La preuve que Xav Amon ne s'exprime pas que par borborygmes !
"Tu vois, mon fils. C'est ça l'emblème d'un warrior ! Distinction à laquelle tonton Juju ne pourra jamais accéder, le pauvre !"
Le Corbier d'Or de Thomas remis par votre très injuste chroniqueur, membre sénile de la Junte d'attribution du trophée.
Phil Toinard, Flying Chris Nivoix, Max Hospital et... encore des marmailles !!!
El negro, alias el brutal, y el rojo, alias el grande presidente !
Le crépuscule du jeu...
La preuve que Thomas ne respecte pas les consignes d'entame de match !
C'est parti pour 80 min de gloire et d'ennui !
21 gorets... et un président.
C'est gracile et aérien un talonneur !
et le père satisfait de s'être débarrassé de sa progéniture...
Le courtes pattes de Phil 'Le Roc' Dufaure...
Un magnifique maul d'échauffement juste avant le dégueuli du ballon !
RCC 78 - SCUF Vieux Cochons
Samedi 22 octobre à 15h
Score : 0-10
Température : sous un pâle soleil d’automne ; 12,8°C environ
Pelouse : correcte sur le terrain ; si tendre sur la touche que certains viendront s’y vautrer allègrement… Par contre, environnement beaucoup trop boisé : notre périph, ses oxydes et ses particules, nous a énormément manqué !
Participants : comme d’hab, c’est l’auberge espagnole ! On enregistre les grands retours de Phil ‘le roc’ Dufaure, de Mat ‘Forrest Gump’ Champion qui, sous couvert d’une entorse, en a profité pour passer trois semaines dans la clinique du docteur Ferrari au Kirghizstan et de Max Hospital rescapé du canapé ; par contre, toujours pas de trace de Papi Fred qui se sculpte un genou, de Flo Gallaire en stage chez maître Vergès, de Marco Barritault séquestré par une aide-soignante guadeloupéenne d’un quintal, ni de JB Fresquet au centre de rétention d’Aurillac ; Breizh Yann était parti relever ses casiers à Perros Guirec ; Antoine Chambaz faisait valoir ses 46 semaines annuelles de vacances universitaires ; Corbier refourguait ses chasses d'eau en Papouasie Nelle Guinée ; Roch Poletti recrutait des cochons sauvages à Porto Vecchio ; Edouard de Ros soldait son Gévéor sur une péniche ; et Titi l’équarisseur s’était tordu le dos jeudi à Pouchet où il s’était rendu malgré l’opposition de ses géniteurs Durand et Corbier. Surtout, surtout, le grand totem roux était parmi nous !!! Après des mois de promesses, Lionel venait éprouver les valeurs porcines afin de renouveler son homologation scufiste ! Marco, notre petit totem, mais un peu rouquin également, était dans ses petits sabots ; il avait passé la semaine à nous inonder de mails discrets : ‘surtout ne brillez pas, soyez inconstants et stupides !’ ; ‘y avait du mieux samedi avec les 3 cartons, alors gardez cette ligne et tentez toutes les passes après contact que vous pouvez !’
Spectateurs : c’est la colo ! Passe encore que Flying Chris Nivoix soit venu avec sa petite ; il est descendu exprès de Lille pour notre plus grand bonheur… On accepte volontiers le fils de Dufaure qui a grandi chez les VC. Mais il y avait aussi les 3 bambins et même… la femme de Lolo Crochet qui sort juste de l’ablation d’un testicule interne ! Egalement deux des marmots de Thomas ! Et même les 2 ados de sponsor Manu qui voyait leur père s’ébrouer sur le pré pour la première fois en 42 ans de carrière rugbystique ! Un troupeau de courtes pattes, vous dis-je ! Pauvre Lawrence, enfin débarrassé de ses benjamins noir et blanc ; il devait jouer la nounou et ordonner la marmaille : ‘Pour une fois que j’ai pas Dracul à éduquer, je me retrouve avec une ribambelle de porcelets braillards !’
Capitaine : Franky Honoré, par obligation, pour qu’il puisse mieux faire le deuil de ses ambitions en 8 ; à noter, d’ailleurs, les deux trainées rouges de son cou suite à sa tentative d’épilation du maillot brésilien : il sait maintenant qu’il est allergique à la débroussailleuse…
Points : 1 essai pour Mat ‘Forrest Gump’ Champion ; 1 transformation de Zig Zag Legs ( total divisé par 12 par rapport à d’habitude… ) ; 1 pénalité d’à peine 43m de Thom Schwartz
Corbier d’or : Thomas pour les infamies suivantes. D’abord, il tape une chandelle sur les 40, rattrapée par Georges (cherchez l’erreur…) qui lui redonne : et, là, au moment de se vautrer dans l’en but, il ne résiste même pas à un triple placage à la carotide et dégueule la balle ! Ensuite, après avoir réglé la mire à 43 m, il ne réussit pas une seconde pénalité située exactement au même endroit ! Enfin, et surtout, il réussit une performance herculéenne le jour exact où la fratrie porcine doit s’évertuer à saboter la partie !
Homme du match : el grande presidente himself, sa seigneurerie Lionel Busson ; je ne sais pas pourquoi, mais c’était dans le cahier des charges de ma chronique n°4 ; el pequeno presidente Marco me l’avait surligné ! Ou, peut-être est-ce pour ses charges de fox-terrier à débusquer les chesnaysiens enfouis dans les rucks ; voire pour ses anticipations défensives tellement incisives que tout le monde le voyait trois mètres devant alors qu’il venait juste de partir ! En tout cas, le public adverse ne cachait pas son admiration en braillant : ‘C’est toujours le rouquin ! Il est dans tous les coups !’
Ugly little duck
Grande première à la Celle St Cloud. Ces gens-là ont du savoir vivre ! Chaque vestiaire est scindé en deux : une partie pour les gros vaillants et l’autre pour les couards de derrière ! Nico Valenzuela resta lui contre la cloison : pauvre gars ! Son naturel le pousse à rejoindre la noblesse adipeuse, mais il n’arrive pas encore à atteindre leur qualité de rhétorique. Ça lui viendra ! A condition qu’il n’y ait plus de marmaille dans les vestiaires ! On ne pouvait même plus enduire sereinement notre turgescence de Musclor, instant pourtant solennel du conditionnement des guerriers…
La bataille s’annonçait bien. Nos adversaires, très juvéniles, s’échauffaient depuis déjà 45min quand les premiers porcins sortaient pour les 3min21 réglementaires de lancers pas droits et de passes aux chaussettes. Marco, qui ne sort sa jambe en carbone qu’au dessus de 34°C, admirait ses ronds de Havane : ‘C’est ça mes cochons ! C’est ça. Ça ressemble à rien !’ « Regardez, Votre bienveillante Majesté Lionel ! Un vrai foutoir bien scufiste ! Regardez ! Juju Schwartz qui fulmine parce que personne n’a le talent pour comprendre sa combinaison ! Et, Xav Amon et Zanca qui dansent le mambo pour le narguer ! Si ça, c’est pas estampillé blanc et noir ? Schwartz père et filss ! Soixante ans d’arguties insupportables au service du club ! ».
Seulement, dans une famille exemplaire, il y a toujours un vilain petit canard. Et, chez les Schwartz, il y a Thomas ! Non content d’avoir collé ses mouflets à l’animateur Lawrence, le voilà qu’il se met à courir de partout ; et, dès les premiers secondes, en plus ! Du coup, tout le monde se résolut à le rattraper pour le raisonner. C’est ainsi que la harde porcine se voit obligé de débuter le match avec agressivité et discipline ! Pendant 20 minutes, l’ulcère de Marco lui dévore les boyaux. Il voit ses gorets déjouer tous les plans initiaux !
A la 11ème, c’est le pompon ! Sur la ligne médiane, Zanca passe à Matt Champion… parce qu’il n’a absolument aucun décalage. Et, voilà t’y pas que le Mathieu il cogite, il accélère, il déborde son ailier, il tape au dessus de l’arrière, il rattrape la balle, ré accélère et aplatit malgré le retour de 2 juvéniles adversaires ! Mathieu qui, soi-disant, était convalescent !
‘Je ne peux vraiment compter sur personne avec ses cochons fiers et indisciplinés’ sanglote Marco tout en cherchant frénétiquement sa boîte de Valium.
El rojo
Il ne restait plus qu’une seule issue à Marco : faire rentrer Lionel…
Le résultat fut au-delà de ses espérances ! A la vue d’un rouquin en short, adversaires et coéquipiers se signèrent. Les spectateurs chesnaysiens éructèrent. Les nôtres, bien trop jeunes, pensèrent que c’était déjà Halloween avec son cortège de monstres.
En tout cas, même Thomas, qui ne respecte que son président, céda aussitôt son rôle de chien fou à son supérieur hiérarchique.
Et, surtout, l’arbitre se raidit face à ce péril écarlate. Il vit du rouge partout ! Plus une mêlée, une touche ou un ruck valide ! Le referee salvateur trouvait toutes les raisons pour abréger les zones de contact. Car le roux était là ! Fouineur, fouisseur et fourbe… Nos adversaires en perdaient quand même leur flegme et la partie sombraient dans des chamailleries incessantes.
Plus une petite miette de jeu ! Plus jamais deux temps consécutifs !
Papa Durand et bébé Augé se délectaient du climat délétère et du rythme soporifique. Seul kaiser Lionel se défoulait, plaquait à tour de bras, plongeait à qui mieux mieux.
En tout cas, le Grand Vizir Marco respirait. Le vent avait tourné. La chienlit était de retour ! Il s’emmerdait avec délectation…
El negro
A la 39ème, Zanca, qui avait saisi la gravité de la situation, ne commit pas la même erreur qu’à la 11ème : aux 50m, alors que Matt Champion était à 1 contre 0, il prit ses responsabilités, feinta la passe et repiqua pour un 1 contre 12 qui finit glorieusement par une pénalité contre nous ! Il n’était pas question de risquer le bonus offensif à cause de la condition physique de Forrest Gump !
Ce fut la dernière occasion d’essai. Pour nous, comme pour eux !
Une deuxième mi-temps de vide total et absolu !
56 secondes de temps de jeu effectif. La gloire même de tout scufiste !
Avec pour trophées, 3 cartons jaunes et blancs en 40 min ( pas de rouge tout de même, le club est trop pauvre et le cœur de Laguerre un peu fragile.. ).
Manquait juste… la générale !
Pour la générer, Marco, le grand maître de cérémonie, fit rentrer Nico Valenzuela à la mêlée. Après el rojo, el negro ! Quelle distribution !
Déjà, nos adversaires, un peu immatures, fulminaient devant notre maîtrise. Le bord de touche jouaient les Bigard de bas étage et excitaient ses favoris.
El negro les crucifia ! Déjà qu’il est basané et qu’il porte les cheveux longs dans une banlieue où les rebelles portent du Hermès ! Mais voilà que, d’après eux, il se montre ‘brutal’ ! Le méchant pas gentil…
C’est ainsi, qu’à la 63ème, ils l’expédièrent vivement en touche avant de fondre sur lui genoux et poings en avant. La horde des marcassins, Durand en tête, sauta sur l’occasion d’impressionner positivement the executive director Busson. La mêlée joyeuse moulinait gentiment au pied des bambins qui, par bonheur, s’enfuyaient en pleurnichant qu’on ne les reverrait plus jamais… quand le numéro 17 accourut, fou de jalousie, tenta un direct sur Durand et explosa le nez de son juge de touche coincé sous l’empilage !
Les 17 minutes restantes pouvaient s’écouler sans enjeu. Les cochons avaient conquis le grand totem roux et semé la zizanie chez les RCC78 !
Le grand jeu ! The Big Slam !
Marco pouvait se laisser aller aux joies de l’onanisme tout en roulant son marocain. Ses gorets le surprendront toujours ! Leur quête du beau n’est jamais atteinte. Leurs groins et leurs queues les transportent vers des limites inconnues.
After
Bien sûr, le Busson pérorait au club house, sa mousse à la main : ‘J’offre ma tournée si on me prouve que j’étais vraiment hors-jeu sur mon interception !’ Comme FR3 IDF avait loupé le stade, il était sûr de ne jamais rincer ! Surtout que personne n’osait le vexer en lui expliquant que les derniers pieds du regroupement, ce doit être les nôtres pas ceux de l’adversaire… On ne va tout de même pas contrarier le cou…rageux qui a l’honneur de croire diriger les saltimbanques noirs et blancs, voire roses.
Quant au Grand Vizir Marco, il promettait aussi open bar le soir dans son nouveau logis réglé avec les bénéfices de la tournée argentine. J’y suis allé. Et le lendemain, je ne me souvenais plus de rien… Comme quoi, les promesses des présidents…
Jean-Mi, l’intérimaire en fin de CDD ( Chroniques Dantesques et Dérisoires )
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