jeudi 12 janvier 2012

CR n°10 A.S. Aéroport Paris Roissy - Scuf Vieux Cochons


ADP – SCUF

7 janvier 2012


Score : 22 - 23

Température : c’est pas demain qu’on verra la neige

Pelouse : haute et grasse

Participants : 21 sur le parking, 23 dans les vestiaires puis 22 au final.
Spectateurs : Pépé Fred venu presque en voisin, Max Hospital, sa corne de brume et un enfant et le clan Zanca qui voulait vérifier que leur fils, frère, gendre, cousin jouait vraiment au rugby le samedi après-midi.
Capitaine : Franck Honoré
Essais : Toinard (1), Thomas Schwartz (2)
Transformations : Julien Schwartz (1), 
Pénalités : Julien Schwartz (2)
Homme du match : Edouard pour avoir été là pour faire le 22e et parce qu’il est venu avec une caisse de bière des Flandres dont le nom est « La Rince Cochons » qui mériterait de devenir notre bière officielle.
Corbier d’Or : Marc Barritault pour son retour qui se permet de se recoiffer en avançant balle en main qu’il finira par vomir…quand on a une main dans les cheveux et une autre qui tient la gonfle, forcément on ne peut pas raffûter donc on se fait plaquer et on perd la balle.

Ki ka vu Manu ?
Cette anecdote nous a été racontée par l’un de nos envoyé spécial en première ligne dont nous tairons ici le nom afin d’éviter des représailles. Nous ne sommes pas nombreux à le savoir mais Manu Enriquez était présent à ce match. Oui, oh il n’est pas resté très longtemps, c’est bien pour cette raison que nous ne sommes pas nombreux à l’avoir entraperçu.
Pour résumer, sur le parking, nous sommes 21. Même Jean-Michel ne s’est pas complètement perdu cette fois. Quant à Monsieur Vuvuzuela, il a abdiqué quelques heures avant le coup d’envoi. Sans doute avait-il un avion à prendre. Tout le monde se change dans la joie et l’allégresse, chacun faisant admirer qui sa prise de poids, qui ses nouvelles chaussures, qui sa dernière conquête, qui sa licence toute neuve…etc…bref, ça palabre gentiment et ça sort en direction du terrain que l’on peut qualifier de vague. C’est à ce moment-là que Marco prend conscience que sur la feuille de match, nous ne sommes que 21. Edouard qui passait par là avec des bières et un sac de sport se change pour faire le 22e quand Manu entre dans le vestiaire. A cet instant, Marco se demande s’il n’a pas raté un truc dans son inventaire des forces en présence. Manu confirme qu’il a bien envoyé un email, Marco lui assure que non et vas-y que je te sors le Blackberry, l’Iphone et que je vérifie tout cela. Au final, Marco indique à Manu que malheureusement, on est au complet et que par conséquent, il lui faut reprendre son jet privé pour retourner à Neuilly. Et Manu de repartir le sac de sport entre les jambes…à priori furieux car nous n’avons pas d’images de sa présence sur le banc de touche pour nous supporter.

Ki ka entendu les annonces ?
Pour ceux qui n’étaient pas là et pour bien comprendre l’ambiance, le terrain d’ADP est niché entre un hangar au milieu de nulle part et une piste d’atterrissage. C’est ainsi que pendant tout le match, nous avons été survolés à très très basse altitude par un nombre incroyable d’avions avec en vrac Air France, Easy Jet, Swiss Air, Air Libéria (à éviter), Air Force One, Air Sarko One, un coucou, deux hirondelles et trois goélands. Du coup, je vous laisse imaginer avec un tel vacarme et un vent contraire comment il est simple de se faire entendre en touche, en sortie de mêlée voire même pour les changements éructés par Marco mais que personne n’entendait. Enfin, si, il y a un point positif, on n’a pas entendu le discours du capitaine. Air China ayant décidé de remettre les gaz au moment où Franck s’apprêtait à parler pour nous donner les consignes.
C’est toute la différence entre ce match de janvier 2012 et celui d’avril 2010. Nous étions venus ici pour un match de coupe (gagné 17 à 15 à la dernière seconde) juste avant de nous envoler pour l’Argentine. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu’à l’époque, c’est dans un silence assourdissant que nous avions joué. Pas d’avions ? Non aucun, la faute à un volcan au nom imprononçable : Eyjafjallajokull dont l’éruption avait paralysé toute le trafic aérien Européen pour finalement s’apaiser afin de laisser partir une trentaine de cochons vers Buenos-Aires.

Ki ka gagné ?
Bon, c’est nous mais d’un petit point et comme le soulignait un bagagiste sur le banc de touche « Le SCUF, ils n’ont pas gagné, c’est nous qui avons perdu ». C’est pas faux. Sur l’ensemble du match, nous avons été menés 75 minutes et il aura fallu toute l’énergie des vieux en fin de match pour envoyer Thomas derrière la ligne pour rattraper notre retard et compter sur le pied de Julien qui malgré le vent à décorner les boeufs a mis des points importants à des moments clés. Pour résumer, ce n’est pas leur ligne de 3/4 qui nous a posé problème, ce n’est pas non plus leur âge (ils doivent atteindre à peu près la même moyenne que nous)…tout s’est joué devant où globalement nous ne faisions pas le poids dans tous les sens du terme. Y’avait du bestiau en face ! Quand vous les attelez et que vous leur tapez sur le cul, ils savent avancer en ligne droite jusqu’au carré d’herbe verte et grasse qu’on leur a promis. N’allez pas imaginer que nous ne savons pas le faire mais avec 3 premières lignes et deux 3e lignes qui dépassent le quintal, c’est un peu plus facile. Du coup à 12 – 3 pour eux après 20 minutes de jeu, on ne faisait pas les malins. Julien hurla qu’il n’était pas venu là pour se prendre une branlée et dans les minutes qui suivirent tout commença à rentrer dans l’ordre et on a grignoté petit à petit notre retard et profité de leurs fautes pour remonter le terrain avec quelques bons gros coups de pieds. Seuls les coups de pieds qu’un certain joueur doté de chaussures neuves met dans le derrière de ses adversaires, ne sont pas comptabilisés en gagne terrain. Là encore, les témoignages sont nombreux et les images flagrantes mais je me drape dans ma carte de presse pour ne pas avoir à dévoiler mes sources sauf si Edouard remet une tournée de « Rince Cochon »…après 7 ou 8 bouteilles et quelques grammes dans les veines, je veux bien consentir à donner des noms mais seulement si on bat l’ACBB en coupe samedi prochain !

PS : méfiance, un second Corbier rôde. Le Corbier de l’Inélégance. Nous avons une image à défendre et la direction du Corbier d’Or ne tolérera plus les écarts vestimentaires de certains. Après Thomas Schwartz coupable de s’être présenté à un match dans une tenue digne d’un supporter vautré dans son canapé devant un match de Fédérale 1 diffusé par Eurosport, c’est Laurent Crochet qui s’est déplacé samedi dans un magnifique survêtement bleu. Ce genre de comportement n’est plus acceptable. Est également dans le viseur du tribunal Stéphane Dedenis pour des slips colorés et fleuris définitivement trop moches…Pépé Fred est dans les starting-blocks pour réaliser ce Corbier de l’Inélégance…méfiez-vous parce qu’il faudra le porter toute la semaine au bureau.

Philippe Toinard



3 futurs points pour 'Magic Foot' Juju !




Le soigneur d'ADP intervient pour toutes sortes de pathologies...

La nouvelle bière officielle des V.C. fournie par notre précieux Edouard !
Voici la nouvelle caisse... à eau des V.C. !
Un premier Corbier d'Or pour Marc Barittault, le roi du brushing sous casque...

CR n°9 Scuf Vieux Cochons - Centrale Paris Anciens Rugby Club


SCUF Vieux Cochons – Centrale Paris Anciens Rugby Club
Samedi 10 décembre 2011 14h au stade Max Roussié

Score : 21 – 16
Pelouse : après le terrain vague mais historique de La Cipale, nous retrouvions notre chère moquette ; et on l’aime notre champ synthétique ! C’est comme pour nos femmes : malgré nos souvenirs de jeunesse et nos réticences premières, on finit par bander plus facilement à la vue de deux prothèses artificielles fièrement dressées…
Température : y pleut pas, y a pas de soleil, y a pas de vent, y fait pas chaud, y fait pas froid !
Participants : pour tout vous avouer, je reprends la chronique que notre cher Phil Toinard s’était engagé à écrire : seulement, il ne nous avait pas dit pour quand… Et, il ne faut jamais croire un journaliste quand il vous jure qu’il va rendre sa copie avant le bouclage… surtout quand il n’y a pas de date de bouclage… Bref, je m’excuse d’avance pour ceux que j’oublierai. Qu’ils n’y voient pas d’inimitié, sauf pour JB Fresquet évidemment… En plus, mes souvenirs sont encombrés par la seconde apparition sous le maillot fuchsia d’el Grande Kaiser Yoyo Busson ! Sa magnificence rouquine nous revenait remontée par le souvenir de son match hideux et lamentable du Chesnay : il comptait bien rendre celui-ci aussi sublime qu’un combat de tranchées sur le Chemin des Dames ! Pour le combler, el pequeno presidente Marco profita de son habilitation 1ère ligne pour lui décerner le numéro 1 : ça le mettait au cœur de la bataille… et nous évitait une vingtaine de pénalités pour hors-jeu…
En dehors de sa Sublimissime Grandeur, on notait le grand retour du Frustre Barbu Bigouden à qui Fred avait enfin livré une cuisse en bois, en plus du manuel pour engendrer des filles : néanmoins, peut-être devrions-nous aussi nous cotiser pour lui offrir une vasectomie afin d’arrêter les expériences génétiques de mélange Lavoir-De Tarlé… Réapparaissait également le cher Lawrence après la soudure définitive de ses 33 vertèbres !
Sinon, notre poutre Tonio Chambaz révisait ses probabilités avant sa soutenance de Superthèse du mardi et Flo Gallaire s’achetait une perruque blanche pour fêter son inscription au Barreau.
Cependant, l’absence la plus notable était celle de notre cher Captain Frank : certes ses troupes n’avaient pas été très vaillantes et disciplinées le samedi d’avant contre le PUC, mais de là à prévenir Marco dès le lundi qu’il serait malade dans cinq jours…
Spectateurs : de mémoire, l’indispensable Dracul, Quentin, notre quota d’handicapé, papa Guignard et, surtout, des dizaines de scufistes en herbe qui jouaient après nous ; spéciale dédicace d’aileurs au jeune Nathan qui, avant de disputer le premier match de sa vie, regarda de trop près un débordement de Titi, le reçut sur le râble et… partit aux urgences avec une belle entorse quelque part sur la jambe !
Capitaine : suite l’agonie prophétique de Frank, Zanca prit le relais à sa manière, c'est-à-dire dans une totale improvisation créatrice.
Score : les 2 premiers essais pour Titi et le dernier pour Roch Poletti ; les 3 transformations furent réussies… soit par Juju, soit par Zanc… soit par un mélange des deux… c’est un peu trop loin pour ma mémoire grabataire…
Homme du match : Vince De Tarlé ! Non seulement il ne connait que la destruction dans l’axe, le travail de bas-œuvre et la dévastation de l’adversaire ; mais, en plus, il se désintéresse tellement des fioritures tactiques qu’il ne s’est toujours pas aperçu que les cochons ne jouaient pas en short et bas bleus comme lui ! Force, vaillance et inélégance ! Il fut tout simplement magnifique !
Corbier d’Or : Juju Schwartz… parce que, d’abord, c’est jamais de sa faute… et, parce que, au moment où il fallait vraiment souffler grâce à son pied magique, il envoya un missile souffreteux d’à peine dix mètres atterrissant directement dans les bras du talonneur adverse qui passait par là ! Ce n’est pas parce que la frange porcine l’a presque réduit au silence et au placage qu’il doit se venger dans le jeu !

Voies d’eau
J’ai été un peu réducteur tout à l’heure dans ma liste des présents ; lors de la précédente bataille au PUC, il y avait bien eu, à part Frank et Vania, vingt gorets largement absents des débats… Or, en ce beau samedi automnal, se dressait un concurrent direct qui, comme nous, ne comptait qu’une seule défaite. En plus, fort de nos confrontations précédentes, nous savions que c’était une équipe habile et joueuse. Il faut dire que, chez les Anciens de Centrale, les plus vieux n’ont quitté l’école que depuis quatre ou cinq ans ; alors que, chez les cochons, certains passaient leur bac à la fin des années 70…
Ainsi, pour une fois, les roses et noirs commencèrent la partie avec engagement et détermination. Les collisions étaient brutales et la pression défensive de bon aloi. En plus, nous retrouvions, en touche, notre indispensable Thomas qui nous fit tant défaut sept jours auparavant.
Seulement, nos adversaires jouaient vite et bien. Très bien même. Et trop vite ! Ils enchaînaient les rucks à toute allure et, pendant vingt minutes, se retrouvaient sans cesse en surnombre offensif ! Le navire porcin prenait l’eau de partout mais les cochons écopaient avec vaillance. Pourtant, après chaque sauvetage miraculeux, notre jeu au pied redonnait des ballons aux corsaires de Centrale qui nous mettaient à nouveau au supplice.
Ainsi, après 20 minutes, les gorets, les jarrets lourds, accusaient deux essais que nos adversaires avaient magnifiquement amenés.
C’est alors que Pascalou rentra…

Figure de proue
Et oui, Pascal Augé rentra au centre à la 22ème… et le sort du match bascula… parce qu’il choisit d’utiliser au mieux sa grande spécialité : le cadrage-déblaiement ! Ce qui redonna des neurones au reste des cochons : « ne leur rendons plus la balle et, puisque les Centraliens ont le mollet alerte, coupons-leur les tendons en les obligeant à se fixer dans l’axe !  Puisque nos flancs sont fragiles, concentrons nos forces à la proue pour attaquer frontalement leur vaisseau leste mais un peu frêle ! Et, en sculpture de proue, remplaçons cette garce de sirène par un inesthétique mais gaillard Augé ! »
Cette stratégie redonna du souffle à la troupe porcine ! Les Centraliens n’avaient plus le ballon et la meute fonçait avec délectation front baissé et droit devant. La transformation était tellement miraculeuse que nous marquâmes un essai aussi improbable que magnifique. L’action avança sur plus de 65 m avec une bonne dizaine de regroupements ! Les spectateurs attendirent vainement la faute de goût, la cagade, l’en-avant final… Et bien non ! L’action ne s’arrêta que lorsque Titi plongea dans l’en-but ! Le sublime rouquin demanda d’ailleurs, à plusieurs reprises, s’il était bien avec des scufistes et s’il n’avait pas été victime d’un ko ayant gravement endommagé ses capacités de perception…

Gaillards d’avant
7 à 13 à la mi-temps. La partie s’était équilibrée mais nos adversaires n’avaient pas encore hissé le drapeau blanc.
La horde rose reprit donc son pilonnage dans l’axe et fut récompensée par un nouvel essai de Titi : comment ? Je n’en ai aucun souvenir, mais je sais par contre que l’on repassait devant d’un point et que c’est tout ce qui nous intéresse, nous, les seigneurs de la première ligne !
Bien sûr, comme d’hab, rassérénés par cette avance confortable, les porcins commencèrent à gérer et… encaissèrent une nouvelle pénalité. 14 – 16
Il fallait que les gros reprennent les choses en main. « On met le cervelet de côté et on pousse directement dans le mur comme des bêtes de somme. »
71ème. Mise en application de la devise. Mêlée à 10 m de leur ligne mais introduction à l’adverse. Ils talonnent mais les huit cochons poussent comme des bœufs au moment où leur troisième ligne centre veut se saisir de la balle. Cagade. Thomas fond sur lui. Le ballon roule abandonné… sauf pour Roch Poletti qui s’en empare et aplatit après 1m34 d’une percée héroïque ! Premier essai pour Roch depuis 7 ans… et 21 – 16.
Encore quelques minutes de défense héroïque et les pirates roses pouvaient s’embrasser sur le groin, fiers d’avoir remportés un match enlevé face à de magnifiques adversaires.
Il parait que les réjouissances furent également héroïques au Roiduc surtout que nous eûmes le plaisir de nous acharner sur Juju, notre souffre-douleur préféré ! Mais, cela non plus je ne m’en rappelle pas. Amnésie houblonnesque…

Jean-Mi, rédacteur d’avant mais pas très gaillard.






The Number One ! 



 Les Forces de l'Axe !
 Bise à Nathan, jeune scufiste 'victime' de Titi !
 Le prix de l'élégance pour Thomas !
 Impecc de haut en bas !
 Notre souffre-douleur préféré se plaint de nos brimades au Big Chef qui n'en pense pas moins...
Et une tournée pour l'essai décisif de Roch après 7 ans de disette !