mercredi 19 octobre 2011

CR n°3 : SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur

Kayser Marco au bord du désespoir !
Un défenseur des minorités opprimées et sa minorité.
Un Corbier d'or, un talonneur ( la version jeune ) et un homme du match.
La brindille sauvage toujours debout au centre...
C'est ça la vérité des premières lignes : l'amour !
Pascal Augé : un seconde ligne moderne : actif, botteur et surtout abstinent !
Coach Dracul et sa rousse.
Zig Zag Legs jette son dédain sur la minorité opprimée.
Antoine Chambaz et Durand mènent la révolte des gorets adipeux !
Captain Franky croit encore qu'on l'écoute !
Roch Poletti s'est toujours demandé ce qu'il y avait au bout du tunnel... Pas sa Corse en tout cas...
Deux jeunots de 50 ans encadrent un puceau de 48 : ou le Crépuscule des Vieux...

SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur

Samedi 15 octobre 2011

Score : 45-3

Pelouse : elle pète la chlorophylle !

Température : c’est l’été indien ! Du coup, Duce Marco a rangé son short et ressorti le havane !

Participants : toute la harde des cochons sauvages était sur le pied de guerre ; on assista même au retour de Stéphane Big Mouth Dedenis ! Par contre, Quentin avait décliné l’invitation pour être sûr de conserver son trophée une semaine de plus alors que Nico Valenzuela débutait ses cours de yoga. Quant à Lolo Crochet et Marc Barritault, toujours pas de nouvelles : certains les auraient croisés dans une crique de Mykonos où Marc révisait son examen d'exploration de la prostate pour son diplôme d’andrologue.

Sinon, deuxième semaine consécutive sans Phil Dufaure et Matt Champion ! Ce doit être l’effet Durand : il dégoûte les âmes pures et loyales ! Si l’effet persiste, on risque même de voir bientôt débarquer … JB Fresquet.

Et toujours pas de Yoyo Busson non plus ; mais, en tant que président à vie des scufistes, on peut être sûr que ce n’est pas par crainte de la connerie…

Spectateurs : coach Dracul et sa toute petite rouquine

Capitaine : de nouveau Franky Honoré que toute la France exhorte à ne pas retourner à Auckland malgré les 4 millions de billets gratuits envoyés à son domicile

Points : 7 essais ; Titi, Georges ‘Bacalao’ Pereira, Dij, Manu ‘fifty’ Enriquez, 2 de Zancanaro et un autre sur un maul – je ne sais plus qui – on va dire que c’est l’œuvre de Collectif ; 4 transformations de Zanca et 1 seule, mais magnifique, du bord de touche, de Juju ‘Mister Rugby 2’ Schwartz : cela a coûté une bière à Marco ; peut-être une piste pour qu’il se taise enfin…

Corbier d’Or : en l’absence du trophée, la Junte d’Attribution a oublié de le décerner ! En tant que membre injuste et sénile, je tenais à l’attribuer à Xav Amon pour sa courte mais remarquable participation en juge de touche : « J’y suis pas ! Excusez-moi m’sieur l’arbitre » ânonna-t-il lorsqu’il arriva pour marquer la touche alors que le talonneur lançait déjà l’ogive… Quant on pense que c’est notre 10, le cerveau tactique de l’équipe…

Homme du match : Thomas Schwartz, qui, non content d’afficher son activité habituelle, s’initie au saut en touche avec brio et réussite ! En plus, c’est le seul qui cause pas…


Titiiii !

Les VC se réjouissaient d’accueillir ‘la vie au grand air de Saint Maur’ : en tant que dernier club pétainiste encore en activité, il ravivait les souvenirs de camps d’été des petits Enriquez et Manu. Ils songeaient avec nostalgie aux joies saines des travaux agricoles et l’affection turgescente de l’aumônier le soir dans sa cellule. Un monde de valeurs et d’innocence détruit par le matérialisme judéo-bolchévique des métèques de Wall Street…

En tout cas, nos adversaires n’en manquaient pas, eux, de jeunesse! Chaque VC aurait pu y trouver ses rejetons. Du coup, par indulgence paternelle, et malgré un intense échauffement de 2min14, les gorets laissaient les saint môrets se défouler et secouer les zones de rucks. Quinze minutes de bonhommie qui prit fin quand Titi, notre seul bambin, hurla sa jalousie : « Je suis votre seul fils légitime ! Je suis le fruit des amours de Durand et de Corbier lors des fêtes de Guéret en juillet 80 ! Je ne supporte plus que vous portiez votre affection sur les jeunots d’en face ! ». De rage, sur nos 22, il arracha la balle dans les mains de Georges, s’exila dans la zone des 5, culbuta 9 saint môrets pour aplatir 103 m plus loin au pied des poteaux ! Du coup, Durand vint le réconforter et, en lui baisant le front, déclara : « Tu es mon seul et unique fils ! Et tu vois que j’ai bien fait de t’assommer pour t’empêcher de jouer les équarrisseurs de Pouchet jeudi soir ! Tu as conservé ton influx et ravi tes petits papas ! Je t’aime mon petit bonze ! »

Malheureusement pour nos adversaires groggys devant tant d’amour brutal, papa Corbier avait, lui, omis de baiser son chérubin. Du coup, sur le ballon suivant, il récidiva, en bouscula 6 sur 50m… avant de se retrouver face à un frustre barbu qui lui expliqua la vie avec son tact habituel : « Bon, toi, la marmaille, t’arrête tes caprices ! Y a pas que toi qui souffre ! J’ai là un vaillant d’1 mètre 12, allaité au lait de morue pileuse et qui rêve de marquer comme un gros ! Donne moi la gonfle que je la passe au nabot lusitanien pour qu’il s’affale au milieu des gras ! ». Face à tant de détermination pour défendre les minorités opprimées, Titi céda et Yann confia la balle à Georges ! 14 à 3.


3 fois 10

Cette fois-ci, sous l’impulsion du défenseur des minorités, le pack retrouva son organisation et déploya de belles cocottes pour fixer les juvéniles adversaires. L’ordre porcin était de retour et se chargeait d’abreuver en caviars l’aile droite, celle où n’évoluait pas le capricieux bambin. Ainsi, à la 33ème, Dij, notre brindille sauvage nous gratifia d’un plongeon super twelve sur le drapeau d’en but ! On commandait déjà le Samu et le service de traumatologie ! Erreur ! Pour la troisième fois en trois matches, Dij se releva valide, non sans avoir auparavant tâté chacun de ses os pour en vérifier le bon positionnement.

19 à 3 puisque Zanc n’eut pas le courage d’allonger son coup de pied. D’ailleurs, Zig Zag Legs ne nous offrit que 18 malheureux petits points cette fois-ci…

La partie était agréable du fait de valeureux adversaires et d’un arbitre de grande qualité. La preuve : il nous accorda 3 cartons d’une parfaite perspicacité. Le premier à Vania pour sieste réparatrice dans un ruck ; il nous avoua avoir vidé un fût de blanc croate pendant Galles-France. Le second pour Augé le déshydraté ; normal, il avait botté en touche alors qu’il est seconde ligne !

Et, enfin, le troisième pour Steph Dedenis parce qu’il allait râler après une décision arbitrale.

En tout cas, lors du second acte, les gras du jambon poursuivaient sur leur lancée héroïque ! Pénalité à la main sur les 22, charge du bigouden, maul et essai de Collectif. 73ème : Schwartz enegger ( pas besoin de vous dire lequel des deux…) vole le lancer adverse à 12m27 de leur ligne, appelle ses gros, traction avant dans l’en-but… où l’on offre la balle à sponsor Manu pour qu’il n’oublie pas de nous payer la prochaine tournée aux Caraïbes. Avec, cherry on the cake, la transfo magique de Juju Mister Rugby 2 qui, lui, au moins, ne manque pas de courage…

Bien sûr, il y eut bien les 2 rapines de Zanc dont une sur à peine 50 mètres. Seulement, outre que ses 2 essais hebdomadaires sont exigés par son contrat Provale, on ne peut les décrire si, comme moi, on possède les bases logiques du calcul des trajectoires.


De l’espoir

18h17, porte de Saint Ouen, un homme roux et barbu pleurait seul dans sa chope de bière : « Quel désastre ! Trois semaines que j’ai 29 joueurs possibles dont 7 à jeter ! Même Dij ne s’autodétruit plus en vol ! 124 points marqués et seulement 12 encaissés ! Et même pas un seul petit essai ! Je réintègre Durand. Et même pas une générale ! Même le vieux président exilé chez Malo qui se moque de moi ! Qui me raille d’être incapable de gagner par 3-0 comme de son temps ! Et voilà que, comble de mes malheurs, le grand chef Busson décide de venir s’égayer avec nous samedi prochain ! Mais qu’est ce que je vais faire si ce Zanc de malheur plante encore 5 essais et qu’on gagne 42 à 0 ? Et bien, le Busson y va nous dire que cette constance est indigne du SCUF et finie l’affiliation blanche et noire ! Tous les cochons à l’étable ! Et le merveilleux président qui paradait à Buenos Aires en avril 2010 ? Et bien le Kayser Marco à la maison ! Avec ses 2 femmes ! Finie la vie de Patacochon le samedi ou en tournée ! Tout ça à cause de ces apprentis gorets élevés à la mamelle de Juju Schwartz, le gourou du jeu ! La vie est trop injuste ! Ma destinée va s’effondrer samedi prochain à 16h30 au Chesnay ! Même plus envie de commander une dernière pinte ! Snif ! »

Puis, sa lèvre frémit. Un souvenir revint. Chesnay… Chesnay… Chesnay…

Un pâle sourire réapparait !

Puis un air béat !

« Mais, oui ! Le Chesnay ! L’année dernière, on avait fait une première période méga merdique ! 0 à 0 à la pause avec 98% des ballons ! Bon d’accord, on avait marqué en deuxième… Mais, imagine-toi, mon Marco qu’on récidive mais en mieux cette fois-ci… 0 à 0 puis 3 à 6 à la fin avec 2 rouges, une baston entre Vania et Antoine Chambaz, voire 85 en avants et 143 pénalités contre nous… Voilà t’es sauvé ! Busson aux anges ! Busson qui signe à vie pour les gorets ! Et Président Marco avec ses cochons ! Aux Caraïbes ! Zouk et p’tit planteur ! Et Maman et Petite Chieuse pendant ce temps-là ? A la maison !!! Ah oui mes p’tits gars j’les sens bien pour samedi ! Avec eux, y a toujours d’l’espoir… Patron ! 12 pintes !... Bah oui pour moi !... »


Jean-Mi, qui ne balance pas que des pizzas

1 commentaire:

Anonyme a dit…

allez cochons, ... continuez sur votre lancée !!!
C'est vrai que c'est quand même étonnant ... même pas une 'tite claque ?? une générale ??? un carton pour mauvais geste ??? Y a quand même des valeurs qui se perdent chez les Vieux !!
Où alors c'est ça qu'on appellerait le rugby moderne ??
eul tio kinkin