnêtes…
Homme du match : certains m’ont proposé Nico le porteno. Mais, déjà, ils n’ont pas le droit aux chapitre ces impudents ! Et puis, avec son activité pathologique, Nico le serait à chaque match ! Normalement, c’était pour Chouchou Toto. Mais il n’était pas sur le pré… Thom Schwartz, mon chouchou n°2 était bien présent, mais je l’ai trouvé fatigué… à la buvette. Vinz a bien été décisif, dans une forme physique étonnante, mais, bon, c’est un pré pubère ambitieux… Du coup, le lauréat devait être un joueur de devoir, impressionnant en défense, propre en attaque et bénéficier de l’empathie bienveillante des 2 simili-coachs : plus de doute, c’est Ben Juery ! Le goret qui a l’immense avantage d’habiter juste en face de coach Oliv Dracule Bejannin… Avis aux ambitieux. Il y a des apparts à louer 48 rue de Rochechouart dans le 9ème.

Diplomatie
Déroutants porcelets. Quand on joue à Rousié, la moitié de la troupe arrive juste un quart d’heure avant. Là, dans les antipodes banlieusardes, tout le monde était dans les vestiaires une heure avant. Enfin… sauf votre serviteur de chef goret, pourtant le plus proche à vol d’oiseau… Mais, bon, je revendique le droit d’être aussi caractériel que les autres !
En plus, on a répété des vraies combinaisons à l’échauffement. Bon, pour les gazelles, je m’avance peut-être, mais de toute manière, eux, on s’en fiche ! En tout cas, devant, Rénat nous a appris une de ces touches vraiment savantes !!! Et qu’on a compris ! Wouaaahhh ! Les Cochons s’arment de stratégie. Qui l’eût cru ?
Faut avouer qu’on était plus frais quand même que l’année dernière sur le même stade. Il y a presque un an, il y avait eu la soirée Black and White la veille et certains, sans désigner Doudou, étaient arrivés à plus de 5 grammes. Forcément, ça faisait une légère différence de tonicité.
Dans le vestiaire du jeune arbitre, Dracul et Captain fulminaient ! Celui-ci, peu au fait des mœurs des us et coutumes des clubs du samedi, exigeaient absolument un deuxième homme sur le banc. « C’est la règle ! Sortez un dirigeant du terrain ! ». Comme j’étais du coup le deuxième dirigeant tout désigné, je rappliquais en short et furibard de me voir retirer mon heure de gloire ! « Dracul, Francky, sortez. Laissez faire le diplomate. » J’attendrissais le jeune referee : « Comprenez, je reprends juste pour une pige le maillot que me confie mon fils spirituel, mon héritier, mon Chouchou Toto ! Vous ne pouvez pas lui faire ça à mon chérubin. Tenez, en échange de votre indulgence, un boudin, un jambon, un saucisson et un pot de saindoux. ». Résultat, je pouvais ressortir en short, la tête haute et le jarret à l’air. « Comment t’as fait pour le convaincre ? se pressaient de me demander mes chers gorets. – Ben, j’suis pas président pour rien. Pourquoi croyez-vous que Marco m’ait passé le flambeau ? Pour mon charisme et mon à-propos ? Tout ce que n’a pas encore Doudou qui complote pourtant depuis des années… Tenez le vous pour dit. Il faut de la carrure, misérables marcassins ! ».

Air ball
Forcément, ébranlés par de telles certitudes, les gorets commencèrent le match avec un entrain remarquable. Il le fallait car l’adversaire était solide devant à défaut d’être très imaginatif derrière. Une opposition qui laissait peu de place à l’à peu près.
Donc, pour une fois, les VC s’appliquaient à réciter un rugby propre et de bon goût.
Dès la 10ème minute, une belle action traversait tout le terrain. La balle volait de main en main. Chaque porteur redressait bien sa course pour donner l’offrande au réceptionneur. Jusqu’à ce que Vinz possède la balle à 5 m de l’en-but… Pourtant, il avait déjà touché la balle à deux reprises sur cette action et joué avec à-propos. Mais, là, air ball !!!
Ce n’était que partie remise. Touche à quinze mètres. Premier sauteur sur Thom. Un maul qui prend bien le temps pour avancer. Vinz qui s’échappe petit côté à 2 m de la ligne. Ouf ! La passe était inutile…
Tout allait bien. D’autant que Quentinou se claquait la cuisse sur une magnifique feinte de placage. 25 mois d’arrêt seulement. Le matin, il se réjouissait de retrouver son 13 fétiche après le 20 infamant du 28 septembre. Las, il ne savait pas que les 2 « coachs » avaient poignardé sa poupée la veille lors d’une fête vaudou au Roiduc… La prochaine fois, poupée numéro 9…
Toujours aussi propres, les gorets monopolisaient la balle. A la 28ème, l’action arrivait à 10 m de l’en-but et… soleil sur Jean Mi. Zanca éructait « Méchant ! Méchant ! Méchant ! ». Votre serviteur essayait pourtant de défendre le criminel : « Monsieur l’arbitre, pour un talonneur, c’est un honneur de recevoir un tel traitement. Les cervicales plantées dans le gazon, c’est une marque de respect vis-à-vis de notre noble fonction ! ». Las. Jaune. Et touche à 5 m. Sur lequel un beau maul envoyait Nico au paradis (aucune allusion à un éventuel futur goret…). 0 - 10. Puis, 0 - 13 sur une nouvelle incartade brûlante.
Thib, le recalé du samedi précédent, rentrait alors… et se blessait 4 min après. Chez les Cochons, on appelle désormais cette figure de style une « Jéjé Hospi à Stratford ». Mais, c’est injuste. Il a joué le double de temps, notre Thib !

Idylle
La troupe était pleine d’orgueil à la mi-temps ! Il ne restait plus qu’un essai pour le bonus. Et, lassés de courir, les Argenteuillais seraient bientôt mûrs.
Seulement, il ne faut jamais présager d’un scufiste, de plus grabataire. La constance n’est pas son pain quotidien. Trop prévisible pour des esprits aussi brillants !
Aidée par les lancers à nouveau habituels de votre rédacteur, la conquête se fit plus aléatoire. Juju n’avait plus de ballons qui avançaient.
Et, bien sûr, retour de nos fautes antédiluviennes dans les rucks.
Du coup, les adversaires s’installaient dans notre moitié de terrain. Pas le feu au lac quand même grâce aux faucheuses Ben, Zanca, Nico et Thom. Mais, plus de belles chevauchées à se mettre sous la dent porcine.
Les adversaires marquaient quand même trois points sur une pénalité… qui passait à côté…  Mais c’était amplement mérité.
L’éclaircie ne perça qu’à la 70ème à la suite d’une magnifique action qui envoya l’homme du match en terre promise suite à une course folle de 1m30. Enfin, magnifique, c’est ce qu’on m’a dit. J’étais pourtant attentif, sur le bord de touche. Mais je n’avais d’yeux que pour Rénat. Qui m’avait remplacé au talonnage. Vite, vite, déceler toutes ses erreurs afin de justifier le retour au Panthéon de Chouchou Toto dès samedi prochain.
Soulagement à la 72ème quand il s’offrit le Corbier ! Rénat pilier à vie !!!
Evidemment, fiers de ce brouillon de deuxième mi-temps, le vestiaire était ivre de bonheur. Françou Derôme déroulait ses 13 m d’élasto avec le sourire du miraculé et même Statler Xavon esquissait un rictus moins désapprobateur.
C’est au milieu de cette liesse que je surpris une touchante conversation. Manu, 52 ans aux fraises, susurrait à Steph Grincheux Dedenis : « Mon Steph, on boit un coup mardi soir ? J’connais un petit bar sympa dans le Marais. On s’fait ça à 20h mon Stephounet ? »
On savait Manu en instance de divorce. On croyait qu’elle s’appelait Alba. Maintenant, on sait d’où lui vient sa deuxième jeunesse.
Comme quoi Steph a des talents très, très bien dissimulés…

Jean Mi, chroniqueur homophile et rénatophobe
 Argenteuil des prés...
 L'oeil avisé de coach Oliv Dracule.
 Ben Juéry bloque...
 Tata Zanca ne marquera pas...
 Du style... mais c'est loupé ce coup-ci...
 Un Chambaz... oui mais pas un escroc, celui-ci....
 Jujuzanca !
 A l'aile, la vie est belle... en première mi-temps...
 Le mouvement perpétuel !
 2 matchs... et toujours sur pieds...
 Ben Juéry plaque et... Quentin regarde... Comme d'hab...
 Air Nico !!!
 Notre Gérard Philippe aux jambes lestes...
 Belle passe de Juju...
 Derôme va encore phagocyter la balle...
 Et une nomination pour le Corbier...
 Thom en finesse... comme d'hab....
 Vilain placage cathédrale sur Jean Mi. Tata Zanca assiste l'arbitre...
 Prise de balle avant le 2ème essai sur maul.
 Passe made in Quentin...
 Moi aussi je peux jouer à Gregonator !
 Forcément sublime !
 Si, si, elle est droite, cette fois...
 Dracul, le papa de Chouchou Toto et les 2 estropiés du jour, Quentinou et Thib.
 Le changement de la honte à la 89ème...
 Magnifique !
 En plus, on est bon esprit !
 Défriefing du Captain. Personne n'écoute...
 La satisfaction du travail bien fait...
 Dij, lui, fait les étirements à la fin...
 L'amour est dans le pré...
 Schwartz's défriefing...
 Ben Juéry, MVP !!!
Rénat, le jeune goret impatient....