samedi 27 février 2010

COMPTE RENDU N°11 : PSA SCUF

COMPTE RENDU N°11 : PSA SCUF
Samedi 6 Février 2010

Score : 00 - 25
Terrain : le seul qui ne soit pas en synthétique
Pelouse : passe plutôt bien l¹hiver
Température : doudoune sur la touche indispensable
Humidité : sous les bras du 14 quand il voit Langlois débouler à 5m de la
ligne
Supporters : Jean-Mi
Participants : 20
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 5 (Titi, Lavoir, Corbier, Honoré et Langlois)
Homme du Match : Marc Langlois : 10 minutes de jeu, un essai
Corbier d¹Or : Quentin pour sa désormais phrase culte « il faut changer le
ballon ».

La demie molle de Mirjol
Acculé par des dettes massives qui s¹accumulent en raison de la poursuite de
la politique de la prime à la casse, Fabrice Mirjol n¹en menait pas large
dans sa concession Malouine. Une bière à portée de main, l¹Iphone branché
sur le site de la FFR, il attendait pour regonfler son moral que ses
anciennes troupes mettent rapidement en ligne le résultat de ce match contre
son pire ennemi, le groupe PSA . Il eut le temps de reprendre trois 4L pour
l¹achat de 3 Mégane, 2 Fiat Punto sans airbag pour une Espace et une
Avantime contre rien, son propriétaire ayant trop honte de rouler avec ce
type de véhicule. Il préféra s¹en débarrasser et la confier à Mirjol qui
s¹empressa de la revendre en kit au Rwanda. Toutes ces ventes lui prirent
une bonne partie de l¹après-midi et quand la pendule se fixa sur 18h00, il
consulta de nouveau le site de la FFR pour découvrir que ses anciens
partenaires avaient écrasé les représentants de la concession voisine par un
score sans appel de 25 à 0. Il s¹affala dans son fauteuil simili cuir et
apprécia cette demie molle qui naissait dans son bleu de chauffe. L¹honneur
était sauf. Il est temps de reprendre une bière.

25 0 avec un ballon qu¹il aurait fallu changer
Ce n¹est pas le plus beau match de la saison. Ce n¹est pas non plus la
partie la plus aboutie et ce ne sont pas les nombreuses fautes techniques de
l¹adversaire qui ont haché le match qui sont responsables. Enfin, un peu
quand même. Non, le mal est ailleurs et Quentin après son 7e en-avant trouva
la solution. C¹est la faute du ballon. Il demanda d¹ailleurs à plusieurs
reprises qu¹il soit changé mais chaque fois que votre serviteur balançait le
ballon en touche par-dessus les filets de protection, il y avait toujours un
con de footeux pour le renvoyer. On sentait pourtant dans le regard de
Quentin que cette fois, vu le dégagement à perpète, ce ballon avait peu de
chance de revenir et par conséquent, il fallait vite profiter de son absence
pour en prendre un autre. Peine perdue, il revint sans cesse. Ce fourbe
responsable de tous les en-avant de Quentin mais aussi ceux de Titi,
Corbier, Dijon, Dufaure, Augé, CrochetŠSelon Jean-Mi, admirable homme de
banc, seul Georges n¹aurait pas fait d¹en-avant. Tout ça à cause d¹un ballon
de mŠ

Des essais malgré tout
Le premier est évidemment signé par Titi (11 matchs = 12 essais). C¹est
presque lassant. On sait que globalement, quand il prend son premier ballon,
il va aller au bout. C¹est ce qui se passa. Tranquillement sur son aile
gauche, il se fait oublier pendant quelques minutes avant de mettre le
moteur en route, de slalomer, de raffûter et de poser le ballon dans
l¹en-but.
Le second est une merveille de manque de concentration et de luciditéŠde
notre part, un comble ! Sur un regroupement sur leur ligne des 40, le ballon
est éjecté sur Crochet qui efface le dernier adversaire par une passe au
cordeau (sans doute légèrement en avant) sur les 22 pour Augé qui sur le
principe n¹a plus qu¹à accélérer pour marquer. Retour des 304, 206 et autres
807 sur le dit Augé qui vomit la balle derrière. Dufaure s¹en saisit sur la
ligne des 5 mais n¹arrive pas à franchir les derniers mètres. Il décide de
l¹éjecter pour votre serviteur qui s¹empêtre les pieds dans le maillot d¹une
404 Break couché sur le flanc dans le dernier virage à un mètre de l¹en-but.
Finalement, un maul se forme et c¹est Lavoir qui s¹écroule en terre promise.
10 0, pause eau de source.

La suite des essais
En deuxième mi-temps, sur une sortie de mêlée dans l¹angle, le ballon est
éjecté pour la ligne de 3/4 qui miracle ne fait aucun en-avant (c¹était
pourtant le même ballon). La gonfle passe de main en main jusqu¹à Corbier
qui n¹a plus qu¹à s¹affaler dans le gazon.
Quelques minutes plus tard, sur une touche sur lancer adverse que nous
récupérons, les gros se mettent en ordre de marche et défoncent toutes les
103 SP qu¹ils trouvent sur leur passage. Franck Honoré ferme la marche et
n¹a plus qu¹à aplatir sous les ordres de votre serviteur qui l¹accompagne
dans l¹herbe fraîcheŠau cas où !
Même schéma quelques minutes plus tard. Les gros sont à cinq mètres de la
ligne. Les mains sur le ballon, j¹entrevois un espace entre le 14 et le 6.
Je tente ma chance mais j¹entends à cet instant un « Philou » qui me crève
le tympan gauche. C¹est Marco qui arrive lancé. Je décide, vu ma corpulence
comparée à la sienne qu¹il a plus de chance d¹exploser le 14 en arrivant
lancé. J¹opte donc pour une petite passe avant contact. Marco pulvérise
l¹ailier, raffûte le 6 et s¹écroule comme un bienheureux.
Et les coups de pied dans tout ça me direz-vous. Que voulez-vous, quand ça
veut pas, ça veut pas mais en même, di Dedenis, ni moi ne sommes
responsables de cette série d¹échecs. C¹est la faute au ballon qu¹on aurait
dû changer depuis bien longtemps ! Et ce n¹est pas Quentin qui dira le
contraire.

Et maintenant ? Et bien, il faut attendre que les matchs en retard soient
joués. Ce qui est certain, c¹est que nous sommes assurés de conserver notre
5e place, nos poursuivants ne pouvant plus mathématiquement nous rattraper.
Reste à connaître notre adversaire pour les 1/4. Ce sera Centrale ou Orsay
mais en toute logique, ce sera Orsay.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine, ça sera pire.

Philippe Toinard

vendredi 5 février 2010

correspondance d'un VC

R16 plus côté à l’argus !

Moi qui ai dû participer aux 12 premières rencontres, je dois renoncer à la dernière, en plus celles où mes dons d’attaquant allaient faire merveille… Tout cela à cause des chips du Roiduc qui m’ont conduit directement à l’hosto pendant 5 jours pour une sigmoïdite (y a que les pervers en blanc comme Marc et Lorentz qui comprendront…) : tout n’est pas toujours bon dans le cochon quand les tripes sont mal rincées !

En plus, je n’ai pas pu aller à l’entrainement mercredi, donc je suis porcina non grata !

Mais, comme j’ai hérité avec Captain Franck de la licence dirigeant, je vais venir piquer le cigare de Marco samedi, le forcer à enfiler un short et l’aider à surmonter sa faillite mentale depuis son élévation au grand titre d’habilité première ligne !

Par ailleurs, bise infectée sur le groin de Phil les bons fourneaux et de Lorentz. Le premier pour transformer nos batailles incertaines en combats héroïques ; il a même su échapper à un Corbier certain pour transformer en shootant dans le tee… Le second pour embellir notre blog de clichés rares : Antoine Gros disputant sa seule mêlée du match, Chouki esquivant un mouvement pour plaquer et votre pizzaiolo effectuant des lancers limpides ! Pour assouvir son art du scoop, je lui envoie un mexicain (Jean Marc Poulard, réfugié politique au Rugby Club de Guadalajara pour avoir trop longtemps joué avec le gang des musculeux – Dracul, Fred, Jerôme Benjannin et moi-même) qui porte haut les couleurs porcines et a répandu la mode de Chihuahua à Ushaia ! Même les gauchos tatouent le cochon sur leur cœur ! On arrive en terrain conquis, viejos cerdos ! Attendus par une meute de senoritas dégoulinantes de sécrétion !

Enfin, mention spéciale pour les exilés malouins, lavallois, brésiliens et éthiopiens ; surtout pour le addisadébien qui dort dehors et qui se décharge de toute responsabilité ! Même sans jouer, vous êtes toujours pour quelque chose lorsque cela « se délite ». Déjà parce que c’est votre mauvais esprit qui nous a contaminé. Ensuite parce que vous faites de magnifiques boucs émissaires ( Chris et Xav vous faites bien de venir en Argentina… ). Enfin, parce que le Comité du Corbier, sénile et torve à souhait, a semblé apercevoir samedi un Chris qui a tendu l’autre joue, 3 minutes de pacifisme de Xav, une vraie poirasse digne et franche de Mirjol et un François Ellen aussi couard qu’un JB Fresquet… Ne vous croyez pas à l’abri même dans vos pampas…

@ s@medi gorets parigots !

Jean Mi « tripes avariées »

P.S. : quelqu’un pourrait-il m’envoyer le programme de la tournée ? J’ai signé mais toujours rien vu !

Putain ! J'ai oublié Sergent Corcia dans les exilés !
Pourtant, question mauvais esprit, on a pas fait mieux depuis Durand !
Faut dire que ses méfaits sont si proches qu'ils sont encore actifs...
D'ailleurs, samedi, on l'a vu à Pouchet respecter les décisions de l'arbitre, éviter tout carton et même effectuer un placage samoan...
Alors, Nico, mille excuses ! Tu mérites encore des Corbiers teintés d'injustice et de mauvaise foi.
Nous ne t'oublions pas, mais on comprend mieux pourquoi tu ne veux pas assumer la tournée argentine ! Tu es encore plus couard que Chris et Xav !
JM tord boyau

jeudi 4 février 2010

COMPTE - RENDU N°10 : SCUF - CSPTT

COMPTE - RENDU N°10 : SCUF - CSPTT
Samedi 30 Janvier 2010

Score : 25 - 19
Terrain : envié par toutes les autres équipes
Pelouse : quelque peu enneigée
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : sous le bonnet des supporters
Supporters : bien trop nombreux pour tous être cités
Participants : 22
Capitaine : Antoine Meggie puis Manu Enriquez puis Nicolas Keller
Essais : 4 (Titi, Toinard, Dedenis et Zanca), 1 transformation (Toinard), 1
pénalité (Toinard)
Homme du Match : Stéphane Dedenis
Corbier d'Or : Arnaud Corbier pour ses incomparables relances

La neige s'invite
Tapis vert, tapis blanc, telles étaient les couleurs de la pelouse à 30
minutes du coup d'envoi. A l'instar des matchs du Top 14, le jeune arbitre
accompagné des hauts dignitaires de chaque club se rendit donc sur la
pelouse afin de vérifier si le match était jouable ou non. Constatant que
nous étions armés de balais, il décida que le match pouvait avoir lieu à
condition que les lignes soient dégagées ce qui fut fait par une partie des
Cochons qui profitaient de ces TIG (Travaux d'Intérêt Général.pour ceux qui
n'ont pas fait l'armée) pour se chauffer les muscles et éviter ainsi
l'échauffement orchestré par le capitaine du jour Antoine Meggie qui
décroche au passage la palme du capitanat le plus court, cervicales touchées
au bout de quelques minutes de jeu.

« Méfions-nous des plus petits que soi »
Cette maxime appartient à Laurent Crochet qui eut bien raison de nous la
citer dans les vestiaires. Ce n'est pas parce qu'ils sont dans les
profondeurs du classement, qu'il ne faut pas s'en méfier. Et après 80
minutes, force était de constater que Laurent avait bien raison et l'on se
demande comment une équipe comme le CSPTT peut végéter entre la 11e et la
dernière place. Ce n'est, au vu du match, assurément pas sa place. Certaines
équipes du milieu de tableau ou même devant nous au classement nous ont
donné moins de fil à retordre que ce CSPTT.
Alors certes, cette maxime a failli être obsolète au bout de 5 minutes de
jeu quand sur un lancement côté droite, toute la ligne de ¾ s'ébranle pour
envoyer Titi côté gauche dans l'en-but. 5 - 0 au bout de 5 minutes de jeu,
ça sentait bon. Les 75 minutes de jeu ne furent évidemment pas du même
acabit, le score de la feuille de match est là pour nous le rappeler.
Nous fûmes même menés. Une première alerte le long de la touche se finit à 5
mètres de notre ligne par l'envoi en touche façon auto-tamponneuse de leur
pilier par votre serviteur. Ce diable de pilier revient quelques minutes
plus tard mais cette fois, il se sent moins seul et c'est avec l'aide de ses
compagnons qu'ils inscrivent le premier essai transformé. Voilà, c'est fait,
nous sommes menés. Pas de panique dans les rangs et surtout un silence qui
en dit long sur notre concentration. Sur la touche, c'est autre chose. Ca
s'égosille de toute part et ça remotive les troupes qui repartent au combat.
Ce dernier se situe le long de la touche sous les yeux de Franck Honoré
préposé au lever de drapeau en ce samedi chômé pour lui pour une raison
inconnue de nos services. Sous ses yeux donc, après une belle prise de balle
en touche, Vania tel un chef de gare indique la marche à suivre à son pack
qui se met sur les bons rails. En première classe, Dedenis et Chambaz. A la
voiture bar, Schorr et Keller et en deuxième classe Enriquez et Jean-Mi qui
ferme la marche. Comme une vieille locomotive, ça s'ébranle gentiment sous
les ordres de votre serviteur qui décide de contrôler les billets. Prise de
la gonfle dans les mains de Jean-Mi et aplatissage en règle au moment où
tout le train passe la barrière blanche. Merci les gros ! 10 - 7 puis 13 - 7
sur une pénalité plutôt bien placée.

Dedenis crève l'écran
L'histoire ne dit pas si c'est parce que l'un de ses potes était présent
pour faire de magnifiques photos du match mais toujours est-il que Stéphane
Dedenis nous a sorti le match de référence comme aime à l'écrire les
journalistes sportifs. Il était de tous les combats, dans tous les
regroupements, entre les 3/4, à l'assaut.bref Dedenis a fait un gros match
récompensé par un essai en fin de première mi-temps. Nous sommes dans leurs
22. Les gros font du pick and go pendant que les ¾ braillent pour obtenir le
ballon. Peine perdue, ils sentent vite que l'essai se profile. Premier coup
de boutoir de la première ligne. Le ballon sort pour un 3e ligne qui gagne 2
mètres avant de libérer. Au moment où je vais pour m'en saisir, Stéphane
lâche un « laisse » qui me vrille le tympan droit. Un raffut, deux gars sur
le dos qu'il amène avec lui et hop dans l'en-but. 20 - 7 à la pause eau de
source.

Le CSPTT se réveille
Remontés comme des pendules, les joueurs du CSPTT reviennent sur la pelouse
avec de nouvelles ambitions et très vite nous allons subir. Pas
d'engueulades, pas de relâchement, juste un jeu qui s'équilibre même si par
deux fois, nous finissons dans leur en-but sans scorer, l'arbitre ayant
parfaitement jugé qu'ici un annulaire s'était glissé entre la balle et le
sol et que là une chaussure de taille 48 avait elle aussi décidé de se
faufiler au bon endroit. Pendant ce temps, le CSPTT continue de jouer son
jeu et finit par être récompensé à tel point que le score commence à nous
faire trembler quand ils reviennent à 20 - 19.
Mais heureusement, Zanca était là. Première apparition cette saison et
premier essai en 15 suite à l'annonce d'une combinaison sur sortie de mêlée.
Chouqui en 10 joue le leurre en partant à gauche avec Zanca dans son dos qui
décroche au dernier moment (on se serait cru à Vincennes au Grand Prix
d'Amérique quand les meilleurs trotteurs patientent dans le dos des tocards
qu'ils lâchent dans le dernier virage) pour venir sur la droite prendre le
ballon vrillé par votre serviteur. Un crochet, un raffut, un gars sur le dos
et hop en terre promise. 25 - 19. Y'a plus qu'à tenir ce que l'on fera sur
notre ligne pendant plus de 5 minutes et quand l'arbitre annonce « dernière
action », le plaisir de dégager ce ballon en touche n'était pas dissimulé.

Samedi, c'est PSA et là encore pour ce dernier match de poule, victoire
impérative avec 4 essais et point de bonus.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Philippe Toinard

si vous voulez lire le résumé des PTT voici leur blog =


http://csptt.wordpress.com/2010/01/31/scuf-vieux-cochons-csptt-paris-rugby-25-19/#comment-325


pour + de photo du match
http://aymeric.denis.free.fr/dl/photos-scuf.zip


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