jeudi 4 février 2010

COMPTE - RENDU N°10 : SCUF - CSPTT

COMPTE - RENDU N°10 : SCUF - CSPTT
Samedi 30 Janvier 2010

Score : 25 - 19
Terrain : envié par toutes les autres équipes
Pelouse : quelque peu enneigée
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : sous le bonnet des supporters
Supporters : bien trop nombreux pour tous être cités
Participants : 22
Capitaine : Antoine Meggie puis Manu Enriquez puis Nicolas Keller
Essais : 4 (Titi, Toinard, Dedenis et Zanca), 1 transformation (Toinard), 1
pénalité (Toinard)
Homme du Match : Stéphane Dedenis
Corbier d'Or : Arnaud Corbier pour ses incomparables relances

La neige s'invite
Tapis vert, tapis blanc, telles étaient les couleurs de la pelouse à 30
minutes du coup d'envoi. A l'instar des matchs du Top 14, le jeune arbitre
accompagné des hauts dignitaires de chaque club se rendit donc sur la
pelouse afin de vérifier si le match était jouable ou non. Constatant que
nous étions armés de balais, il décida que le match pouvait avoir lieu à
condition que les lignes soient dégagées ce qui fut fait par une partie des
Cochons qui profitaient de ces TIG (Travaux d'Intérêt Général.pour ceux qui
n'ont pas fait l'armée) pour se chauffer les muscles et éviter ainsi
l'échauffement orchestré par le capitaine du jour Antoine Meggie qui
décroche au passage la palme du capitanat le plus court, cervicales touchées
au bout de quelques minutes de jeu.

« Méfions-nous des plus petits que soi »
Cette maxime appartient à Laurent Crochet qui eut bien raison de nous la
citer dans les vestiaires. Ce n'est pas parce qu'ils sont dans les
profondeurs du classement, qu'il ne faut pas s'en méfier. Et après 80
minutes, force était de constater que Laurent avait bien raison et l'on se
demande comment une équipe comme le CSPTT peut végéter entre la 11e et la
dernière place. Ce n'est, au vu du match, assurément pas sa place. Certaines
équipes du milieu de tableau ou même devant nous au classement nous ont
donné moins de fil à retordre que ce CSPTT.
Alors certes, cette maxime a failli être obsolète au bout de 5 minutes de
jeu quand sur un lancement côté droite, toute la ligne de ¾ s'ébranle pour
envoyer Titi côté gauche dans l'en-but. 5 - 0 au bout de 5 minutes de jeu,
ça sentait bon. Les 75 minutes de jeu ne furent évidemment pas du même
acabit, le score de la feuille de match est là pour nous le rappeler.
Nous fûmes même menés. Une première alerte le long de la touche se finit à 5
mètres de notre ligne par l'envoi en touche façon auto-tamponneuse de leur
pilier par votre serviteur. Ce diable de pilier revient quelques minutes
plus tard mais cette fois, il se sent moins seul et c'est avec l'aide de ses
compagnons qu'ils inscrivent le premier essai transformé. Voilà, c'est fait,
nous sommes menés. Pas de panique dans les rangs et surtout un silence qui
en dit long sur notre concentration. Sur la touche, c'est autre chose. Ca
s'égosille de toute part et ça remotive les troupes qui repartent au combat.
Ce dernier se situe le long de la touche sous les yeux de Franck Honoré
préposé au lever de drapeau en ce samedi chômé pour lui pour une raison
inconnue de nos services. Sous ses yeux donc, après une belle prise de balle
en touche, Vania tel un chef de gare indique la marche à suivre à son pack
qui se met sur les bons rails. En première classe, Dedenis et Chambaz. A la
voiture bar, Schorr et Keller et en deuxième classe Enriquez et Jean-Mi qui
ferme la marche. Comme une vieille locomotive, ça s'ébranle gentiment sous
les ordres de votre serviteur qui décide de contrôler les billets. Prise de
la gonfle dans les mains de Jean-Mi et aplatissage en règle au moment où
tout le train passe la barrière blanche. Merci les gros ! 10 - 7 puis 13 - 7
sur une pénalité plutôt bien placée.

Dedenis crève l'écran
L'histoire ne dit pas si c'est parce que l'un de ses potes était présent
pour faire de magnifiques photos du match mais toujours est-il que Stéphane
Dedenis nous a sorti le match de référence comme aime à l'écrire les
journalistes sportifs. Il était de tous les combats, dans tous les
regroupements, entre les 3/4, à l'assaut.bref Dedenis a fait un gros match
récompensé par un essai en fin de première mi-temps. Nous sommes dans leurs
22. Les gros font du pick and go pendant que les ¾ braillent pour obtenir le
ballon. Peine perdue, ils sentent vite que l'essai se profile. Premier coup
de boutoir de la première ligne. Le ballon sort pour un 3e ligne qui gagne 2
mètres avant de libérer. Au moment où je vais pour m'en saisir, Stéphane
lâche un « laisse » qui me vrille le tympan droit. Un raffut, deux gars sur
le dos qu'il amène avec lui et hop dans l'en-but. 20 - 7 à la pause eau de
source.

Le CSPTT se réveille
Remontés comme des pendules, les joueurs du CSPTT reviennent sur la pelouse
avec de nouvelles ambitions et très vite nous allons subir. Pas
d'engueulades, pas de relâchement, juste un jeu qui s'équilibre même si par
deux fois, nous finissons dans leur en-but sans scorer, l'arbitre ayant
parfaitement jugé qu'ici un annulaire s'était glissé entre la balle et le
sol et que là une chaussure de taille 48 avait elle aussi décidé de se
faufiler au bon endroit. Pendant ce temps, le CSPTT continue de jouer son
jeu et finit par être récompensé à tel point que le score commence à nous
faire trembler quand ils reviennent à 20 - 19.
Mais heureusement, Zanca était là. Première apparition cette saison et
premier essai en 15 suite à l'annonce d'une combinaison sur sortie de mêlée.
Chouqui en 10 joue le leurre en partant à gauche avec Zanca dans son dos qui
décroche au dernier moment (on se serait cru à Vincennes au Grand Prix
d'Amérique quand les meilleurs trotteurs patientent dans le dos des tocards
qu'ils lâchent dans le dernier virage) pour venir sur la droite prendre le
ballon vrillé par votre serviteur. Un crochet, un raffut, un gars sur le dos
et hop en terre promise. 25 - 19. Y'a plus qu'à tenir ce que l'on fera sur
notre ligne pendant plus de 5 minutes et quand l'arbitre annonce « dernière
action », le plaisir de dégager ce ballon en touche n'était pas dissimulé.

Samedi, c'est PSA et là encore pour ce dernier match de poule, victoire
impérative avec 4 essais et point de bonus.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Philippe Toinard

si vous voulez lire le résumé des PTT voici leur blog =


http://csptt.wordpress.com/2010/01/31/scuf-vieux-cochons-csptt-paris-rugby-25-19/#comment-325


pour + de photo du match
http://aymeric.denis.free.fr/dl/photos-scuf.zip


.

Aucun commentaire: