5ème journée de la 2ème division des Clubs du Samedi poule 1
Rueil AC - SCUF
Vieux Cochons
Samedi 15 novembre
2014
Stade du Parc 15h
8 - 25
Lard
et la manière...
L'affiche de cette 5ème journée entre les 2
premiers du championnat s'annonçait prometteuse et elle le fût. Les 21 gorets
qui se présentaient en ce samedi ensoleillé en banlieue ouest eurent à peine le
temps de commenter la défection de Pascal Augé en raison de son immense
déception d'avoir été chassé du 5 de devant pour le poste de 3/4 centre, qu'il
fallait déjà se préparer à se rouler dans une herbe verte rappelant à certain
que ce sport se jouait à l'origine en extérieur et qu'il ne pouvait normalement
pas se pratiquer en basket !
En plus de la joie de ressortir nos vissés
depuis trop longtemps rangés dans un placard obscur, la horde porcine se
réjouissait de retrouver son Rénato Riboulet, qui jusque là refusait de sortir
s'ébrouer dans le synthétique et attendait son heure pour se livrer au concours
de la pire condition physique avec notre Mr VMA à nous : l'éternel Maxou
H.
En revanche, on notait l'absence de Boubou
qui préférait s'occuper de sa Romane née quelques jours plus tôt et qui, ainsi,
commençait déjà à perdre la bataille de l'éducation !
Quoi qu'il en soit, à l'heure dite, le
match débutait et débutait bien, comme nous en avons l'habitude depuis que
major Tom Schwartz a pris les rênes de l'équipe. Le scuf marquait dès sa
première action, un petit côté des familles, avec passes dans le temps, prise
d'intervalle et soutien, conclu tout en rage et volonté par notre Rochi Kokott
à nous.
Face à une équipe qui récitait un rugby
trop scolaire fait de départ au ras et de grands coups de pompe de l'ouvreur,
la grosse présence physique des avants permettait aux Vieux Cochons de limiter
la casse et même, sur une action tout en modernité, de doubler la mise par Matt
Champion, qui, après un premier point de rencontre et une libération dans le
temps, se jouait de 3 défenseurs rappelant que Quentin n'est pas le seul génie
qui compose notre équipe ; l'essai étant transformé, un 12 à 0 venait
ainsi récompenser le sérieux et l'application des scufistes du samedi.
Un peu avant la mi-temps, Rueil ramenait 3
points suite à une pénalité logique sanctionnant la débordante énergie
défensive de l'équipe et c'est sur le score de 12 à 3 que les gorets
rejoignaient le banc sur lequel trônait l'ex-président Guignard, dont plus
personne ne comprend la fonction dans un organigramme qui nous avait apparu
pourtant clair en Irlande et François Derôme qui cherchait encore son ménisque
que certains avaient vu s'échapper à la 25ème minute du match
refusant d'obliger son propriétaire à
courir les 50 mètres qui le séparaient de la terre promise suite à un astucieux
jeu au pied .
Personne n'ayant entendu les consignes
données par Thomas en raison des cris des 3 filles Chouraki présentes sur le
bord du terrain, les vieux cochons repartirent pied au plancher, bien aidé par
l'apport des remplaçants emmenés par Lawrence,
Doc Marc et Stéph Dedenis qui se jetèrent dans la cohue avec démence et
permirent à l'équipe de garder le contrôle du match. A ce jeu là, l'entrée de
Juju qui était le seul à avoir écouté les consignes de son frangin et qui est,
de toute façon, le seul à avoir un plan de jeu dans la tête nous permit de
repousser les assauts adverses et même ironie suprême d'ajouter un 3ème essai
par Kéké en bout de ligne, suite à un beau mouvement général, laissant en
revanche le malheureux vomissant sang et tripes devant les 3 Chouraki sisters
qui ont dû s'interroger à juste titre
sur les fréquentations de leur papa.
Seulement quand les petites Chouraki sont
traversées par des questions existentielles, elles n'hésitent pas à interroger
leur père, ce qui nous a permis de vivre un beau moment d'éducation parentale
post-soixante-huitarde.
En effet, alors que le scuf héritait d'une
pénalité bien placée et que le 8 adverse s'autorisait une sieste en plein
milieu du pré suite à une rencontre frontale avec Rénat, une subite envie de
caca saisie l'ainée de la famille qui en fit part à son père qui malheureusement
était sur le terrain et devait déjà
gérer son cardio. Résultat, un beau
moment typiquement cochonnesque pour nous tous qui se conclut par 3 points
engrangés par Juju et tonton Vinz réquisitionné pour un petit tour au vestiaire
afin d'accompagner un enfant, au propre comme au figuré, dans le besoin.
20 à 3 : tout roule, c'est ça le Scuf !
C'est d'ailleurs tellement ça, que Tom, ne
voulant pas s'arrêter en si bon chemin, décida de partir en 8 et de filer en
(p'tit) coin aplatir un 4ème essai parachevant la belle copie de l'ensemble de
l'équipe, que l'essai pour l'honneur marqué en fin de match par le RAC ne pût
assombrir.
A 25 à 8, le match se termina gentiment,
chacun choisissant son moment pour aller se reposer avant le coup de sifflet
final et c'est donc naturellement que l'attitude du capitaine qui lâcha ses
équipiers à 2 minutes de la fin, après un match quelconque de 58 placages, 15
touches et 84 déblayages fût couronné d'un Corbier d'or rappelant que
l'amateurisme n'a pas droit de citer dans l'organisation des Vieux Cochons.
Voilà, un beau samedi, un bon match, un
bonus offensif pas dégueu et une réception particulièrement appréciable et
appréciée de la part de nos hôtes dont le buffet garni d'après match
expliquerait, dit-on, les demandes de mutation déposées dès ce dimanche matin
par 8 de nos joueurs.
On remet ça dès samedi prochain et c'est en
leader attendu de la poule qu'on se déplace à présent.
Non mais alors ! C'est du lard ou du cochon ?
Vinz, monsieur toilettes, Zanca, le prosateur virtuose, et Thom Poletti, l'Hercule aux épaules d'airain...
Le cinq de devant, les cerveaux porcins...
Juju, Chouki... et ses 3 adorables chieuses...
Le come-back de Renato !
Doc Marco roller blade côté face...
.... et côté pile.
Le grâce de Chouchou... notre Nijinsky...
François, ménisque en cristal...
Captain Thom, celui qui abandonne lâchement sa troupe juste après son essai nombriliste...
Maxou for ever !
Rochi Kockott et Juju for never...
Mracle, le Françou remarche ! Par la grâce du prèz Law qui guide ses pas !
Le repos des guerriers... rassasiés...
Pour tous ceux qui pensaient que Thom était un exemple d'humilité...
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