mardi 18 décembre 2012

CR n°9 ORC Argenteuil - SCUF Vieux Cochons

ORC Argenteuil - SCUF Vieux Cochons
Samedi 15 décembre 2012 à 11h30 à Argenteuil

Tout était réuni pour faire de cette rencontre contre Argenteuil un match piège :
- L’adversaire, dont le classement de bon dernier n’incita pas la meute porcine à se monter le bourrichon pendant l’avant match,
- L’heure du match, avancée à l’aube ou presque. En tout cas à super tôt, surtout pour un lendemain de fête du SCUF…
- La fête du SCUF justement, la veille au GIBUS, où quelques vaillants cochons grognèrent jusque tard dans la nuit, jusqu’à ce qu’Edouard, notre pilier (très) festif quitte le service au bar, et que la source à whisky-coke ne se tarisse.
- Le lieu du match, un terrain en vraie matière organique perdu au bout d’un petit chemin cahoteux entre les « jardins ouvriers » et la verdure. Pourtant, par-delà la canopée des arbres alentours, les étages supérieurs des  barres HLM d’Argenteuil auraient dû nous rappeler qu’il faut se méfier de ces petits coins de nature finalement peu accueillants
Le piège était tendu, et nos hardis cochons se jetèrent dedans, avec l’enthousiasme naïf d’un demi de mêlée corse à qui l’on propose un cognac.

Au bout de 15 minutes, le 5 de devant était dans le rouge et suait le Get 27, nos trois quarts avaient inauguré une « opération porte ouverte ce weekend end » sans qu’aucune autorisation préfectorale n’ait été déposée, et les argenteuillais mettaient une pression que nombre de joueurs scufistes eurent apparemment préféré boire. Pourtant, lors de la seule incursion des roses dans les 22 adverses, le score allait se débloquer. Sur une mêlée en notre faveur, Nico Valenz’ ne put résister que quelques secondes aux brulures de narines provoquées par les effluves d’alcool dégagées par l’haleine fétide de Doudou. Il s’arracha donc du regroupement et partit à grandes enjambées trouver quelques bouffées d’air pur, à quelques mètres de là. Après une feinte de passe et une belle prise d’intervalle, il aperçut dans l’en-but une jolie flaque boueuse. Son instinct porcin le conduisit à aller se vautrer dans la fange pour ses ablutions matinales. 7-0 pour les roses après la transformation de Mister Rugby.
Mais les Vieux Cochons retombèrent immédiatement dans leurs travers (de porc). Quelques plaquages manqués, un soutien parfois long à arriver, des fautes de mains, un manque de respect des basiques et de l’adversaire (une nouvelle chistera-chaussette avec contre de 60 mètres pour sanction), de la précipitation dans les mauls et les sorties de balle, et une conquête bousculée en touche, tout fut mis en œuvre pour que soit installé un campement sur nos 22. Une longue suffocation, dans une bouillie de rugby… Même les invectives de coach dracule se tarirent au bout d’une demi-heure, devant l’ampleur du bordel. La frustration naissante et l’énervement déclenchèrent chez certains des envies de causerie. La meute rose commença à jaqueter sur chaque regroupement et sur chaque pénalité sifflée, bien aidée par l’arbitre, dont l’autorité naturelle n’eut d’égal que l’incohérence des décisions. Au milieu du marasme et du vacarme, quelques plaquages tonitruants de Manu Enriquez et sa combinaison de plongée, permirent néanmoins de remettre l’équipe dans le bon sens. Celui qui fut élu homme du match nous permit de revenir aux fondamentaux du rugby sur terrain gras : de l’agressivité en défense, de la solidarité, de l’abnégation et du vice dans les mauls, et jamais de passe de plus de 19 cm.
A la mi-temps, Zancapitaine tenta bien de réveiller la troupe, de galvaniser les esprits. Rien n’y fit, le scuf continua de gâcher des munitions, et manqua même de se faire reprendre au score à deux reprises. L’agressivité défensive permit heureusement de compenser les ballons bêtement tombés en attaque ou les petites défaillances sur des gestes « simples », comme les magnifiques feintes de réception de notre arrière mal réveillé (car Corbier dort… comme la récompense éponyme qu’Arnaud remporta chez lui pour les fêtes). 
Francky, notre « forever cap’tain » venu en spectateur, ne fut pas honoré. Car si ce match fut frustrant à jouer, il fut sans doute horrible à regarder.

Le score en resta donc là. A défaut de soigner le goal average, les Vieux Cochons prennent les points de la victoire, et s’en contentent. Nos adversaires du jour sortirent eux aussi contents du match, battus de peu (pour une fois) au terme d’un combat dans lequel ils ne firent pas pâle figure. C’est la seule chose à retenir de cette rencontre (avec la chevauchée d’un argentin à Argenteuil) : à la sortie, tout le monde est content… 

Les VC ont à nouveau démontré qu’ils adaptaient leur niveau de jeu à l’adversaire. Capables de hausser son niveau de jeu jusqu’au zénith rugbystico-porcin face aux très bonnes équipes, ils peuvent oublier leur jeu face au dernier de poule, même avec une très belle équipe sur le papier…
Le début d’année sera un révélateur du potentiel du groupe, car notre porcherie ira visiter les grosses écuries de la poule. D’ici là, les hardis cochons vont peaufiner leurs conditions physiques en faisant du gras autour des repas de fin d’année Mais c’est avec le même plaisir qu’ils se retrouveront le 12 janvier pour aller affronter Orsay.
by Toto
 La 643ème mêlée...
 Francky de retour... sur le banc... avec Dracule...
 Le Kayser Roux s'était trop hydraté à Black and White ! Élongation éthylique !

 Enfin un peu de mouvement...




 8,7 g à 2 ! Dont 8,5 pour Doudou...

 The double brain !
Un Corbier historique pour Corbier !
Il faut savoir que le trophée a été inventé il y a... longtemps, lors d'une prestation totalement improbable d'Arnaud à l'occasion d'un tournoi en Creuse. Or, ce samedi, 48 ans après, Arnaud a reproduit le même genre de performance... cqfd...

dimanche 9 décembre 2012

CR n°8 Vieux Cochons du SCUF - VGA St Maur

Saison 2012-2013
SCUF Vieux Cochons – VGA St Maur
Samedi 8 décembre 2012 à 14 h à Max Rousié


Score : 55 – 26

En tapant ce score de Super Twelve, je me dis que ce match fut tellement fou fou que j’ai moi aussi l’envie de supprimer les rubriques habituelles et de laisser libre cours à ma logorrhée narrative.

Bon, déjà, ce score, une vraie malédiction ! 10 fois, 20 fois, 30 fois, les joueurs qui sortaient me demandaient le score ! Mais j’suis pas comptable moi ! Quand on marque ou encaisse des essais toutes les 6 min 12 en moyenne, j’essaie juste de me concentrer sur les 3 essais de diff du bonus… et, encore, avec l’acuité bienvenue de mon cher Coach Dracule. Et, surtout, avec la pléthore de gorets, mes derniers neurones valides sont mobilisés par la grande loterie des changements. Sans rire, je pense qu’il y en eut 27 ! Entre les avants qui aiment bien faire 20 min, les arrières qui préfèrent faire une mi-temps, Xavon qui ne joue qu’avec son Pascalou, Durand qui veut jouer 32 min28… Si que je revendique fièrement mon incompétence technique, je proclame également : je ne suis pas D.R.H. ! Et encore moins spécialiste du boulier chinois… Mon seul avantage consiste juste à être le seul à lire la feuille de match. Et, au Roiduc, je suis incollable sur le score !

En effet, le seul moment qui compte vraiment, c’est chez Jacques ! Comme il n’y a jamais aucune vidéo, la vérité historique s’élabore au comptoir ! Déjà, on charge les autres, histoire de détourner l’attention de sa propre performance. Là, les maîtres incontestés sont Lionel et Juju ! GC Durand s’y essaie régulièrement, mais ses actes sont si répréhensibles qu’il ne réussit jamais très longtemps à les dissimuler… Quentin est également redoutable dans la fourberie verbale, mais, par chance, ce samedi, il avait choisi de prendre sa voiture pour aller de Rousié au Roiduc… Vu son sens de l’orientation, il tourne encore dans les parages… L’enjeu fondamental de ces entrechats est d’influencer le Glorieux Comité du Corbier d’Or. Heureusement, sous la houlette de son expérimenté éponyme, l’Assemblée Grabataire ne se laisse jamais influencer ! Ne peuvent participer au débat que les natifs des années 60 !!! C'est-à-dire Manu, Corbier, Durand, Dracule, Lawrence, Phil Dufaure, Jean Mi et, à la rigueur, Lolo (1968…) ! C’est tout ! Les blancs becs resteront à jamais la plèbe !

Donc, ce samedi, le lauréat, élu à la minorité agissante, fut : Pascalou Augé ! Les faits sont incontestables. A la 72ème, Steph Dedenis commet un en-avant et Pascal, qui se tenait devant lui… lève les bras et cligne de l’œil pour signifier à l’arbitre qu’il ne veut pas reprendre la balle en position de hors-jeu ! La honte pour un Cochon !!! Déjà, un goret ne connait aucune règle après seulement 36 ans de carrière ! Deuxio, le cochon se jette sur toute balle à portée, vu que c’est peut-être la dernière de son existence ! Enfin, un old pig ne fait pas de la danse classique en aguichant le charcutier au sifflet ! Un goret est sauvage, rebelle, stupide et indiscipliné !

Bon, voilà, l’essentiel est écrit vu que le trophée est décerné…
Ah, oui, le match ? Ben, disons qu’on marque 2 essais rapidement, on en prend deux aussitôt, on en aplatit à nouveau deux avant la mi-temps, puis encore deux pour nous, puis un pour eux, un pour les gorets, un pour eux, un autre pour les VC et le dernier, c’est Pascal… mais qui fait pas exprès : un Saint Mauret tape une chandelle dans son propre en-but (pas sous la pression d’Augé quand même…), l’ogive retombe 1m53 plus loin. Pascal décolle de 11cm et s’empare de la balle en criant « Marque ! ». Se tord la cheville à la réception. S’écroule. Avec le ballon sous le bras. L’arbitre lève le bras. « Arrêt de volée ? » interroge Augé. « Non ! Essai. » précise le referee. « Oh pardon ! » s’excuse Pascal… en levant ostensiblement les bras…
Donc, ça fait 9 essais à 4. 5 transfos à 3. Mais, franchement, quand on arrive même à marquer des essais contre notre gré, que raconter ? Antoine Blondin n’avait aucun mérite littéraire ! 1958 Le Cap 3-3. 1961 Colombes 0-0. Du miel ! 2012 Rousié 55-26 ! Du fiel !

Et puis, y m’trouble ce con de Juju avec ses trombinoscopes joueur par joueur… On dirait « L’équipe » mais avec du talent d’écriture… Ça me donne presque envie de m’y essayer… Histoire de lui clouer le bec à Mister Rugby, le stratège-arbitre-trésorier qui manie aussi bien la plume que la diagonale ! Le problème, c’est que moi, le pizzaiolo, ma vision du jeu s’arrête à 33 cm du gazon. Tiens, moi, le talon missile sol-sol, je vais tenter le trombi ras les pâquerettes, incomplet et mensonger.

Bien sûr, ça commence avec les Seigneurs de 1ère ligne. Vania a été parfait. Pas de coup de pied à suivre, des déblayages et, même, deux placages désintégrants… parce qu’il trébuchait. Phil Dufaure, ce fut la poutre, comme d’hab. Je ne sais plus qui disait « Avant le match, on présente Dufaure et Jean Mi en short avec les charnières qui grincent à l’échauffement. Ça fait rigoler l’adversaire. Mais quand ils subissent la tenue de Dufaure en mêlée et ses bras dans un maul, ils se démoralisent ! ». Phil c’est mon idole ! Et que dire de Toto Bouteilly, mon talon, mon fils spirituel. Le meilleur lanceur du SCUF depuis 1895 et, enfin, une agressivité à la hauteur de ses immenses moyens. Je t’aime mon rejeton ! D’ailleurs, c’est le seul, avec Zanca, à avoir fait 80 min. Le Chouchou ! Enfin, Lionel en guest star de la pile. Suite à une discussion avec Marco, notre regretté, samedi dernier, sous la barrique à cognac, j’ai eu LA solution ! « D’accord, mon Jean Mi, Yoyo, il s’envoie comme un fou, décanille tout et embrouille l’adversaire. L’ennui, c’est qu’en troisième ligne, il a trop de latitude : donc, il nous fait 13 en-avants et 24 pénalités. Mets-le à la pile, ça l’éloigne un peu de ses démons et, comme ça lui coupe un peu les jambes, il ne prend pas le ballon à vitesse maxi pour le dégueuler. ». Merci Marco. Le kaiser rouquin a fait un match de feu avec 0 pénalité et 0 en-avant ! Mais, comme il doit apprendre l’humilité de la Confrérie des Premières Lignes, je ne le mets pas homme du match. C’est seulement la révélation du match…

Bon, après, avec les secondes lignes, ce n’est plus les seigneurs, mais, eux, de part leur élégance, ils méritent l’admiration. D’abord, le « rachitique » Steph Dedenis qui ne connait plus que la ligne droite avec cadrage-déblaiements et coups d’épaule sur les flottantes ! Merveilleux ! Mon Steph, tu es devenu mon Massey Ferguson préféré ! Tu traces des sillons de plus en plus profonds ! C’est beau cette chair adverse qui reste dans ton sillage ! Puis il y a l’attelage Vinz-Greg ! Avec eux, je suis Hannibal fonçant sur les légions romains avec ses pachydermes ! Je souris de béatitude… Certes, Vinz est un peu en dedans par rapport à Greg. Il n’arrive pas, comme GG, à prendre des cartons pour « déblayage trop virulent » !... D’ailleurs, l’arbitre m’a confié que c’est son petit plaisir de pouvoir expulser des golgoths avec son morceau de bristol et ses 1m65 d’altitude… Pour l’anecdote, Greg s’affala dans l’en-but en s’extirpant d’un beau maul de 20 mètres. Et parcourut 254m en tout avec 5 adversaires de moyenne accrochés à son short. Vinz, lui, fit par contre admirer son sens du jeu. Une passe décisive en position de centre et… 53 bisous à son Grégounet adoré. Ah oui ! À la 42ème, il s’échappe sur 20 m, voit la ligne d’en-but à 35 m sans obstacle et… freine opportunément pour pouvoir faire rejouer ses chers copains. Altruiste et pédagogique. Mardi, jeudi, samedi, dimanche à Rousié. Mais comment fait-il, Vinz, pour survivre les autres jours, sevré de son PVC d’addiction ?

En troisième ligne, je commence un peu moins à comprendre. Mais un peu quand même. Par exemple, quand Manu remet tout le monde dans l’axe avec sa fougue juvénile habituelle, là, je déguste. Lorsque Yann décide ne plus rendre le ballon sans être mis à terre et seulement après trois homicides, j’admire. C’est presque aussi gracieux qu’une envolée du cinq majeur. Mais, voir Durand déployer toute sa technique de 8 pour préparer le terrain, ça commence à devenir abscons… Mais, le pire, c’est Nico Valenzuela et Lolo Crochet ! Observer Nico naviguer entre les adversaires crinière au vent ou sauver la patrie en 4ème rideau après 80 m de course… Franchement, je préfère quand il percute comme un perro loco malgré ses 12kg et saute sur toutes les offrandes que Juju lui accorde avec générosité à son intérieur. Et je saisis toute sa magnificence lorsqu’il fait la razzia sur les lancers de mon Chouchou ! Quand à Lolo, qui se reconvertit avec bonheur en 6 après des années d’errance derrière, peut-on m’expliquer comment fait-il pour se retrouver au bout du bout et s’affaler dans l’en-but en soutien d’un ailier ? J’ai bien peur qu’il ne lui reste quelques résidus de la pathologie dite des gazelles…

Bon voilà. J’ai fait le tour des joueurs. Quoi ? Les comment ? Les trois quarts ?... Franchement, je préfère m’occuper des joueurs entiers ! Bon, d’accord… j’en parle… de ceux dont le quart manquant est situé entre les deux lobes frontaux…

Tout d’abord, the captain of the day. Samedi 1er, à deux heures du mat, rue du Poteau, Zanca m’avait supplié : « Tu sais, pour moi, c’était déjà dur de perdre les deux matchs sous mon capitanat, mais voir un corse gagner avec le brassard. Moi le rital… Là c’est trop. Tu veux pas le bannir pour VGA et me mettre n°9 pour l’humilier complètement. Je t’offre une ardoise à vie chez Jacques. » Donc, Zanc joua tout le match et était tellement motivé qu’il fit… des passes. Sauf, à la 68ème, où derrière un maul, feinte de passe à Juju, feinte de passe à Yann, zig et zag, et il s’affale dans l’en-but. Le tout sous les yeux de Roch, spectateur, qui, apparemment, n’a pas la fierté de ses ancêtres. Venir dans les tribunes à Pouchet pour être ainsi humilié par un sicilien…

Ensuite, nous avions à l’ouverture Dr Jekyll et Mr Hyde. Juju et Xavon. Là, on atteint des sommets métaphysiques. Quand on a Xavon, c’est super parce qu’on a les Harlem Globe Trotters. Le Xavon ne se déplace jamais sans sa troupe, ses Zanca, Pascalou, Quentin et Flo. Mais, ça vaut le coup ! Pour le deuxième essai, c’est les artistes de la sarabande. Passes au contact, arabesques et le clou du spectacle : à 5 m de la ligne, alors que Xav n’a plus qu’à courir, passe enroulée au dessus de l’épaule pour envoyer Quentin à dame ! L’art pour l’art ! Bravo l’artiste ! Chapeau bas ! Xavon for ever… même si je regrette un tout petit peu qu’il n’ait pas réussi à générer une seule petite bagarre… Puis, en deuxième mi-temps, quand on a Juju, et bien,… c’est beau aussi. Ça pue la technique, les belles passes visées, la vision périphérique… bref, des trucs que même Dufaure, l’homme parfait, n’a pas… Et puis, c’est le seul cochon à enrager d’avoir mal tapé sa 4ème transfo en coin… Ça aussi c’est the art for the art !... C’est juste les écoles qui différent. Pollock et Michel-Ange. Nous, les cochons, on a pas de chapelle. On les aime tous les deux même si on ne les comprend jamais vraiment…

Au centre, notre triumvirat diabolique : Quentin, Pascalou et Ben Juery. L’anguille, le buffle et le renard. Comment de telles espèces peuvent être compatibles et cohabiter ? Mystère. J’suis pas Noé quand même ! Mais, ils ont rendu fou les Saint Maurais. Ils sont rentrés dans leur défense comme dans du fromage frais. En plus, c’était parfait : comme Quentin était en reprise, il manquait un peu de souffle pour discourir… mais pas pour courir dans les intervalles ! Pascalou, lui, il est en reprise depuis 15 ans, mais il pèse constamment sur la ligne adverse… et puis il invente des phases de jeu improbables… Et, Ben, alors là, c’est Mr Propre : avec n’importe quel type de ballon, il trouve une solution ! Et, en dépit de ses 11kg230, sécateur en défense ! En plus, ces trois animaux là, ils arrivent même à communiquer avec les deux psychopathes de l’ouverture…

Aux ailes, il y avait Dij, Raph Andrieux et Flo Gallaire. Les mecs qui font des courses bizarroïdes, voire qui évitent l’adverse… Dij a commencé. Comme il avait peur que ses cuisses samoanes effraient la VGA, il avait enfilé un collant noir pour les affiner… Raph Andrieux, lui, s’était déjà tellement échauffé… à courir après son scoot volé par la maréchaussée… qu’il s’est engagé avec entrain. En tout cas, malgré le froid glacial, les ailiers étaient chauds et eurent plein de ballons. Mais, l’Homme du Match fut sans conteste maître Flo Gallaire. Pas parce qu’il marqua 4 essais ou loupa la moitié de ses réceptions aériennes dont une nous coûta 7 points gagesques. Non, son chef d’œuvre est autre ! Petite historique. Mardi, Flo me répond P1 pour le match et « je me suis préparé et suis au top physiquement ». Ouah ! 15 jours de prépa athlétique ! Impressionnant après 1 an de jachère !... Bon, il marque le premier essai en débordement. Normal. Par contre, après !!! Nouveau débordement, mais bloqué… il offre sa balle à l’intérieur ce qui amènera l’essai « art for art » de Quentin ! Vous avez bien entendu ! Flo a fait rejouer derrière lui !!! Une première mondiale ! A la limite du Corbier ! Finalement MVP !

Et, puis, derrière, tout derrière, gambadait Corbier. 70 minutes de match et à peine fatigué. Après 45 ans de rugby, il s’améliore encore ! Moins de trois passes hoola hop, un placement parfait, des accélérations dantesques et même… un dégagement de plus de 25m sans s’arracher la jambe ! Je comprends mieux pourquoi Zanca veut se fixer à la mêlée…

Enfin, faute de Lawrence parti avec ses petiots minimes, sur le banc, y avait Coach Dracule ! Le seul qui m’offrait son discernement dans tout ce bazar. Le seul qui trouvait les invectives que je rêvais de lancer à mes gorets enivrés de jeu et d’essais. Quand je pense que j’avais laissé à la porcherie Titi, Antoine Chambaz, Vincent De Tarlé ou Raph Celso et que mes petits Thomas, Francky, Doudou, Hospitaux, Sonnois, Fred et compagnie vont revenir bientôt… et le corse…

Heureusement, quand j’ai vu samedi François Derôme à Rousié avec un chienchien de 10 cm de long, je me suis dit : « D’accord, j’attrape plus mal à la tête avec les changements qu’avec les coups de casque, mais, franchement, quand je vois l’état de Derôme après quatre ans sans jouer… ».

Jean Mi, juge et partie.












jeudi 6 décembre 2012

CR n°7 CO Sèvres Manufacture Rugby - SCUF Vieux Cochons


C.O. Sèvres Manufacture Rugby - SCUF Vieux Cochons
Samedi 1er décembre 2012 14h

Score : 16-0
Température
 : Frais et gris avec beau soleil couchant en fin de match
Pelouse : légèrement gras, légèrement en pente et légèrement jonché de motte de terres et de feuilles mortes
Participants : 20. Andrieux est resté pouponner et Benoit Juery a été poussé au forfait par Augé jeudi soir et ce dans l’unique but de jouer 80 minutes le samedi ! Mission accompli ! et personne en retard !
Spectateurs : Dracul, conseiller du président, et Sacha Crochet, conseiller de son père
Capitaine : Roch Poletti pour libérer Lavoir et Zanca du poids des responsabilités insoutenables pour eux. Du coup Ils ont joué libérés comme jamais (Haaa,  Edouard a raté l’occasion de postuler : il mettait son slip au moment du débat sur le capitanat…).
Essais : 2 : Guénot et Chambaz en fidèle imitateur de notre homme et demi
Transformations : Magnifiquement ratées par J. schwartz
Pénalités : Toujours Interdit par F. Honoré mais comme il était blessé l’ouvreur a réussi à en passer une ni vu ni connu à 10 mètres en face !
Drop : l’ouvreur, ayant eu la flemme de faire une passe assez longue avec ses bras irrigués de pur Malte, s’est dit qu’il fallait bien faire quelque chose de cette balle en face des poteaux…depuis samedi Soir Lawrence Platt cherche dans les archives la date du dernier drop marqué par les vieux cochons. Tout ce que je sais c’est qu’en 1995 on en a passé un contre Massy….
Homme du match : ROCH POLETTI a fait planer la « brise de mer » sur le bois de Meudon. Depuis des trous ont été creusés dans cette forêt… Notre centre de tri insulaire a en plus cette fois-ci pris les clés du camion, multipliant les petits côtés, le jeu au ras et avec son bâton de berger il a emmené le pack au Paradis des truffes à deux reprises. Et en plus, des départs en solitaire, du cad’-dèb’ et des placages wallisiens, bref le forfait intégral « Maillot-dessous de bras » !
Corbier d’Or : Durand, qui gauffre magnifiquement en toute discrétion pendant tout le match et qui quand il se fait prendre, fait accuser Valenzuela ! du grand art ! A faire mourir de jalousie le kaizer rouquin qui devrait consulter Durand pour se faire enseigner sa technique.

L’adversaire : il arrive à l’échauffement en groupe bien serré dans l’en-but où on s’échauffe et nous demande de dégager parce que c’est leur en-but fétiche ! Mais pas de problème les gars ! Nos vieux cochon cèdent l’espace. Ils ont même été sympas les cochons, ils les ont envoyés deux fois derrière les barres profiter de leur coin d’herbe favori !
Pour le reste une équipe tankée mais peu imaginative et rapidement fatiguée emmenée par un neuf faible et un ouvreur rapidement à court d’idée

Le match : après l’échec de a semaine dernière, notre maître d’école a fait suivre à ses groins un séminaire de gestion de risque et de cost killing chez Ernst, Young and Langlois.
Résultat : grosse défense, bonne occupation du terrain et réalisme optimal sur les temps forts sauf pendant 5 minutes en deuxième mi-temps où menant 16-0, les VC se sachant vainqueurs commencèrent à se lâcher dans le bal des égos.
Mais la charnière et l’arrière organisèrent immédiatement pour régler le problème le « Ronan O’Gara contest » qui consiste à trouver les plus belles touches chez l’adversaire pur des coups de pied en diagonale. Ha…Xavier t’aurais détesté ça….
Pack soudé, arrières solides, une victoire en béton même si trop de fautes stupides et inutiles furent commises en première mi-temps. Heureusement leurs botteurs eurent du mal à voir les barres au milieu des arbres…

L’après match : rue du poteau, sympa, festif et saignant pour le capitaine du jour

Prochaine Station : La VGA ST MAUR à la Maison

Les joueurs :
Doudou : avant d’être une machine à vanner au comptoir, notre doudou fut ce samedi fut une vrai machine à laver les ballons pourris. Résultat on a pu jouer et se dégager.
Toto : ayant refilé la paire de main en bois qui traine chez les VC à Q. de tarlé, Toto a réussi ses lancés dont certains important dans nos 5 mètres . Gros travail de charges au ras et impec en défense.
Vania : complètement cuit au bout de 15 minutes la semaine dernière, Vania a trouvé entretemps le bon cocktail pour durer plus longtemps. On l’a alors vu plaquer, charger, taper à suivre (pas toujours très bien d’ailleurs) et faire des passes…non je plaisante !
Jean Mi : Superbe match (je cire la pompe gauche), gros mental (je cire la pompe droite) des placages en torpille à la fidjienne pour stopper toute accélération du jeu adverse, bref l’homme de tous les sacrifices (je cire tout le reste !)
Greg : en fait Greg il est trop fort; il a pris deux pénalités pour des déblayages trop violent. Bah oui mais Greg, c’est fini la fed 3 à s’emplafonner du golgoth ! la deuxième div des clubs du samedi à quelques exception prêtes, c’est plus du "oui-oui joue à la baballe" ! Mais bon quand on le voie quasiment tenir le pack adverse à lui tout seul on lui pardonne tout même ce coup de genou qui lui vaut 10 minutes de frigo. Si roch n’avait pas sorti le grand jeu il aurait encore été l’homme du match
Antoine Chambaz : Antoine a réussi à exister à côté du monstre Greg, poussant, sautant, et marquant un essai à sa plus grande surprise ! Deuxième poutre du Pack, il a permis d’avancer et de repousser les assauts adverses.
Lolo the hook: sur un renvoi Lolo the hook crie "j'ai" et finalement fait une vilaine tapette sur Vania tout surpris de recevoir la balle  au lieu de soutenir son coéquipier qu'il en fait un en avant. A part cette vacherie notre Crochet s'est collé une bonne partie du travail obscure dans les regroupements à savoir nettoyer les bords, briquer le dessus et enlever les bras adverses accrochés au ballon. Bon boulot!
Thib: De son propre aveu notre d'Azémar n'y était pas ce jour là. Bon il ne s'est quand même enfui, On l'a vu, mais pas aussi brillant qu'à Drancy. La prochaine fois sûrement
Steph Gros Con: notre doyen est rentré pour nous enseigner l'art d'avancer et de conserver son ballon tout en prenant soin de bien agacer son adversaire. et comme il ne voulait pas sortir, il a confié son carton jaune à Valenzuela! Merci gros con!
Valenzuela: sur les anciens matches notre argentin était partout; sur celui-ci et heureusement pour l'ouvreur il est resté au ras. Le petit Périmètre c'était Neuquen sa ville natale de patagonie. Pas moyen de s'y arrêter. sauf pour prendre un tube ou un raffût. Au Choix...
Vince de Tarlé : Ce fut bref mais intense. Jusqu'à ce qu'il se prenne les pieds dans le tapis et y laisse une cheville notre De Tarlé fonceur ferraillait sec avant de rejoindre le collectif "boitons dans le bonheur" créé par F. Honoré. A bientôt Vince
Yann: Notre Bucheron Breton était dans son élément : une forêt, un terrain, pas de capitanat et des mauls avec pleins de bras et des ballons à l'intérieur à arracher...Mmmh le bonheur! Superbe Match
Roch: Bon on lui a ciré les pompes une fois, ça suffit! donc prestation normale vu son calibre. A enfin joué au niveau ou on l'attendait
Juju : Mister Rugby est devenu Mister Whisky le temps du d’une rencontre…C’est sûr à l’espace ricard y’a pas de bière ! Ce fut donc le minimum syndical : trouver les touches, dégager loin, donner les ballons à Augé pour éviter la grogne sociale au centre et un drop-hommage à Nico Paradis qui a eu une semaine difficile. Et puis défendre oui, mais plaquer… Et pourquoi pas un essai de cent mètres !
Fab Pillu: Qu'est-ce qu'il est bavard ce mec! Mais bon, c'est normal il a pas eu beaucoup de ballon
Matt Champion: Jouer après Augé à la place de Q. De tarlé, c'était pas gagné. Hé bien aussi bien en défense qu'en attaque, notre troisième force chauve au dessus et poilu en dessous s'en est très bien tiré avec des mains avec des vrais bouts de chairs à l'intérieur
Pascalou: la ligne arrière, c'était lui : percutant, feinteur, passeur, sécateur...Et quand même un peu goinfreur mais omniprésent pendant 80 Minutes. Benoit Juéry, Q. De Tarlé, c'est qui ces mecs? connaît pas!
Titi: dit "le Chilien", est un joueur qui vit sur un bout de terre de 100 mètre de long sur 5 et parrallèle à la ligne de touche et n'en sort jamais. Si vous êtes dans sa zone, priez, que vous ayez ou non le ballon. Sinon vous pouvez tranquillement envisager votre après-midi...sauf s'il passe les andes et vient jouer dans la région de Neuquen. Alors là va y avoir du chorizo! Sur ce match il fut plutôt tranquille mais toujours aussi terriblement efficace
Antonin:  Aurait pu marquer l'essai du bonus offensif mais Ne cherchez plus, les mains en bois c'est lui qui les avait!
Raph Celso : Profitant du congé de paternité d'Andrieux, a eu le plaisir tel une rock star d'entendre son nom braillé par toute l'équipe mais bon, c'était parce qu'il était parti devant le botteur et qu'on voulait  éviter de prendre une pénalité...Sinon a toujours été présent en défense et au soutien. Du solide le Celso!
Zanca: libéré lui aussi du fardeau du capitanat, Stéphane a brillé dans tout les registres, attaque, défense, gestion, conseil, sacrifice, altruisme, il piu grande!

by Juju