jeudi 17 mars 2011

COMPTE – RENDU N°13 : VINCENNES - SCUF Samedi 5 Mars 2011 Score : 17 - 18

COMPTE – RENDU N°13 : VINCENNES - SCUF
Samedi 5 Mars 2011


Score : 17 - 18
Pelouse : inexistante
Température : 4° à 11h00, 7° à 13h00 comme le stipule le tableau d’affichage électronique
Participants : 22
Capitaine : Franck Honoré puis Toinard puis Zanca
Points : 2 essais (le pack mais qui ??? et Titi), 1 transformation (Zanca), 2 pénalités (Zanca)
Homme du match : Marc Barritault
Corbier d’Or : Stéphane Dedenis pour son jet de cailloux pour vérifier d’où vient le vent avant de taper une pénalité.


La bête noir du SCUF

« Ah le SCUF ! »…oui, enfin là, nous ne sommes que deux pour le moment. Jouer le matin, c’est pas donné à tout le monde et évidemment notre pensée matinale va à Quentin cloîtré dans son bureau et maugréant contre ces clubs qui jouent à des heures indues. « Alors, est-ce que l’on va réussir à vous battre cette année » clamait l’un des dirigeants de cette équipe. « Non mais c’est dingue ça, on y arrive jamais ». 80 minutes plus tard, effectivement, Vincennes n’y arrive toujours pas. Oh certes, ils perdent d’un petit point, mais si seulement ils avaient tenté les pénalités bien placées face à nos poteaux, ils seraient passés devant bien avant la fin du match. Au final, ils ne récoltent qu’un petit point de bonus et nous passent devant au classement mais ça nous arrange, nous depuis quatre ans, on adore cette quatrième place.

Match sous haute surveillance

Ici même sur ce terrain sans pelouse, il y a quelques semaines, Vincennes et son voisin St Maur en étaient venus aux mains obligeant l’arbitre à arrêter le match bien avant la fin. Un arbitre qui selon Vincennes finit même en pleurs à genoux sur la pelouse…ambiance ! Depuis, Vincennes est dans le viseur du comité et en ce samedi matin, ce même comité avait sorti l’arbitre avec un grand A et un superviseur…pour superviser. Vous savez le genre de mecs pointilleux qui demande à Max, arbitre de touche à ce moment là, de ne pas s’accouder à la barricade, qui demande à ce que les bouteilles d’eau soient bien disposées dans le carré dessiné devant la cahute, qui demande à ce que Marco ne fume pas en dehors de ce carré ou qui demande encore à ce que les remplaçants s’échauffent dans un périmètre bien précis. L’arbitre pendant ce temps se savait regardé et supervisé, c’est dire s’il a tenu la partie d’une main de fer.

L’art de gérer

Nos 18 points, nous les avons tous marqués en première mi-temps. Après, il a fallu gérer le compteur et mettre les barbelés. A propos de barbelés, on notera l’action de Georges qui à peine entré se retrouve 10 minutes au frigo pour avoir justement mis les dits barbelés. Ils sont dans leurs 22, le 9 s’apprête à dégager en touche. Georges arrive les bras en l’air pour contrer le ballon. Après, il faut qu’il bien qu’il redescende le Georges. C’est ce qu’il fit mais sur le corps du 9 qui en rajouta une couche dans l’expression de la douleur. Carton et dehors. Les barbelés, Stéphane Dedenis a tenté de passer au-dessus également en tentant une pénalité de loin, très loin et c’est ce qui lui vaut le Corbier. Nous sommes sur un terrain sans pelouse. Non, n’allez pas imaginer que c’est du synthétique comme à Pouchet. Non, c’est de la terre, la pelouse ayant décidé de ne plus sortir la tête de l’eau avant la fin de la saison. Comme tout buteur, Stéphane cherche à savoir d’où vient le vent. C’est là qu’il commet l’erreur, aux yeux de Jean-Mi qui n’en perd jamais une miette quand il s’agit de décider qui sera le Corbier. Il se penche vers le sol, prend une poignée de terre et de petits cailloux et jette le tout en l’air pour voir d’où vient le vent. C’est bien connu, en l’air le caillou prend le vent et indique parfaitement le sens. A ce moment de la lecture, vous êtes nombreux à rire mais ce Corbier aurait pu aussi être attribué à Barritault pour un magnifique « j’ai » sous une chandelle qui se transforme finalement en « j’ai pas » ou pour le claquage de Vania. Ce dernier attend pour entrer. Il fait des allers-retours le long de la ligne de touche, ce qui est profondément interdit selon le superviseur, quand tout à coup sans prévenir, Marco annonce « Vania tu rentres ». Ce dernier fait un pas en direction de Marco et se claque « non, finalement je ne vais pas rentrer ». Bon il s’av ère que deux minutes plus tard, il trottinait sur le terrain et l’on se demande si tout cela n’était pas préparé pour obtenir le Corbier car selon nos archives, il ne l’aurait pas encore récolté au cours de cette saison.

Pour le reste

Titi en plante encore un, Franck Honoré s’est claqué non pas sur une course folle mais il semblerait que son crampon droit ait glissé sur un caillou lancé par Dedenis qui avec le vent aurait été projeté à 1,3 cm. Le dit crampon se serait dérobé et le muscle arrière de la cuisse du capitaine aurait décidé qu’il était temps de mettre un terme à ce match d’autant qu’il y avait des huîtres à ouvrir. Ah oui, Quentin, on a oublié de te dire, quand on joue le matin, y’a huîtres et vin blanc après, Marennes d’Oléron n°2 et Muscadet pour être très précis, le tout apporté par le capitaine. Sinon, Marco en avait pris une belle la veille d’où un regard brumeux mais sa jeune paternité lui permet ce genre d’écart la veille d’un match. Jean-Mi ne vient aux matchs que pour être sur le banc avec un brassard et pour prendre une douche et sinon pour terminer la belle phrase de Jérôme « je commence à comprendre la politique de ce club, c’est de battre les gros du championnat et perdre contre les petits ». Si l’on se réfère à nos 4 matchs perdus, c’est un peu ça. Quoi qu’il en soit, nous sommes qualifiés pour les quarts pour la quatrième année consécutive et Mirjol dans sa concession Malouine doit se dire qu’en 47 ans de présidence, il n’a jamais réussi un tel exploit.

Philippe T

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bravo cochons !!!
kinkin