mercredi 30 mars 2011

Rectificatif sur le Corbier d'Or !

Petite précision sur le Corbier de la demi-finale contre les British.

Etant le seul très ancien goret présent ce samedi autorisé à décerner le trophée ( mes collègues dictateurs et grabataires Manu, Arnaud Corbier et Fred Laplaze étant absents ), j’avais décidé d’élire notre cher Phil Dufaure !


Pour deux raisons.


Tout d’abord, à la 65ème, il sauva l’équipe sur un ballon à suivre des Rosbeefs. A l’entrée des 22, plus aucune trace d’arrières roses et une horde de British se voyant déjà pousser le ballon dans l’en-but ! Et là, Phil, notre indestructible pilier droit, surgit pour rafler la balle et reculer à toutes jambes pour aplatir ! Donc, triple gourmandise : un placement en couverture indigne d’un gros, une action décisive pour sauver 5 points et un subterfuge pour profiter d’une nouvelle mêlée ( à 5 mètres ) ! Phil Dufaure, 45 ans, vécut alors son retour d’âge : il y a 20 ans, il jouait ailier ! Qu’il n’oublie plus jamais le privilège d’avoir été accepté ( avec les honneurs ! ) dans le club des princes de la 1ère ligne.


Deuxièmement, à l’heure où les gazelles trustent les Corbiers et où des concubins stériles trouvent des alibis spécieux pour passer des week-ends à Disneyland, voilà mon copain de mêlée taiseux et indestructible qui ne loupe aucun match… malgré la présence hebdomadaire de ses deux marmailles au bord du terrain ! Il est même obligé de les confier aux nounous Marco Langlois ou Dracul…


Enfin, dernière justification : je l’aime !


Néanmoins, je suis un peu jaloux ! Je crois pas mal d’autres gorets l’adorent aussi… Même des trois-quarts…


Seulement, samedi, devant le choc de mon coming-out, les jeunes porcelets réfutèrent mon choix ! Trop confraternel à leur goût… Trop érotique… Ils comprenaient enfin pourquoi je colle mon flanc droit tout contre sa peau moite chaque samedi.


Comme je pris pitié de leur effroi juvénile, j’acceptai de le décerner finalement à Président Marco… un jeunot d’un quintal qui, du temps il jouait (… ), préférait le crochet au cadrage-défoulement !!! Pour un oubli qui ne nous coûta même pas la finale !


Jean-Mi, membre de la junte sénile du Corbier d’Or et de la Ligue des Habilités Première Ligne.

COMPTE – RENDU N°15 : BRITISH - SCUF Samedi 26 Mars 2011 Score : 17 - 23

COMPTE – RENDU N°15 : BRITISH - SCUF
Samedi 26 Mars 2011

Score : 17 - 23
Pelouse : synthétique ou naturelle…on va prendre naturelle
Température : ah le fameux micro-climat de Domont
Participants : 20 parce que Jean-Mi n’a joué que 48 secondes comme à chaque match et que Titi avait été placardisé par le Président
Capitaine : Zanca
Points : 2 essais (Quentin et Champion), 2 transformations (Zanca), 3 pénalités (Zanca)
Homme du match : Les 22 pour avoir respecté la consigne principale : ne pas ouvrir sa bouche sauf pour respirer
Corbier d’Or : Le Président Langlois qui s'est rappelé samedi à 14h45 qu'il devait appeler Titi pendant la semaine pour qu'il vienne jouer avec nous...

Recette du Rosbeef en croûte de Domont
Partant du principe qu’un cochon mange un rosbeef par tête, il vous faut donc pour réaliser cette recette, 22 rosbeef et de quoi épicer le tout.
Première étape de la recette, découper une encoche tout le long de la pièce à rôtir, puis faire une entaille sur le dessus de 2 à 3 centimètre de large et pareil en profondeur. Sur le plan rugbystique, cela donne, découper chaque rosbeef que vous croisez et éventuellement ouvrir la moindre arcade sourcilière qui passerait par-là.
Deuxième étape remplir cette entaille de foie gras et préchauffer le four à 240°. Sur le terrain, ça donne, rentrer leur dans la gueule selon les règles du corps arbitral et laisser monter en température.
Troisième étape, enrouler le rôti dans une pâte feuilletée. Prendre soin que les jointures de pâtes soient sous le rôti. Pour cela déposer le dessus du rôti avec le foie gras sur la pâte, remonter les petits côtés de pâte puis les grands et retournez votre rôti. Pour résumer, enrouler vos bras autour du rosbeef en prenant soin de bien bloquer le ballon, le déposer violemment sur un mélange de terre et de pelouse bien sèches puis remonter vos vaillants équipiers pour qu’ils viennent vous donner un coup de main pour retourner le rosbeef une dernière fois.
Quatrième et dernière étape, penser à faire un petit trou sur le dessus de la pâte pour que la vapeur puisse s'évacuer. Cuire votre rôti 10 minutes à 240°C puis 25 minutes à 180°C. Arrêter le four, entrouvrir la porte et laisser votre rôti reposer encore 10 minutes. Une fois ce laps de temps passé, le sortir et servir aussitôt ou si vous préférez, penser à créer des trous dans la défense adverse pour que les 3/4 puissent s’y engouffrer à au moins deux reprises puis laisser le rosbeef monter en température avant de le laisser entrevoir une hypothétique victoire à quelques secondes de la fin. Finir en laissant reposer le tout et lui offrir une copie de la feuille de match.

Recette du Rôti de Cochon au four…et au moulin
Première étape, préchauffer le four à 200 °C. Peler la gousse d'ail et la couper en lamelles. Piquer le rôti à plusieurs endroits et les glisser dedans. Sur le terrain ça donne, chauffer 22 cochons pas encore rôtis en les invectivant, en les motivant comme jamais du vestiaire au coup d’envoi. Pendant ce laps de temps, découper des bandes adhésives tissées et élastiques et strapper à plusieurs endroits de la bête, épaule, genou, cuisse, coudes et serrer bien fort pour que cela tienne pendant 80 minutes.
Deuxième étape, laisser fondre le saindoux (ou le beurre) dans une cocotte. Quand il est bien chaud, y faire revenir le rôti de porc sur toutes ses faces, pendant 8 à 10 min sur feu vif ou si vous préférez, faire suer le cochon pendant un entraînement plus long que d’habitude. Quand il est bien chaud, lui asséner quelques paroles bien senties dans sa face pendant 8 à 10 minutes et le piquer au vif.
Troisième étape, glisser la cocotte dans le four ou dans un plat pouvant aller au four et le laisser cuire pendant 1 h à 1 h 10. Saler et poivrer à la fin. Sur le plan rugbystique, cela équivaut à inciter les 8 cochons de devant à se faufiler dans des cocottes que leur neuf fait avancer pendant que les 3/4 restent à plat pouvant à tout moment se mettre en position d’attaquant ou de défenseur et ce pendant 80 minutes. Corser le tout non pas à la fin mais pendant toute l’étape avec quelques bourre-pifs.
Quatrième étape, sortir le rôti du four et le couper en tranches puis les déposer au fur et à mesure sur un plat de service chaud ou si vous préférez, sortir les éléments qui fatiguent et les remplacer judicieusement par de la chair fraîche prête à découper en tranches le moindre rosbeef qui oserait se glisser entre le frais et l’exténué.
Cinquième étape, verser la sauce de la cocotte dans une saucière rincée à l'eau chaude ce qui sous-entend qu’à mi-cuisson, il est toujours bon de verser dans le gosier du goret rincé, de l’eau fraîche, ça lui permet de repartir pour terminer la cuisson.
Sixième et dernière étape, servir le rôti de porc coupé en tranches, avec la sauce et accompagné de purée de châtaignes ou pour rester dans le domaine de l’ovalie, saluer les cochons découpés et rôtis, les féliciter pour les châtaignes bien senties et laisser les se satisfaire d’un accompagnement à base de houblon servi frais. Ca n’en sera que meilleur !


Philippe T

lundi 28 mars 2011

Un sans-voix s'exprime... et bien !!!

Je ne sais pas pour vous, mais aujourd'hui je me sens terriblement fier que nous ayons prouvé que, malgré notre grande moyenne d'âge par rapport à nos adversaires, nous avons encore toute notre place sur un terrain de rugby. Je me dis aussi qu'on a voulu cette finale avec nos tripes de cochons, et que dans notre sport la vaillance paie. Vincennes a perdu ses 3 dernières confrontations contre nous, mais ils sont en finale et vont être remonté comme des ânes parce qu'en plus ils nous craignent... et ils ont raison ; car ils vont prendre 22 jobards, soudés à la glu dans la gueule pendant 80 minutes; parce que si ce n'est pas samedi, ça ne sera peut-être plus jamais pour certains d'entre nous; parce que si chacun s'arrache, on ne peut pas perdre, et qu'on rendra un peu aux copains et à notre club tout ce qu'ils nous ont apporté.
Bon allez, j'arrête là sinon je vais me mettre à chialer. C'était histoire de dire avant le match (vu que j'ai jamais la parole) ce que "j'avais dans mon cœur" (dixit Ribéry) parce que vous n'entendrez pas le son de ma voix avant samedi 16h45 (certains capitaines m'ont fait un lavage de cerveau, et ça marche!).
Quentin

dimanche 27 mars 2011

On est en finale !!!

Magnifique strap pour Pascal grâce aux soins experts de Doc Marco ! D'une efficacité redoutable ! On l'a ainsi vu porter sa pinte d'après match avec une élégance rare...
Magnifique Corbier pour el Presidente Marco qui s'est rappelé samedi à 14h45 qu'il devait appeler Titi Suire pendant la semaine pour qu'il vienne jouer avec nous...

Trois capitaines sur le pré pour nous indiquer la route vers la finale à la mi-temps de la demie contre les British. Zanc, celui du jour, imberbe et insaisissable. Le breton fruste et poilu. Et, Franky, celui de toujours, en tenue de ville, muet d'admiration...

vendredi 25 mars 2011

vidéo scuf vc contre puc a la cipale






et toutes les vidéo


http://www.youtube.com/user/adrien75014#grid/user/FB42C288471D40DD

mercredi 23 mars 2011

CR n°14 1/4 de finale S.C.U.F. Vieux Cochons - P.U.C.


COMPTE – RENDU N°14 : VIEUX COCHONS DU SCUF – P.U.C.

Quart de finale du Championnat des Club du Samedi 2ème div

Samedi 19 mars 2011


Score : 19 - 12
Pelouse : semée en 1912, ruinée par 69 ans d’arrivées du Tour de France ; bref aussi vaillante que les deux clubs qui n’ont plus que les archives de l’I.N.A. pour témoigner de leurs finales de Championnat de France.
Température : en plein vent printanier
Participants : 22 mais sans Stéphane Dedenis , Marco Baurritault et Phil Toinard qui ont préféré des escapades à IKEA ou chez Ducasse plutôt que de subir la pression des phases finales ; Arnaud Corbier était soi-disant à l’étranger et Fred Laplaze sculptait avec amertume son genou en bois…

Spectateurs : les éclopés bondissants Manu et Captain Frank ainsi que Vince la mascotte de poche.
Capitaine : le barbu malgré sa dernière expérience contre les British
Points : 3 essais de Dij, Georges et Zanc, 2 transformations de Zanc
Homme du Match : Nico Valenzuela pour son coup de pied contré qui coûte le premier essai, pour son carton pour plaquage à retardement sur le deuxième et pour son activité détonante au cours de la deuxième période ; il fut à l’image de tous ses copains gorets : stupide et magnifique à la fois !
Corbier d’Or : attribué à Flo Gallaire pour son manque de cohérence ; d’habitude, après des courses tranchantes, au contact, il balance la balle par-dessus l’épaule, histoire de nous faire comprendre qu’après lui, point de salut ! Il réaffirme ainsi son admiration pour Mao et sa délicieuse Révolution Culturelle ! Principe qu’il respecta par 3 fois jusqu’à la 52ème minute. Que se passa-t-il à cet instant sous son casque ? Nul ne sait. Peut-être fut-il converti au politiquement correct du développement durable… En tout cas, bloqué dans les 22 adverses, il oublia de se débarrasser de la balle, permit la formation d’un beau ruck qui aboutit 48 secondes plus tard au premier essai de notre Rédemption…


Vélodrome et mystification.

Le SCUF est un club de tradition ! Et les Vieux Cochons, qui en ont vécu la création avec leurs copains de jeu Charly Brennus et Frantzy Reichel en sont la quintessence !

Pendant la phase de qualification, nous avions dû montrer une grande application pour battre les meilleurs et laisser gagner les indigents. Afin de ne jouer le quart de finale que contre le seul adversaire digne de nous : le PUC ! Celui que nous avions laminé 3 à 2 en demi en avril 1911 pour finalement échouer en finale contre le SBUC. Arnaud Corbier en pleure encore…

Donc, délestés des clubs prés pubères de Centrale, Vincennes et compagnie, nous affrontions le seul club qui tâta aussi les ballons en vessie de mouton ficelée.

Il restait juste un dernier détail à régler. Le SCUF s’enorgueillissant d’être à jamais nomade, il était dégradant de recevoir comme notre quatrième place nous y obligeait. Lionel et Marco inventèrent donc un tournoi de jeunes à Pouchet ce jour-là… Les pucistes durent ainsi nous inviter dans le squat que le D.A.L. leur a confié depuis leur expulsion de Charléty : la Cipale de Paris à Vincennes.

Ce lieu, merveilleusement désuet et insalubre, nous convenait parfaitement ! Manu nous en narra avec émotion l’inauguration par Clémenceau. On s’y sentait en osmose. Ça fleurait bon l’épique.

L’enthousiasme fut à son comble quand Pascal Augé découvrit sous le banc du vestiaire un reliquat de mignonettes Dubonnet de la caravane publicitaire 1937. L’alcool et la nostalgie aidants, les gorets en oublièrent même de zapper l’échauffement ! C’est donc chauds bouillants qu’ils partaient à la guerre sous les invectives taiseuses de leur capitaine bigouden.

Ce fut donc particulièrement délicat de respecter notre plan immémorial. Les cœurs étaient trop vaillants pour assumer nos 30 minutes habituelles d’indolence… Du coup, sans prévenir notre capitaine (qui, par ses origines, ne peut pas accéder à certaines subtilités), nous décidâmes de ne jouer que sur l’agressivité individuelle pour éviter de scorer.

« Bah, j’joue comme d’hab alors… ânonna Xav Amon »

Heureusement, il se trouve que la troupe puciste était trop juvénile pour comprendre ! Faut dire que la plupart de nos anciens adversaires ( Deniaud et co ) sont tombés en 1917 lors de l’offensive Nivelle sur le Chemin des Dames…

En tout cas, ils plongèrent dans la mystification avec l’enthousiasme de jeunes innocents. Et que je te cours à toutes jambes… et que je te rentre dans le tas… et que je te plonge deux fois dans l’en-but… Ils étaient consternants de naïveté !

Les juniors violets gobèrent même le carton de Flo Gallaire pour placage haut et méchant… Un comble !

Les spectateurs n’étaient pas plus perspicaces ! Ils éructaient sauvagement et pensaient que la messe était dite à 12-0 à la 31ème minute.


13, impair et passe.

Une bonne arnaque se prépare à la force du temps. La nôtre s’était mise en place depuis le 20 novembre et le match de poule.

Rappelez-vous.

En guise de répétition, nous les laissons prendre 12 points d’avance. Revenus à 2 points à la sirène, Zanc s’applique à poser la transformation sur la barre pour qu’elle vienne rebondir sur la ligne des 5 !

La mystification est en route ! Les violets se croient malins et invincibles… Les pigeons sont à point…

0-12 à la 31ème en ce samedi de début de printemps. Lestés de leur montée d’hormones juvéniles, ils se croient invincibles.

D’autant que Nico Valenzuela nous laisse avec malice à 13…

Les jeunes violets rêvent déjà de gloire et imaginent leur retour au vestiaire avec tournée générale de Fanta et de doubles pages Playboy.

C’est alors que, médusés, ils assistent à la résurrection des gorets ! A seulement 13, ils enchaînent mauls, caramels et rucks dévastateurs ! Et ils se mettent à jouer en équipe, en plus !

Telles les foules incas devant les 13 cavaliers de Pizarro, les pucistes défaillent et vont mettre 49 minutes à se prosterner devant les divinités roses.

Reconnaissons-leur ainsi un certain aveuglement valeureux à retarder l’évidence qui leur brûlait désormais les yeux.


Juju, Georges et débriefing.

Narrons maintenant les faits marquants de la seconde période pour les ignorants de l’arnaque.

A la 52ème, les porcins remontent le ballon sur 60 mètres et 4 temps de jeu ( si, si…). Sur le maul à 10 mètres du paradis, le croate autrefois bondissant s’échappe, mais craignant le claquage sur les 7 mètres restants passe la balle à Dij qui aplatit sur un violet adipeux. Mais, comme on ne pouvait pas poser la balle sur un gazon depuis longtemps disparu, ça fait 5 points ! Plus 2 avec la magnifique transformation de Zanc qui visa cette fois-ci au dessus de la barre.

Pendant ce temps, Manu se frictionna avec le photographe du PUC ! L’altercation ne se calma que lorsqu’on leur fit remarquer qu’ils ne bénéficieraient d’aucun carton jaune ou rouge. C’est dur de vieillir…

A la 57ème, Juju Schwartz plaqua…

A la 64ème, Juju bloqua un gros…

A la 67ème, Pascal Augé enterra son second adversaire et son épaule droite.

Entre la 54ème et la 72ème, l’arbitre siffla 34 mêlées et 17 touches entre les deux lignes de 40. La troupe porcine fulminait d’impatience.

Et, comme d’habitude, lorsque les gorets s’impatientent, c’est Georges Lusitano qui explose le premier ! Sur une belle attaque au centre du terrain, notre suínos surexcité décida d’oublier Flo à droite, de phagocyter la gonfle et de filer au pied des poteaux violets ! Transfo de Zanc ! 14 à 12 !

La troupe rose exultait et le public violet ravalait enfin ses borborygmes.

Enfin, à la 77ème, Juju ( non, pas encore, faut pas exagérer…) apercevait un fermé bien ouvert, sprintait sur 36 mètres pour un cadrage d’école à destination de Zanc qui tendait le bras jusqu’au paradis !

Fin de l’arnaque et congratulations joyeuses.

Le scénario s’était déroulé avec une telle maîtrise que Captain Frank n’osa pas nous gratifier de son débriefing habituel.

Décidément, ce fut une belle journée !


Remember 1905.

Après nos condisciples séniles du PUC, les British Exilés nous attendent next Saturday pour la demie.

Ce club est jeunot, mais Arnaud Corbier nous rappelle qu’il y a peut-être parmi eux des natifs de Stratford Upon Avon…

Or ces efféminés shakespeariens nous avaient humiliés 21 à 0 devant 3 000 spectateurs au Parc des Princes le 26 novembre 1905 et dérobé la première Rose Cup !

Revenge ! Revenge ! Revenge !

Restons cons, inconstants et sublimes !

Soyons fiers de nous !


Jean-Mi, the hooker pig qui, du fait de sa jeunesse, n’a pu jouer que la finale de 1913 mais a vu 21 magnifiques imbéciles samedi dernier.


jeudi 17 mars 2011

COMPTE – RENDU N°13 : VINCENNES - SCUF Samedi 5 Mars 2011 Score : 17 - 18

COMPTE – RENDU N°13 : VINCENNES - SCUF
Samedi 5 Mars 2011


Score : 17 - 18
Pelouse : inexistante
Température : 4° à 11h00, 7° à 13h00 comme le stipule le tableau d’affichage électronique
Participants : 22
Capitaine : Franck Honoré puis Toinard puis Zanca
Points : 2 essais (le pack mais qui ??? et Titi), 1 transformation (Zanca), 2 pénalités (Zanca)
Homme du match : Marc Barritault
Corbier d’Or : Stéphane Dedenis pour son jet de cailloux pour vérifier d’où vient le vent avant de taper une pénalité.


La bête noir du SCUF

« Ah le SCUF ! »…oui, enfin là, nous ne sommes que deux pour le moment. Jouer le matin, c’est pas donné à tout le monde et évidemment notre pensée matinale va à Quentin cloîtré dans son bureau et maugréant contre ces clubs qui jouent à des heures indues. « Alors, est-ce que l’on va réussir à vous battre cette année » clamait l’un des dirigeants de cette équipe. « Non mais c’est dingue ça, on y arrive jamais ». 80 minutes plus tard, effectivement, Vincennes n’y arrive toujours pas. Oh certes, ils perdent d’un petit point, mais si seulement ils avaient tenté les pénalités bien placées face à nos poteaux, ils seraient passés devant bien avant la fin du match. Au final, ils ne récoltent qu’un petit point de bonus et nous passent devant au classement mais ça nous arrange, nous depuis quatre ans, on adore cette quatrième place.

Match sous haute surveillance

Ici même sur ce terrain sans pelouse, il y a quelques semaines, Vincennes et son voisin St Maur en étaient venus aux mains obligeant l’arbitre à arrêter le match bien avant la fin. Un arbitre qui selon Vincennes finit même en pleurs à genoux sur la pelouse…ambiance ! Depuis, Vincennes est dans le viseur du comité et en ce samedi matin, ce même comité avait sorti l’arbitre avec un grand A et un superviseur…pour superviser. Vous savez le genre de mecs pointilleux qui demande à Max, arbitre de touche à ce moment là, de ne pas s’accouder à la barricade, qui demande à ce que les bouteilles d’eau soient bien disposées dans le carré dessiné devant la cahute, qui demande à ce que Marco ne fume pas en dehors de ce carré ou qui demande encore à ce que les remplaçants s’échauffent dans un périmètre bien précis. L’arbitre pendant ce temps se savait regardé et supervisé, c’est dire s’il a tenu la partie d’une main de fer.

L’art de gérer

Nos 18 points, nous les avons tous marqués en première mi-temps. Après, il a fallu gérer le compteur et mettre les barbelés. A propos de barbelés, on notera l’action de Georges qui à peine entré se retrouve 10 minutes au frigo pour avoir justement mis les dits barbelés. Ils sont dans leurs 22, le 9 s’apprête à dégager en touche. Georges arrive les bras en l’air pour contrer le ballon. Après, il faut qu’il bien qu’il redescende le Georges. C’est ce qu’il fit mais sur le corps du 9 qui en rajouta une couche dans l’expression de la douleur. Carton et dehors. Les barbelés, Stéphane Dedenis a tenté de passer au-dessus également en tentant une pénalité de loin, très loin et c’est ce qui lui vaut le Corbier. Nous sommes sur un terrain sans pelouse. Non, n’allez pas imaginer que c’est du synthétique comme à Pouchet. Non, c’est de la terre, la pelouse ayant décidé de ne plus sortir la tête de l’eau avant la fin de la saison. Comme tout buteur, Stéphane cherche à savoir d’où vient le vent. C’est là qu’il commet l’erreur, aux yeux de Jean-Mi qui n’en perd jamais une miette quand il s’agit de décider qui sera le Corbier. Il se penche vers le sol, prend une poignée de terre et de petits cailloux et jette le tout en l’air pour voir d’où vient le vent. C’est bien connu, en l’air le caillou prend le vent et indique parfaitement le sens. A ce moment de la lecture, vous êtes nombreux à rire mais ce Corbier aurait pu aussi être attribué à Barritault pour un magnifique « j’ai » sous une chandelle qui se transforme finalement en « j’ai pas » ou pour le claquage de Vania. Ce dernier attend pour entrer. Il fait des allers-retours le long de la ligne de touche, ce qui est profondément interdit selon le superviseur, quand tout à coup sans prévenir, Marco annonce « Vania tu rentres ». Ce dernier fait un pas en direction de Marco et se claque « non, finalement je ne vais pas rentrer ». Bon il s’av ère que deux minutes plus tard, il trottinait sur le terrain et l’on se demande si tout cela n’était pas préparé pour obtenir le Corbier car selon nos archives, il ne l’aurait pas encore récolté au cours de cette saison.

Pour le reste

Titi en plante encore un, Franck Honoré s’est claqué non pas sur une course folle mais il semblerait que son crampon droit ait glissé sur un caillou lancé par Dedenis qui avec le vent aurait été projeté à 1,3 cm. Le dit crampon se serait dérobé et le muscle arrière de la cuisse du capitaine aurait décidé qu’il était temps de mettre un terme à ce match d’autant qu’il y avait des huîtres à ouvrir. Ah oui, Quentin, on a oublié de te dire, quand on joue le matin, y’a huîtres et vin blanc après, Marennes d’Oléron n°2 et Muscadet pour être très précis, le tout apporté par le capitaine. Sinon, Marco en avait pris une belle la veille d’où un regard brumeux mais sa jeune paternité lui permet ce genre d’écart la veille d’un match. Jean-Mi ne vient aux matchs que pour être sur le banc avec un brassard et pour prendre une douche et sinon pour terminer la belle phrase de Jérôme « je commence à comprendre la politique de ce club, c’est de battre les gros du championnat et perdre contre les petits ». Si l’on se réfère à nos 4 matchs perdus, c’est un peu ça. Quoi qu’il en soit, nous sommes qualifiés pour les quarts pour la quatrième année consécutive et Mirjol dans sa concession Malouine doit se dire qu’en 47 ans de présidence, il n’a jamais réussi un tel exploit.

Philippe T

COMPTE – RENDU N°12 : ORSAY - SCUF Samedi 19 février 2011 Score : 26 - 7

COMPTE – RENDU N°12 : ORSAY - SCUF
Samedi 19 février 2011


Score : 26 - 7
Pelouse : haute et grasse
Température : chaude dans les tribunes
Participants : une petite vingtaine
Capitaine : Franck Honoré
Points : 1 essai (Mathieu Champion), 1 transformation (Schwartz)
Homme du match : Thibaut d’Azémar
Corbier d’Or : Philippe Toinard


Après la pluie, vient le déplacement

Prenez une feuille, un crayon et posez l’équation suivante. Comment déplacer 12 vaillants cochons au départ de Pouchet quand vous n’avez à disposition que 2 voitures dont une Fiat 500, pas le pot de yaourt mais la nouvelle génération. Ajoutez à ces 12 rugbymen, 12 sacs de sport et un sac à maillot. Solution, vous tassez 5 gros dans une BMW de capitaine, 5 fluets dans une Fiat 500 de demi de mêlée, les sacs de sport dans les coffres et entre les jambes et après vous ne bougez plus, vous ne respirez plus et vous roulez jusqu’à Orsay en saluant le courage de Marco et de Thibaut qui ont fait le même chemin sur leurs scooters et sous la pluie. A l’arrivée, après 45 minutes de route, vous tentez d’extirper tout le monde des dits voitures et vous laissez vos vitres ouvertes pour aérer.
Nous voici donc à Orsay. Comment décrire l’amour que nous avons pour cet adversaire qui n’a qu’un seul objectif chaque année, nous battre. Et globalement, ils y arrivent plutôt bien soit en alignant des joueurs de fédérale, soit en alignant comme ce fut le cas ce samedi, une partie de leurs juniors, le tout orchestré par un demi de mêlée qui nous a récemment arbitré à Pouchet et qui pendant 80 minutes a expliqué à l’arbitre officiel, comment diriger un match et ce qu’il devait faire. A posteriori, nous pouvons sourire de cette défaite car, une fois encore et malgré tous les subterfuges qu’ils utilisent chaque année, ils ne se qualifient pas pour les quarts. Une fois encore, ils nous battent mais pour rien car cette victoire ne leur permettra pas de rejoindre le dernier carré. Toute cette stratégie mise en place à chaque saison pour mourir au pied du podium, on peut en rire.

Equipe remaniée

Vacances obligent, nous n’étions pas nombreux et Marco dut composer une équipe avec les forces en présence ce qui permit à Jérôme, notre treiziste, de se retrouver dans le pack, où d’ailleurs, il se fit remarquer pour son abattage. Deux minutes après le début de l’échauffement qui dure comme tout le monde le sait, 7 minutes, c’est Jean-Mi qui dut déclarer forfait. Enfin, Titi, le kamikaze des temps modernes sorti sur KO technique après un plaquage sur le Bastareaud local…vous l’aurez compris, le banc se vidait à grande vitesse. Ceci ne nous décourageait aucunement et nous partîmes au combat sur ce que l’on appelle communément une pelouse, objet non identifié pour nous, molle, grasse, boueuse. Nous qui sommes habitués au luxe, nous voici obligés de combattre sur un pré, que dis-je, une pâture.

L’essai casquette

Après quoi…, allez 2 minutes 26 de jeu, mêlée sur nos 40, introduction pour nous. Tout le monde se met en place. L’arbitre annonce les commandements : Flexion, touchez , stop…et là, à stop, il siffle un coup franc contre nous. Le demi de mêlée s’empare du ballon, ouvre pour son ailier qui file à l’essai, tout le monde étant à ce moment là, complètement à l’arrêt en train de se demander ce qui avait été mal fait. Il s’avère que l’arbitre était venu dans notre vestiaire et nous avait demandé d’y simuler une mêlée pour bien nous expliquer les règles et ce qu’il attendait de nous. La faute viendrait de la seconde ligne qui aurait relevé ses genoux avant le 4e commandement. Dans la famille, je chipote, ou alors dans la famille, je vous ai dans le pif, l’homme en vert se posait là. Les 78 minutes qui suivront souligneront surtout son incapacité à diriger le jeu ou plutôt, sa capacité à se faire dicter le jeu pour le 9 adverse qui je vous le rappelle, est aussi arbitre officiel le samedi.

Un score qui ne reflète pas la partie

Alors oui, on s’en prend 26 dans le pif mais il faut admettre que nous n’avons pas été si mauvais que ça. Surtout, nous avons été très bons dans un des compartiments de jeu où parfois, on se laisse aller et que Franck souligne à chaque match « ne pas se consumer dans les regroupements pour se mettre immédiatement dans l’alignement ». Nous l’avons très bien fait ce samedi et cela nous évite d’en prendre plus car leurs attaques se sont très souvent heurtées à une défense en ligne. Le principe est simple, ouvrir ses oreilles et à l’instar de Fort Boyard, quand on vous crie « sors, sors, sors », c’est qu’il ne faut pas rester là. Grâce soit rendue au pack qui contre Orsay a parfaitement suivi les consignes. Et c’est d’ailleurs sur un alignement en masse que nous marquons notre seul essai du match. Les 3/4 d’Orsay ouvrent après un regroupement. En face d’eux, un mur composé de 3/4 et de gros et sur une passe entre deux adversaires, Mathieu chipe la gonfle et file sur 60 mètres inscrire l’essai entre les poteaux.
En deuxième mi-temps, par deux fois on pilonne leur ligne d’en-but, nous ne sommes qu’à quelques centimètres, Thibaut auteur d’un match remarquable contrairement à la semaine passée où il était resté sur la pelouse moins de 4 minutes 48, tente une percée, Franck y va aussi, Philippe en remet une couche…bref, ça ne passe pas et on ouvre sur des 3/4 qui par deux fois, vomissent le ballon et là je cite Vincent Barbe « non, mais si on fait tout le boulot correctement et qu’ils s’emmêlent les pinceaux, ça va pas le faire ». Et effectivement, ça le fait pas. Qu’est-ce que vous voulez ma bonne dame, quand ça veut pas, ça veut pas. Réduits à 14 pour une tape amicale sur le dos du Bastareaud local, nous ne prîmes pas d’essai et je récoltais un Corbier d’Or bien mérité mais surtout, en me plongeant dans les archives des comptes-rendus, je me rends compte que systématiquement, j’obtiens de haute lutte un Corbier d’Or contre Orsay. Quatre saisons, quatre matchs contre Orsay, quatre Corbier d’Or. Oui décidément, cette équipe n’est pas notre tasse de thé.

Philippe T