mercredi 30 mars 2011

COMPTE – RENDU N°15 : BRITISH - SCUF Samedi 26 Mars 2011 Score : 17 - 23

COMPTE – RENDU N°15 : BRITISH - SCUF
Samedi 26 Mars 2011

Score : 17 - 23
Pelouse : synthétique ou naturelle…on va prendre naturelle
Température : ah le fameux micro-climat de Domont
Participants : 20 parce que Jean-Mi n’a joué que 48 secondes comme à chaque match et que Titi avait été placardisé par le Président
Capitaine : Zanca
Points : 2 essais (Quentin et Champion), 2 transformations (Zanca), 3 pénalités (Zanca)
Homme du match : Les 22 pour avoir respecté la consigne principale : ne pas ouvrir sa bouche sauf pour respirer
Corbier d’Or : Le Président Langlois qui s'est rappelé samedi à 14h45 qu'il devait appeler Titi pendant la semaine pour qu'il vienne jouer avec nous...

Recette du Rosbeef en croûte de Domont
Partant du principe qu’un cochon mange un rosbeef par tête, il vous faut donc pour réaliser cette recette, 22 rosbeef et de quoi épicer le tout.
Première étape de la recette, découper une encoche tout le long de la pièce à rôtir, puis faire une entaille sur le dessus de 2 à 3 centimètre de large et pareil en profondeur. Sur le plan rugbystique, cela donne, découper chaque rosbeef que vous croisez et éventuellement ouvrir la moindre arcade sourcilière qui passerait par-là.
Deuxième étape remplir cette entaille de foie gras et préchauffer le four à 240°. Sur le terrain, ça donne, rentrer leur dans la gueule selon les règles du corps arbitral et laisser monter en température.
Troisième étape, enrouler le rôti dans une pâte feuilletée. Prendre soin que les jointures de pâtes soient sous le rôti. Pour cela déposer le dessus du rôti avec le foie gras sur la pâte, remonter les petits côtés de pâte puis les grands et retournez votre rôti. Pour résumer, enrouler vos bras autour du rosbeef en prenant soin de bien bloquer le ballon, le déposer violemment sur un mélange de terre et de pelouse bien sèches puis remonter vos vaillants équipiers pour qu’ils viennent vous donner un coup de main pour retourner le rosbeef une dernière fois.
Quatrième et dernière étape, penser à faire un petit trou sur le dessus de la pâte pour que la vapeur puisse s'évacuer. Cuire votre rôti 10 minutes à 240°C puis 25 minutes à 180°C. Arrêter le four, entrouvrir la porte et laisser votre rôti reposer encore 10 minutes. Une fois ce laps de temps passé, le sortir et servir aussitôt ou si vous préférez, penser à créer des trous dans la défense adverse pour que les 3/4 puissent s’y engouffrer à au moins deux reprises puis laisser le rosbeef monter en température avant de le laisser entrevoir une hypothétique victoire à quelques secondes de la fin. Finir en laissant reposer le tout et lui offrir une copie de la feuille de match.

Recette du Rôti de Cochon au four…et au moulin
Première étape, préchauffer le four à 200 °C. Peler la gousse d'ail et la couper en lamelles. Piquer le rôti à plusieurs endroits et les glisser dedans. Sur le terrain ça donne, chauffer 22 cochons pas encore rôtis en les invectivant, en les motivant comme jamais du vestiaire au coup d’envoi. Pendant ce laps de temps, découper des bandes adhésives tissées et élastiques et strapper à plusieurs endroits de la bête, épaule, genou, cuisse, coudes et serrer bien fort pour que cela tienne pendant 80 minutes.
Deuxième étape, laisser fondre le saindoux (ou le beurre) dans une cocotte. Quand il est bien chaud, y faire revenir le rôti de porc sur toutes ses faces, pendant 8 à 10 min sur feu vif ou si vous préférez, faire suer le cochon pendant un entraînement plus long que d’habitude. Quand il est bien chaud, lui asséner quelques paroles bien senties dans sa face pendant 8 à 10 minutes et le piquer au vif.
Troisième étape, glisser la cocotte dans le four ou dans un plat pouvant aller au four et le laisser cuire pendant 1 h à 1 h 10. Saler et poivrer à la fin. Sur le plan rugbystique, cela équivaut à inciter les 8 cochons de devant à se faufiler dans des cocottes que leur neuf fait avancer pendant que les 3/4 restent à plat pouvant à tout moment se mettre en position d’attaquant ou de défenseur et ce pendant 80 minutes. Corser le tout non pas à la fin mais pendant toute l’étape avec quelques bourre-pifs.
Quatrième étape, sortir le rôti du four et le couper en tranches puis les déposer au fur et à mesure sur un plat de service chaud ou si vous préférez, sortir les éléments qui fatiguent et les remplacer judicieusement par de la chair fraîche prête à découper en tranches le moindre rosbeef qui oserait se glisser entre le frais et l’exténué.
Cinquième étape, verser la sauce de la cocotte dans une saucière rincée à l'eau chaude ce qui sous-entend qu’à mi-cuisson, il est toujours bon de verser dans le gosier du goret rincé, de l’eau fraîche, ça lui permet de repartir pour terminer la cuisson.
Sixième et dernière étape, servir le rôti de porc coupé en tranches, avec la sauce et accompagné de purée de châtaignes ou pour rester dans le domaine de l’ovalie, saluer les cochons découpés et rôtis, les féliciter pour les châtaignes bien senties et laisser les se satisfaire d’un accompagnement à base de houblon servi frais. Ca n’en sera que meilleur !


Philippe T

1 commentaire:

Jean-Mi a dit…

Bravo au chef cuistot !

Tu es la preuve vivante qu’après la supériorité sur le pré, le petit cochon possède également une plume infiniment plus légère que le rosbeef qui ne sait rédiger que ses devis de maçon. Et que le cochon en cocotte garde son fondant en toutes circonstances lorsque le rosbeef bouilli se malaxe sans fin étouffé à perpétuité dans son game plan…

Gardons à jamais cette futilité créatrice pour marier les ingrédients d’un match avec génie et inconstance.

@ samedi marmitons valeureux et irresponsables.

JM, marmiton seulement chargé du préchauffage et du déglaçage au creux du Corbier d’Or.

N.B. : à la 54ème minute, le public a entendu Cooking Phil gueuler à gorge déployée : « Vous fermez vos gueules les gars !!! Y a que le capitaine qui peut parler !!! » Comme quoi, parmi les 22 hommes du match, certains ont plus de mérite que d’autres…