lundi 25 février 2013

CR n°13 : SCUF Vieux Cochons - ASPTT Paris

SCUF Vieux Cochons 20 - 8 ASPTT Paris
Samedi 23 février 2013 à 13h

Par ce beau samedi neigeux, la vaillante famille cochonne avait rendez-vous pour un match capital en vue de la fin de saison. Une victoire contre les seconds de poule nous assurait  d’accrocher définitivement le haut du tableau sur la saison régulière, et assurait une place en play off. Dotée de qualités de stratège en plus de leur queue en tire bouchon, la horde porcine, menée par Captain Franky, savait qu’il fallait d’autant plus ramener de gros points ce week end que le prochain match, chez le leader invaincu, «Centrale», s’annonce dur comme une couenne de vieux verrat. 

L’Homme du match : Zanca, pas uniquement parce qu’il fut l’auteur d’un bel essai, ni pour récompenser la précision de sa botte (2 transfo et 2 pénalités dont une de 40 mètres désaxée, mais un échec sur une pénalité à 15 mètres face aux barres, va comprendre), qu’un «Goldenn left foot Mister Rugby Juju » Schwartz (ça en fait des surnoms....) aurait su apprécier s’il n’avait pas été à San Francisco. Non, cette récompense lui revient pour l’intelligence de sa gestion du jeu, portant le ballon quand il faut, soulageant sa troupe avec de jolis coups de satons pour occuper le terrain des postiers. Une fort jolie partition.

Corbier d’or : notre bien aimé demi de mêlée corse, Roch Poletti, auteur par ailleurs d’un excellent match, mais qui sur une réception de coup de pied dans notre en-but, entendant 12 cochons beugler que la balle avait été contrée, réagit en conséquence. Le traitement de l’information fut ultra-rapide : Ballon contré = ne pas aplatir, sinon mêlée à 5! L’exécution ne fut pas en rapport avec la fulgurance de la réflexion. Un pas à gauche, un pas à droite, un début de chorégraphie digne des vétérans du ballet du Bolchoï, pour finalement «offrir» à Arnaud Corbier, acculé sur la ligne de ballon mort, une belle passe carton. Le coup de pied d’Arnaud ne trouva que la touche d’en but, nous ne pûmes éviter la mêlée...

La mêlée justement, une des clefs de ce match à enjeu. Dufaure fit de la haute voltige, un mètre au dessus du sol, Lionel et votre dévoué reporter alternèrent au talonnage pour soulager leurs cervicales. Seul Franky tint la pression. Par ce haut fait d’arme, il gagna le droit de se faire malaxer les lombaires pendant 80 minutes. A son presque plus grand plaisir... La première ligne scufiste fut mâchée, chaque introduction s’accompagna d’un couinement ému, souvent d’une reculade. Mais heureusement, les gros ne perdirent pas trop de gonfles. La conquête noire et blanche fut même un des gros point fort de l’équipe, tant Thomas Schwartz régna sur la touche, tel l’aéropostale sur le ciel du temps de St Ex. Il priva les postiers de 80% de leurs munitions. Et permit aux cochons de gagner le combat des gros.

Une fois n’est pas coutume, les vieux gorets firent une entame solide, appliquée, propre comme un cochon. Ils mirent une bonne pression sur l’adversaire, enchaînèrent devant, au ras, occupèrent, et prirent les points. Au terme d’une belle action, avec pleins de gros jeune gens qui se rentrent dedans avec d’autres gens (moins jeunes), un déroulé à gauche, un déroulé à droite, un déroulé dans l’axe (si, si j’te dis que ça existe, chez nous), ils approchèrent à un poil de cul de la ligne adverse. Roch sentit un coup à gauche. Il hurla à Manu «Magic’» Enriquez d’enjamber le ballon. C’est donc tout naturellement que ce dernier ramassa la gonfle et se jeta, avec sa combinaison de plongée, ses 2 genouillères, coudières,chevillères, orteillères, et autres protèses (sauf l’auditive), dans l’en but. Essai. 

Mais un troisième tournant du match allait mettre la nation rose en péril : sur un de ses placages tonitruants, Titi ne fit pas que désosser son vis à vis. Il s’attira les foudres de l’arbitre qui l’envoya au frais 10 minutes. 10 looooooongues minutes au cours desquelles le scuf plia, plia... Et se fit remonter. A 2 points...

Mais je vous parle là du troisième grand fait de match. Le premier tournant, il se joua avant même le coup d’envoi...

Veni, Vomi, vici.

Notre bien aimé centre en carton, Quentin de Tarlé, était en effet dans la short-liste des 22. Il se présenta aux portes du stade avec son beauf Yann Lavoir... Mais se sentit défaillir. Après avoir dégobillé son copieux petit déj’, il préféra retourner chez Bobone, déguster un bon citrate de Bétaïne, en tête à tête avec ses pantoufles. Il laissa donc ses cochons orphelins. Mais bon, pour une fois que Quentin sort ses tripes à Pouchet... Ca aurait presque mérité un titre de MVP (Monsieur Vomi de Pouchet).

Mais revenons à notre match. Juste avant la mi-temps du match, un nouveau tournant survient (décidément, c’est Space Mountain ce résumé...). Les P&T ont une grosse équipe, un pack très solide, mais ils sont un peu plus tendre derrière. Et ils perdirent leur meilleur joueur, talentueux second centre sur blessure. Sans doute vexé par la cartouche mise par notre Titi national sur un de ses potes, le 13 se décida à aller lui mettre un gros timbre. Manque de chance, le Titi est dense, chauve, et dur. L’épaule de l’inconscient postier ne résista pas. Les urgences de Bichat confirment qu’il ne fait pas bon prendre le «petit bonhomme en brique» lancé.

La seconde mi-temps commença comme la première. Avec une équipe de cochons vaillants et durs au mal. Les premières lattes souffrirent, maudissant Doudou, notre piller convivial parti en week end s’approvisionner en andouillette de Chablis, autant que Vania, toujours en tournée avec la Star Ac’. Leur présence aurait soulagé le budget «ostéo» de leurs confrères de première ligne. Heureusement le pack put s’appuyer sur une seconde ligne solide (Vinz la poutre, Steph Choutasse Dedenis) et une troisième ligne de fer (Thomas Schwartz égal à lui-même, donc des grands jours, un Yann Lavoir dont les bras granitiques gaulèrent je ne sais combien de balle dans les regroupement postaux).
Derrière, Xavon continua son bon match à l‘ouverture, Maître Galère nous fit grâce de quelques travers douteux, oublia un 2 contre 1, enrhuma son vis à vis à l’aile, et fit une passe... Zanca planta un bel essai en débordement, pour définitivement donner de l’air à notre porcherie. Avec 12 points d’avance au compteur, le SCUF géra sa fin de match, en commettant presqu’autant d’en avant que leurs adversaires, au plus grand bonheur de nos première ligne qui virent les mêlées se multiplier... (enculés!)

Au coup de sifflet final, les roses, vêtus de gris pour l’occasion, purent souffler, et aller dézinguer gaiement quelques pintes au roi duc. La saison cochonne ne s’arrêtera pas aux portes des phases finales. L’équipe s’est montré vaillante, sérieuse mais surtout sereine. Une qualité rare, dans ce monde de porcs.
by Toto





















dimanche 17 février 2013

CR n°12 : Puteaux - SCUF Vieux Cochons

Saison 2012-2013
COMPTE – RENDU N°12 : Puteaux Rugby - SCUF Vieux Cochons
Samedi 16 février 2013 à 15h30
Score : 19 - 32

Cadre : bien sûr, Puteaux, grâce à ses milliards de la feue taxe professionnelle, possède des installations princières. Le synthétique, bien moelleux, y est de dernière génération et brûle bien moins qu’à Rousié. Bien sûr, il existe quelques pinailleurs convulsifs tels que Flo Gallaire pour estimer que « celui de Pouchet est plus réactif à ses appuis et qu’ici, le rebond est plus traître »… Ce que de bonnes âmes ont rectifié en précisant à Maître Flo que « ses appuis sont aussi fluctuants que sa condition physique et qu’il n’est pas sensé laisser rebondir 6 fois la gonfle avant de se saisir d’un coup de pied »… En tout cas, l’abondance ne semble pas être un gage de générosité. Tout d’abord, le parking est payant ! Ensuite, les douches ne délivrent qu’un infime filet d’eau, et encore, après 48 pressions successives… Et, surtout, payer 2€ sa bière d’après match, c’est un sens de l’hospitalité spécifiquement putéolien… Du jamais vu dans le monde convivial des Clubs du Samedi…

Participants : ce samedi, c’était mobilisation générale ! Les 2 dernières défaites avaient tellement fouetté le sang des gorets que tous les cochons valides étaient dans les starting blocks ! Pensez : Xavon a quitté l’été brésilien pour offrir à nouveau ses tripes au profit des VC et Ben Juery s’est sauvé clandestinement d’un mariage pour colmater notre pénurie au centre ! Du coup, il fallut encore trancher. Et, c’est Fred, Dij et les 2 Raph, Celso et Andrieux qui restèrent à la porcherie. Quant à Gros Con Durand, on adore sa technique, mais on avait décidé de ne pas allumer de générale cette fois-ci quand on serait à 50cm de l’essai… Lawrence avait également des fourmis dans les jarrets, mais, par décret présidentiel, il se retrouva sur le banc en qualité de dirigeant-soigneur-photographe-simili coach et en compagnie d’Olive Dracule, son compagnon d’incompétence… En tout cas, une bien belle assemblée ! Ne manquait que Chouchou Toto, le bébé talonneur adoré du président, la statue de son Pygmalion Jean Mi : il faut dire qu’il avait un alibi en béton ! Après deux semaines de ski et, à peine 30 ans, il avait bien besoin d’une quinzaine d’acclimatation au niveau de la mer. En plus, il avait une « cousinade » cet aprem !... une sorte de goûter tagada avec ses cousins juvéniles…
Spectateurs : le petiot Dufaure et le viot Guignard (enfin, celui qu’est encore plus viot que votre rédacteur…) ! Lolo, tout juste opéré du ménisque, n’avait pu venir faute d’accès handicapé. Quant à notre regrettée Caroline Dedenis, elle ne vient plus depuis que Steph lui a reproché d’être la cause de ses 105% d’échecs aux tentatives de pénalités… Ah, si !, chaque samedi, nous avons un fidèle spectateur par télépathie ! Exilé au fond d’une cave à Clamart après ses nombreux méfaits, chaque samedi, à 15h, derrière sa caisse, Marco sort alors son plus beau havane, débouche son meilleur Yquem… et rêve de cochons fuchsias virevoltants sur une scène d’un vert immaculé… 

Capitaine : il est revenu ! Non, non, pas le messie ! Mieux encore !!! Notre capitaine historique ! Notre Saint Honoré rien qu’à nous ! Mieux que la madeleine de Proust ! Le Saint Honoré du Cochon ! Ah, le croquant de ses chouquettes de motivation entourées de la crème chantilly de sa rhétorique ! Et, la petite cerise confite de ses débriefings d’après-match… Notre douceur historique nous manquait tant ! Bien sûr, on a pas plus respecté que d’habitude ses conseils avisés, mais sa petite musique nous a rasséréné… Certes, l’honnêteté me pousse à avouer qu’on a mieux joué après sa sortie à la mi-temps et son remplacement au brassard par le jeune intérimaire corse. Mais, le très vieux goret a ses petites habitudes… Tel le bibelot posé avec soin sur la commode depuis des temps immémoriaux, le cochon sénile s’accroche fébrilement à son captain Franck et à ses discours sucrés…

Points : 5 essais de Maître Flo Gallaire, de Laurent Olivé, de l’habituel pilier scoreur Phil Dufaure, du juvénile Roch et de l’improbable Steph Dedenis. ; 1 pénalité et 2 transfos de Juju ‘golden left foot’ Schwartz.

Corbier d’Or : à l’unanimité des Cochons Séniles, il revient au frustre barbu breton. Certes, l’immigré Yann Lavoir a bien essayé de le refiler à son beauf de centre Quentin en l’accusant d’avoir « tout joué à l’envers ». Mais le procédé était trop grossier ! D’abord, Yann est bien trop jeune pour avoir sa voix au chapitre ! Ensuite, Quentin fait toujours tout à l’envers ! C’est sa marque de fabrique, et c’est pour cela que nous l’aimons tant ! Donc, narrons l’infamie du 8 de Plougastel Daoulas : sur le renvoi suite à notre premier essai, Captain Franck rappelle combien il est primordial de capter proprement ce ballon en s’annonçant. Yann est sous pression ! Malheureusement, le ballon arrive sur lui ! Sa responsabilité le noue. Cherchant à se soustraire à sa charge, le veule armoricain hurle à Franck, qui reculait : « Prends-le ! ». Bien sûr, impossible pour notre cher capitaine ! Le ballon tombe donc bien dans les mains tremblantes de Yann qui, bien sûr, le dégueule… De plus, le couard du Finistère se permet d’affirmer avoir entendu Franck dire ‘J’ai’… Tous les gorets à proximité peuvent témoigner du contraire !...

A noter que Coach Dracule échappa de très peu au glorieux trophée suite aux événements contés un peu plus loin…
Homme du match : si je me laissais submerger par l’émotion de cette belle victoire, je pourrais en nommer 21 ! J’étais, comme chacun, tellement soulagé de sourire au terme cette belle bataille où j’avais retrouvé mes gorets insouciants et solidaires ! Ah, la solidité de mon Dufaure, les placages détonants de mon Captain Francky, la science de mon Maxou, l’activité de mon Doudou, la prise en touche à une main de mon Chambaz, la hargne de mon Dedenis, la volonté de mon Thomas, la grinta de mon Valenzuela, l’enthousiasme de mon Manu, les charges héroïques de mon De Tarlé Vince, les bras de mon barbu, la clairvoyance survitaminée de mon Roch, les transversales salvatrices de mon Juju, les lessivages de mon Ben, les arabesques de mon De Tarlé Quentin, les courses électriques de mon Champion, les chevauchées capillaires de mon Flo, les rushs rageurs de mon Olivé, le pressing suractif de mon Antonin et les trajectoires supersoniques de mon Zanca ! Que de vaillants gorets ! Néanmoins, comme à chacune de ses apparitions, Gregonator Guénot évolua à un niveau stratosphérique ! Son activité fut démentielle ! A chaque charge, c’était Gulliver au pays des lilliputiens ! Et gare à l’adversaire qui lui « offrait » un ballon où poser ses paluches d’acier ! Seul petit problème : son agressivité impressionne tellement l’arbitre qu’il a encore pris 10 minutes de frigo pour « engagement dangereux ». Le jaloux…

Salive à sec
Jeudi soir, votre serviteur apprenait que le match à Puteaux était retardé d’une demi-heure pour laisser s’ébrouer les minimes putéoliens. En avertir les Cochons ? Ou pas ?

Finalement, l’information resta dans les cercles avertis (sauf pour Ben Juery qui put ainsi rester 30 min de plus à la noce). Car, ce retard était une aubaine. Déjà, pour une fois, tout le monde arriva à peu près à l’heure. Et, surtout, ce qui se vérifia, l’attente initiale dans les allées du stade permit à la horde porcine de retrouver de la convivialité… et d’assécher les salives…
Grâce à cette omission présidentielle, le vestiaire était de suite au complet et la troupe chauffée à blanc. C’est ainsi que Manu, dans son juvénile enthousiasme, rappela nos erreurs passées : « Les gars, on fait pas la même connerie que contre Reuil. S’ils veulent enclencher un maul après touche, on fait tomber le sauteur dès qu’il est à par terre… » Sic…
L’échauffement fut également un vrai bonheur. Bercé par Captain Francky, les Cochons voulaient manger du Cougar (patronyme officiel des joueurs de Puteaux). Après tout, c’est nous les cougars ! Peut-être pas tous pour l’activité sexuelle effrénée, mais sûrement pour l’âge !
Dernière recommandation de Saint Honoré : « pas de pénalité sur les rucks ! ».
Forcément, après une entame solide, que se passe-t-il sur la première incursion putéolienne dans nos 40 ? Faute sur un ruck. 3 point contre les VC.
Heureusement, dans le sillage d’Attila Greg, et malgré la sortie rapide de Thomas sur estafilade au mollet, les cochons adipeux mâchent le pack adverse. Et, à la 25ème, sur une mêlée au 40, Roch initie le fermé pour Zanca qui navigue et… oh miracle ! passe à Flo qui mystifie les deux derniers défenseurs ! Du bel ouvrage ! 3 à 5.
Malheureusement, c’est peu après que l’arbitre sera effrayé par un blocage virulent de Greg et nous laissa à 14.
La perte de notre sémaphore nous fit alors retomber dans nos imprécisions. Et, surtout, alors que les bébés cougars ne proposaient pas grand-chose, nous revînmes suffisamment dans notre camp… pour encaisser deux nouvelles pénalités sur des… rucks. Plus un carton blanc pour Manu à la suite d’une contestation d’une faute sur… ruck.
9 à 5 à la mi-temps à 14 et sans danger adverse, c’était vraiment rageant.

Les armées d’Hannibal
C’est cependant à l’entracte que le Grand Changement s’opéra ! Fort de l’expérience de Reuil, les Cochons restèrent unis. Chacun régla avec ses potes les détails techniques. En toute sincérité mais avec la profonde empathie qui nous caractérise.
Du coup, avec l’apport de Vince et les orientations de Roch, les gorets entamèrent l’opération nettoyage des bordures ! Une fois, deux fois, dix fois, le corse pré pubère lança les gorets au raz ! Une hécatombe ! Même l’argentin sauvage s’en gavait malgré son style un peu moins « brutasse » que Greg, Yann, Dedenis ou Vince !
Du coup, 3 petits points de Juju.
Puis, à la 49ème, après une série de percussions tonitruantes des fantassins, le champ est libre pour la cavalerie : chacun joue dans le tempo et décale Laurent Olivé pour un dernier sprint rageur.
Les putéoliens sont en apnée ! Touche à 10m. Maul. Ça déroule avec maestria. Et le serial scoreur Phil Dufaure s’en extrait pour courir sur 0m32 et s’affaler dans l’enbut. Transfo de Juju.
9 à 20 à la 62ème ! Le trou est fait et le bonus in the pocket !
Malheureusement, c’est ce que se disent aussi des gorets repus… et à nouveau à 14 pour un placage haut de Ben Juéry sur leur ailier de 1m42…
Néanmoins, comme les troupes d’Hannibal l’arme au pied sous les remparts de Rome et se sentant invincibles avec ses terribles pachydermes, les Cochons relâchèrent leur étreinte. Et, en dix minutes, deux putéoliens au pied léger transpercèrent notre défense endormie. Encore heureux que ces 2 banderilles furent inscrites relativement en coin…
19 à 20 ! Les gorets avaient la queue basse… Rome allait-elle se dérober sous les piqures d’insectes de la guérilla autochtone ? La phobie des souris véloces allait-elle reprendre nos magnifiques éléphants de combat ?
Non ! Car c’est le moment qu’Hannibal Honoré choisit pour retourner parmi ses troupes hagardes ! Finies les douceurs émollientes de la victoire annoncée ! La fureur sera notre moteur ! La dévastation notre stratégie !
Sus aux portes de Rome ! La Rome riche et insolente qui n’offre pourtant pas la cervoise à ses adversaires valeureux et déshydratés ! Et les fronts de nos pachydermes seront nos béliers pour forcer ses dernières défenses !
10 min de fureur ultime et sauvage !!!
Tout d’abord, à 5 m de la ligne, flying Chambaz attrape le lancer à une main ! Maul. L’avancée est inéluctable ! Par contre, comble de son espièglerie, c’est le renégat corse qui s’empare de la balle in extremis pour s’affaler.
Puis, au gong final, sur nos quarante, Zanca amorce la contre attaque sur un coup de pied dans notre camp, retrouve ses avants dans les 5 mètres, et, après cinq départs au ras tonitruants sur 30 m, le ballon gicle sur Quentin qui, au mépris de toute logique, remet intérieur sur pachyderme Dedenis qui… attrape la balle, pour une fois, dégomme 2 romains du 92 et étend son long bras jusqu’au paradis ! Transfo de l’artilleur Juju. Coup de génie final. Et coup de grâce.
19 à 32.
Sourires porcins et retour définitif des 5 points de la 62ème !
Dans leur en but, les putéoliens hagards éructent : « Putain ! C’est pas possible ! Y nous font que des trucs de vieux ces tarlouzes en rose ! » Tout à fait, chers adversaires pingres mais valeureux. Toutefois, des vieux souvent cons, souvent présomptueux, mais encore survitaminés… Et, surtout, copains comme cochons !

La gaffe
Pendant que les gorets péroraient sous les maigres filets d’eau chaude, un drame se tramait en coulisses !
Votre serviteur, retenu sous la douche par la grâce de la cousinade de son Chouchou, avait délégué les travaux d’écriture à Coach Dracule. Malheureusement, entre un arbitre fâché avec les maths et un Dracule fâché avec la méthodologie, la feuille de match se trouva libellée avec un score de 19 à 28. Signée par toutes les parties, le 5ème essai et le bonus offensif s’étaient envolés !
Fort heureusement, comme Dracule lit seulement après avoir signé, il se rendit compte de la méprise… Seulement, difficile de revenir sur ce qui a été visé par tous…
Finalement, comme on tenait absolument à coiffer le breton du Corbier, nous fîmes des pieds et des mains pour convaincre l’arbitre de rétablir le score initial. A l’aide, avouons le, des dirigeants putéoliens. Comme quoi, on peut être pingres mais honnêtes.
Quant à Dracule, on trouvera bien prochainement un autre motif, de préférence injuste, pour lui décerner notre trophée historique…
Ce n’est pas parce que nous sommes redevenus solidaires que nous n’avons plus la prétention d’être stupides…


Jean Mi, chroniqueur heureux mais médisant.

 Coach Dracule, je signe donc je lis...
 Les coupables du 1er essai...

 Ah, la douce musique de notre Saint Honoré !...


 Comme quoi, je me trompe aussi de temps à autre... Un lancer droit...

 Un pack de gorets magnifiques !


 Gregonator au frigo.... Snif... Bande de jaloux !

Le barbu frustre enfin condamné ! Un roi à la barbe fleurie... Le Roi Yann Coeur de Lion !

jeudi 14 février 2013

CR n°11 : SCUF Vieux Cochons - Reuil A.C.

Saison 2012-2013
Compte-rendu n°11 : SCUF Vieux Cochons – RUEIL A.C.
2 février 2013 à 13h

Score : 7-17
Température : Frais et gris avec quelques gouttes de pluie
Pelouse : Le synthétique qui brûle de Max Rousié

Participants : 22. Yann Lavoir ayant senti que ça allait mal se passer a préféré rester avec ses enfants. A la grande joie de Durand

Spectateurs : Dracul, Honoré et Crochet au coaching polyphonique en 1ère ligne et en 2ème ligne papa Guignard et les jeunes du SCUF qui ont vu ce match qui aurait été interdit au moins de 18 ans à la télé tellement c’était moche. 
Capitaine : Roch Poletti parce que c’était le plus apte à occuper cette fonction sans lui-même déjouer…Malheureusement  les 14 autres s’en sont chargé en ne respectant très peu de ses consignes pourtant simples ou jouant 9 à sa place…
Essais : 1 : J. schwartz 
Transformations :1 : Roch Poletti

Pénalités : S. Dedenis a voulu prendre ses responsabilités ce WE et a malheureusement échoué dans ses tentatives. F honoré le savait : les pénalités ça sert à rien…

Drop : Cette rubrique va disparaître. Son apparition n’était d’ailleurs qu’une anomalie du à une crise d’égoïsme de notre ouvreur à Sèvres. Ha non : Roch Poletti a transformé l’essai de son ouvreur avec ce procédé technique. Une semaine de sursis donc pour cette rubrique !
Homme du match : Au milieu de ces hommes responsables la semaine mais débiles le samedi entre 13 et 15H, seul thomas Schwartz a fait honneur à sa réputation de par son jeu et son comportement.

Corbier d’Or : Max Hospital, qui nous a fait le remake de l’atterrissage de l’albatros dans Bernard et Bianca de Walt Disney. Résultat : un beau deux contre un qui finit le nez dans le gazon en plastique…Beurk !


L’adversaire : solidaire, physique et minimaliste en inventivité. C’est sûr ils auraient pu jouer des jours entiers comme cela, ils ne se seraient jamais engueulé comme nous ! Mais bon au moins eux ils respectaient le jeu et les minces consignes de leurs leaders.

Le match : Il fut dominé de bout en bout par les Vieux Cochons. C’est le point positif du match.
Avec des occasions devant en première mi-temps sur des mauls et des pick and go et des occasions devant et derrière en seconde. La défense fut bonne (à deux exceptions : deux essais), la conquête aussi malgré quelques lancers ratés et le jeu au pied efficace sauf à trois reprises en tout début de match (chandelle ratée, touche pas trouvée et touche directe…).
De son côté, Rueil marque 3 fois : sur une pénalité vite jouée profitant d’un mauvais replacement des avants, sur un contre à la suite d’une grosse hésitation derrière, puis sur une défense naïve sur l’une des deux seules attaques de leurs arrières, la seconde ayant finie par une interception permettant au SCUF de sauver l’honneur.
Alors quoi, que s’est-il passé ?
Tout comme contre les CSPTT, les VC n’ont pas respecté le jeu, préférant assouvir leur petit plaisirs personnels.
Cela a donné des ballons non sécurisés sur les mêlées ouvertes, des départs au ras tout seul (le plus ridicule étant celui de notre cher arrière séculaire les bras à moitié levés et qui se fait retourner comme une botte de foin par la famille Spanghero au boulot dans les champs), des « goinfrages » de ballons sur des surnombre évidents et des faux trous en pagaille derrière et une quinzaine de faute pour violation des règles les plus élémentaires de ce jeu alors même que l’arbitre (excellent(e) par ailleurs) nous avait prévenu.
Et en plus nous avons joué là où Rueil nous attendait. Ils n’on plus qu’à nous cueillir et pourrir nos sorties de balle.
Pourtant dès que nous avons aéré le jeu, nos adversaires étaient à la peine et en danger. Mais heureusement, la bande de gorets égoïstes et prétentieux que nous étions leur a permis de s’en sortir.
La perfection n’étant pas de ce sport et la réalisation étant aléatoire en raison du choix assumé de ne pas s’entraîner, les VC ont effectué de belles saisons ces dernières années car leurs intentions de jeu étaient majoritairement les plus appropriées et les plus justes. Il faut croire cette année que nous ne sommes plus intéressés par le respect minimum des principes tactiques et stratégiques du jeu ainsi que de l’envie de jouer avec leurs coéquipiers.
C’est à se demander si certains de nous ne dorment pas avec un ballon et le serrent très fort contre eux toute la nuit de peur qu’on le leur prenne…

L’après match : Au Roi du Café comme s’il ne s’était rien passé mais plus brièvement qu’auparavant quand même !

Prochaine Station : à Puteaux sur une île et sur du synthétique !


by Juju Schwartz









Même le chroniqueur a payé de sa personne !...