lundi 24 novembre 2014

CR n°5 AS Thalès - SCUF Vieux Cochons

1ère journée… après la 5ème… de la 2ème division des Clubs du Samedi poule 1
AS Thalès - SCUF Vieux Cochons
Samedi 22 novembre 2014 à 13h30
Stade Guy Boniface Elancourt
7 – 29

 En plus d’être beaux, forts, intelligents et montés comme des verrats, les Vieux Cochons sont généreux et fairplay. Le match contre Thales était en effet programmé en ouverture de la saison, mais nos adversaires avaient dû déclarer forfait, faute de participants. Nous aurions pu prendre les points de la victoire offerts sur tapis vert, mais lorsque Thalès demanda à reporter le match à une date ultérieure, à laquelle ils auraient le nombre de licenciés suffisants, les Présidents (actuels, passés, officiels ou hommes de paille, personne n’a encore compris qui dirige cette bande de vieux grincheux) acceptèrent. Royal au bar ! Nous avions donc RDV samedi 22 novembre en lointaine banlieue, au stade Boniface d’Elancourt…Et arrivâmes en sous-effectif : seuls 20 vaillants gorets étaient dispos, et parmi eux peu de trois-quarts. Qu’importe, me répondrez-vous, les gros sont les gardiens du jeu, l’âme de l’ovalie. Vous avez raison… Mais face à une équipe jeune et méchamment tanquée derrière, cela aurait pu être plus ennuyeux que prévu.
Bien que notre Captain historique, Franck, nous ait honoré de sa présence, le capitanat fut laissé à « Major Tom » Schwartz, dont le bilan est jugé « relativement positif » par la gouvernance (les Cochons sont invaincus, ont pris 4 bonus offensifs, ont un goal average à +140 et caracolent en tête de poule). Tom nous gratifia du même discours d’avant match que lors des précédents samedi : il appela la porcherie à savourer le plaisir d’être ensemble sur le pré, par un beau samedi d’automne, à jouer simple, être patient et vaillant, pas trop systématiquement toujours hors jeu tout le temps, et d’attendre d’avoir pu jauger l’adversaire avant de lancer le rugby champagne qui nous caractérise. Encore une fois, il fut écouté, car le début de partie des rose et noir fut sérieux. Pourtant, nous subîmes 25 minutes durant les assauts des matheux. Jamais le SCUF n’entra dans la moitié de terrain adverse. Mais sa défense tint bon.
L’adversaire proposa un jeu fait de conservation et limita les passes, mais les Vieux Cochons furent patients et évitèrent de se trouer. Notre Xavon national eut certes du mal à se retenir de tout jouer, tiraillé intérieurement entre ses envies d’emballer le rythme et les consignes de son pack. Il fallut finalement attendre la 25ème minute pour que le SCUF lâche les chevaux (et les cochons). Sur un contre mené tambour battant, et au terme de deux renversements, Zanca offrit sur une longue sautée un beau décalage au talonneur scufiste qui alla se vautrer dans l’en-but. Juju transformait en coin et la horde porcine prenait confiance. Mais quelques minutes plus tard, Thales trouvait une brèche avec un départ au ras sur un ruck à 5 mètres de la ligne rose. Tout était à refaire. Avant la pause, une pénalité de Juju permettait aux cochons de virer en tête 10-7. A la mi-temps, Major Tom élevait la voix pour remettre de l’ordre dans la porcherie, car si son XV fut sérieux, il fut aussi bavard. Avec l’arbitre, mais aussi entre scufistes. La seconde mi-temps démarra  heureusement sous de meilleurs auspices. Les cochons ne bafouillèrent pas leur rugby et étouffèrent les velléités thalèsiennes. La touche scufiste parvint à pourrir la majorité des lancements adverses. Sur un placage tectonique (3,5 degrés sur l’échelle de Jean-Mi, ressenti derrière la main courante), Gregonator proposa une interprétation personnelle du théorème adverse (de Thalès, pour ceux qui ont du mal à suivre) qui dit grosso modo, d’après le peu qu’il en a compris, « qu’en arrivant (vite) avec le corps parallèlement au sol, on sectionne un truc. Et qu’à défaut d’avoir trouvé un triangle, j’ai sectionné un ouvreur »*... On retrouva notre même Golgoth dans une position plus surprenante quelques minutes plus tard, à l’aile, lancé plein champs à 30 mètres de l’en-adverse… 4 mètres plus loin, il était repris mais donnait son ballon dans le tempo. Sur une dernière action, le Goliath rose parvenait à conquérir un Corbier d’Or mérité : partant pleine balle vers la chair à canon adverse, il se faisait finalement stopper et chiper le ballon par le demi de mêlée adverse d’1,35m. Entre ces divers exploits, les cochons prenaient la rencontre en main et envoyaient à 2 reprises notre ouvreur Xavon dans l’en-but adverse, au terme de périodes de franche domination. Mais ils se pourrissaient entre eux aussi, certains prenant avec trop de susceptibilité les conseils ou les consignes transmises par leurs coéquipiers. Ecœuré par ces grincheuseries, Renato ne resta que quelques minutes sur le gazon en seconde mi-temps, préférant le silence des tribunes aux grognements échangés entre roses sur le terrain. Heureusement, Gégé Sonois remobilisa la concentration des scufistes en plaquant aux épaules son vis-à-vis, qui couina comme une truie puis lui adressa un majestueux coup de tête, juste devant l’arbitre. Gégé prit un carton (blanc cette fois) comme à chaque match pendant que son vis-à-vis héritait d’un simple jaune. Mais cet incident permit aux esprits gorets de focaliser leur agressivité contre l’adversaire. Quelques beaux placages-grattages et quelques belles envolées plus tard, Kévin profitait d’un bon coup de pied par-dessus et d’un rebond vicelard à la 87ème pour inscrire, à la sirène, l’essai du bonus offensif, qui vint sceller le score.
Avec cette nouvelle victoire patiemment et intelligemment construite, et un bonus offensif inespéré en guise de cerise sur le gâteau, les Vieux Cochons confirment leur excellente entame de saison. Le match retour promet d’être savoureux, vu la qualité de l’équipe adverse. Vu aussi qu’il aura lieu le 13 décembre, pour l’habituel « match des huitres ». Un rendez-vous gastronomique et convivial à ne pas rater

Toto, t’as l’honneur de la plume
A
NDLR : pour que vous vous couchiez encore plus culturés de la tête ce soir, le Syndicat des Première Lignes Bienveillantes rappelle que le théorème de Thalès, dans sa version non-réinterprétée par un seconde ligne, dit ceci : « dans un plan, une droite parallèle à l'un des côtés d'un triangle sectionne ce dernier en un triangle semblable ». Bonne nuit
 Terrain bombé. Faut bien choisir son angle, n'est-ce pas Antonin ?
 Vinz, Toto, talon et plume et Rénat, les gardiens du jeu...
 Captain Franck, Rocky Kockott et Boubou, papa du moment...

 Wouahhh ! Retour sur le pré de Lolo Crochet ! Avec Milo, l'un des fils de son harem...
 Toto Blondin vient d'inscrire le premier essai après 30 min de domination stérile des adversaires.
 Ben a donné son corps à la science...
 Gégé, l'éternel puni !
 Miracle ! Ben s'est relevé !
 Nico, puni parmi les gazelles et les Narcisses Zanca et Rocky.
 Le juvénile Manu.
Grégonator a gagné son anniversaire au Burger King ! Ou, plutôt, au Burger Pig...

dimanche 16 novembre 2014

CR n°4 Rueil AC - SCUF Vieux Cochons

5ème journée de la 2ème division des Clubs du Samedi poule 1
Rueil AC - SCUF Vieux Cochons
Samedi 15 novembre 2014
Stade du Parc 15h
8 - 25
Lard et la manière...
L'affiche de cette 5ème journée entre les 2 premiers du championnat s'annonçait prometteuse et elle le fût. Les 21 gorets qui se présentaient en ce samedi ensoleillé en banlieue ouest eurent à peine le temps de commenter la défection de Pascal Augé en raison de son immense déception d'avoir été chassé du 5 de devant pour le poste de 3/4 centre, qu'il fallait déjà se préparer à se rouler dans une herbe verte rappelant à certain que ce sport se jouait à l'origine en extérieur et qu'il ne pouvait normalement pas se pratiquer en basket !
En plus de la joie de ressortir nos vissés depuis trop longtemps rangés dans un placard obscur, la horde porcine se réjouissait de retrouver son Rénato Riboulet, qui jusque là refusait de sortir s'ébrouer dans le synthétique et attendait son heure pour se livrer au concours de la pire condition physique avec notre Mr VMA à nous : l'éternel Maxou H.
En revanche, on notait l'absence de Boubou qui préférait s'occuper de sa Romane née quelques jours plus tôt et qui, ainsi, commençait déjà à perdre la bataille de l'éducation !
Quoi qu'il en soit, à l'heure dite, le match débutait et débutait bien, comme nous en avons l'habitude depuis que major Tom Schwartz a pris les rênes de l'équipe. Le scuf marquait dès sa première action, un petit côté des familles, avec passes dans le temps, prise d'intervalle et soutien, conclu tout en rage et volonté par notre Rochi Kokott à nous.
Face à une équipe qui récitait un rugby trop scolaire fait de départ au ras et de grands coups de pompe de l'ouvreur, la grosse présence physique des avants permettait aux Vieux Cochons de limiter la casse et même, sur une action tout en modernité, de doubler la mise par Matt Champion, qui, après un premier point de rencontre et une libération dans le temps, se jouait de 3 défenseurs rappelant que Quentin n'est pas le seul génie qui compose notre équipe ; l'essai étant transformé, un 12 à 0 venait ainsi récompenser le sérieux et l'application des scufistes du samedi.
Un peu avant la mi-temps, Rueil ramenait 3 points suite à une pénalité logique sanctionnant la débordante énergie défensive de l'équipe et c'est sur le score de 12 à 3 que les gorets rejoignaient le banc sur lequel trônait l'ex-président Guignard, dont plus personne ne comprend la fonction dans un organigramme qui nous avait apparu pourtant clair en Irlande et François Derôme qui cherchait encore son ménisque que certains avaient vu s'échapper à la 25ème minute du match refusant d'obliger son propriétaire  à courir les 50 mètres qui le séparaient de la terre promise suite à un astucieux jeu au pied .
Personne n'ayant entendu les consignes données par Thomas en raison des cris des 3 filles Chouraki présentes sur le bord du terrain, les vieux cochons repartirent pied au plancher, bien aidé par l'apport des remplaçants emmenés par Lawrence,  Doc Marc et Stéph Dedenis qui se jetèrent dans la cohue avec démence et permirent à l'équipe de garder le contrôle du match. A ce jeu là, l'entrée de Juju qui était le seul à avoir écouté les consignes de son frangin et qui est, de toute façon, le seul à avoir un plan de jeu dans la tête nous permit de repousser les assauts adverses et même ironie suprême d'ajouter un 3ème essai par Kéké en bout de ligne, suite à un beau mouvement général, laissant en revanche le malheureux vomissant sang et tripes devant les 3 Chouraki sisters qui ont dû  s'interroger à juste titre sur les fréquentations de leur papa.
Seulement quand les petites Chouraki sont traversées par des questions existentielles, elles n'hésitent pas à interroger leur père, ce qui nous a permis de vivre un beau moment d'éducation parentale post-soixante-huitarde.
En effet, alors que le scuf héritait d'une pénalité bien placée et que le 8 adverse s'autorisait une sieste en plein milieu du pré suite à une rencontre frontale avec Rénat, une subite envie de caca saisie l'ainée de la famille qui en fit part à son père qui malheureusement était sur le terrain  et devait déjà gérer son cardio.  Résultat, un beau moment typiquement cochonnesque pour nous tous qui se conclut par 3 points engrangés par Juju et tonton Vinz réquisitionné pour un petit tour au vestiaire afin d'accompagner un enfant, au propre comme au figuré, dans le besoin.
20 à 3 : tout roule, c'est ça le Scuf !
C'est d'ailleurs tellement ça, que Tom, ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, décida de partir en 8 et de filer en (p'tit) coin aplatir un 4ème essai parachevant la belle copie de l'ensemble de l'équipe, que l'essai pour l'honneur marqué en fin de match par le RAC ne pût assombrir.

A 25 à 8, le match se termina gentiment, chacun choisissant son moment pour aller se reposer avant le coup de sifflet final et c'est donc naturellement que l'attitude du capitaine qui lâcha ses équipiers à 2 minutes de la fin, après un match quelconque de 58 placages, 15 touches et 84 déblayages fût couronné d'un Corbier d'or rappelant que l'amateurisme n'a pas droit de citer dans l'organisation des Vieux Cochons.

Voilà, un beau samedi, un bon match, un bonus offensif pas dégueu et une réception particulièrement appréciable et appréciée de la part de nos hôtes dont le buffet garni d'après match expliquerait, dit-on, les demandes de mutation déposées dès ce dimanche matin par 8 de nos joueurs.
On remet ça dès samedi prochain et c'est en leader attendu de la poule qu'on se déplace à présent.
Non mais alors ! C'est du lard ou du cochon ?

Zanca, l'homme du président: oui, mais duquel ?
 Vinz, monsieur toilettes, Zanca, le prosateur virtuose, et Thom Poletti, l'Hercule aux épaules d'airain...
 Le cinq de devant, les cerveaux porcins...
 Juju, Chouki... et ses 3 adorables chieuses...

 Le come-back de Renato !
 Doc Marco roller blade côté face... 
.... et côté pile.
 Le grâce de Chouchou... notre Nijinsky...
 François, ménisque en cristal...
 Captain Thom, celui qui abandonne lâchement sa troupe juste après son essai nombriliste...
 Maxou for ever !
 Rochi Kockott et Juju for never...
 Mracle, le Françou remarche ! Par la grâce du prèz Law qui guide ses pas !
 Le repos des guerriers... rassasiés...
 Pour tous ceux qui pensaient que Thom était un exemple d'humilité...

mardi 11 novembre 2014

CR n°3 SCUF Vieux Cochons vs VGA St Maur

4ème journée de la 2ème division des Clubs du Samedi poule 1
SCUF Vieux Cochons  - VGA Saint Maur
Samedi 8 novembre 2014
Stade Max Rousié 14h
39 - 7
Après 2 premiers matchs soldés par 2 victoires, la meute rose et noire affrontait samedi 8 novembre  la vaillante équipe de la Vie au Grand Air (VGA) de Saint Maur. Une équipe que nous affrontons régulièrement, au point d’avoir quelques dossiers en cours avec certains de leurs joueurs. Samedi, nos divergences de points de vue (sur l’interprétation de certaines règles pointues comme la reprise d’appuis de l’assistant plaqueur ou plus fréquemment la légalité de la grande mandale dans ta gueule sous un maul) furent à nouveau abordées. Mais le débat n’est pas clos. En tout cas, la perspective de rencontrer nos amis de la VGA et de défoncer Saint Maur avait motivé la meute porcine, qui répondit massivement à la convocation de l’ex futur ex-coach, notre légendaire Jean-Mi. Il fallut sacrifier quelques volontaires pour limiter la liste à 22… et jouer avec les nerfs de notre ancêtre guerrier, Manu Enriquez. A défaut de faire des feintes de passe sur le terrain, Jean-Mi tenta une feinte de cut. Il fut repris par la patrouille et les SMS rageurs du Manu dans les 38 secondes qui suivirent l’envoi du mail des 21 sélectionnés… Comme quoi même à 50 balais, un vieux cochon est réactif.
Nous retrouvions samedi notre pré synthétique et sa tribune périphérique. Avec, comme double surprise du chef, un capitanat pour Thomas Schwartz et un arbitre féminin, qui héritait des Vieux Cochons pour son premier match d’arbitrage (sympa la fédé !), sous les yeux d’un cerbère superviseur qui ne l’aida pas beaucoup. Autant le dire tout de suite, l’arbitrage fut dramatique. Non qu’il faille nécessairement être gorgé de testostérone pour mater de vieux rugbymen (au contraire, les joueurs furent particulièrement patients et compréhensifs) mais la jeune femme se perdit dès les premières secondes dans des décisions inexplicables et des hésitations. Pendant tout le match, les mauls furent un joyeux bordel, les rucks tournèrent à l’anarchie, et les déblayages se firent de plus en plus appuyés… Bref, un match d’hommes.
Pour galvaniser sa troupe, Thomas décida de faire un discours bref et de poser une stratégie. Jouer basique, assurer la conquête, occuper le terrain, attendre d’avoir pu jauger le répondant de l’adversaire avant de se lancer dans notre rugby-kermesse habituel. Fait inquiétant, il fut écouté. Et le plan appliqué à la lettre. Coup d’envoi, conquête, balle au chaud chez les gros, quelques pilonnages au ras pour désorganiser la défense, la balle à l’aile avec arrière intercalé et décalage d’école pour Flo Gallaire. Superbe essai dès la 3ème minute. Et les cochons continuèrent sur leur lancée en jouant juste. Les 25 premières minutes furent propres, les mauriciens ne mirent jamais les pieds dans notre moitié de terrain. Gregonator conclut un joli groupé pénétrant en s’affalant dans la cellulose (15ème minute), Zanca se chargea de la finition d’un beau mouvement d’arrière (25ème). Mais bien aidés par des (absences de) décisions arbitrales favorisant l’excitation, le SCUF perdit le fil de sa rencontre. Nous tentâmes l’intentable, jouâmes des ballons injouables et épuisâmes notre paquet d’avant, qui finit la mi-temps dans le rouge. Mauvaise pioche, un samedi où une pénurie de premières lignes a été déclarée ! Stéphane Dedenis et Manu Enriquez durent du coup jouer par moment à la pile, pour que Maxou et Doudou, nos deux seuls piliers de métier autant que de comptoir puissent oxygéner leur quintal respectif sur le banc.
A la mi-temps, Captain Schwartzy tenta donc de remettre les choses dans l’ordre. Il suggéra de repartir sur les bases du début du match, de jouer classique, d’arrêter de tout relancer et de tenter des passes insensées. Faire vivre le ballon, c’est bien. Faire survivre son 5 de devant, c’est mieux. Malheureusement, sur la première action de la seconde mi-temps, ce bon capitaine fit l’exact opposé des consignes qu’il avait donné quelques secondes auparavant. Dans la ligne, il tenta un cadrage débordement agrémenté d’un grand coup de pied à suivre pour personne en ballon mort. Une action qui eut mérité d’être récompensée par le Corbier d’Or. Mais il y eut pire… Notre bon Manu, heureux de rejouer et de jeter ses cinquante années (pour à peu près autant de neurones), tête baissée comme un gamin dans les rucks, se retrouva lui aussi en bout de ligne, croisa avec l’ailier et prit le trou. Une course chaloupée superbe sur 10 mètres, un soutien à droite, deux soutiens à gauche, un seul défenseur en face et… et … un minable coup de pied par-dessus, repris facilement en arrêt de volée par l’arrière adverse qui nous mit un contre de 80 mètres sur la relance… « C’est parce qu’on m’a fait jouer à la pile que j’ai perdu ma lucidité » tenta de se défendre le sagouin. Un argument fort peu crédible, lorsqu’on voit (en toute objectivité) la technique balle en main quasi-fidjienne des autres premières lignes de l’équipe…
Mais revenons-en à nos cochons. Juste après la biscouette foireuse du Capitaine à la 41ème minute,  notre ligne de trois-quarts s’offrit une action d’envergure. Bien décalé dans le couloir, Quentin mit les cannes, raffûta son vis-à-vis, navigua, feinta la croisée avec Gérôme « chien fou » Sonois, redressa, navigua, re-raffûta son vis-à-vis (qui était tombé sur le premier raffût mais eut le temps de se relever, de refaire son lacet, de se recoiffer et de le rattraper 18 mètres plus loin… no comment),s’arracha du dernier placage pour marquer un superbe essai de 40 mètres. Bravo l’autiste !
Dans son style atypique, Yann Connolly fit également une entrée remarquée. Arrivé en retard, il entra à la mi-temps, joua 10 minutes, relança 3 ballons, cassa 2 placages, sortit du terrain, et reprit le métro pour aller tenir son pub éponyme. Emoustillé à l’idée de pouvoir être commis d’office dans le procès Nabila, Maître Galère débordait d’hormones. Il planta un second essai personnel sur son aile à la 55ème. Puis la VGA réagit enfin. Bien aidée par les non-décisions de l’arbitre de champ et la cécité subite de l’arbitre de touche (qui donna une touche à 5 mètres pour un ballon sorti nettement en ballon mort), la VGA inscrit un essai de gros sur un maul patiemment mené. Quelques minutes plus tard, sur une énième brutalité commise sous les yeux de notre arbitresse au bord du burn out, leur n°5 prenait enfin un carton rouge patiemment construit lui aussi. La suite fut plus propre. Après le rouge, la VGA prit l’eau (au grand dam d’Edouard, notre pinardier préféré). Zanca inscrit lui aussi son doublé, et Thomas Schwartz scella le score à la 79ème, laissant à la patte gauche de son frangin Juju le soin de transformer tout ça. Madame l’arbitre siffla la fin du match et partit en pleurant se réfugier dans le vestiaire. Un match correct, complet, où le SCUF alterna beaucoup de bonnes choses et un peu de déchets. Un match où nous réussîmes tout de même à appliquer (un peu) les consignes d’avant match. Une troisième victoire consécutive, bonifiée tant qu’à faire, qui fait plaisir, avant d’attaquer les gros de la poule dans les semaines qui viennent.

Toto Bouteilly, t’as l’honneur de la plume

Le vrai prèz tout heureux de s'être exilé à Marseille le temps d'un week-end pour laisser à Jean Mi le sale boulot de cuter 4 gorets... Quel sens politique !


 Gregonator vient de s'affaler dans l’en-but !


 Le discours fallacieux de Captain Thom à la mi-temps.
 Le 5 de devant épuisé par les errements des gazelles inconséquentes : la preuve par Toto.
 L'homme qui ne sait pas compter jusqu'à 22...
 Nos golgots !


Manu, Corbier d'Or auto-décerné !