dimanche 11 décembre 2011

Corbier d'Or pour Juju Schwartz !


S'il y en a bien un qui le mérite à vie...
Nobody is perfect except... him !

mercredi 7 décembre 2011

Le Corbier pour Vania !


CR n°8 P.U.C. - S.C.U.F. Vieux Cochons


 
Votre rédacteur avec 2 juvéniles pucistes... qui ont l'âge de mon fils...
Vania honoré !
Encore une balle perdue en touche...
Non, ce n'est pas ESPN Classic...

PUC – SCUF Vieux Cochons
Samedi 3 décembre 2011 15h à la Cipale de Paris

Score : 32 – 5
Pelouse : pour les vieux scufistes qui ont connu Pouchet avant la moquette, disons qu’elle a également subi 82 ans de soins de la part des fameux jardiniers de la Ville de Paris… donc quelques brins d’herbe folle, beaucoup de sable, un relief aléatoire où les flaques de boue perdurent 8 mois sur 12 ; il faut également noter le souci d’harmonie avec la décrépitude des tribunes et de la piste…
Température : c’est enfin l’automne ! Pour ceux qui l’auraient oublié, notre cher rugby fut inventé par les sujets de Sa Majesté Victoria ; on officia donc sous une pluie fine et par un noroit mordant qui rappelait les joutes crépusculaires d’Outre Manche. Un temps à ne pas mettre un ailier sur le pré, surtout, si, comme les nôtres, ils sont dépourvus de toute protection capillaire.
 Participants : c’est la Bérézina ! La preuve, Presidente Marco fut obligé d’enfiler le maillot fuchsia ! Ou comment se retrouver à peine 22 quand il y a 123 gorets sur la mailing list… Faut-il y voir un lien avec la soirée ‘Black and White’ de la veille ? Même pas ! Zanca, Amon ou encore Augé y ont été aperçu en string léopard mais étaient bien présents, physiquement parlant, à la Cipale, aux alentours de 15h… Non, l’élément perturbateur, c’était le Saturday Blue and Yellow ! Le samedi Ikéa !!! Georges Bacalao Pereira y cherchait vainement 28 mètres cube de parpaings, Marc Barritault s’y auto flagellait pour se lamenter de ses 17 min 23 de rugby dans la saison, les De Tarlé brothers y dévalisaient les charnières pour rafistoler la cheville de Quentin, Thomas Schwartz tentait d’y perdre enfin au moins une de ses marmailles, Yann le pileux y commandait une jacuzzi à varechs pour sa cuisse en bois, Toto Bouteilly avait convié sa maîtresse à la cafèt du magasin de Garonor, Arnaud Corbier y exhibait fièrement son collier de cochons perché sur une chasse d’eau brevetée par sa société, Flo Gallaire plaidait devant les caisses la cause du meuble open source et Marc Schor, après sa participation tri-annuelle du samedi précédent, y accompagnait une délégation de sénateurs fascinés par la variété des alèzes. Quant à JB Fresquet, il profitait de l’affluence pour y solder ses croûtes de St Nectaire et réunir enfin peut-être les 220€ de sa cotise… Bref, la troupe porcine était au complet sur la feuille de match mais accusait une moyenne d’âge élevée ; surtout que les présents avaient dû subir les protestations de leurs chères et tendres, rendues hystériques par la perte d’une telle opportunité jaune et bleue ; au moins ne s’étaient-ils pas épuisés dans les affres de la fornication…
Spectateurs : une médaille pour les courageux ! Dracul, Edouard et Ronan étaient sur la piste veillant à ne pas chuter dans les nids de poule ! Même les mini Dufaure avaient déclaré forfaits…
Capitaine : après le match, celui inscrit sur la feuille de match, un certain F.H., me supplia ne pas révéler le véritable patronyme du général de cette troupe en pleine débâcle. Donc acte… Même la glace de salle de bains où il répète ses discours ne le reconnait plus…
Score : pour une fois, la rubrique la plus succincte ! 1 essai de Matt ‘Forrest Gump’ Champion. Et, c’est tout… Si, si ! Un carton jaune pour simulation d’uppercut à Pascalou Augé… Et un autre pour celui qu’un profiler a défini comme un poète guerrier… Facile à reconnaître…
Homme du match : F.H. le capitaine inconnu… et abandonné. Les gorets, la queue entre les jambes, peuvent lui construire un Arc de Triomphe ! Il est resté vaillant, constant et agressif tout au long de la partie. La seule petite flamme porcine à rester allumée pendant 80 minutes.
Corbier d’Or : Vania à l’unanimité des vieux groins ! 63ème minute : notre svelte pilier croato-breton revient à ses jeunes années où il brûlait la ligne de touche ; il assure le 3ème rideau et récupère un coup de pied devant 2 rapides pucistes qui fondent sur lui ; c’est là que la nostalgie le submerge ! Il démarre sur les chapeaux de roue et, pour imiter son idole, Campese, effectue un magnifique pas de l’oie ; d’aucuns diront qu’il s’agissait plutôt du pas du dindon farci : de mauvaises langues ! Car le Vania mystifie les gazelles pucistes, passe entre les deux, ébahis ! Plus que 55 m à courir seul jusqu’à la ligne du bonheur ! Mais, là, sa lucidité revient : il éclate en sanglots devant la difficulté de la tâche et jette le ballon à ses pieds pour obtenir une mêlée salvatrice…

8 mois
Le problème avec les clubs universitaires, c’est que, même si nous sommes aussi stupides que les autres, nos années sur les bancs de la fac nous ont au moins permis de travailler la mémoire. Surtout que, concernant le PUC et le SCUF, comme nous sommes des Sans Terrain Fixe depuis plus d’un siècle, on a continué à l’exercer en apprenant toutes les adresses des terrains vague… ment gazonnés de la Ville de Paris.
Et, si les Vieux Cochons commencent à avoir la mémoire qui vacillent, les Pucistes possèdent encore des neurones bien vaillants : le plus vieux d’entre eux naissait en 1976, année où une majorité de gorets approfondissait déjà l’étude de l’onanisme…
Or, nos meilleurs ennemis violets n’avaient nullement oublié le 19 mars 2011 ! Lors de ce quart de finale, déjà joué à La Cipale, les vétérans porcins avaient retourné une situation compromise et remonté un score de 0-12 à la mi-temps. Mais, en plus de leur déception légitime, ils n’avaient pas trop apprécié le compte-rendu de votre serviteur, qui, coquin et espiègle comme tous les papis, s’était gaussé de leur jeunesse aveugle et relaté le match à l’aune du lièvre et de la tortue, voire du corbeau et du vieux renard.
Les jeunes pousses pucistes rongeaient donc leur frein depuis presque 8 mois.
Et, comme me le soufflait mon copain d’école Jeannot La Fontaine, si les vieux sont sages mais souvent méprisants, les jeunes sont souvent impétueux mais apprennent très vite…

41 min 34 d’échauffement
Habitués aux joutes de l’été indien, la troupe porcine renâcla quelque peu à sortir de ses pénates en ce samedi maussade. Ils rajoutèrent allègrement 75% aux 30 minutes de retard institutionnelles.
Ainsi, entre les directs Vincennes et l’omnibus de Pouchet, la horde traversa la piste glorieuse de Louison Bobet et Rafaele Geminiani aux alentours de 14h56. Le temps de taper la bise, de mentir sur sa folle nuit de fornication, il restait 1 min 34 pour faire semblant de lever les cuisses et répéter 3 touches et demi.
Et encore, Titi arriva 6 min après pour se changer sur le banc de touche avec Pascal Augé fraîchement rescapé de son incarcération nocturne au Black and White…
La préparation des cochons était donc digne d’eux, à priori optimale.
Le problème était que les violets juvéniles n’eurent pas la courtoisie de respecter les règles élémentaires de sécurité : 25 min de touche-touche pour nous permettre de mettre nos arthroses à température.
Pire, ils nous rentrèrent dedans avec agressivité, organisation et, surtout, vitesse !
Déjà qu’on était horrifié à l’idée de nous salir, voilà qu’ils ne connaissaient même pas la règle du toucher 2 doigts.
En plus, après réflexion, je pense qu’ils ont triché ! Vue leur impressionnante organisation en touche, j’ai l’intime conviction… qu’ils s’entrainent ! Bouh, les vilains ! Les pleutres ! Les sournois !
Nous, honnêtes gorets, avons respecté les lois de la Morale ! En l’absence de Thomas, nous n’avions plus aucune coordination ! Plus un seul ballon pour contenir nos adversaires estudiantins !
Résultat, 3 essais de retard à la pause ! Un de plus que le 19 mars dernier !

Honneur
Après les citrons, le goret pérorait encore ! L’échauffement est enfin terminé et les pré pubères vont s’écrouler comme il y 8 mois !
Il est vrai que les roses de devant, enfin réconciliés avec la boue, bataillaient un peu plus et que ceux du grand champ grognaient à nouveau. Ce qui permit enfin de construire quelques actions. Derrière une mêlée, GC Durand négocia bien le coup petit côté pour le néo-rédacteur Matt Champion.
Ça y est ! On refait le coup, pensa le cochon. Le coup de la remontée héroïque !
Eh bien non ! On ne les y reprendra pas deux fois !
Les jeunes pucistes restèrent solidaires et, surtout, notre fiasco total en touche ne nous permit jamais d’obtenir les moyens de notre révolte ! Pire, nous encaissâmes un quatrième et dernier essai !
Heureusement, dans la débâcle, le cochon sauve toujours son honneur. Quand il ne peut hurler sa victoire sur le pré, il conserve éternellement sa mauvaise foi pour le vestiaire ou la pinte :
Durand : « Putain, les mecs, samedi prochain, on arrive à l’heure et on s’échauffe sérieusement ! » (pour les nuls en histoire, Durand, c’est seulement 25 ans de VC…)
Manu Enriquez : « C’est de la faute de l’arbitre ! Il les sifflait jamais ! »
Phil Toinard : « C’est pas juste ! C’est un club de 3ème div ! »
Jean-Mi : « J’ai quand même réussi un lancer ! D’accord, c’était sur un pilier et dans la zone des cinq, mais, quand même ! »
Matt Champion : « Putain quel pied ! Je marque alors que Titi reste bredouille ! »
Zanca : « Je m’suis même pas fusionner avec Amon cette fois ! »
Augé : « C’était nul l’After Black and White ! En plus, y avait que des pinks et des purples ! Il assure vraiment pas le comité des fêtes ! J’vais me plaindre à Kaiser Yoyo ! »
D’ailleurs, en parlant du l…. ionel… Des sources bien informées l’annoncent samedi prochain en fuchsia, avec un groin et une queue tire-bouchonnée… Comme quoi, on est pas prêt de perdre notre honneur…

Jean-Mi, le rédacteur qui publie toujours avant le dernier numéro en retard du Scufmag.

lundi 5 décembre 2011

Le vrai Vania !

Méfiez-vous !
Il existe des faux Vania d'origine croato-bretonne !
Le seul, le vrai, l'unique, est Togolais !
Et, celui-ci ne laisse rien passer...
Voici un exemplaire d'une grossière copie des Balkans...

CR n°7 SCUF Vieux Cochons - Anthony by Matt 'Forrest Gump' Champion


SCUF – Antony Sports
26 novembre 2011
Score : 46 - 22
Température : douce comme un entre-jambe de femme.
Pelouse : égale à elle-même.
Participants : au complet comme d'hab.
Spectateurs : Ronan, Dracul, les p'tits Dufaure, Titi de la Tribune.
Capitaine : Frank Honoré.
Points :
Essais : Titi (4), Zanca (1), De Tarlé 1er (1), Schwartz 1er (1).
Transformations : Schwartz 1er (1), Zanca (4)
Pénalités : Zanca (1)
Homme du match : Titi
Corbier d’Or : Corbier pour les 3 raisons suivantes : blague pourrie dans les vestiaires à propos d'Antony, passe à l'adversaire qui marque un essai, plaquage raté le long de la ligne.


Souviens toi l'été dernier
Oui enfin, c'était l'automne, et c'était il y a 2 ans, mais il n'empêche qu'on l'avait toujours en travers de la gorge. Souvenez vous, match à Antony par un bel après midi alors qu'une organisation chaotique avait emporté bon nombre des vieux cochons vers des contrées moins rudes qu'un champ de bataille rugbystique. Les joueurs arrivent au compte goutte. Le présidentissime Marco a laissé sa place et son cigare à Jean-Mi qui arrive avec les maillots à l'heure du coup d'envoi. Marc Barritault qui signe son grand retour est le dernier à arriver après une rando à vélo à travers l'ile de France. Il fait chaud, nous sommes 16, ils bénéficient de renforts de leur réserve, nous sommes cuits au bout de 20 minutes et nous prenons une branlée.


Le présent
Et bien cette fois-ci, nous jouons chez nous et ce sont nos adversaires qui arrivent en retard et en effectif réduit (16), à croire qu'Antony est vraiment une ville lointaine.
Et donc pour une fois, nous eûmes le temps de bien nous échauffer avant le match en commençant par un « toucher » qui mit à l'honneur notre adresse: entre les fautes de mains, les en-avants et autres cagades, on se dit qu'il vaudrait peut-être mieux ne pas s'échauffer du tout !
Tout cela sous l'oeil avisé de Dracul dont le verbe fleuri n'est pas sans énerver quelque jeune rebelle n'ayant aucun respect pour ses ainés ni pour les côtes de ses adversaires.
A noter la présence exceptionnelle et appréciée pour sa pige annuelle de notre poutre sénatoriale à qui l'on doit parait-il la formule « charger au pas de sénateur ».


Le match
Le match commence donc avec une demi-heure de retard. Le début est plutôt à l'avantage d'Antony qui profite de nos erreurs dans les regroupements mais assez vite après une incursion des gros dans leurs 22, Zanca hérite du ballon et aplatit dans l'en-but adverse. Nos adversaires encore frais reviennent au score puis passent devant en marquant un essai après un contre dans notre en-but.
Nous ne nous démobilisons pas et repassons à l'attaque ce qui nous permet de marquer 2 autres essais avant la pause par Titi et le Tarlé qu'il nous reste.
La deuxième mi-temps tourne également à notre avantage puisque nous franchirons la ligne adverse quatre fois, dont trois fois par Titi qui a écoeuré nos adversaires, et une fois par Thomas Schwartz après une belle action de toute la troisième ligne, contre deux fois pour nos adversaires, ce qui vaudra le Corbier d'or à notre Jeannie Longo favorite qui eu beau jeu de protester contre ce trophée injustement acquis suite à un soit disant hors jeu de l'adversaire.


C'est vraiment trop injuste
Mais ce n'est pas le plus injuste. Non ! La plus grande injustice de ce match, c'est son clivage
gauche-droite qui n'est pas sans rappeler une certaine bataille pour la présidence non pas des Vieux Cochons qui n'aspirent pas à se libérer du diktat de kayser Marco, ni du SCUF qui n'aspire pas à se libérer du joug de sa sainteté Yoyo 1er, mais de la bataille pour la présidence de la République Française à laquelle pourrait participer un certain Florent G. me murmure-t-on à l'oreille, dont le programme reposerait sur une règle comptable simple : seuls les essais marqués lors des phases finales comptent pour le classement des meilleurs marqueurs ! Avec de tels candidats, nous pouvons dormir tranquille, l'Europe sera sauvée en 2012!
Mais je m'égare quelque peu, quoique tout cela soit quand même connecté avec notre propos. En effet, ce clivage gauche-droite dont je m'insurge avec virulence, c'est la famine de ballons attaqués sur l'aile droite en regard de l'orgie de ballons attaqués sur l'aile gauche. Cette orgie permet injustement à Titi d'inscrire son second « Titi trick » en deux matchs ce qui n'est pas étonnant quand on connait son talent mais qui peut sembler particulièrement injuste quand on se bat tous les samedis avec abnégation sur l'aile droite pour figurer sur le podium dans l'ombre des « géants » aux jambes véloces et au crâne tondu. D'aucuns, peut être inspirés par quelque film d'espionnage, avaient pourtant échafaudé un plan anti-Titi. En pure perte. Comme quoi rien, pas même ces viles tentatives de déstabilisation dignes du KGB et de la CIA, n'arrêtera Titi dans sa quête chaque saison renouvelée du titre de meilleur marqueur d'essais ! Pour notre plus grande réussite.
Enfin, l'essentiel n'est pas là, mais bien dans le plaisir de se retrouver le samedi sur le pré et de lutter ensemble pour le meilleur mais parfois aussi pour le pire. Et ça, ce sont peut être certains de nos adversaires qui le trouvent trop injuste!


Mat « Caliméro » Champion.

jeudi 1 décembre 2011

Un Corbier pour Corbier !

Malgré sa mauvaise foi, il l'a vraiment largement mérité !

mercredi 23 novembre 2011

SCUF Vieux Cochons - Orsay De bien belles images !

 L'un a 50 balais et des cheveux. Les 2 autres ont à peine 30 ans et....
 Xav est confiant ! Il sent que c'est son jour...
 Steph Dedenis et Matt 'Forrest Gump' Champion devisent sereinement avec Fifty Sponsor Manu. Ils remettront le short dans 2 semaines.
 L'équarisseur Titi peut sortir au bout de 30 minutes : il vient de marquer les 4 premiers essais synonymes de bonus offensif !!!
.
 Les gros se replacent pour le énième remise en jeu après le énième essai.
 Les Benjamins de Lawrence s'échauffent et seront encadrés par les VC à leur entrée sur le pré.
 Flo Gallaire, sur le chemin du Barreau...
 Nico se démène... comme d'habitude...
 Corbier remet le trophée éponyme.

Un double Corbier d'Or historique pour la doublette ZancAmon !!!

remember November

COMPTE-RENDU N°5
SCUF – ORSAY
5 Novembre 2011

Score : 67 - 15
Température : remember November
Pelouse : en garde partagée un samedi sur deux
Participants : vu le nombre de licenciés cette année, c’est à celui qui dégaine le plus vite devant son ordinateur pour répondre R1, R2, R14 et faire ainsi partie des 22 premiers. Sinon, y’a l’idée du tirage au sort parmi les réponses positives mais on pourrait se retrouver avec 22 gros ou 22 gazelles et les matchs ne seraient pas tout à fait les mêmes.
Spectateurs : ceux qui n’ont pas dégainé assez vite devant leurs ordinateurs et une poignée de touristes du tampon médical.
Capitaine : Franky Honoré…quelqu’un a une meilleure idée ? A l’unanimité Franck Honoré est élu à vie.
Points : beaucoup trop pour un littéraire dont les maths se passaient à l’oral à son époque.
Essais : Titit (4), Zanca (3), Xavier Amon (1), Manu Enriquez (1), Arnaud Corbier (1) et Crochet (1).
Transformations : Julien Schwartz (4), Zanca (2)
Homme du match : Avec un tel score digne de la grande époque de l’URSS, on pourrait offrir ce titre sans intérêt à l’ensemble des joueurs mais ce sera finalement les remplaçants qui ont du supporter Florent Gallaire qui n’est arrivé qu’à la mi-temps pour nous raconter le futur grand oral qui l’attend et les remplaçants, contraints et forcés de l’écouter.
Corbier d’Or : C’est historique, pour la première fois la vieille garde des VC l’a attribué à deux joueurs impliqués dans une seule et même action : Xav Amon et Zanca. Explications à suivre ci-dessous.



Orsay, notre meilleur ennemi
Pour une fois, l’équipe d’Orsay était priée de venir à Paris. Depuis un certain nombre d’années, que ce soit en coupe ou en championnat, c’est toujours aux Parigots de prendre la direction de cette ville nichée dans une vallée. Ville qui n’est pas connue pour la qualité de son rugby mais pour son très faible taux de chômage , l’un des plus bas de France. Et ça n’est pas une blague ! Les voici contraints et forcés de quitter leur paradis du plein emploi pour venir côtoyer la misère sociale du 17e Nord, ses barres HLM, son périph, son Roi du Café décrépi. Ce devait être pour eux un véritable parcours du combattant car ils ne furent que 16 à se pointer…ça change de nos précédentes confrontations où l’équipe présentée était en général largement renforcée. En ce samedi 5 novembre, l’équipe 3 d’Orsay se pointe avec le minimum syndical, juste de quoi être acceptée par l’arbitre.
Le résultat, il faut remonter en 1977, année où Marie Myriam a gagné l’Eurovision, pour retrouver un tel score sur une feuille de match, c’était un match de gala des Vieux Cochons contre une équipe composée pour moitié de nains de jardin et pour l’autre moitié d’éclopés de la Grande Guerre.
Il faut tout de même tirer un coup de chapeau à cette équipe d’Orsay affaiblie qui n’a rien lâché pendant 80 minutes et qui s’est même payé le luxe de nous en mettre 3 dans la musette alors que notre ligne d’en-but était restée vierge depuis le début de la saison.

La petite suée de la première action
Orsay, on connaît, c’est une équipe piège…renforcée ou diminuée, elle a sa fierté et va vite nous le prouver après quelques minutes de jeu. Le temps aux retardataires de se dire bonjour sur la pelouse et hop…les voici dans le coin de notre en-but. Et celui qui à ce moment ne s’est pas dit l’espace de 23 secondes que l’après-midi n’allait pas être simple ne peut être qu’un prétentieux du bulbe.
Il s’avère que la suite fut beaucoup plus simple avec Titit en bout de ligne qui rappelle à Gallaire qu’il serait temps de s’y filer un peu sous peine de voir son nom disparaître des tableaux des bilans de fin d’année. Et 4 pour Titi ! Et 3 pour Zanca qui s’est vu promettre par Gallaire que s’il en plantait plus que Titi sur l’ensemble de l’année, il recevrait une mèche de cheveu à se faire implanter dans la nuque façon Chris Wadle.

Le retour de pépé
On le sait dans Vieux Cochons, il y a vieux…Manu, Corbier, Durand, Jean-Mi…etc. En fait, la question se pose de savoir à partir de quel âge, on est véritablement vieux. Après 40 années de licence ? à 45 ans passés ? Les critères ne sont pas vraiment établis. Mais il en est un que l’on peut véritablement considérer désormais comme un vieux, c’est Fred. Sur le papier, il n’est pas plus vieux que certains. Non, il est juste…grand-père depuis quelques mois. Et là, ça vous fout un coup de vieux. Pensez donc, Marco, qui n’est pourtant pas tout jeune, est seulement papa depuis quelques mois et Fred, grand-père…va comprendre Charles.
Bref, pépé Fred faisait son grand retour. Retenu depuis le début de la saison dans le fond de son établi pour honorer des commandes de couteaux pour la ville de Thiers, il faisait son retour contre Orsay prêt à jouer 3 minutes, 40 ou 80 et à n’importe quel poste. Frais comme un gardon, il nous a prouvé que l’on peut être grand-père et tenir une forme de jeunot. Bon évidemment, pour ne pas casser le moral des mecs qu’il plaquait, on a évité de leur dire qu’il était grand-père mais gageons que si on leur avait dit la vérité, ils seraient sortis sur forfait moral.

L’histoire du Zancamon ?
Dans nos manuels d’histoire, nous étions obligés de nous fader l’histoire de Toutankhamon, fils d’Akhenaton et de Néfertiti. De récentes études ADN ont prouvé que ce n’était finalement pas Néfertiti mais peu importe. Ce qui est certain, c’est que l’histoire a souligné que les relations et les accouplements à cette époque n’étaient pas garants de l’ordre moral. Bref. Ce que l’on sait maintenant,c’est que dans les manuels d’histoire, il faudra désormais ajouter l’histoire de Zancamon, un monstre éphémère à deux têtes chauves, 4 bras et 4 jambes qui peuvent pendant 80 minutes se côtoyer sur un terrain, se parler, se passer la balle…bref, vivre l’un à côté de l’autre. Mais comme tous les monstres, il y a parfois un bug. Pour une raison que tout le monde ignore, il se peut que l’espace de quelques secondes, ils ne fassent plus qu’un et se mettent dans la minute qui suive à se vilipender comme s’ils étaient adversaires.
Nous sommes sur les 40 mètres d’Orsay, les gros progressent. Dans mon dos, je sens le souffle d’une partie du Zancamon. Avant qu’il ne crache du feu ou tout autre produit dangereux, il faut vite lui donner ce qu’il attend à savoir le ballon. Il s’en saisit pour le donner à sa moitié qui part en diagonale vers la droite du terrain aussitôt suivi par son double. Le long de la ligne de touche, Zanca l’interpelle, tente de lui faire comprendre qu’il faut croiser pour libérer l’espace. Mais Amon ne comprend pas le langage de Zanca qui ne s’exprime que par borborygmes et là, c’est le drame. Alors que le champ est libre, qu’un énième essai semble tout tracé, Zanca et Amon se tamponnent, ne font plus qu’un, entament une danse qui leur est propre, laissent filer le ballon en touche. Ca ne dure que quelques secondes, le Zancamon se forme sous nos yeux. C’est extrêmement rare dans une vie de rugbyman. Et puis en un quart de seconde, il se désolidarise, reprend une forme et un langage humains. Et là, sous nos yeux ébahis, ils s’engueulent comme deux vulgaires lavandières. On les croirait adversaires, on se demande même s’il ne faut pas les séparer pour que tout rentre dans l’ordre. En reprenant leurs places, ils continuent à maugréer…ils viennent de comprendre qu’il y avait de grandes chances qu’ils soient Corbier d’Or…ce sera effectivement le cas. Les Vieux Cochons viennent d’enfanter un monstre à deux têtes et des photos prises devant le Roi du Café circulent sur le net pour le prouver.
Méfiance, il y a peut-être d’autres monstres qui peuvent éclore dans cette équipe comme un Draculenriquez, un Guignardurand, ou un Barbhonoré. On le verra au prochain match.

vendredi 28 octobre 2011

CR n°4 : Rugby Cellois Chesnaysien 78 Les Coteaux de Seine – SCUF Vieux Cochons


La preuve que Xav Amon ne s'exprime pas que par borborygmes !

"Tu vois, mon fils. C'est ça l'emblème d'un warrior ! Distinction à laquelle tonton Juju ne pourra jamais accéder, le pauvre !"

Le Corbier d'Or de Thomas remis par votre très injuste chroniqueur, membre sénile de la Junte d'attribution du trophée.

Phil Toinard, Flying Chris Nivoix, Max Hospital et... encore des marmailles !!!

El negro, alias el brutal, y el rojo, alias el grande presidente !

Le crépuscule du jeu...

La preuve que Thomas ne respecte pas les consignes d'entame de match !

C'est parti pour 80 min de gloire et d'ennui !

21 gorets... et un président.

C'est gracile et aérien un talonneur !

et le père satisfait de s'être débarrassé de sa progéniture...

Le courtes pattes de Phil 'Le Roc' Dufaure...

Un magnifique maul d'échauffement juste avant le dégueuli du ballon !

RCC 78 - SCUF Vieux Cochons
Samedi 22 octobre à 15h
Score : 0-10
Température : sous un pâle soleil d’automne ; 12,8°C environ
Pelouse : correcte sur le terrain ; si tendre sur la touche que certains viendront s’y vautrer allègrement… Par contre, environnement beaucoup trop boisé : notre périph, ses oxydes et ses particules, nous a énormément manqué !
Participants : comme d’hab, c’est l’auberge espagnole ! On enregistre les grands retours de Phil ‘le roc’ Dufaure, de Mat ‘Forrest Gump’ Champion qui, sous couvert d’une entorse, en a profité pour passer trois semaines dans la clinique du docteur Ferrari au Kirghizstan et de Max Hospital rescapé du canapé ; par contre, toujours pas de trace de Papi Fred qui se sculpte un genou, de Flo Gallaire en stage chez maître Vergès, de Marco Barritault séquestré par une aide-soignante guadeloupéenne d’un quintal, ni de JB Fresquet au centre de rétention d’Aurillac ; Breizh Yann était parti relever ses casiers à Perros Guirec ; Antoine Chambaz faisait valoir ses 46 semaines annuelles de vacances universitaires ; Corbier refourguait ses chasses d'eau en Papouasie Nelle Guinée ; Roch Poletti recrutait des cochons sauvages à Porto Vecchio ; Edouard de Ros soldait son Gévéor sur une péniche ; et Titi l’équarisseur s’était tordu le dos jeudi à Pouchet où il s’était rendu malgré l’opposition de ses géniteurs Durand et Corbier. Surtout, surtout, le grand totem roux était parmi nous !!! Après des mois de promesses, Lionel venait éprouver les valeurs porcines afin de renouveler son homologation scufiste ! Marco, notre petit totem, mais un peu rouquin également, était dans ses petits sabots ; il avait passé la semaine à nous inonder de mails discrets : ‘surtout ne brillez pas, soyez inconstants et stupides !’ ; ‘y avait du mieux samedi avec les 3 cartons, alors gardez cette ligne et tentez toutes les passes après contact que vous pouvez !’
Spectateurs : c’est la colo ! Passe encore que Flying Chris Nivoix soit venu avec sa petite ; il est descendu exprès de Lille pour notre plus grand bonheur… On accepte volontiers le fils de Dufaure qui a grandi chez les VC. Mais il y avait aussi les 3 bambins et même… la femme de Lolo Crochet qui sort juste de l’ablation d’un testicule interne ! Egalement deux des marmots de Thomas ! Et même les 2 ados de sponsor Manu qui voyait leur père s’ébrouer sur le pré pour la première fois en 42 ans de carrière rugbystique ! Un troupeau de courtes pattes, vous dis-je ! Pauvre Lawrence, enfin débarrassé de ses benjamins noir et blanc ; il devait jouer la nounou et ordonner la marmaille : ‘Pour une fois que j’ai pas Dracul à éduquer, je me retrouve avec une ribambelle de porcelets braillards !’
Capitaine : Franky Honoré, par obligation, pour qu’il puisse mieux faire le deuil de ses ambitions en 8 ; à noter, d’ailleurs, les deux trainées rouges de son cou suite à sa tentative d’épilation du maillot brésilien : il sait maintenant qu’il est allergique à la débroussailleuse…
Points : 1 essai pour Mat ‘Forrest Gump’ Champion ; 1 transformation de Zig Zag Legs ( total divisé par 12 par rapport à d’habitude… ) ; 1 pénalité d’à peine 43m de Thom Schwartz
Corbier d’or : Thomas pour les infamies suivantes. D’abord, il tape une chandelle sur les 40, rattrapée par Georges (cherchez l’erreur…) qui lui redonne : et, là, au moment de se vautrer dans l’en but, il ne résiste même pas à un triple placage à la carotide et dégueule la balle ! Ensuite, après avoir réglé la mire à 43 m, il ne réussit pas une seconde pénalité située exactement au même endroit ! Enfin, et surtout, il réussit une performance herculéenne le jour exact où la fratrie porcine doit s’évertuer à saboter la partie !
Homme du match : el grande presidente himself, sa seigneurerie Lionel Busson ; je ne sais pas pourquoi, mais c’était dans le cahier des charges de ma chronique n°4 ; el pequeno presidente Marco me l’avait surligné ! Ou, peut-être est-ce pour ses charges de fox-terrier à débusquer les chesnaysiens enfouis dans les rucks ; voire pour ses anticipations défensives tellement incisives que tout le monde le voyait trois mètres devant alors qu’il venait juste de partir ! En tout cas, le public adverse ne cachait pas son admiration en braillant : ‘C’est toujours le rouquin ! Il est dans tous les coups !’

Ugly little duck
Grande première à la Celle St Cloud. Ces gens-là ont du savoir vivre ! Chaque vestiaire est scindé en deux : une partie pour les gros vaillants et l’autre pour les couards de derrière ! Nico Valenzuela resta lui contre la cloison : pauvre gars ! Son naturel le pousse à rejoindre la noblesse adipeuse, mais il n’arrive pas encore à atteindre leur qualité de rhétorique. Ça lui viendra ! A condition qu’il n’y ait plus de marmaille dans les vestiaires ! On ne pouvait même plus enduire sereinement notre turgescence de Musclor, instant pourtant solennel du conditionnement des guerriers…
La bataille s’annonçait bien. Nos adversaires, très juvéniles, s’échauffaient depuis déjà 45min quand les premiers porcins sortaient pour les 3min21 réglementaires de lancers pas droits et de passes aux chaussettes. Marco, qui ne sort sa jambe en carbone qu’au dessus de 34°C, admirait ses ronds de Havane : ‘C’est ça mes cochons ! C’est ça. Ça ressemble à rien !’ « Regardez, Votre bienveillante Majesté Lionel ! Un vrai foutoir bien scufiste ! Regardez ! Juju Schwartz qui fulmine parce que personne n’a le talent pour comprendre sa combinaison ! Et, Xav Amon et Zanca qui dansent le mambo pour le narguer ! Si ça, c’est pas estampillé blanc et noir ? Schwartz père et filss ! Soixante ans d’arguties insupportables au service du club ! ».
Seulement, dans une famille exemplaire, il y a toujours un vilain petit canard. Et, chez les Schwartz, il y a Thomas ! Non content d’avoir collé ses mouflets à l’animateur Lawrence, le voilà qu’il se met à courir de partout ; et, dès les premiers secondes, en plus ! Du coup, tout le monde se résolut à le rattraper pour le raisonner. C’est ainsi que la harde porcine se voit obligé de débuter le match avec agressivité et discipline ! Pendant 20 minutes, l’ulcère de Marco lui dévore les boyaux. Il voit ses gorets déjouer tous les plans initiaux !
A la 11ème, c’est le pompon ! Sur la ligne médiane, Zanca passe à Matt Champion… parce qu’il n’a absolument aucun décalage. Et, voilà t’y pas que le Mathieu il cogite, il accélère, il déborde son ailier, il tape au dessus de l’arrière, il rattrape la balle, ré accélère et aplatit malgré le retour de 2 juvéniles adversaires ! Mathieu qui, soi-disant, était convalescent !
‘Je ne peux vraiment compter sur personne avec ses cochons fiers et indisciplinés’ sanglote Marco tout en cherchant frénétiquement sa boîte de Valium.

El rojo
Il ne restait plus qu’une seule issue à Marco : faire rentrer Lionel…
Le résultat fut au-delà de ses espérances ! A la vue d’un rouquin en short, adversaires et coéquipiers se signèrent. Les spectateurs chesnaysiens éructèrent. Les nôtres, bien trop jeunes, pensèrent que c’était déjà Halloween avec son cortège de monstres.
En tout cas, même Thomas, qui ne respecte que son président, céda aussitôt son rôle de chien fou à son supérieur hiérarchique.
Et, surtout, l’arbitre se raidit face à ce péril écarlate. Il vit du rouge partout ! Plus une mêlée, une touche ou un ruck valide ! Le referee salvateur trouvait toutes les raisons pour abréger les zones de contact. Car le roux était là ! Fouineur, fouisseur et fourbe… Nos adversaires en perdaient quand même leur flegme et la partie sombraient dans des chamailleries incessantes.
Plus une petite miette de jeu ! Plus jamais deux temps consécutifs !
Papa Durand et bébé Augé se délectaient du climat délétère et du rythme soporifique. Seul kaiser Lionel se défoulait, plaquait à tour de bras, plongeait à qui mieux mieux.
En tout cas, le Grand Vizir Marco respirait. Le vent avait tourné. La chienlit était de retour ! Il s’emmerdait avec délectation…

El negro
A la 39ème, Zanca, qui avait saisi la gravité de la situation, ne commit pas la même erreur qu’à la 11ème : aux 50m, alors que Matt Champion était à 1 contre 0, il prit ses responsabilités, feinta la passe et repiqua pour un 1 contre 12 qui finit glorieusement par une pénalité contre nous ! Il n’était pas question de risquer le bonus offensif à cause de la condition physique de Forrest Gump !
Ce fut la dernière occasion d’essai. Pour nous, comme pour eux !
Une deuxième mi-temps de vide total et absolu !
56 secondes de temps de jeu effectif. La gloire même de tout scufiste !
Avec pour trophées, 3 cartons jaunes et blancs en 40 min ( pas de rouge tout de même, le club est trop pauvre et le cœur de Laguerre un peu fragile.. ).
Manquait juste… la générale !
Pour la générer, Marco, le grand maître de cérémonie, fit rentrer Nico Valenzuela à la mêlée. Après el rojo, el negro ! Quelle distribution !
Déjà, nos adversaires, un peu immatures, fulminaient devant notre maîtrise. Le bord de touche jouaient les Bigard de bas étage et excitaient ses favoris.
El negro les crucifia ! Déjà qu’il est basané et qu’il porte les cheveux longs dans une banlieue où les rebelles portent du Hermès ! Mais voilà que, d’après eux, il se montre ‘brutal’ ! Le méchant pas gentil…
C’est ainsi, qu’à la 63ème, ils l’expédièrent vivement en touche avant de fondre sur lui genoux et poings en avant. La horde des marcassins, Durand en tête, sauta sur l’occasion d’impressionner positivement the executive director Busson. La mêlée joyeuse moulinait gentiment au pied des bambins qui, par bonheur, s’enfuyaient en pleurnichant qu’on ne les reverrait plus jamais… quand le numéro 17 accourut, fou de jalousie, tenta un direct sur Durand et explosa le nez de son juge de touche coincé sous l’empilage !
Les 17 minutes restantes pouvaient s’écouler sans enjeu. Les cochons avaient conquis le grand totem roux et semé la zizanie chez les RCC78 !
Le grand jeu ! The Big Slam !
Marco pouvait se laisser aller aux joies de l’onanisme tout en roulant son marocain. Ses gorets le surprendront toujours ! Leur quête du beau n’est jamais atteinte. Leurs groins et leurs queues les transportent vers des limites inconnues.

After
Bien sûr, le Busson pérorait au club house, sa mousse à la main : ‘J’offre ma tournée si on me prouve que j’étais vraiment hors-jeu sur mon interception !’ Comme FR3 IDF avait loupé le stade, il était sûr de ne jamais rincer ! Surtout que personne n’osait le vexer en lui expliquant que les derniers pieds du regroupement, ce doit être les nôtres pas ceux de l’adversaire… On ne va tout de même pas contrarier le cou…rageux qui a l’honneur de croire diriger les saltimbanques noirs et blancs, voire roses.
Quant au Grand Vizir Marco, il promettait aussi open bar le soir dans son nouveau logis réglé avec les bénéfices de la tournée argentine. J’y suis allé. Et le lendemain, je ne me souvenais plus de rien… Comme quoi, les promesses des présidents…

Jean-Mi, l’intérimaire en fin de CDD ( Chroniques Dantesques et Dérisoires )

lundi 24 octobre 2011

mercredi 19 octobre 2011

CR n°3 : SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur

Kayser Marco au bord du désespoir !
Un défenseur des minorités opprimées et sa minorité.
Un Corbier d'or, un talonneur ( la version jeune ) et un homme du match.
La brindille sauvage toujours debout au centre...
C'est ça la vérité des premières lignes : l'amour !
Pascal Augé : un seconde ligne moderne : actif, botteur et surtout abstinent !
Coach Dracul et sa rousse.
Zig Zag Legs jette son dédain sur la minorité opprimée.
Antoine Chambaz et Durand mènent la révolte des gorets adipeux !
Captain Franky croit encore qu'on l'écoute !
Roch Poletti s'est toujours demandé ce qu'il y avait au bout du tunnel... Pas sa Corse en tout cas...
Deux jeunots de 50 ans encadrent un puceau de 48 : ou le Crépuscule des Vieux...

SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur

Samedi 15 octobre 2011

Score : 45-3

Pelouse : elle pète la chlorophylle !

Température : c’est l’été indien ! Du coup, Duce Marco a rangé son short et ressorti le havane !

Participants : toute la harde des cochons sauvages était sur le pied de guerre ; on assista même au retour de Stéphane Big Mouth Dedenis ! Par contre, Quentin avait décliné l’invitation pour être sûr de conserver son trophée une semaine de plus alors que Nico Valenzuela débutait ses cours de yoga. Quant à Lolo Crochet et Marc Barritault, toujours pas de nouvelles : certains les auraient croisés dans une crique de Mykonos où Marc révisait son examen d'exploration de la prostate pour son diplôme d’andrologue.

Sinon, deuxième semaine consécutive sans Phil Dufaure et Matt Champion ! Ce doit être l’effet Durand : il dégoûte les âmes pures et loyales ! Si l’effet persiste, on risque même de voir bientôt débarquer … JB Fresquet.

Et toujours pas de Yoyo Busson non plus ; mais, en tant que président à vie des scufistes, on peut être sûr que ce n’est pas par crainte de la connerie…

Spectateurs : coach Dracul et sa toute petite rouquine

Capitaine : de nouveau Franky Honoré que toute la France exhorte à ne pas retourner à Auckland malgré les 4 millions de billets gratuits envoyés à son domicile

Points : 7 essais ; Titi, Georges ‘Bacalao’ Pereira, Dij, Manu ‘fifty’ Enriquez, 2 de Zancanaro et un autre sur un maul – je ne sais plus qui – on va dire que c’est l’œuvre de Collectif ; 4 transformations de Zanca et 1 seule, mais magnifique, du bord de touche, de Juju ‘Mister Rugby 2’ Schwartz : cela a coûté une bière à Marco ; peut-être une piste pour qu’il se taise enfin…

Corbier d’Or : en l’absence du trophée, la Junte d’Attribution a oublié de le décerner ! En tant que membre injuste et sénile, je tenais à l’attribuer à Xav Amon pour sa courte mais remarquable participation en juge de touche : « J’y suis pas ! Excusez-moi m’sieur l’arbitre » ânonna-t-il lorsqu’il arriva pour marquer la touche alors que le talonneur lançait déjà l’ogive… Quant on pense que c’est notre 10, le cerveau tactique de l’équipe…

Homme du match : Thomas Schwartz, qui, non content d’afficher son activité habituelle, s’initie au saut en touche avec brio et réussite ! En plus, c’est le seul qui cause pas…


Titiiii !

Les VC se réjouissaient d’accueillir ‘la vie au grand air de Saint Maur’ : en tant que dernier club pétainiste encore en activité, il ravivait les souvenirs de camps d’été des petits Enriquez et Manu. Ils songeaient avec nostalgie aux joies saines des travaux agricoles et l’affection turgescente de l’aumônier le soir dans sa cellule. Un monde de valeurs et d’innocence détruit par le matérialisme judéo-bolchévique des métèques de Wall Street…

En tout cas, nos adversaires n’en manquaient pas, eux, de jeunesse! Chaque VC aurait pu y trouver ses rejetons. Du coup, par indulgence paternelle, et malgré un intense échauffement de 2min14, les gorets laissaient les saint môrets se défouler et secouer les zones de rucks. Quinze minutes de bonhommie qui prit fin quand Titi, notre seul bambin, hurla sa jalousie : « Je suis votre seul fils légitime ! Je suis le fruit des amours de Durand et de Corbier lors des fêtes de Guéret en juillet 80 ! Je ne supporte plus que vous portiez votre affection sur les jeunots d’en face ! ». De rage, sur nos 22, il arracha la balle dans les mains de Georges, s’exila dans la zone des 5, culbuta 9 saint môrets pour aplatir 103 m plus loin au pied des poteaux ! Du coup, Durand vint le réconforter et, en lui baisant le front, déclara : « Tu es mon seul et unique fils ! Et tu vois que j’ai bien fait de t’assommer pour t’empêcher de jouer les équarrisseurs de Pouchet jeudi soir ! Tu as conservé ton influx et ravi tes petits papas ! Je t’aime mon petit bonze ! »

Malheureusement pour nos adversaires groggys devant tant d’amour brutal, papa Corbier avait, lui, omis de baiser son chérubin. Du coup, sur le ballon suivant, il récidiva, en bouscula 6 sur 50m… avant de se retrouver face à un frustre barbu qui lui expliqua la vie avec son tact habituel : « Bon, toi, la marmaille, t’arrête tes caprices ! Y a pas que toi qui souffre ! J’ai là un vaillant d’1 mètre 12, allaité au lait de morue pileuse et qui rêve de marquer comme un gros ! Donne moi la gonfle que je la passe au nabot lusitanien pour qu’il s’affale au milieu des gras ! ». Face à tant de détermination pour défendre les minorités opprimées, Titi céda et Yann confia la balle à Georges ! 14 à 3.


3 fois 10

Cette fois-ci, sous l’impulsion du défenseur des minorités, le pack retrouva son organisation et déploya de belles cocottes pour fixer les juvéniles adversaires. L’ordre porcin était de retour et se chargeait d’abreuver en caviars l’aile droite, celle où n’évoluait pas le capricieux bambin. Ainsi, à la 33ème, Dij, notre brindille sauvage nous gratifia d’un plongeon super twelve sur le drapeau d’en but ! On commandait déjà le Samu et le service de traumatologie ! Erreur ! Pour la troisième fois en trois matches, Dij se releva valide, non sans avoir auparavant tâté chacun de ses os pour en vérifier le bon positionnement.

19 à 3 puisque Zanc n’eut pas le courage d’allonger son coup de pied. D’ailleurs, Zig Zag Legs ne nous offrit que 18 malheureux petits points cette fois-ci…

La partie était agréable du fait de valeureux adversaires et d’un arbitre de grande qualité. La preuve : il nous accorda 3 cartons d’une parfaite perspicacité. Le premier à Vania pour sieste réparatrice dans un ruck ; il nous avoua avoir vidé un fût de blanc croate pendant Galles-France. Le second pour Augé le déshydraté ; normal, il avait botté en touche alors qu’il est seconde ligne !

Et, enfin, le troisième pour Steph Dedenis parce qu’il allait râler après une décision arbitrale.

En tout cas, lors du second acte, les gras du jambon poursuivaient sur leur lancée héroïque ! Pénalité à la main sur les 22, charge du bigouden, maul et essai de Collectif. 73ème : Schwartz enegger ( pas besoin de vous dire lequel des deux…) vole le lancer adverse à 12m27 de leur ligne, appelle ses gros, traction avant dans l’en-but… où l’on offre la balle à sponsor Manu pour qu’il n’oublie pas de nous payer la prochaine tournée aux Caraïbes. Avec, cherry on the cake, la transfo magique de Juju Mister Rugby 2 qui, lui, au moins, ne manque pas de courage…

Bien sûr, il y eut bien les 2 rapines de Zanc dont une sur à peine 50 mètres. Seulement, outre que ses 2 essais hebdomadaires sont exigés par son contrat Provale, on ne peut les décrire si, comme moi, on possède les bases logiques du calcul des trajectoires.


De l’espoir

18h17, porte de Saint Ouen, un homme roux et barbu pleurait seul dans sa chope de bière : « Quel désastre ! Trois semaines que j’ai 29 joueurs possibles dont 7 à jeter ! Même Dij ne s’autodétruit plus en vol ! 124 points marqués et seulement 12 encaissés ! Et même pas un seul petit essai ! Je réintègre Durand. Et même pas une générale ! Même le vieux président exilé chez Malo qui se moque de moi ! Qui me raille d’être incapable de gagner par 3-0 comme de son temps ! Et voilà que, comble de mes malheurs, le grand chef Busson décide de venir s’égayer avec nous samedi prochain ! Mais qu’est ce que je vais faire si ce Zanc de malheur plante encore 5 essais et qu’on gagne 42 à 0 ? Et bien, le Busson y va nous dire que cette constance est indigne du SCUF et finie l’affiliation blanche et noire ! Tous les cochons à l’étable ! Et le merveilleux président qui paradait à Buenos Aires en avril 2010 ? Et bien le Kayser Marco à la maison ! Avec ses 2 femmes ! Finie la vie de Patacochon le samedi ou en tournée ! Tout ça à cause de ces apprentis gorets élevés à la mamelle de Juju Schwartz, le gourou du jeu ! La vie est trop injuste ! Ma destinée va s’effondrer samedi prochain à 16h30 au Chesnay ! Même plus envie de commander une dernière pinte ! Snif ! »

Puis, sa lèvre frémit. Un souvenir revint. Chesnay… Chesnay… Chesnay…

Un pâle sourire réapparait !

Puis un air béat !

« Mais, oui ! Le Chesnay ! L’année dernière, on avait fait une première période méga merdique ! 0 à 0 à la pause avec 98% des ballons ! Bon d’accord, on avait marqué en deuxième… Mais, imagine-toi, mon Marco qu’on récidive mais en mieux cette fois-ci… 0 à 0 puis 3 à 6 à la fin avec 2 rouges, une baston entre Vania et Antoine Chambaz, voire 85 en avants et 143 pénalités contre nous… Voilà t’es sauvé ! Busson aux anges ! Busson qui signe à vie pour les gorets ! Et Président Marco avec ses cochons ! Aux Caraïbes ! Zouk et p’tit planteur ! Et Maman et Petite Chieuse pendant ce temps-là ? A la maison !!! Ah oui mes p’tits gars j’les sens bien pour samedi ! Avec eux, y a toujours d’l’espoir… Patron ! 12 pintes !... Bah oui pour moi !... »


Jean-Mi, qui ne balance pas que des pizzas