dimanche 11 décembre 2011
Corbier d'Or pour Juju Schwartz !
mercredi 7 décembre 2011
CR n°8 P.U.C. - S.C.U.F. Vieux Cochons
lundi 5 décembre 2011
Le vrai Vania !
CR n°7 SCUF Vieux Cochons - Anthony by Matt 'Forrest Gump' Champion
SCUF – Antony Sports
26 novembre 2011
Score : 46 - 22
Température : douce comme un entre-jambe de femme.
Pelouse : égale à elle-même.
Participants : au complet comme d'hab.
Spectateurs : Ronan, Dracul, les p'tits Dufaure, Titi de la Tribune.
Capitaine : Frank Honoré.
Points :
Essais : Titi (4), Zanca (1), De Tarlé 1er (1), Schwartz 1er (1).
Transformations : Schwartz 1er (1), Zanca (4)
Pénalités : Zanca (1)
Homme du match : Titi
Corbier d’Or : Corbier pour les 3 raisons suivantes : blague pourrie dans les vestiaires à propos d'Antony, passe à l'adversaire qui marque un essai, plaquage raté le long de la ligne.
Souviens toi l'été dernier
Oui enfin, c'était l'automne, et c'était il y a 2 ans, mais il n'empêche qu'on l'avait toujours en travers de la gorge. Souvenez vous, match à Antony par un bel après midi alors qu'une organisation chaotique avait emporté bon nombre des vieux cochons vers des contrées moins rudes qu'un champ de bataille rugbystique. Les joueurs arrivent au compte goutte. Le présidentissime Marco a laissé sa place et son cigare à Jean-Mi qui arrive avec les maillots à l'heure du coup d'envoi. Marc Barritault qui signe son grand retour est le dernier à arriver après une rando à vélo à travers l'ile de France. Il fait chaud, nous sommes 16, ils bénéficient de renforts de leur réserve, nous sommes cuits au bout de 20 minutes et nous prenons une branlée.
Le présent
Et bien cette fois-ci, nous jouons chez nous et ce sont nos adversaires qui arrivent en retard et en effectif réduit (16), à croire qu'Antony est vraiment une ville lointaine.
Et donc pour une fois, nous eûmes le temps de bien nous échauffer avant le match en commençant par un « toucher » qui mit à l'honneur notre adresse: entre les fautes de mains, les en-avants et autres cagades, on se dit qu'il vaudrait peut-être mieux ne pas s'échauffer du tout !
Tout cela sous l'oeil avisé de Dracul dont le verbe fleuri n'est pas sans énerver quelque jeune rebelle n'ayant aucun respect pour ses ainés ni pour les côtes de ses adversaires.
A noter la présence exceptionnelle et appréciée pour sa pige annuelle de notre poutre sénatoriale à qui l'on doit parait-il la formule « charger au pas de sénateur ».
Le match
Le match commence donc avec une demi-heure de retard. Le début est plutôt à l'avantage d'Antony qui profite de nos erreurs dans les regroupements mais assez vite après une incursion des gros dans leurs 22, Zanca hérite du ballon et aplatit dans l'en-but adverse. Nos adversaires encore frais reviennent au score puis passent devant en marquant un essai après un contre dans notre en-but.
Nous ne nous démobilisons pas et repassons à l'attaque ce qui nous permet de marquer 2 autres essais avant la pause par Titi et le Tarlé qu'il nous reste.
La deuxième mi-temps tourne également à notre avantage puisque nous franchirons la ligne adverse quatre fois, dont trois fois par Titi qui a écoeuré nos adversaires, et une fois par Thomas Schwartz après une belle action de toute la troisième ligne, contre deux fois pour nos adversaires, ce qui vaudra le Corbier d'or à notre Jeannie Longo favorite qui eu beau jeu de protester contre ce trophée injustement acquis suite à un soit disant hors jeu de l'adversaire.
C'est vraiment trop injuste
Mais ce n'est pas le plus injuste. Non ! La plus grande injustice de ce match, c'est son clivage
gauche-droite qui n'est pas sans rappeler une certaine bataille pour la présidence non pas des Vieux Cochons qui n'aspirent pas à se libérer du diktat de kayser Marco, ni du SCUF qui n'aspire pas à se libérer du joug de sa sainteté Yoyo 1er, mais de la bataille pour la présidence de la République Française à laquelle pourrait participer un certain Florent G. me murmure-t-on à l'oreille, dont le programme reposerait sur une règle comptable simple : seuls les essais marqués lors des phases finales comptent pour le classement des meilleurs marqueurs ! Avec de tels candidats, nous pouvons dormir tranquille, l'Europe sera sauvée en 2012!
Mais je m'égare quelque peu, quoique tout cela soit quand même connecté avec notre propos. En effet, ce clivage gauche-droite dont je m'insurge avec virulence, c'est la famine de ballons attaqués sur l'aile droite en regard de l'orgie de ballons attaqués sur l'aile gauche. Cette orgie permet injustement à Titi d'inscrire son second « Titi trick » en deux matchs ce qui n'est pas étonnant quand on connait son talent mais qui peut sembler particulièrement injuste quand on se bat tous les samedis avec abnégation sur l'aile droite pour figurer sur le podium dans l'ombre des « géants » aux jambes véloces et au crâne tondu. D'aucuns, peut être inspirés par quelque film d'espionnage, avaient pourtant échafaudé un plan anti-Titi. En pure perte. Comme quoi rien, pas même ces viles tentatives de déstabilisation dignes du KGB et de la CIA, n'arrêtera Titi dans sa quête chaque saison renouvelée du titre de meilleur marqueur d'essais ! Pour notre plus grande réussite.
Enfin, l'essentiel n'est pas là, mais bien dans le plaisir de se retrouver le samedi sur le pré et de lutter ensemble pour le meilleur mais parfois aussi pour le pire. Et ça, ce sont peut être certains de nos adversaires qui le trouvent trop injuste!
Mat « Caliméro » Champion.
jeudi 1 décembre 2011
lundi 28 novembre 2011
mercredi 23 novembre 2011
SCUF Vieux Cochons - Orsay De bien belles images !
remember November
SCUF – ORSAY
5 Novembre 2011
Score : 67 - 15
Température : remember November
Pelouse : en garde partagée un samedi sur deux
Participants : vu le nombre de licenciés cette année, c’est à celui qui dégaine le plus vite devant son ordinateur pour répondre R1, R2, R14 et faire ainsi partie des 22 premiers. Sinon, y’a l’idée du tirage au sort parmi les réponses positives mais on pourrait se retrouver avec 22 gros ou 22 gazelles et les matchs ne seraient pas tout à fait les mêmes.
Spectateurs : ceux qui n’ont pas dégainé assez vite devant leurs ordinateurs et une poignée de touristes du tampon médical.
Capitaine : Franky Honoré…quelqu’un a une meilleure idée ? A l’unanimité Franck Honoré est élu à vie.
Points : beaucoup trop pour un littéraire dont les maths se passaient à l’oral à son époque.
Essais : Titit (4), Zanca (3), Xavier Amon (1), Manu Enriquez (1), Arnaud Corbier (1) et Crochet (1).
Transformations : Julien Schwartz (4), Zanca (2)
Homme du match : Avec un tel score digne de la grande époque de l’URSS, on pourrait offrir ce titre sans intérêt à l’ensemble des joueurs mais ce sera finalement les remplaçants qui ont du supporter Florent Gallaire qui n’est arrivé qu’à la mi-temps pour nous raconter le futur grand oral qui l’attend et les remplaçants, contraints et forcés de l’écouter.
Corbier d’Or : C’est historique, pour la première fois la vieille garde des VC l’a attribué à deux joueurs impliqués dans une seule et même action : Xav Amon et Zanca. Explications à suivre ci-dessous.
Orsay, notre meilleur ennemi
Pour une fois, l’équipe d’Orsay était priée de venir à Paris. Depuis un certain nombre d’années, que ce soit en coupe ou en championnat, c’est toujours aux Parigots de prendre la direction de cette ville nichée dans une vallée. Ville qui n’est pas connue pour la qualité de son rugby mais pour son très faible taux de chômage , l’un des plus bas de France. Et ça n’est pas une blague ! Les voici contraints et forcés de quitter leur paradis du plein emploi pour venir côtoyer la misère sociale du 17e Nord, ses barres HLM, son périph, son Roi du Café décrépi. Ce devait être pour eux un véritable parcours du combattant car ils ne furent que 16 à se pointer…ça change de nos précédentes confrontations où l’équipe présentée était en général largement renforcée. En ce samedi 5 novembre, l’équipe 3 d’Orsay se pointe avec le minimum syndical, juste de quoi être acceptée par l’arbitre.
Le résultat, il faut remonter en 1977, année où Marie Myriam a gagné l’Eurovision, pour retrouver un tel score sur une feuille de match, c’était un match de gala des Vieux Cochons contre une équipe composée pour moitié de nains de jardin et pour l’autre moitié d’éclopés de la Grande Guerre.
Il faut tout de même tirer un coup de chapeau à cette équipe d’Orsay affaiblie qui n’a rien lâché pendant 80 minutes et qui s’est même payé le luxe de nous en mettre 3 dans la musette alors que notre ligne d’en-but était restée vierge depuis le début de la saison.
La petite suée de la première action
Orsay, on connaît, c’est une équipe piège…renforcée ou diminuée, elle a sa fierté et va vite nous le prouver après quelques minutes de jeu. Le temps aux retardataires de se dire bonjour sur la pelouse et hop…les voici dans le coin de notre en-but. Et celui qui à ce moment ne s’est pas dit l’espace de 23 secondes que l’après-midi n’allait pas être simple ne peut être qu’un prétentieux du bulbe.
Il s’avère que la suite fut beaucoup plus simple avec Titit en bout de ligne qui rappelle à Gallaire qu’il serait temps de s’y filer un peu sous peine de voir son nom disparaître des tableaux des bilans de fin d’année. Et 4 pour Titi ! Et 3 pour Zanca qui s’est vu promettre par Gallaire que s’il en plantait plus que Titi sur l’ensemble de l’année, il recevrait une mèche de cheveu à se faire implanter dans la nuque façon Chris Wadle.
Le retour de pépé
On le sait dans Vieux Cochons, il y a vieux…Manu, Corbier, Durand, Jean-Mi…etc. En fait, la question se pose de savoir à partir de quel âge, on est véritablement vieux. Après 40 années de licence ? à 45 ans passés ? Les critères ne sont pas vraiment établis. Mais il en est un que l’on peut véritablement considérer désormais comme un vieux, c’est Fred. Sur le papier, il n’est pas plus vieux que certains. Non, il est juste…grand-père depuis quelques mois. Et là, ça vous fout un coup de vieux. Pensez donc, Marco, qui n’est pourtant pas tout jeune, est seulement papa depuis quelques mois et Fred, grand-père…va comprendre Charles.
Bref, pépé Fred faisait son grand retour. Retenu depuis le début de la saison dans le fond de son établi pour honorer des commandes de couteaux pour la ville de Thiers, il faisait son retour contre Orsay prêt à jouer 3 minutes, 40 ou 80 et à n’importe quel poste. Frais comme un gardon, il nous a prouvé que l’on peut être grand-père et tenir une forme de jeunot. Bon évidemment, pour ne pas casser le moral des mecs qu’il plaquait, on a évité de leur dire qu’il était grand-père mais gageons que si on leur avait dit la vérité, ils seraient sortis sur forfait moral.
L’histoire du Zancamon ?
Dans nos manuels d’histoire, nous étions obligés de nous fader l’histoire de Toutankhamon, fils d’Akhenaton et de Néfertiti. De récentes études ADN ont prouvé que ce n’était finalement pas Néfertiti mais peu importe. Ce qui est certain, c’est que l’histoire a souligné que les relations et les accouplements à cette époque n’étaient pas garants de l’ordre moral. Bref. Ce que l’on sait maintenant,c’est que dans les manuels d’histoire, il faudra désormais ajouter l’histoire de Zancamon, un monstre éphémère à deux têtes chauves, 4 bras et 4 jambes qui peuvent pendant 80 minutes se côtoyer sur un terrain, se parler, se passer la balle…bref, vivre l’un à côté de l’autre. Mais comme tous les monstres, il y a parfois un bug. Pour une raison que tout le monde ignore, il se peut que l’espace de quelques secondes, ils ne fassent plus qu’un et se mettent dans la minute qui suive à se vilipender comme s’ils étaient adversaires.
Nous sommes sur les 40 mètres d’Orsay, les gros progressent. Dans mon dos, je sens le souffle d’une partie du Zancamon. Avant qu’il ne crache du feu ou tout autre produit dangereux, il faut vite lui donner ce qu’il attend à savoir le ballon. Il s’en saisit pour le donner à sa moitié qui part en diagonale vers la droite du terrain aussitôt suivi par son double. Le long de la ligne de touche, Zanca l’interpelle, tente de lui faire comprendre qu’il faut croiser pour libérer l’espace. Mais Amon ne comprend pas le langage de Zanca qui ne s’exprime que par borborygmes et là, c’est le drame. Alors que le champ est libre, qu’un énième essai semble tout tracé, Zanca et Amon se tamponnent, ne font plus qu’un, entament une danse qui leur est propre, laissent filer le ballon en touche. Ca ne dure que quelques secondes, le Zancamon se forme sous nos yeux. C’est extrêmement rare dans une vie de rugbyman. Et puis en un quart de seconde, il se désolidarise, reprend une forme et un langage humains. Et là, sous nos yeux ébahis, ils s’engueulent comme deux vulgaires lavandières. On les croirait adversaires, on se demande même s’il ne faut pas les séparer pour que tout rentre dans l’ordre. En reprenant leurs places, ils continuent à maugréer…ils viennent de comprendre qu’il y avait de grandes chances qu’ils soient Corbier d’Or…ce sera effectivement le cas. Les Vieux Cochons viennent d’enfanter un monstre à deux têtes et des photos prises devant le Roi du Café circulent sur le net pour le prouver.
Méfiance, il y a peut-être d’autres monstres qui peuvent éclore dans cette équipe comme un Draculenriquez, un Guignardurand, ou un Barbhonoré. On le verra au prochain match.
mardi 22 novembre 2011
mercredi 16 novembre 2011
vendredi 28 octobre 2011
CR n°4 : Rugby Cellois Chesnaysien 78 Les Coteaux de Seine – SCUF Vieux Cochons
mercredi 26 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
mercredi 19 octobre 2011
CR n°3 : SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur
SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur
Samedi 15 octobre 2011
Score : 45-3
Pelouse : elle pète la chlorophylle !
Température : c’est l’été indien ! Du coup, Duce Marco a rangé son short et ressorti le havane !
Participants : toute la harde des cochons sauvages était sur le pied de guerre ; on assista même au retour de Stéphane Big Mouth Dedenis ! Par contre, Quentin avait décliné l’invitation pour être sûr de conserver son trophée une semaine de plus alors que Nico Valenzuela débutait ses cours de yoga. Quant à Lolo Crochet et Marc Barritault, toujours pas de nouvelles : certains les auraient croisés dans une crique de Mykonos où Marc révisait son examen d'exploration de la prostate pour son diplôme d’andrologue.
Sinon, deuxième semaine consécutive sans Phil Dufaure et Matt Champion ! Ce doit être l’effet Durand : il dégoûte les âmes pures et loyales ! Si l’effet persiste, on risque même de voir bientôt débarquer … JB Fresquet.
Et toujours pas de Yoyo Busson non plus ; mais, en tant que président à vie des scufistes, on peut être sûr que ce n’est pas par crainte de la connerie…
Spectateurs : coach Dracul et sa toute petite rouquine
Capitaine : de nouveau Franky Honoré que toute la France exhorte à ne pas retourner à Auckland malgré les 4 millions de billets gratuits envoyés à son domicile
Points : 7 essais ; Titi, Georges ‘Bacalao’ Pereira, Dij, Manu ‘fifty’ Enriquez, 2 de Zancanaro et un autre sur un maul – je ne sais plus qui – on va dire que c’est l’œuvre de Collectif ; 4 transformations de Zanca et 1 seule, mais magnifique, du bord de touche, de Juju ‘Mister Rugby 2’ Schwartz : cela a coûté une bière à Marco ; peut-être une piste pour qu’il se taise enfin…
Corbier d’Or : en l’absence du trophée, la Junte d’Attribution a oublié de le décerner ! En tant que membre injuste et sénile, je tenais à l’attribuer à Xav Amon pour sa courte mais remarquable participation en juge de touche : « J’y suis pas ! Excusez-moi m’sieur l’arbitre » ânonna-t-il lorsqu’il arriva pour marquer la touche alors que le talonneur lançait déjà l’ogive… Quant on pense que c’est notre 10, le cerveau tactique de l’équipe…
Homme du match : Thomas Schwartz, qui, non content d’afficher son activité habituelle, s’initie au saut en touche avec brio et réussite ! En plus, c’est le seul qui cause pas…
Titiiii !
Les VC se réjouissaient d’accueillir ‘la vie au grand air de Saint Maur’ : en tant que dernier club pétainiste encore en activité, il ravivait les souvenirs de camps d’été des petits Enriquez et Manu. Ils songeaient avec nostalgie aux joies saines des travaux agricoles et l’affection turgescente de l’aumônier le soir dans sa cellule. Un monde de valeurs et d’innocence détruit par le matérialisme judéo-bolchévique des métèques de Wall Street…
En tout cas, nos adversaires n’en manquaient pas, eux, de jeunesse! Chaque VC aurait pu y trouver ses rejetons. Du coup, par indulgence paternelle, et malgré un intense échauffement de 2min14, les gorets laissaient les saint môrets se défouler et secouer les zones de rucks. Quinze minutes de bonhommie qui prit fin quand Titi, notre seul bambin, hurla sa jalousie : « Je suis votre seul fils légitime ! Je suis le fruit des amours de Durand et de Corbier lors des fêtes de Guéret en juillet 80 ! Je ne supporte plus que vous portiez votre affection sur les jeunots d’en face ! ». De rage, sur nos 22, il arracha la balle dans les mains de Georges, s’exila dans la zone des 5, culbuta 9 saint môrets pour aplatir 103 m plus loin au pied des poteaux ! Du coup, Durand vint le réconforter et, en lui baisant le front, déclara : « Tu es mon seul et unique fils ! Et tu vois que j’ai bien fait de t’assommer pour t’empêcher de jouer les équarrisseurs de Pouchet jeudi soir ! Tu as conservé ton influx et ravi tes petits papas ! Je t’aime mon petit bonze ! »
Malheureusement pour nos adversaires groggys devant tant d’amour brutal, papa Corbier avait, lui, omis de baiser son chérubin. Du coup, sur le ballon suivant, il récidiva, en bouscula 6 sur 50m… avant de se retrouver face à un frustre barbu qui lui expliqua la vie avec son tact habituel : « Bon, toi, la marmaille, t’arrête tes caprices ! Y a pas que toi qui souffre ! J’ai là un vaillant d’1 mètre 12, allaité au lait de morue pileuse et qui rêve de marquer comme un gros ! Donne moi la gonfle que je la passe au nabot lusitanien pour qu’il s’affale au milieu des gras ! ». Face à tant de détermination pour défendre les minorités opprimées, Titi céda et Yann confia la balle à Georges ! 14 à 3.
3 fois 10
Cette fois-ci, sous l’impulsion du défenseur des minorités, le pack retrouva son organisation et déploya de belles cocottes pour fixer les juvéniles adversaires. L’ordre porcin était de retour et se chargeait d’abreuver en caviars l’aile droite, celle où n’évoluait pas le capricieux bambin. Ainsi, à la 33ème, Dij, notre brindille sauvage nous gratifia d’un plongeon super twelve sur le drapeau d’en but ! On commandait déjà le Samu et le service de traumatologie ! Erreur ! Pour la troisième fois en trois matches, Dij se releva valide, non sans avoir auparavant tâté chacun de ses os pour en vérifier le bon positionnement.
19 à 3 puisque Zanc n’eut pas le courage d’allonger son coup de pied. D’ailleurs, Zig Zag Legs ne nous offrit que 18 malheureux petits points cette fois-ci…
La partie était agréable du fait de valeureux adversaires et d’un arbitre de grande qualité. La preuve : il nous accorda 3 cartons d’une parfaite perspicacité. Le premier à Vania pour sieste réparatrice dans un ruck ; il nous avoua avoir vidé un fût de blanc croate pendant Galles-France. Le second pour Augé le déshydraté ; normal, il avait botté en touche alors qu’il est seconde ligne !
Et, enfin, le troisième pour Steph Dedenis parce qu’il allait râler après une décision arbitrale.
En tout cas, lors du second acte, les gras du jambon poursuivaient sur leur lancée héroïque ! Pénalité à la main sur les 22, charge du bigouden, maul et essai de Collectif. 73ème : Schwartz enegger ( pas besoin de vous dire lequel des deux…) vole le lancer adverse à 12m27 de leur ligne, appelle ses gros, traction avant dans l’en-but… où l’on offre la balle à sponsor Manu pour qu’il n’oublie pas de nous payer la prochaine tournée aux Caraïbes. Avec, cherry on the cake, la transfo magique de Juju Mister Rugby 2 qui, lui, au moins, ne manque pas de courage…
Bien sûr, il y eut bien les 2 rapines de Zanc dont une sur à peine 50 mètres. Seulement, outre que ses 2 essais hebdomadaires sont exigés par son contrat Provale, on ne peut les décrire si, comme moi, on possède les bases logiques du calcul des trajectoires.
De l’espoir
18h17, porte de Saint Ouen, un homme roux et barbu pleurait seul dans sa chope de bière : « Quel désastre ! Trois semaines que j’ai 29 joueurs possibles dont 7 à jeter ! Même Dij ne s’autodétruit plus en vol ! 124 points marqués et seulement 12 encaissés ! Et même pas un seul petit essai ! Je réintègre Durand. Et même pas une générale ! Même le vieux président exilé chez Malo qui se moque de moi ! Qui me raille d’être incapable de gagner par 3-0 comme de son temps ! Et voilà que, comble de mes malheurs, le grand chef Busson décide de venir s’égayer avec nous samedi prochain ! Mais qu’est ce que je vais faire si ce Zanc de malheur plante encore 5 essais et qu’on gagne 42 à 0 ? Et bien, le Busson y va nous dire que cette constance est indigne du SCUF et finie l’affiliation blanche et noire ! Tous les cochons à l’étable ! Et le merveilleux président qui paradait à Buenos Aires en avril 2010 ? Et bien le Kayser Marco à la maison ! Avec ses 2 femmes ! Finie la vie de Patacochon le samedi ou en tournée ! Tout ça à cause de ces apprentis gorets élevés à la mamelle de Juju Schwartz, le gourou du jeu ! La vie est trop injuste ! Ma destinée va s’effondrer samedi prochain à 16h30 au Chesnay ! Même plus envie de commander une dernière pinte ! Snif ! »
Puis, sa lèvre frémit. Un souvenir revint. Chesnay… Chesnay… Chesnay…
Un pâle sourire réapparait !
Puis un air béat !
« Mais, oui ! Le Chesnay ! L’année dernière, on avait fait une première période méga merdique ! 0 à 0 à la pause avec 98% des ballons ! Bon d’accord, on avait marqué en deuxième… Mais, imagine-toi, mon Marco qu’on récidive mais en mieux cette fois-ci… 0 à 0 puis 3 à 6 à la fin avec 2 rouges, une baston entre Vania et Antoine Chambaz, voire 85 en avants et 143 pénalités contre nous… Voilà t’es sauvé ! Busson aux anges ! Busson qui signe à vie pour les gorets ! Et Président Marco avec ses cochons ! Aux Caraïbes ! Zouk et p’tit planteur ! Et Maman et Petite Chieuse pendant ce temps-là ? A la maison !!! Ah oui mes p’tits gars j’les sens bien pour samedi ! Avec eux, y a toujours d’l’espoir… Patron ! 12 pintes !... Bah oui pour moi !... »
Jean-Mi, qui ne balance pas que des pizzas