lundi 25 octobre 2010

Corbier d'Or du match au Chesnay le 23 octobre 2010

En attendant la prose injuste et sublime de cooking Phil, voici le Corbier d’Or du match du 23 octobre 2010.

Il a été attribué par contumace à Julien pour avoir marqué le premier essai malgré une ÉNORME faute de goût. A 5 mètres de la ligne d’en-but, avec 15 mètres sans adversaire vers l’extérieur, il reprend l’intérieur et marque QUAND MÊME… C’est un homicide contre notre sublime jeu ! Il aurait dû s’excuser à plat ventre et demander à l’arbitre d’annuler l’essai.

Devant l’absence du lauréat, le Corbier fut confié à Captain Franky lui-même cité pour avoir semé notre ailier gauche ( on ne dit pas que c’est Ronan… ), ignoré Antoine Chambaz qui se voyait déjà derrière la ligne et adressé une passe décisive… au juge de touche… C’est le même captain qui réclamait à la mi-temps de ne pas s’isoler et de ne pas adresser de passes sautées…

vendredi 22 octobre 2010

COMPTE – RENDU N°3 : VIEUX COCHONS DU SCUF – ANTONY

COMPTE – RENDU N°3 : VIEUX COCHONS DU SCUF – ANTONY

Samedi 16 octobre 2010

Score : 20 - 17
Terrain : occupé par des enfants en bas âge stimulés par Lawrence
Pelouse : n’en perd pas une miette
Température : couci-couça
Supporters : Dracul, Nivoix
Participants : 23 puis 22 puis 21 puis 22
Capitaine : Zanca
Points : 2 essais (Enriquez et Dufaure), 2 transformations (Zanca), 2 pénalités (Zanca).
Homme du Match : Ronan Henaff.
Corbier d’Or : Crochet pour n’avoir pas su récupérer une passe de Xavier Amon à hauteur…des chaussettes.


Antony…Richard de son prénom

Oui Richard Antony a bel et bien chanté « La Terre Promise », vous savez ce rectangle vert derrière les poteaux dans lequel gros, gras, petit, fluet, grand, maigre sont censés se vautrer pour remporter un match.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Le Déserteur ». Le nôtre samedi s’appelait Marc Langlois parti dépenser le contenu de son livret A que ses parents venaient de lui débloquer au cours de la semaine pour fêter ses 33 ans.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Avec une poignée de terre » mais nous de terre à Pouchet, nous n’en avons pas. Pourtant un goret aime se vautrer dans la terre surtout quand elle est mouillée, boueuse…ça s’appelle de la nostalgie quand Pouchet n’était qu’une vaste étendue de terre puante.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « C’est ma fête » que Laurent Crochet se mit à fredonner quand il fut expulsé par l’arbitre pour avoir quelque peu râlé après une décision de l’homme en jaune.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Donne Moi Ma Chance » que les ailiers chantaient quand ils s’approchaient de la terre promise mais la chance était aujourd’hui du côté des gros qui par deux fois se ruèrent dans l’en-but, Manu en première mi-temps, Dufaure en seconde redonnant au passage 1 point d’avance au tableau d’affichage à quelques secondes de la fin et avant que Zanca ne transforme.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « j’irai pleurer sous la pluie »…c’est ce qu’il restait à faire dans les rangs d’Antony après avoir perdu à la dernière minute de 3 points. Un juste retour des choses quand on sait que l’an passé, ils nous avaient écrabouillé chez eux. Nous étions 16, ils étaient 22 et beaucoup issus de l’équipe 1 & 2 évoluant en fédérale.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Un Ami c’est tout ça »…un ami c’est Chris Nivoix qui deux jours avant de passer au bloc vient saluer ses petits camarades pour les encourager, prendre tous les messages réconfortants de la terre avant l’opération et garder en mémoire jusqu’à son retour sur le terrain, des images de vaillants gorets arrachant les 4 points de la victoire.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Je me suis souvent demandé » pourquoi Florent Gallaire était présent alors que des milliers de manifestants, dix selon la police arpentaient les rues de Paris pour défendre une pseudo retraite que nous n’aurons pas à part Manu Enriquez et Corbier qui ont déjà tous leurs trimestres.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Victoire je t’aime» …la 3e consécutive ce qui nous permet d’occuper une seconde place au classement…du jamais vu depuis bien longtemps.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « A toi de choisir » c’est ce qu’a fait Franck Honoré en ce samedi midi. Il a choisi de ne pas jouer, pour faire tourner dit-il. On dira qu’il aime surtout endosser le rôle ingrat de dirigeant une fois dans l’année. Ah le bonheur de remplir la feuille de match, de payer l’arbitre, de récolter l’argent au Roi du Café pour la cagnotte.
Oui Richard Antony a bel et bien chanté « Les Petits Cochons ». C’était en 1969. A part Corbier et Enriquez, nous n’étions pas nés mais une histoire de cochons allait naître et elle se poursuit en 2010. Ils sont parfois, 16, parfois 20, parfois 22, parfois 40 pour les soirées et ils aiment ce ballon qui ne tourne pas rond.

Enfin, n’oubliez pas que Richard Antony a chanté « ce soir je suis amoureux de ma femme ». Pensez ce soir à le lui dire, ça lui fera plaisir et elle oubliera ainsi que samedi prochain, vous êtes absent pour cause de match dans l’Ouest Parisien.


Et puis pour conclure, Richard Antony a aussi bel et bien chanté « Et je m’en vais » et c’est que je fais à l’instant, je quitte ce compte-rendu pour préparer mon sac.


Philippe Toinard

jeudi 14 octobre 2010

PTT - VC 9 octobre 2010

COMPTE – RENDU N°2 : ASPTT - VIEUX COCHONS DU SCUF

Samedi 9 octobre 2010 à 15h

Score : 12 - 26
Terrain : champ de pâturage bovin dissimulé sur le terrain vague du Polygone
Pelouse : sauvage et aléatoire
Température : caniculaire pour la saison
Supporters : le président en babouches avec le Havane, l’ineffable Dracul et des parieurs expulsés de l’hippodrome voisin
Participants : 15 + 7 impacts players
Capitaine : Franck Honoré
Points : 4 essais des rapetous capillaires (Champion 2, Zanca et Titi), 3 transformations (Zanca)
Homme du Match : Xavier Amon à l’unanimité des porcins et des postiers
Corbier d’Or : Georges qui mord le genou d’un postier libidineux dans un ruck et reçoit en retour une gifle mémorable ; ou l’histoire éternelle des gazelles qui se mêlent aux explications d’avants sans en connaître les règles de bonne conduite…

Nostalgie payante…

Notre saison ayant démarré sur les chapeaux de roue, la confrérie des gorets frétillaient d’impatience avant cette nouvelle bataille. La preuve : même Quentin et Flo Gallaire étaient présents 30 minutes avant l’heure du rendez-vous… De plus, Lawrence faisait son grand retour après 18 mois à recoudre son talon d’Achille et à martyriser des figurines porcines pour confectionner notre fameux trophée. Seuls manquaient le barbu vexé de son plaquage subi à Pouchet, Dufaure retenu avec sa marmaille, Philippe Toinard sur la piste du Beaujolais Nouveau, Fred vrp d’Opinels auprès des hôtesses du salon de l’auto et Antoine Chambaz empêtré dans ses équations.

Après l’échauffement coutumier c’est à dire improbable et éparpillé, Captain Franky rassembla la horde et sortit sa botte secrète : il en appela aux souvenirs de l’Argentine, à la vaillance manifestée face à ces teigneux et habiles carnivores de la pampa. Les esprits s’évadèrent aussitôt vers ces asados victorieux et les Andes frémissantes dans l’aube d’une nuit caliente. Par la magie du verbe, Vincennes devint un barrio de Buenos Aires et les corps en sudation s’offrirent aux embruns d’Iguazu…

En fait, notre chef de harde, dans sa perspicacité habituelle, avait tout de suite décelé le danger du jour : comme le dira plus tard un anonyme, les postiers étaient tous comme notre captain mais en plus grands et en plus gros ! Il lui importait donc d’hypnotiser la troupe au plus vite pour qu’elle ne s’enfuît pas devant le déséquilibre pondéral et sculptural…

Ce fut une réussite totale !

Dès l’entame, les gorets chétifs retournent les bibendums sur leurs frêles épaules, se ruent sur les déblayages et font voltiger la balle vers les ailes du désir. Les postiers pachydermiques rendent l’âme devant ces feu-follets. En 30 minutes, Champion pointe au paradis deux fois et Zanca parachève une valse à mille temps au panthéon de l’intelligence situationnelle.

19 à 0 ! Les postiers cherchent le cimetière des éléphants pendant que Xav slalome entre leurs pattes chancelantes !

L’arbitre siffle la trêve et el présidente Marco jette ses babouches en hurlant : Viva Argentina ! Viva Viejos Chanchos !

Ultimes soubresauts…

Aveuglé par sa propre réussite, Captain Franky en perd sa lucidité. A l’heure des citrons et des oranges, il en oublie deux préceptes pourtant éculés ; le pachyderme déploie un surplus de puissance juste avant son trépas ; et un goret heureux se pâme devant sa queue turgescente…

Ainsi, sur le coup d’envoi, l’imposant 8 charge sur des porcelets qui devisent encore de leur montée érectile. 50 mètres plus loin, la bête s’affale, mais, après quelques mêlées et pénalités, les moribonds pointent dans l’en-but en choisissant la voie la plus courte : tout droit dans l’axe.

Rebelote 5 minutes plus tard. 12-19 ! Les gorets débandent mais le reflux de sang leur permet d’approvisionner à nouveau leur cervelet.

- Captain ? On fait quoi maintenant ?

- Ben, on fait comme au début ! On reprend le tango et on remet la main sur la fesse de la danseuse !

Les danseuses d’en face avaient beau posséder 35 kilos de lard dans chaque fesse, ça a fonctionné ! Les porcins ont repris courage, stoppé les charges et entrepris leur fameux pas de 3 qui étourdissaient leurs vis-à-vis. Xav y a rajouté un zeste de samba, un échange de capoeira et 10 minutes de caipirinha sur la plage derrière la craie.

Les pachydermes croyaient s’être débarrassés de leur mouche tsé-tsé. Ils pensaient reprendre leur charge héroïque et revenir au score. Rentré en 10, Quentin leur asséna la mise à mort ! Avec son art avéré pour la passe juste et précise (n’en déplaise à Zanca…), il lança Titi à hauteur. 40 mètres et un cadrage-déb sur l’éléphant d’arrière garde ! 12 – 26 ! Les mammouths étaient rôtis et les porcelets pouvaient regagner les vestiaires sur leur béquille.

Bilan comptable.

0 essai pour Flo Gallaire : sa coiffure n’était pas dans l’air du temps, l’herbe n’était pas synthétique et il s’était échauffé.

1 genou dans le sac de Nico Keller : 1 beau guerrier en kit chez Giriat.

2 babouches perdues.

2 murmures dans l’assistance : deux tampons de Titi.

2 trois-quarts dans les regroupements : 1 carton jaune et 1 Corbier d’Or.

3 feintes de mains de Xav : 15 postiers dans le vent.

4 calzones de Jean-Mi ; 8 de Toto : 1 belle cohérence technique.

50 cochons vaillants ou historiques qui baisent le groin de notre cher Chris : viva Argentina ! C’est surtout pour toi !


Votre pizzaiolo et impact-rédacteur.

lundi 11 octobre 2010

classement

1 CENTRALE PARIS ANCIENS 10 ...... 90
1 S C U F ..................................10 ......... 46
3 R C VINCENNES.....................9 ........ 34
4 R C VELIZY ............................8 ......... 16
4 C ATH ORSAY........................ 8 .........10
6 PARIS UNIVERSITE..............6.......... 8
7 BRITISH RFC PARIS............. 5 .........-10
7 ANTONY SPORTS.................. 5 ............ 24
7 CLUB SPORTIF DES PTT....... 5 ..............-2 1
10 MDDA SPORT....................... 1 ..............-20
10 RUGBY CELLOIS................. 1 .............. -42
12 A S AEROPORT.....................0 ...............-46
12 ATHLETIQUE P.S.A............ 0 ............-51
12 VIE AU GRAND.................... 0 ................ -57

vieux cochons VS CLUB SPORTIF DES PTT PARIS RUGBY














jeudi 7 octobre 2010

San Martin

Ne reculant devant aucun sacrifice, notre t’chi de Capitaine Franky s’est rendu jusqu’à Boulogne sur Mer pour se recueillir devant la demeure d’exil du général San Martin père de la nation argentine.

Il s’est fait le messager de la nation porcine infiniment reconnaissante envers nos hôtes sud-américains.

Les gorets songent également à élever une statue à Violetta qui a eu le courage d’épouser Nico Corcia et d’organiser ce séjour inoubliable. On s’interroge encore pour déterminer laquelle de ces deux initiatives était la plus inconsciente…

Compte rendu du match du 2 octobre 2010 par notre plume et demi de mélée Philippe Toinard

COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – AEROPORTS DE PARIS

Score : 39 - 7
Terrain : pas bougé depuis l’an passé
Pelouse : en pleine forme
Température : totalement inconstante
Supporters : des femmes et des enfants d’abord
Participants : le compte est bon
Capitaine : Franck Honoré puis Yann Lavoir
Points : 6 essais (Gallaire 2, Keller 2, Champion et Amon), 3 transformations (Toinard 1, Zanca 2), 1 pénalité (Toinard).
Homme du Match : Manu Enriquez pour sa 40e saison.
Corbier d’Or : Zanca pour n’avoir pas su récupérer une splendide passe de Quentin.

Souvenir, souvenir…

Lors de notre périple en Argentine, j’ai consigné les phrases les plus mythiques prononcées à jeun ou complètement bourré par certains membres de cette illustre équipe. On se souviendra de « 3 nains n’ont jamais fait un géant » de Denis B, « Y’a très peu de pays moches à part a Belgique » de Florent G, « Je ne suis pas hypocondriaque mais vieux » de Manu E. Mais celle qui illustre parfaitement ce début de match contre nos amis bagagistes, c’est incontestablement celle de Denis B adressée à Florent G avant un match à la frontière du Chili « Tout ce que l’on te demande, c’est de marquer des essais et de fermer ta gueule ». Il faut croire que Florent a parfaitement assimilé cette missive argentino-printanière car à peine entré sur le terrain, il en plante deux à la vitesse de l’éclair, bien aidé en cela par une ligne de 3/4 qui prend un malin plaisir à l’envoyer sur orbite dès que c’est possible. 7 + 5 + 3 = 15 à 0, un score qui nous rappelle notre dernier match contre ces mêmes bagagistes quelques jours avant notre départ en Argentine qu’un volcan que l’on croyait éteint aurait pu nous faire manquer. 15 à 0, c’était le score au printemps dernier mais en faveur des bagagistes à la mi-temps de ce match que nous gagnerons finalement 17 à 15. Nous sommes une poignée à y avoir pensé samedi dernier. Et si l’histoire se répétait mais dans l’autre sens ? Que nenni, les Cochons nouvelle saison ont dominé outrageusement du groin cette première mi-temps sifflé sur le score de 27 à 0.

Haché Carpentier

Si le score paraît aisé, le match ne le fut pas autant que ça, car il fallu aux 30 compétiteurs présents sur le terrain assimiler les nouvelles règles expliquées par l’arbitre aux débuts des hostilités. Mais faire comprendre de nouvelles règles à des joueurs dont le cerveau reste sur la touche, ce n’est pas chose facile. Je ne vise personne, tout le monde est concerné. Du coup, ce fut un match haché et le coût du sifflet du dit arbitre fut à la fin du match largement rentabilisé. Evidemment, impossible de compter le nombre de pénalités des deux côtés, le nombre de coups francs, le nombre de mêlées, moi aussi je laisse mon cerveau au vestiaire, mais les trois réunis se comptent par paquet de douze. Les mêlées permettent cependant aux 3/4 de se mettre en valeur. Impériaux en défense, sublimes en attaque, nos 3/4 ont très souvent vu le ballon ce qui n’est pas le cas de Cris Nivoix qui m’avouera le soir autour d’un risotto au safran maison l’avoir eu entre les mains que sur les lancers de notre pizzaïolo en chef, Jean-Mi.

En face ?

L’équipe a considérablement évolué. C’est un peu comme dans les équipes de rugby de la Police, on ne retrouve pas les mêmes d’une année sur l’autre. Surtout, ils sont beaucoup plus disciplinés que l’an passé. Pas un mot plus haut que l’autre, pas un début de boîte à gifles, pas de mauvais geste. Bref, de l’ADP nouvelle version bien plus agréable que leurs prédécesseurs. Mais moins joueurs aussi. A part leur 8 au physique de Tuilagi et leur 12 tonique sur lequel, ils ne s’appuient pas assez, ils ne nous ont globalement pas posé de problèmes. Oh certes, ils marquent un essai absolument pas valable car prince de crabe alias Yann Lavoir était dans l’en-but avec son adversaire et lui avait chipé le ballon avant qu’il n’aplatisse mais vu le score, nous n’allions pas protester d’autant que l’arbitre n’était pas du genre à écouter les lamentations de début de saison.

Et les Cochons du début de saison ?

On notera le retour de Xavier Amon qui n’a pas oublié de faire une démonstration à nos adversaires de samba dans nos 22 mais pas que. Quentin qui a éclaboussé de sa classe les attaques de 3/4 mettant dans l’embarras ses partenaires incapables de suivre le rythme et de ne pas dégueuler des ballons pourtant superbement vrillés et envoyés à hauteur. La légendaire discrétion de Nicolas Keller à qui la paternité lui fait pousser des ailes pour marquer à deux reprises. Le score nul et vierge de Titi (notre meilleur marqueur de l’an passé) totalement dépassé par ses deux plus coriaces adversaires au table d’affichage, Mathieu C et Florent G. L’absence remarquée de Denis B, il devait sans doute avoir tennis ou piscine. Le soutien remarqué de Stéphane D et Ronan H présents sur le bord de touche et évidemment le premier Corbier d’Or attribué à Zanca complètement à la ramasse, le nez dans le gazon alors qu’un essai tout fait s’offrait à lui sur une énième action de classe internationale de Quentin. Ah pardon, et évidemment, notre président dictateur et ses kilos en moins fumant clope sur clope gueulant entre chaque bouffée « hors jeu le 3, depuis le début ».

C'est tout pour aujourd'hui et bonjour chez vous.

Philippe Toinard

lundi 4 octobre 2010

1er Corbier de la saison 2010-2011

A l'unanimité du Conseil des Très Vieux Cochons, le premier Corbier d'Or de la saison a été attribué à Zanca.

Les faits :

A 30 mètres de la ligne d'enbut adverse, Quentin se retrouve balle en main face un dilemne : il doit négocier un 5 contre 1. Ses 4 partenaires extérieur l'appellent avec véhémence ! Vexé qu'on ne respecte pas son libre arbitre, il reprend l'intérieur de l'unique défenseur et fonce sur l'arrière.
Il s'aperçoit alors que son partenaire le plus proche est Zanca. Pris de compassion pour son tout petit camarade, il décide de ne pas tenter la feinte de passe finale pour ne pas recueillir seul les lauriers de l'action.

Il prend le temps de s'appliquer et ajuste une somptueuse passe vrillée adaptée à la taille de Zanca : précisement à 8,73 cm d'altitude.

Malheureusement, le Zanca, conscient de l'offrande, imagine déjà la danse carioca qu'il va entamer avec Xav pour célébrer son essai !!! Il mentalise un pas de deux avec roulement de hanche mais en oublie les fondamentaux : il ne rentre pas dans le ballon et le dégueule lamentablement...

Les aéroportiers évitent ainsi les 40 points et le présomptueux Zanca s'autoflagelle en buvant du Perrier au Roiduc...

Cela ne console pas le généreux Quentin, mais lui permet de noyer sa peine avec une double dose de houblon.

jeudi 9 septembre 2010

reprise

Cochons


L'heure de la reprise a sonné.




Le Championnat reprend le 2 octobre 2010; match contre ADP à la maison (je vous mets le calendrier en PJ).
Pour être bien administrativement, il nous faut tous refaire une licence.


Pour bien faire, vous me renvoyez un mail, avec OUI ou NON sur votre reprise avec les Cochons.


Suite à ce message, je vous renverrai un document à faire tamponner par un médecin.
Vous me remettrez :
- ce document rempli et signé par vos soins
- signé par le médecin
- 1 photo d'identité
- 1 chèque de 220€ l'ordre du SCUF RUGBY
Avec ce dossier complet on pourra faire faire la licence auprès de la FFR.


Pour info, Kiki, le Doc du SCUF sera présent à Pouchet, les mardis 7 et 14 septembre et les jeudis 9 et 16 septembre.
J'y serai aussi..


En effet les entraînements ont déjà repris et sont à nouveau les Mardi et Jeudi...






Sinon le 24 septembre pourrait être une bonne date pour faire une bouffe ensemble; non?


A+ les filles

Marco
SCUF
Vieux Cochons

lundi 3 mai 2010

Vinos, locos y tangos.





Et voilà !
Ce sera notre dernier post.
Demain retour à Buenos Aires pour retrouver l´hémisphère Nord, quitter l’automne pour le printemps et retrouver l’arrogance des parisiens après la simplicité des argentins.
Aujourd´hui, le premier rendez-vous commun était à 6 heures du soir. Cela laissait une grande latitude à certains pour amortir le choc de la réhydratation de la nuit précédente.
Vers 13h, nous nous retrouvâmes quand même à 13 pour rejoindre un restaurant de poissons sur les quais du rio Parana. 3 décidèrent que leur foie avait quelques faiblesses et qu’une promenade était plus approprié à leur situation sanitaire. Les 10 autres s’attablèrent en réclamant la carta de vino avant celle des plats.
Le problème, pour nos charmants serveurs, c’est que, cinq heures après, nous étions encore attablés…
Ils avaient sorti la serpillière, rangé les tables et les chaises, mais les porcins ne semblaient plus percevoir le moindre geste symbolique. Les discussions étaient enflammés, les gosiers bien humectés et l’air du fleuve doux et humide. On y apprit d’ailleurs que Denis avait fait histoire de l’art avant de s’orienter vers le SCUF. A quoi tient une vie : une rencontre avec notre cher club peut transformer un esthète en soudard…
Heureusement pour le serveur qui écrivait ses dernières volontés. Anne, notre guide, arriva à 18h30 avec le bus qui nous attendait depuis une demie-heure devant l´hôtel. Sages et repentants, nous y montâmes pour faire un city tour avec Suzanna, notre guide sur ce circuit.
Comment décrire l’ambiance dans le car à ce moment-là ?
Disons multidimensionnelle, avinée et improbable…
Suzanna parlait dans le vide et le vide partait en vrille…
A la décharge du vide et de son interlocutrice, Rosario ne comporte absolument aucun interêt architectural ! D’ailleurs, le guide du Routard et autres ne lui consacrent pas une seule ligne… C’est pourtant la deuxième ville du pays. En tout cas, c’est pour cela que la visite s’effectue de nuit. Seul moment de grâce : la maison natale de Che Guevara. Nous y retrouvâmes toute la fougue de notre lointaine jeunesse révolutionnaire et entonnâmes un “Hasta Siempre” enfiévré.
La soirée se poursuivit par un dîner tango. Si tous les avis, sauf celle de la guide, s’accordèrent sur les segments inférieurs de la danseuse, les cochons devisèrent longtemps sur la sensualité et la chorégraphie proposées. Le tout avec l’aplomb de ceux qui n’y connaissent rien du tout. Sauf en membres inférieurs de femelle…
Enfin, tous les porcelets s’éparpillèrent dans la ciudad, humant l’atmosphère de la ultima noche argentina.
La nostalgie suintait.
L’émotion nous envahissait.
Nous trainions au bas de l´hôtel priant l’aube de ne jamais poindre.
Ou le magma islandais de se manifester.
Car, sinon, cette fois-ci, demain sera vraiment pire…

En attendant notre petite mort, merci à Nico Corcia et sa femme Violetta de nous avoir concocté un viaje aux petits oignons et aux énormes asados.
Merci à Nico Corcia de s'être défilé au dernier moment connaissant la virulence des jugadores argentins...
Merci à Carlos pour l'organisation des matchs.
Merci à Manu Enriquez et à Arnaud Corbier nos sponsors en or.
Merci au SCUF pour son soutien.
Merci au presidente Marco pour son ulcère.
Merci aux 17 gorets si cons et si magnifiques.
Remerciement éternel à Chris Nivoix d´être venu avec nous malgré son chagrin infini.
Muchas gracias Argentina... sauf ces jeunes prétentieux de Rosario.

Tango en Rosario.

dimanche 2 mai 2010

Duendes - Vieux Cochons











Jean Mi et son fils de combat et "de philosophie"

Thomas découvre son petit frère argentin ; papa Schwartz fut de la tournée en 1986...






Match : Duendes - Vieux Cochons du SCUF
Score : 57 - 7
Terrain : Club de Rugby et de Hockey de Duendes, Rosario, Argentine
Pelouse : sèche mais fournie
Humidité : sous les bras
Feuille de match : 1 essai (Hanna) 1 transformation (Crochet)
Homme du match : J.B. Grandvaux
Corbier d’or : Lolo Crochet

Le choc


Comme tout à chacun le sait, le club de Duendes est le champion d´Argentine et fournisseur de joueurs à la sélection des Pumas. C´est donc amoindrie, suite au départ de Chris et Philippe et passablement nerveuse, que la vaillante et toujours invaincue équipe des cochons aborde ce match final, apothéose de cette tournée rugbystique.

Nous avons retrouvé le soleil et la chaleur et les organismes fatigués se meuvent péniblement dans la ville de Rosario en ce jour de la fête du travail. Le matin, des cochons erraient dans les rues désertées afin de faire le vide dans leur têtes en prévision de la vigueur des prochains adversaires. Pour certains, faire le vide est plus facile que pour d´autres tant la rehydratation de la veille a été efficace.

En arrivant dans le magnifique complexe du club de Duendes de Rosario, les gorets réalisèrent que, non seulement leurs craintes étaient fondées, mais que l´adversaire avait été sous-évalué. Ils obervaient bouche bée les corps juvéniles et musculeux des joueurs qu´ils allaient croiser le reste de l´après midi en anticipant la rudesse des contacts à venir.

Un discours en anglais

C´est donc pour une fois dans un silence religieux et avec une concentration inhabituelle que les porcins suivaient les consignes de leur capitaine des vestiaires jusqu´à l´échauffement. Consignes qu´ils se sentirent obligés de suivre car exprimées en anglais suite au prèt généreux de deux joueurs non francophones par le club local.

« Il faut cacher le ballon et priver ces jeunes, prépubères pour certains, de jouer les ballons vers l’extérieur »


Le match de J.B.

Il faut dire qu´un joueur sort du lot en ce début de match. A peine 20s de jeu et déjà JB se met en valeur en écrabouillant le centre adverse venu tâter du lard un peu trop près. A ce moment précis et du reste pendant tout le match, personne n´imaginait que ce deuxième ligne de combat et de devoir, icône du SCUF, n´avait pas foulé un terrain depuis 5 ans ! Le rugby c´est comme le vélo, ca ne s´oublie jamais...

Les cochons prennent l´eau


A cause de la chaleur, le match est coupé en 4 quarts temps. Le premier round n´est en aucun cas celui de l´observation. Les cochons se livrent corps et âme au combat et font belle figure. La première pause « agua » ne leur sera pas salutaire : la reprise est très dure et se solde par 3 essais adverses sur des ballons de récupération. Sur ces actions, les vieux cochons semblent évoluer sous la loupe de Canal + tandis que les Peter Pan de Rosario s´envolent dans les espaces béants de notre défense ou plutòt des gorets agonisant au sol la langue pendante et le souffle court.

Nous passerons rapidement sur le 3ème quart temps à l`image du précédent. Pas le temps de ramener la balle au milieu du terrain qu´elle se retrouve déjà dans l´en but... Simplement, le coach adverse fait tourner ses joueurs pour ne pas qu´ils se claquent au cours de longues courses de 80m répétées sous la chaleur toujours accablante du jour.

La révolte des avants

Le début du quatrième ne change rien au sort des porcins : meurtris, étourdis et toujours fannis mais pas encore esbaudis ! Il faut faire preuve d´orgueil et, en cela, cette équipe soudée par 10 jours de tournée n´en manque pas. Alors que le capitaine suggère la clémence du corps arbitral pour abréger les souffrances porcine, Manu Enriquez sonne la révolte en refusant d´abdiquer : plutôt mourir que de demander la grâce.

Est-ce les invectives de Manu ou les consignes du match enfin appliquées, toujours est-il que le ballon ne va pas plus loin que le 9 et les temps de jeu s´enchaînent enfin. Mauls, pick and go, rucks : l´adversaire est malmené et il ne touchera plus le ballon au cours des 10 dernières minutes du match. Les vieux cochons connaitront l´apothéose technique (en date) de leur saison : l´essai du bout du monde. Sur une récupération au niveau des 22, les cochons enchaînent 6 temps de jeu uniquement dans l´axe, 18 passes avant contact et 14 joueurs qui touchent le ballon ( Denis cherchait encore ses lunettes de soleil ) et c´est l´inévitable Jean Marc qui vient voler le ballon aux avants pour franchir la ligne pour s´offrir un tableau de chasse impressionnant : 3 matchs et 6 essais. Au cours de l´accíon de sueño comme les journaux locaux le relatent sur leurs unes ce matin, le club des supporters unijambistes, Marco et Thomas, fidèles à leur mauvais esprit se demandaient quand arriverait la cagade. Constatant le succès de cette entreprise, ils durent se résoudre à se pincer pour vérifier qu´ils n´étaient pas victimes d´une hallucination.

Asado rapido


Assoifés et fourbus, les gorets savaient depuis Alumni et Bariloche qu’ils peuvent compter sur nos amigos argentinos pour retaper les corps et les gosiers. En effet, la cerveza était fria et nous attendait nos 500g de carne habituel par personne. Les cochons retrouvaient vite leurs esprits et les « bébés » de Rosario étaient bruyants à souhait.
Vint le temps des discours. Captain Franck et le président de Duendes rivalisait de finesse et de diplomatie pour clamer les valeurs fraternelles de notre si belle activité.
On remit alors les récompenses. Les VC plébiscitèrent le 9 qui leur avait fait tourner la tête et mesurer leur inéluctable déclin. Les jeunots votèrent pour Jean Mi, votre serviteur, pour une seule action, mais de valeur : le piétinage de leur capitaine qui avait tenté d’écrouler un de nos mauls... Quand on vous dit que ces argentins sont grands seigneurs et qu’íls partagent de saines valeurs avec nous autres...
Le corbier d’or fut remis à Lolo Crochet qui passa son match à réclamer qu’on change « ce ballon pourri » qui lui fit rater une partie de ses coups de pied.
Si ces rituels sont habituels, nous fûmes par contre surpris de voir les tables se plier à peine une heure après le début de la réception. Mais il fallait comprendre tous ces gamins. Ils devaient tous rentrer chez eux pour demander la permission à leurs parents pour nous rejoindre à la discotheca.
On avait enfin un avantage sur eux...