mercredi 27 juin 2012

Les VC à Saint Malo : un week-end historique !

Le club house local, loin de la distinction du nôtre...
Et, oui, l'empreinte porcine est partout...
Nous daignons même goûter les humbles produits locaux que glanent les Malouins sur les rochers...
Lolo et Doudou rentrent dans leur match, deux heures avant le coup d'envoi...
Quelle classe ! Juju et Vania en représentation en lointaine province...
Titi Serrouya, l'intermittent des tournées, le classieux Durand et Phil "the plume" Toinard
Michèle et Jean Claude, les "parents adoptifs bretons" de votre rédacteur et new dictateur mais aussi parents naturels de Yann Poulard débauché à Rennes après 15 ans sans rugby malgré un début de carrière très prometteur au sein de notre cher SCUF
Le beau Marco... et l'infâme Mirjol...
Marco, 80 minutes avant son décès...
Nos athlètes de piliers...
On a la pression !
Very Big Chef... jusqu'au bout du caleçon...

Steph "Gros Con" Durand en pleine introspection...
Marco, seul, devant sa composition... de 15 joueurs...
Un tableau beau comme une composition de Vermeer !
L'échauffement... de la langue...
Captain Franck convaincant...
Des gorets convaincus...
Le mannequin Lolo défile en casque de seconde ligne...
Impressionnants !!!
Les gorets arrivent... et il fait enfin beau à St Malo !
Les héros de notre jeu !!!
Comptez ! 15... pas besoin de coaching pour battre largement les Bretons... 21 à... 19...

Coutume locale magnifique : entrée sur le terrain au son de la cornemuse !
Razzia sur la touche... par Lolo...
A la gauche, Yann Poulard, le grand espoir du SCUF et de Christian Pouliquen ! Après 15 ans sans rugby, il   a retrouvé son talent en... 15 secondes...
Propos hautement stratégiques à la mi-temps...
Malgré notre victoire haut la main, on a l'humilité de fraterniser avec nos hôtes...

Mirjol, l'ancien président banni des VC, pleure la défaite des siens...
Marco a retrouvé son frère illégitime breton !
La cornemuse inaugure le repas d'après match.
Captain Franck étudie le livre souvenir de l'Argentine qui sera offert au défunt président.
Le mannequin Lolo pose en galurin du Grand Ouest Lointain.
Durand réfléchit à sa prochaine bassesse...
La table de tous les présidents !
Marco 3 secondes avant son trépas, Jean Mi 3 secondes avant son putsch en compagnie de Lawrence, son Raspoutine de la Junte des Très Vieux Cochons

L’oraison funèbre de Marco.

Marco notre cher président défunt.
Il est d’usage de tresser des lauriers aux défunts. Qui plus est lorsqu’il était président. Et encore plus lorsqu’il fut président de la Vénérable Confrérie des Vieux Cochons.
Seulement les usages n’ont plus cours lorsqu’il s’agit d’un être exceptionnel. Il nous faut donc inventer une nouvelle forme d’oraison funèbre.
D’abord, bien sûr, mon cher Marco, c’était facile, en 2008, de faire mieux que cet escroc de Mirjol. Parce toi, au moins, tu n’appartenais pas au réseau de proxénétisme roumain de Renault comme ce gredin de Fab et son mentor, lui-même ex président des VC, l’innommable Vincent Séguy. Toi, au moins, tu étais vierge de toute bassesse.
Ensuite, tu avais le mérite d’être, à jamais, le plus jeune vieux des VC. C’était déjà exceptionnel d’être grabataire dès 30 ans au point d’être adoubé par notre horde sénile. Mais, là, mourir à même pas 35 d’une cirrhose, c’est tout bonnement légendaire. D’ailleurs, toi, Marco, à l’inverse d’un certain FM assigné à résidence dans cette lointaine contrée, tu n’as jamais abusé de ton pouvoir pour t’imposer sur la feuille de match. Au contraire, tes responsabilités furent toujours ta meilleure excuse pour passer directement à la case pression sans passer par celle du terrain.
Enfin, maintenant que tu ne nous entends plus, nous pouvons t’avouer notre magnifique conspiration. En 2008, épouvantés par les 2 années de chienlit du veule Mirjol, le Comité des Très Vieux Gorets avait opté pour l’autogestion porcine. Les Grands Sages Séniles se sont donc chargés de toute l’organisation depuis 4 ans. Et cela, rendons lui hommage, grâce à l’expertise logistique de Florent Gallaire. Seulement, il leur fallait un homme lige, un homme de paille ou plutôt un homme de barrique capable d’ingurgiter les jerricans de 51 aux réunions des Clubs du Samedi. Or, notre regretté Marco possédait un don rare : un gosier sans fond !
Donc, nous avons mis Marco en vitrine pendant que la Junte Porcine organisait 4 années glorieuses et magnifiques ! Tout cela facilité, il faut l’avouer, par l’autodiscipline proverbiale des gorets.
Alors, Marco, là tu es, au paradis des cochons, nous espérons que tu ne nous en tiendras pas trop rigueur. Certes, ton rôle était mineur. Mais, on avait une affection toute paternelle pour toi. Et tu nous as représenté avec une candeur et un brio tout à fait louables.  
Donc, sous ton règne, les VC n’ont jamais eu des résultats aussi brillants tout en conservant leur légendaire organisation d’armée mexicaine en déroute…
Enfin, et surtout, toi, notre guide suprême, tu as eu le cran de nous mener sur les terres australes, là où se révèlent les vrais hommes, les vrais guerriers de notre sport de sang et d’airain…
Un dernier détail pour te définir ! Rappelle-toi. Buenos Aires. 24 avril 2010. Terrain d’Alumni. 10 minutes avant la fin. Malgré les règles tacites définies avant le match, Captain Franck décide de tenter une pénalité. Celle qui, au final, nous donnera la victoire… C’est alors que, toi, grandiloquent, tu t’insurges contre cette faute de goût. Tu vitupères. Tu t’indignes. Très convaincant… sauf que, dans les vestiaires, quinze minutes après, tu nous tombes dans les bras, fier de notre victoire sur les gauchos sauvages.
Mauvaise foi, duplicité et fraternité !
L’essence même d’un Cochon !
Corbier d’Or à perpétuité !!!




Marco au paradis de l'éternel Corbier d'Or !

L'infâme Mirjol... en sépia... comme sa gloire...

Juju, le vrai modèle éternel de Rodin...
Quelle puissance ! Quelle intelligence situationnelle !
Le Tribunal de Tournée. Présidé par Franck. Le prévenu, Roch " le métèque" Poletti, était lamentablement défendu par Maître Gallaire et magnifiquement accusé par Maître Busson. Verdict : condamné pour outrage à la gente féminine malouine !!!
Des chants clairs et limpides... Un ode à la mélodie...
Deux aperçus clairs et explicites de nos nuits malouines...

 Notre hôtel... qui a très peu servi en 2 nuits ! A noter la formidable prodigalité de nos sponsors et idoles Corbier et Manu, qui ont tout payé ( hébergement, bouffe et boisson ) et ne sont même pas venus !!!
Rassurez-vous, par contre, nous avons beaucoup mieux rentabilisé le poste "boissons"...

 Le dimanche, les V.C. vont repartir et le ciel breton pleure...
A gauche, la formidable Flo Mirjol, qui mit autrefois toute son énergie à rattraper les terribles méfaits de son escroc de mari du temps, honni, de sa présidence des VC...
Roch purge sa peine...

mercredi 6 juin 2012

CR 20 et Finale de la Coupe du Président SCUF Vieux Cochons - Bouygues


 Un staff et un banc pléthoriques !
 Les 10 bonnes minutes des gorets...
 Fin de 2ème mi-temps : le moment fatal...
 On essaie pourtant en 2ème mi-temps...
 Une belle touche... gâchée quelques secondes après sur le maul...
 L'énergie du désespoir !
 Lawrence est "euphorique" avec Maître Gallaire...
 Marco perdu dans ses doutes...
 La "petite" coupe pour Captain Yann.
 L'acte de rédemption de Marco avec Lawrence devant le Connolly's ! Magnifique !

S.C.U.F. Vieux Cochons – AS Minorange Bouygues
Finale de la Coupe du Président
Samedi 2 juin 2012 à 15h à Viry Châtillon

Score : 12-20
Points : 1 essai de Titi Suire, 1 essai de Zanca et 1 transformation du même Zanca
Pelouse : odieusement bosselée avec une pelouse très haute ! Quand on pense que les scufistes sont maintenant habitués aux conditions parfaites de Max Rousié, on ne pouvait y voir que l’œuvre du Complot qui a payé deux semaines de congé au jardinier de Viry…
Temps : pas aussi chaud que samedi dernier, mais à peine 2°C de moins…
Spectateurs : c’est la finale ! La confrérie cochonne s’était mobilisée même si certains avaient été exclus du groupe de joueurs par le final cut présidentiel. Dans la tribune antédiluvienne de Viry, on put compter sur les encouragements d’Arnaud Corbier, de Fred Laplaze, de Dij, de Georges, d'Antoine Chambaz, de Laurent Olive, de Maître Gallaire, de Thib Dazemar et les emportements d’Olivier ‘Dracul’ Bejannin. Comme souvent, était aussi présente la délicieuse Caroline qui a le double mérite de supporter au quotidien notre cher grognon Steph Dedenis et d’être la seule lectrice féminine de nos chroniques improbables… Côté « dirigeants », c’était aussi la foule ! Outre Marco et votre serviteur, il y avait notre capitaine habituel, Franck ‘the speech’ Honoré dont tout le monde regrettait l’absence sur le pré. On avait aussi envoyé Lawrence au repas des présidents à 11h pour influer sur le cours des choses… Y avait tant de monde que votre chroniqueur  vit même débarquer ses deux propres enfants qui n’avaient plus supporté leur scufiste de père depuis 1998 ! Heureusement, JB Fresquet avait changé d’avis et décidé d’assister à une conférence sur le structuralisme cognitif au Collège de France en compagnie de JP Le Ba’ch…
Participants : comme nous avions décidé d’accorder la priorité aux jeunes gagnants de la demie, la moyenne d’âge tombait de 41,8 sur la saison à 38,1 lors de cette finale ! 1 Rénat, 2 Will Monin, 3 Phil Dufaure, 4 Vinz, 5 Romain Préteseille, 6 Nico Valuenzuela, 7 l’éternel Manu, 8 Yann Lavoir, 9 Roch Poletti, 10 Xav Amon, 11 Titi Suire ( qui avait enfin abandonné sa fille à l’Assistance Publique… ), 12 Quentin de Tarlé, 13 Hadrien Potier, 14 Flo Palomares, 15 Zanca, 16 Vania, 17 Doudou De Ros, 18 Steph Dedenis, 19 Lolo Crochet, 20 the Red Kayser himself, 21 Juju Schwartz et 22 Victor Lachize. Trois petites précisions concernant cette compo. Premièrement, Thomas Schwartz était présent… au spectacle de danse de sa fille. Or, comme me le soufflait Zanca en allant au stade, ce fidèle Thomas non seulement il est beau, athlétique, intelligent, guerrier et humble, mais, en plus, c’est un père parfait… Deuxièmement, le vendredi à 22h51, Vinz avait été sorti de l’équipe au profit de Vincent De Tarlé ! En vérité sous la pression unanime des joueurs jaloux de sa technique parfaite, de son corps d’Apollon et de son esprit brillant. Un nouveau Gourcuff en somme ! Seulement, voilà l’usurpateur était un De Tarlé… Moins discoureur que Quentin, certes, mais aussi imprévisible et incohérent que lui… Ainsi, le samedi, à 12h23, ce De Tarlé là s’aperçut qu’il était lesté de 3 bambins et qu’il n’avait aucune solution de garde pour eux… C’est ainsi que Vinz ressortit ses crampons au grand dam de Rénat qui avait mené la rébellion (« Ce Vinz, non seulement j’ai dû supporter son brio pendant des décennies sur le terrain, mais voilà que maintenant il me suit au Bureau Directeur du Scuf, histoire de montrer qu’il porte le blazer comme personne… »). Enfin, expliquons la présence du breton frustre, alias Yann, sur la feuille de match : forfait le mardi sous le fallacieux prétexte qu’il a 9 agrafes sur le crâne et un bambin prêt à éclore (quand on en déjà 3, on a pourtant plus besoin d’observer de près l’épisiotomie…) ; partant le jeudi sous la pression présidentielle ; à nouveau forfait le vendredi à 9h23 quand il m’envoie un honteux sms « Maman menhir a eu raison de papa dolmen » ; je transfère le sms infâmant à Marco qui me renvoie « Le breton n’a plus la force mentale d’antan… » ; je fais suivre à Papa Dolmen… et, à 15h14, ce vendredi, je reçois de l’armoricain : « Je préfère jouer que d’entendre de telles aberrations ! »…
Capitaine : Yann puisqu’il avait retrouvé la force mentale de ses jeunes années à Plougastel Daoulas…
Homme du match : hormis Lionel qui l’obtient d’office par flagornerie de bon aloi, quand l’ensemble de la troupe joue à l’envers, mieux vaut ne décerner ce titre à personne… A la rigueur, on aurait pu distinguer Xav, le poète guerrier, pour son sublime entêtement à justifier ses mauvais choix… Mais, ce serait cruel alors qu’il nous avait fait gagner la demie… En plus, il le prendrait mal… Donc, je préfère ne pas l’écrire.
Corbier d’Or : attribué après coup et par contumace à Lawrence Platt pour des faits glorieux que vous pourrez découvrir un peu plus bas…

Complot gagnant
Certaines âmes moqueuses s’étaient gaussées du Complot relaté la semaine dernière. « Après tout, vous avez gagné en demie, donc c’est foireux votre Complot. En plus, Marco, il est sympa, y peut pas être capable d’une telle ignominie ! »
Pourtant, les sabotages ont persisté la semaine précédant la finale !
Mardi 29 mai 2012 10h32. Je poste dans la partie « brouillons » de la boîte mail des Vieux Cochons ( la nouvelle, car la précédente avait été piratée, soi-disant, depuis Adbijan… ) un texte de convocation en gestation puisque nous n’avons pas encore les horaires du match. Trois personnes disposent des droits sur cette boîte : Marco, Lawrence et moi-même. Et, une heure plus tard, en sortant de ma classe, je suis assailli de mails sur mon portable ! Toute la cochonnaille a répondu… au message qui ne devait pas être encore envoyé ! Comme Lawrence était en salle d’opérations et moi devant mes élèves, je vous laisse juge du probable responsable de cette « maladresse » qui plongea la horde des V.C. dans la plus grande confusion…
Mardi 29 mai 2012 19h58. En récupérant sa fille à la sortie de son cours de danse, Thomas Schwartz observe une grande agitation parmi les petites ! « Papa, papa, le spectacle qui devait avoir lieu samedi à 21h est avancé à 15h ! Y parait que c’est un certain M.L. qui a réservé la salle le soir et que c’est sur demande express de Mr Delanoé ! Tu viens quand même Papa ? Papa, j’t’en prie ! ». Voilà comment on nous a privé de notre joueur parfait ainsi que de notre solution n°1 (donc la seule) en touche… A préciser que Marco a fréquenté le même lycée qu’Anne Hildalgo, la première adjointe de Delanoé… (les faits sont vérifiables sur ‘copainsdavant.com’)
Mercredi 30 mai 21h34. Marco envoie un mail à Lawrence pour lui demander d’assister au repas d’avant match des dirigeants à 11h à Viry. D’habitude, ce genre de cérémonie est réservé à JP Le Ba’ch car il a la science, la tempérance et la sobriété nécessaires pour influer sur le déroulement des évènements parmi de retords pardessus. Or, là à 21h32, Marco, qu’on ne connaissait pas aussi au fait du structuralisme cognitif, informe JP de la conférence du Collège de France sur son domaine de prédilection… Voilà, comment on se retrouve représenté par un valeureux scufiste mais peu préparé à l’épreuve du 51 version CIFR…
Vendredi 1er juin 2012 12h34. Sa Grandissime Seigneurie Busson annonce victorieusement que le SCUF a magnifiquement perdu à Fresnes en Challenge Pam Pam et que, donc, tout le club est tourné vers la finale du lendemain… et que les finances sont au vert puisqu’on a magnifiquement évité les forfaits lors de ces dernières semaines de transhumances printanières. Les gorets deviennent euphoriques ! D’après sa femme, Marco reste prostré toute la journée… jusqu’au moment il passe deux coups de fil qui le ramenent à une activité quasi hystérique…
Samedi 2 juin 2012 1h59. Deux athlètes peinent à sortir du Connolly’s Corner qui ferme. Il faut dire qu’un mystérieux interlocuteur les a prévenus l’après midi qu’ils auraient, à ses frais, open bar dans cet établissement de perdition. Ce fait m’a été révélé, par hasard, le lendemain, par la serveuse du dit pub alors que je noyais la défaite dans la Guinness avec Roch et Flo Palomares : « Vous êtes des Vieux Cochons ? Hier, il y avait 2 des vôtres qui m’ont parlé de votre finale. Un jeune homme svelte avec un accent croate et un certain Edouard qui vend du vin, je crois. Vous voyez qui c'est ? » Tu parles ! Vania et Doudou ! Nos deux impact players… qui ont pratiquement fait la sieste sur le banc à Viry !...
Samedi 2 juin 2012 13h21. L’arbitre du match quitte le repas des dirigeants à Viry. Passablement irrité : « Putain ! Ce dirigeant du SCUF m’a pris la tête depuis 11h ! Au début, ça allait, adorable, intelligent. Mais, après 10 pastis, c’est devenu pénible ! Le pauvre gars, y doit pas avoir l’habitude du 51 CIFR… Enfin, c’était pas une raison pour me coller ! S’il a cru m’influencer, c’est raté ! Au contraire !... »
Voilà comment l’infâme complot atteignit enfin l’objectif poursuivi depuis le 14 janvier : les V.C. du SCUF ne brandirait pas la Coupe du Président !

Honneur
Pourtant ils sont beaux nos chers cochons à Viry ! Leurs torses nus et gainés luisent à l’échauffement.
Hélas, le fameux arbitre refroidit leurs ardeurs dès les premières minutes. Ses décisions déclenchent l’incompréhension et, quand le cochon se sent injustement traité, ses neurones et ses jambes défaillent. Les VC déjouent à chaque offensive et les maçons de Bouygues en profitent pour s’affaler dans notre en-but.
Il faut attendre la pause fraîcheur pour que Rénat remette quelques idées en place. « On travaille dans l’axe profond avant d’envoyer derrière ! Et finies les passes hasardeuses au contact ! L’arbitre est quand même responsable de nos mauvais choix et de nos maladresses ! »
Effet immédiat !
Les porcelets vont effectuer les 10 minutes les plus pleines et camper dans le camp adverse. Pour finir par scorer par Titi qui termine plusieurs temps de jeu où chacun a respecté son rôle. Zanca y va même d’une transfo impossible ! Egalité. La nation porcine y croit !
Malheureusement, tout de suite après, les cochons retombent dans leurs travers. Pire même ! Alors que la défense avait au moins toujours fonctionné, à la 38ème, le 8 adverse part derrière une mêlée aux 25 mètres et arrive sous les poteaux malgré 3 touchers décidés des roses ! Le coup de grâce juste avant la mi-temps ! 7-14
La deuxième mi-temps n’est pas plus brillante pour les fuchsias. Certes, la horde résiste héroïquement au siège Bouygues lors des 15 premières minutes qui marquent quand même 3 nouveaux points. Mais, lorsque la pression s’inverse, les gorets multiplient les maladresses et offrent même une nouvelle pénalité lointaine que les adversaires convertissent à nouveau. 7-20
La mission devient quasi impossible. Il faut marquer 2 essais transformés. Et comme, en plus de nos erreurs, l’arbitre ne sanctionne jamais les hors-jeu de ligne adverses ni leurs débordements sur les rucks… les cochons de devant décident d’arbitrer eux-mêmes… la dernière mêlée. Rénat lance le premier round. Magnifique ! Glorieux ! Zoom avant dans la bataille, Romain livre un magnifique combat avec le 8 adverse.
L’arbitre tranche : rouge pour Romain et absolution pour le 8 !
Zanca peut bien terminer dans l’en-but à la dernière minute après un sprint de 50 mètres et Juju envoyer la transfo en drop sur le poteau, le sort est joué.
On a gagné à la cloche… aux poings !!! 1 à 0 !

Rédemption
Bon, la déception d’avoir perdu la coupe dura environ 3 min 10 ! Avec la mauvaise foi habituelle des hommes en noir et blanc, nous trouvâmes mille et une raisons d’être les vainqueurs… moraux de cette finale. Or, comme, philosophiquement, la Morale est au dessus de toute considération… CQFD.
Surtout, à nos âges canoniques, le but premier reste de trouver le maximum de raisons de continuer à nous fabriquer un futur rugbystique ! Or, parvenir à jouer jusqu’au bout du bout de la saison, à gambader encore le 2 juin, c’est finalement ça notre quête ! Et puis même le Big Red Kayser a attrapé le virus porcin cette année !
D’ailleurs, la nostalgie a également frappé notre Little President Marco. Comme il commandait la troupe porcine pour la dernière fois de son mandat de 4 ans, il ne put conserver plus longtemps son masque de vil comploteur.
Quelques heures plus tard, sur le trottoir du Connolly’s Corner, il s’effondra en larmes devant Lawrence qui combattait inlassablement ses 4 grammes 15 en s’aspergeant de Guinness :
« Pardonne-moi Lawrence ! Je me suis servi de toi ! Je t’ai laissé frôler le coma éthylique pour servir mon plan ! Mais c’est parce que vous êtes contagieux, vous, les gorets. Comme vous, je suis devenu stupide, insupportable, de mauvaise foi et généreux ! J’ai préféré monter un odieux complot plutôt que de renier mon affirmation du 14 janvier ! Pardonne-moi Lawrence ! Tiens, accepte ma chemise immaculée en échange de la tienne souillée de mes pêchés ! Laisse-moi porter ma croix ! »
Comme quoi, on peut rater tout ce qu’on peut sur un terrain, nous, les Vieux Cochons, on reste éternellement les plus beaux !

Jean Mi, beau rapporteur