mercredi 9 décembre 2009

COMPTE – RENDU N°7 : SCUF - VINCENNES

COMPTE – RENDU N°7 : SCUF - VINCENNES

Samedi 5 Décembre 2009



Score : 45 - 13

Terrain : à l’ombre d’une barre HLM

Pelouse : on dirait une prairie

Température : le réchauffement climatique se confirme

Humidité : le long des chopes de bière

Supporters : Dracul, Crochet, Lawrence, Vania

Participants : on ne faisait pas les malins

Capitaine : Franck Honoré

Points : 6 Essais (Titi (3), Corbier, Champion, Gallaire). 3 pénalités (Toinard). 3 transformations (Toinard).

Homme du Match : Le Barbu qui nous entraîne le mercredi

Corbier d’Or : Antoine pour un soi-disant en-avant stupide que personne n’a vu sauf ceux qui décernent le Corbier.



L’avoir avec nous ou pas, telle est la question

Il y en a que l’on voit en début de saison, qui hibernent et qui ressortent leur minois vers le printemps quand les phases finales pointent leur nez et quand la bière est plus agréable à boire qu’en plein mois de décembre. Et puis, il y en a d’autres, enfin un seul, qui patiente au chaud pendant l’automne et qui attend les premiers frimas pour sortir ses muscles. Le Barbu est de ceux là. Le mercredi, il est toujours présent aux entraînements, nous obligeant à faire 10 pompes dès que la balle tombe. En revanche, le samedi, il se la coule douce dans sa banlieue lointaine hésitant entre un aller retour à Vélizy 2 et un petit blanc sec envoyé derrière la glotte au Bar du Marché de Versailles ou de St Germain en Laye. Il pourrait pourtant profiter de son samedi matin pour aller chez le docteur tamponner son certificat médical mais jusque là, l’appel du petit blanc était plus fort. L’histoire ne raconte pas si le bar du Marché était fermé dernièrement ou si carte bleue avait été rejetée dans les magasins du centre commercial, toujours est-il que le Barbu a enfin rejoint nos rangs le samedi pour son premier match de la saison face à une équipe que nous connaissons bien, Vincennes. Et il ne fallut que quelques minutes de jeu pour comprendre qu’il était important de l’avoir à nos côtés. Ballons arrachés dans les regroupements sans jamais être mis à la faute, tampons féroces, plaquages saignants. L’avoir c’est bien, c’est beau, c’est utile mais maintenant il faut le garder et l’obliger à être là tous les samedis car la feuille de match se réduit au fil des rencontres. Entre les expatriés, les blessés de longue date, les pré-retraités et les blessés récents, il devient de plus en plus difficile de trouver 22 gaillards. D’ailleurs, le président – dictateur ne faisait pas le malin à 10 minutes du coup d’envoi entre les blessés de dernière minute et les retardataires.



Le courage, il fallait l’avoir

Très vite notre capitaine comprit que nous allions devoir jouer 80 minutes sans espérer le moindre remplaçant à un ou deux cas près. Il fallait donc s’armer de courage, prendre le jeu d’entrée, marquer les esprits dès les premières minutes et éventuellement scorer assez vite histoire de se mettre à l’abri pour pouvoir souffler. C’est ce que nous fîmes avec l’aide des ¾ bien en jambes. Si le premier essai est d’un classicisme absolu, le second est à conserver dans les mémoires pour notre patience à le concevoir et à le concrétiser. Mêlée sur les 40 adverses, première ouverture sur les ¾ qui lancent le mouvement, les gros sont au soutien et avancent. Sortie de balle propre, ouverture dans l’autre sens pour les ¾ qui une fois encore reviennent au centre du terrain chercher leurs gros. Maul pénétrant, la balle sort comme du cul d’une poule dans les mains de votre serviteur pour les ¾ restés à leur emplacement de départ. Feinte de croisée, ouverture au large, débordement et essai. Du travail de pro. Neuf points de plus enquillés au pied par votre serviteur pour des fautes de Vincennes et nous virons en tête à la mi-temps par 19 à 3. Vincennes n’étant venu qu’une seule fois dans notre camp pour prendre trois points suite à une faute d’un 3e ligne centre dont je tairai le nom pour qu’il ne soit pas conspué jusqu’à sa retraite.



L’avoir cette victoire avec le panache

La deuxième mi-temps est à sens unique pendant 30 minutes. Un essai de Gallaire sur plus de 80 mètres, un virevoltant Titi qui en plante deux, un de Corbier qui profite d’une belle progression des gros sur un maul pénétrant et une magnifique percée de Quentin. Pendant ce temps, Laplaze touché aux cervicales sort pour rejoindre les Urgences les plus proches. Quant au Barbu, il continue son travail de sape dans les regroupements et il suffit d’écouter les gars de Vincennes pour comprendre à quel point il a été de tous les combats « le Barbu, il est casse-couilles, alors vous lui coupez les bras ». Casse-couilles certes mais jamais à la faute.

La fin, c’est dans la tronche que ça se passe. On mène largement alors on se laisse un peu aller. On plaque moins ou moins bien, on fait des fautes de replacement et doucement Vincennes s’installe chez nous avec la ferme intention de nous montrer que la correction qu’ils reçoivent n’est pas vraiment à la hauteur de leur rugby. Résultat, ils taquinent notre en-but pendant 10 minutes jusqu’à ce que l’on cède à deux reprises et comme le soulignera l’arbitre « 10 minutes de plus et ils vous en plantaient deux plus et repartaient avec un point de bonus offensif ». Oui mais voilà, il n’y aura pas dix minutes de plus. Le bonus, il est à nous et on le garde précieusement.



L’avoir cette 5e place

La semaine prochaine, ce sont les British, chez eux à St Cyr…autant dire à l’autre bout du monde. Ils sont devant nous pour un petit point. Les battre, c’est s’assurer une 5e place pour passer l’hiver au chaud avant la cavalerie des grosses écuries qui nous attendent à la rentrée, la Pub et Centrale. Mais les battre comme le disait Franck Honoré, c’est prouver que l’on peut gagner à l’extérieur chose que nous n’avons pas su faire depuis le début de la saison. Reste à savoir si le Barbu, on va l’avoir ou pas avec nous samedi prochain.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

touch down

COMPTE – RENDU N°6 : PUC - SCUF

COMPTE – RENDU N°6 : PUC - SCUF

Samedi 14 Novembre 2009



Score : 7 - 5

Terrain : au fond des bois

Pelouse : grasse

Température : il fait meilleur au Sommet de Copenhague

Humidité : de la flotte par intermittence

Supporters : Dracul

Participants : feuille de match incomplète

Capitaine : Franck Honoré

Points : 1 essai : Titi

Homme du Match : Vania

Corbier d’Or : Jean-Mi pour un lancer qui mène à l’essai adverse.



Match post cérémonies du 11 novembre

Il était écrit dans l’histoire qu’au lendemain des cérémonies du 11 novembre, aucune équipe ne devait sur le terrain mettre une branlée à son adversaire. Les British, sans qui nous n’aurions jamais pu gagner cette putain de guerre mon Colonel, s’inclinèrent 3 à 0 contre Vincennes, l’ASPTT et la Pub se neutralisaient 8 partout et nous, nous nous quittions sur une courte défaite. Amère certes mais courte avec un point de bonus défensif glané avec force, courage et abnégation.



L’essai gag de l’année

Sans médire sur cette équipe 3 du PUC, ils étaient largement à notre hauteur. Nous avions plus de jeu qu’eux, nous étions plus solides. Pour preuve, ils ne sont venus chez nous qu’une seule fois et ce fut pour un essai. Le reste du temps, beaucoup de fautes de leur côté chez les gros et beaucoup de maladresses chez leurs ¾. Et chez nous, des combattants valeureux qui malheureusement ne trouvèrent jamais la clé pour aller de l’avant, les mettre sur le repoussoir et goûter l’herbe de leur en-but. On a tout essayé, les envolées de nos ¾, vlan en touche. Les coups de pied à suivre, paf une motte de terre et le ballon qui revient dans les mains de l’adversaire. Les coups de pied par-dessus, bing le mauvais rebond qui envoie le ballon en touche. Les mauls des gros, badaboum, ballon enterré, sifflet dégainé. On avait les armes mais pas le bon détonateur au bon moment.

Mais malgré tout, la confiance était là et notre domination outrancière pendant la première mi-temps laissait penser que ça allait se déclencher. Qu’il suffisait simplement d’être patient.

On y a cru quand pour la énième fois, leur pack se met à la faute sur nos 40 mètres. Votre serviteur botte en touche et en trouve une sur leur ligne des 5. L’alignement est au complet. Jean-Mi a la balle dans les mains et une cocotte devrait nous permettre de filer dans l’en-but. Mais la machine se grippe. La balle part sans que Jean-Mi ne lui donne véritablement l’autorisation, elle tombe dans les mains d’un Puciste qui se demande encore ce qu’il avait fait pour la mériter. Evidemment, il ne se pose pas de questions, file entre les 2 blocs, écarte votre serviteur et déboule les 80 mètres restants dans un slalom lui permettant d’éviter le 10, le 11, le 12, le 13, le 14 et le numéro complémentaire, le 15. Essai entre les barres devant 22 Scufistes médusés.



Titi sauve l’honneur mais le buteur rate l’égalisation

La deuxième mi-temps est identique à la première. On domine, on a le monopole du ballon mais ce samedi, tous sans exception, nous avons deux mains gauches. Et le bal des en-avant débute, des petits, des gros, des impressionnants, des inconcevables…la panoplie complète du rugby qui se prend les pieds dans ses crampons. Alors certes, on monopolise le ballon mais on ne progresse pas ou peu. Pour résumer, on jour entre nos 40 et les leurs. Pas la moindre percée des ¾ à se mettre sous la dent. Des tentatives vouées à l’échec à vous faire baisser les bras de dépit. Seul Titi trouvera une brèche à quelques minutes du coup de sifflet final, son bassin ondulant entre les Pucistes pour finalement s’écraser en coin. Vent de face, en coin, le ballon passe devant les perches sans s’arrêter. L’histoire raconte, parce qu’il vaut mieux en sourire, qu’il aurait jeté un œil entre les poteaux en passant devant mais aurait jugé, en accord avec le vent, qu’il était trop tard pour changer de direction.



5 minutes qui ne changeront rien

Reboostés par cet essai, les Cochons donnent tout ce qu’ils ont cherchant essentiellement la faute de l’adversaire face aux poteaux à moins de 30 mètres. Ils y arrivent mais nous sommes à 40 mètres en coin et le vent en pleine face. On joue à la main pour un temps de jeu pendant lequel tout le monde se jette dans la bataille. Nous sommes à 10 mètres de leur ligne. Ils sont exténués, nous aussi mais le graal est à notre portée. Ballon porté. Les gros vont au sol. Ballon dégagé de nouveau pour des gros qui se sont mis à dispo. Ca progresse mais une fois encore, un en-avant vient gâcher la fête et l’arbitre sort son sifflet pour annoncer la fin des hostilités. Les mines ne sont guère réjouies et le point de bonus défensif ne contente pas grand monde. Heureusement une bière tiède nous attendait au vestiaire.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

jeudi 26 novembre 2009

BASTARAUD AU SCUF

Rugby - Tests
Les Bleus manquent à Bastareaud
Alors qu'il effectue son deuxième travail d'intérêt général, Mathieu Bastareaud avoue qu'il est triste de ne pas être avec les Bleus.

Mathieu Bastareaud pense encore à l'équipe de France(EQ)
«Bien sûr, je suis triste.Ça me manque. J'aurais tellement aimé disputer cette tournée. Quand on y a goûté une fois, on a toujours envie d'y revenir» avoue Mathieu Bastareaud dans les colonnes du quotidien Le Parisien. Mais le trois-quart centre du Stade Français précise tout de suite que sa priorité va à son club, qui recevra Toulon pour le compte de la quatorzième journée de Top 14 vendredi soir. Purgeant sa peine de travaux d'intérêts généraux auprès des jeunes des écoles de rugby du Scuf, du Massif-Central et des Finances, une expérience qui le «rajeunit de dix ans», il estime que les Bleus peuvent battre les All Blacks samedi à Marseille. «Si on l'a fait une fois, on peut le rééditer une seconde fois. Il ne faut pas avoir peur». revenant sur sa non sélection, il confie sans détour «Tout est ma faute. Je plaide coupable. Je n'ai rien fait pour être sélectionné. C'est à moi de redresser la barre».

Par ailleurs, la fameuse «affaire Bastareaud» a définitivement fini de faire des vagues en Nouvelle-Zélande. «En avouant son mensonge, Bastareaud a mis hors de cause la Nouvelle-Zélande. Son mensonge était stupide mais, chez nous, il est oublié. Il pourra revenir en Nouvelle-Zélande sans être inquiété» confie Jim Kayes, reporter à la télévision néo-zélandaise TV 3. Ne reste plus au Parisien qu'à être sélectionné pour le Mondial 2011.

lundi 9 novembre 2009

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - MDDA

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - MDDA

Samedi 7 Novembre 2009



Score : 46 - 17

Terrain : entre deux barres HLM

Pelouse : tient toujours le coup

Température : variable selon le quart d’heure

Humidité : juste ce qu’il faut pour aller aux champignons

Supporters : Dijon père, Dracul, Lawrence

Participants : 21 valides

Capitaine : Franck Honoré

Points : 7 essais (Titi (3), Enriquez, Gallaire, Champion, Dijon), 4 transformations (Toinard), 1 pénalité (Toinard).

Homme du Match : Titi pour son coup du chapeau

Corbier d’Or : Florent Gallaire pour un en-avant improbable à deux mètres de la ligne d’en-but.



La victoire qui fait du bien au moral

Sans dénigrer notre adversaire embourbé dans les profondeurs du classement, il était légitime de penser que nous pouvions les battre. Seulement, à cinq minutes du coup d’envoi, nous n’étions que 15 à nous entraîner et les 6 manquants semblaient avoir oublié le changement d’heure effectué il y a quelques semaines. A moins qu’ils n’aient des problèmes de vue devant leurs ordinateurs et que la convocation à 13h00 se soit transformée dans leur esprit en 14h00. Ou alors, ils traînaient au bistrot ce qui semble au final, la solution la plus envisageable tant ces retardataires sont connus pour être de bons leveurs de coudes au comptoir excepté Florent Gallaire dont on sait qu’il ne se nourrit exclusivement que de jus de pomme.



Une mi-temps pour les gros

Franck Honoré en ramassant ses cèpes le matin même dans la forêt de l’Oise (je n’en sais pas plus sur l’emplacement exact de ce gisement improbable) espérait bien que ce match allait être l’occasion pour les gros de mettre en place ce dont il rêve depuis des lustres, des pick and go comme à la télé. Et il ne fut pas déçu malgré une résistance émérite de MDDA qui possède un pack digne de ce nom. Dommage que leur jeu pêche chez les ¾ car ils ont le potentiel devant pour emmerder plus d’une équipe de cette poule. Notre 8 de devant était en ce samedi de novembre, en grande forme, il était légitime de les laisser jouer. Et ils s’en donnèrent à cœur joie allant parfois jusqu’à quatre temps de jeu gagnant ainsi de précieux mètres pour les ¾ qui suivaient à petites foulées l’avancée de leur pack. Alors certes, une ou deux fois, nous fûmes trop gourmands et le dernier partant bille en tête et nez dans le gazon, pardon dans le synthétique, oubliait qu’il était seul pour aller affronter son vis-à-vis. Tout ça, heureusement sans conséquence. Les gros ont produit du beau jeu offrant même à Manu Enriquez la possibilité d’ouvrir son compteur personnel sur un 3e temps de jeu qui l’envoie sur un départ au ras, aplatir en coin. Pendant ce temps, les ¾ se gelaient un peu les miches. Beaucoup d’actions avortées sur une mauvaise passe, un coup de pied dévissé, un coup de pied à suivre peu judicieux mais on sentait qu’il y avait le potentiel pour aller voir si le synthétique était plus vert derrière les poteaux. Florent tenta une première fois sans réussite, une deuxième fois pour finir en touche et une troisième fois, qui fut la bonne imité quelques secondes plus tard par Dijon qui voulait montrer à son père, présent sur le banc de touche, qu’il avait encore du rugby sous la semelle.



Une mi-temps pour les gazelles

Fatigués, laminés, contrariés, exténués…les gars de MDDA craquèrent en seconde mi-temps. Enfin surtout leurs ¾ qui n’avaient plus les bras pour plaquer et encore moins les jambes pour rattraper un Champion, un Crochet, un Celso, un Quentin, un Florent et un Titi. Sans péter plus haut que notre cul, on aurait pu, on aurait du en planter trois ou quatre supplémentaires mais la gourmandise étant un vilain péché, on a très souvent voulu faire le geste de trop, la passe de trop, la combinaison à deux balles qui ne mène nulle part. On se précipite, on voit cette ligne blanche, on veut la rejoindre, elle nous tend les bras et hop, on se prend les pieds dans le tapis et on s’effondre comme une merde à quelques centimètres d’elle. Evidemment, rendons à César ce qui appartient à César, c’est grâce au combat perpétuel des gros que les ¾ pouvaient jouer dans un fauteuil. Avec les brillantes avancées du pack, nos ¾ se retrouvaient balle en main face à des vis-à-vis qui jouaient sur le reculoir. Ca facilite grandement les percées et les essais. Bon, y’a aussi un 9 brillant et galvanisé par l’odeur de cèpes qui sait au bon moment sortir la gonfle mais ça, c’est une autre histoire que je ne peux me permettre d’écrire ici sous peine d’être taxé de juge et partie.

Bref, tout ça pour dire qu’on a emballé le match, qu’on s’est parfois un peu trop emballés alors qu’il aurait fallu temporiser. La preuve, ils passent par 2 fois dans un moment de flottement général un peu comme si nous avions tous fumés le synthétique et que nous étions sur un petit nuage sur lequel les plaquages sont interdits.



Le cas Titit

Ce compte-rendu ne peut se terminer sans un petit laïus sur Titi. Pour info, après 5 matchs, il a déjà inscrit 6 essais (dont 3 samedi) soient les 2/3 de son total de l’an passé (9). Comment fait-il ? J’ai la réponse arrachée à l’issue du match autour d’une assiette de chips au Roi du Café. Il baise ! Voilà son secret. La légende prétend qu’un sportif de haut niveau, nous compris, ne doit jamais niquer la veille d’un match. Il paraît que ça casse l’influx. Mais la légende ne dit pas si un sportif de haut niveau peut baiser deux heures avant le coup d’envoi. Est-ce que l’influx a le temps de s’émousser ? A priori non puisque Titi nique deux heures avant le coup d’envoi. Ce qui explique peut être aussi son retard !!! Quoiqu’il en soit, qu’il en profite, ça ne durera pas…ni de marquer des essais, ni de niquer le samedi matin. Le problème, c’est qu’il s’est mis la barre haute tout seul. On attend maintenant samedi pour voir s’il est capable de rééditer le même exploit face au PUC…à savoir niquer le matin même et en planter 3 l’après-midi. On espère que oui parce que l’on a grandement besoin d’une victoire supplémentaire pour raccrocher les wagons avec les 6 premiers de la poule.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

Toujours un compte-rendu de retard...voici celui du match contre l'ASPTT.

Toujours un compte-rendu de retard...voici celui du match contre l'ASPTT.
A suivre dans l'heure, le compte-rendu de notre brillante victoire contre MDDA (46 - 17)



COMPTE – RENDU N°4 : ASPTT – VIEUX COCHONS DU SCUF

Samedi 24 octobre 2009



Score : 8 - 0

Terrain : à côté d’un cimetière

Pelouse : de quoi nourrir un troupeau de vaches laitières

Température : un Damart n’était pas de trop

Humidité : giboulées

Supporters :

Participants : feuille de match complète

Capitaine : Antoine Chambaz

Points :

Homme du Match : Laurent Crochet pour avoir joué 3e ligne aile

Corbier d’Or : Florent Gallaire pour une transversale qui ne mène nul part.



Une fois c’est eux, une fois c’est nous

L’an passé à la maison, nous les avions battus (25 – 19), cette fois, ils nous dominent sans convaincre nous laissant malheureusement au passage aux pieds du bonus défensif. Franck Honoré nous avait prévenu en début de match, « les matchs contre l’ASPTT sont toujours âpres et loyaux ». Une fois encore ce fut le cas mais grâce à une défense intraitable, nous avons évité la débâcle qui pouvait se profiler à tout moment. Nous n’avons pas à rougir de cette défaite même si au classement, leur victoire creuse un trou comptablement parlant entre les 6 premiers et nous, 7e.



Que dire.

Nous n’avons globalement pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent. Jamais nous n’avons été en mesure de marquer un essai et jamais ils ne se sont mis à la faute dans leurs 40 nous privant ainsi de toute tentative de pénalité.

3 – 0 à la mi-temps, c’est dire l’équilibre des deux équipes et l’intensité du combat même si globalement, il faut reconnaître qu’ils nous ont dominé territorialement. Je n’ai pas souvenir au cours de ces 40 premières minutes d’être entré une fois dans leurs 22. Mais comme l’a précisé Franck à la mi-temps, nous n’avons pas à rougir de notre prestation. Nous les tenons en mêlée ou dans les regroupements, nos ¾ plaquent à tour de bras, leurs percées sont rares. Il n’y a qu’en touche que nous sommes dominés mais c’est notre chemin de croix depuis le début de la saison.

Cela dit, au fil des minutes, les fautes s’amoncellent, les voix portent plus haut et chacun veut jouer vite pour emballer le match alors qu’il fallait temporiser et jouer comme nous savons le faire. Une pénalité vite jouée avec les gros et pan, contact. Un coup franc vite joué et clac en-avant sur la première passe. Ajoutons à cela, un coup de pied à suivre mal négocié, une touche non trouvée et une ribambelle d’en-avant et tout le monde comprendra que nous n’étions pas en mesure de marquer contre le cours du jeu.



L’essai qui tue et qui fâche

Depuis le début de la saison, les arbitres semblent ne pas toujours avoir le compas dans l’œil au niveau du calcul de la poussée en mêlée. Le règlement veut que l’on ne pousse pas au-delà d’1m50. Loyalement, c’est ce que nous faisons. Malheureusement, au cours des derniers matchs, nous avons parfois reculé au-delà et si certains arbitres ont pénalisé l’adversaire, ce ne fut pas le cas à chaque fois et cette fois encore, cela nous coûte un essai. Nous sommes sur nos 5 mètres. Introduction pour nous. Le ballon atterrit dans les pieds de notre troisième ligne. Jusque là tout va bien ! Seulement, ils en remettent une couche et nous reculons dangereusement. Le 9 adverse juge que le ballon est sorti alors que Lolo Crochet l’a encore sous la semelle et aplati. Vociférations, tergiversations, moues dépitées et discussion d’Antoine avec l’arbitre qui reconnaît en examinant la pelouse qu’effectivement, la poussée a peut être été un peu longue et que malheureusement, il n’a pas vu que le ballon était encore dans les pieds de notre 3e ligne. On sent chez l’arbitre qu’il hésite un quart de seconde avant de vaguement s’excuser en disant « navré, j’ai sifflé, je ne peux pas revenir en arrière ». On ne dira pas que c’est un essai volé mais à ce moment de la partie, nous aurions signé pour rester à 3 – 0 et accepté de rentrer avec un simple bonus défensif. Il n’en est rien !



Le fait arbitral du match

Il n’est pas à mettre au crédit de l’arbitre principal mais de l’arbitre de touche de l’ASPTT. Nous sommes en 2e mi-temps et leurs ¾ lancent une attaque sur la ligne médiane. L’ouvreur pour le premier centre qui donne à son second centre qui décide de taper entre nos deux centres pour envoyer son ailier. La gonfle ne touche pas le sol et file directement en touche. En toute logique, touche pour nous au niveau du coup de pied. Seulement, l’arbitre de touche s’entête et marque la touche à l’endroit où est sorti le ballon en nous expliquant « c’est une tentative de drop, le ballon a touché le sol au départ du coup de pied, elle n’est donc pas directe ». Euh comment te dire ? Tu sembles être le seul à avoir vu que la balle avait touché le sol. Bien tenté mais ça ne prend pas et malgré quelques secondes de négociations avec l’arbitre principal, celui-ci comprend très vite qu’il y a tentative de « petit gagne terrain à deux balles » et en conséquence, la touche sera jouée à l’endroit du coup de pied. N’est pas tricheur qui veut !





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

dimanche 25 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°3 : VIEUX COCHONS DU SCUF – ORSAY

COMPTE – RENDU N°3 : VIEUX COCHONS DU SCUF – ORSAY

Samedi 17 octobre 2009



Score : 17 - 11

Terrain : entre périph et fourrière

Pelouse : toujours aussi solide sur sa base

Température : bien sous tous rapports

Humidité : dans les bidons

Supporters : Dracul, Kinkin et Babar

Participants : feuille de match complète

Capitaine : Honoré puis Toinard

Points : 3 essais (Dufaure, Titi et Champion), 1 transformation (Toinard)

Homme du Match : Antoine Chambaz

Corbier d’Or : Le Président Marco pour s’être fait charrier par l’arbitre qui estimait qu’il n’avait pas le physique pour jouer 9 en fin de match.



Retour sur un léger passif

Ah nos amis d’Orsay. Quel plaisir de les retrouver. Pour ceux qui auraient la mémoire courte et pour ceux qui nous auraient rejoints pour cette nouvelle saison, sachez qu’Orsay à Pâques en ½ finale de coupe avait eu la piteuse idée d’aligner une partie de ses joueurs de Fédérale 3 et/ou de la réserve histoire d’élever le niveau de jeu de leur piètre équipe 3 et de nous barrer l’accès à la finale de la coupe. Mais ce n’est pas tout. Ils avaient eu aussi la bêtise de reporter maintes fois le match de championnat pour au final ne pas le jouer mais faire jouer les péréquations en fin de championnat ce qui ne leur permettait même pas de se qualifier dans le dernier carré. Bref, Orsay sont nos amis et y’avait de la revanche dans l’air.



Le score final acquis à la mi-temps

17 – 11, c’est le score après 40 minutes de jeu mais c’est aussi le score à la fin du match. Je vous laisse imaginer cette 2e mi-temps avec des Cochons volontaires pour planter un 4e essai histoire de glaner le bonus offensif et des gars d’Orsay qui ne le souhaitent pas histoire de conserver le bonus défensif mais qui ont aussi des velléités de marquer histoire de repartir chez eux, là-bas loin de la capitale, avec la victoire en poche.

Mais avant cela, il y eut la visite de Babar que nous avions vu pour la dernière fois dans un camion de pompiers à Vincennes et le départ précipité de Georges qui se déchira pendant l’échauffement un muscle dont lui-même ne soupçonnait pas l’existence. Quentin accéléra donc les étirements histoire d’être fin prêt pour en découdre en lieu et place de Georges. Pour le reste, équipe type ou presque menée par le ramasseur en chefs de champignons alias Franck Honoré qui passe son temps à nous énerver sur Facebook en exposant ses trophées de ramassages dominicaux de bolets pendant que la plupart d’entre nous essayons vaguement de venir un infâme Maroilles que seul Kinkin est capable d’ingurgiter au petit-déjeuner avec un bol de Ricorée. Pardon je m’égare.

Tout ça pour dire que nous eûmes le droit au discours d’avant match, rondement mené et rôdé et maintes fois répété le matin même dans son garage devant le rétroviseur de sa vieille 103 SP qui se meurt entre une binette et une pioche juste à côté des paniers qui lui servent chaque dimanche à la dite récolte.

Je m’égare encore. Bref, ça part, le coup de sifflet est donné par un arbitre que je ne me permettrai pas de qualifier ici même mais qui ne doit avoir dans sa vie que 80 minutes par semaine pour se sentir le patron. C’est dire s’il en abuse. Cette première mi-temps est globalement équilibrée et ce sont les gros qui font donner le la sur une touche trouvée sur leurs 5 mètres par votre serviteur. Leur premier sauteur troublé par mon annonce farfelue composée d’un chiffre et du nom de leur sponsor saute haut puis redescend. C’est là qu’Antoine décide de prendre de la hauteur pour s’emparer de la gonfle. A la descente, tout le monde est là. Un coup à droite, un coup à gauche et tout ce gros monde s’écroule dans l’en-but et quand tout le monde se relève, on découvre que c’est Philippe Dufaure qui a le ballon et la gueule écrasée dans le synthétique.

Les deux autres essais sont à mettre sur le compte des ¾ dont deux qui se tirent la bourre pour être sur la plus haute marche du podium, Titi et Champion. Cette fois, pas de jaloux, ils marquent chacun le leur sur une classique ouverture de Quentin, la balle à l’aile, la vie est belle. Crochet, retour intérieur, double croisée, ligne droite, jonglage avec la ligne de touche, raffut et hop…dans l’en-but.

De leur côté, Orsay en plante un assez facilement alors que notre ligne de ¾ est régionalement connue pour ne pas laisser passer grand monde. Là, mésentente, plaquage aux abonnés absents et hop pas très loin des perches. Deux pénalités là-dessus et direction la pause eau de source.



La guerre de tranchées

Rappelez vous Pouchet il y a quelques années. Un beau et grand terrain de boue qui sentait la rose mais uniquement le 10 Mai 1981. Le reste du temps, c’était l’enfer pour les machines à laver et le pressing. Tout ça pour dire que l’on aurait eu du mal à imaginer ces mêmes 40 minutes de guerre de tranchées sur un tel terrain. Sur du synthétique, ça s’apparente presque à des vacances. Exténuantes certes mais dans les conditions que nous vivons aujourd’hui, le jeu n’est plus le même. Globalement, nous n’avions pas pris suffisamment le large pour nous la jouer détendus car un essai transformé de leur côté et ils remportaient les 4 points. Là encore, équilibre global. On va chez eux, ils viennent chez nous et sinon, ça joue des 40 aux 40. Evidemment, ce n’est pas la plus belle mi-temps de notre histoire mais nous retiendrons qu’avec du cœur, nous avons réussi à ne rien changer au tableau d’affichage. Du cœur et du sacrifice. Pour s’en convaincre, il suffit de voir Jean-Mi se jeter comme un mort de faim sur le 3 adverse. Pour ceux qui n’étaient pas là, Jean-Mi, 1m62, 60 kilos. En face, Jean-Luc (le prénom a été volontairement changé par la rédaction pour que ce dernier ne subisse pas les quolibets de ses partenaires pendant au minimum 3 ans), 1m95, 145 kg de surcharge staturo-pondérale inquiétante pour tout diététicien qui se respecte. Sur une pénalité vite jouée, Jean-Luc décide de partir à l’assaut de nos gros. Sur son chemin, il voit arriver Jean-Mi qui si ce dernier se mettait derrière Jean-Luc, ne serait visible par personne. Pratique pour jouer à cache-cache. Jean-Luc, donc, voit arriver vers lui, notre talonneur au physique de 9. Il se dit fort justement qu’il ne va en faire qu’une bouchée ou le laisser s’agripper à son mollet droit pour le traîner ensuite sur 40 mètres. Au lieu de cela, Jean-Mi le désosse aux jambes et le fait tomber. D’aucun disent que la chute aurait fait le synthétique se gondoler. Voilà, c’était juste un exemple du sacrifice de chacun pendant ces 40 minutes pour conserver le score. On en restera là en regrettant simplement de leur offrir un point de bonus défensif qui peut compter en fin de saison.

Pour Jean-Mi, la phrase de fin de compte-rendu « même pas mal ! ». Respect.



C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard







PS : il me reste toujours des compils des CR de l'an passé, imprimés, mis en page, reliés...pour ceux qui ne l'auraient pas. Merci de m'envoyer votre adresse postale pour que je vous l'expédie.

mardi 20 octobre 2009

lundi 19 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°2 : ANTHONY - VIEUX COCHONS DU SCUF Samedi 10 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°2 : ANTHONY - VIEUX COCHONS DU SCUF Samedi 10 octobre 2009

Score : 10 - 51
Terrain : champêtre au milieu d’un parc ; encore une fois trop d’O² ; nous ne bénéficions pas de notre taux habituel de CO² et de plomb que le périph nous octroie généreusement sur notre pré en polypropylène de Pouchet…
Pelouse : grasse et bosselée
Température : l’été indien perdure…
Humidité : sous les aisselles
Supporters : aux abonnés absents ; quelques anthonyens et des promeneurs du parc avec leur marmaille
Participants : 16 pas un de plus…
Capitaine : Philippe ‘la plume légère’ Toinard
Points : 2 essais (Titi et Champion) et c’est tout, mais c’était déjà très bien !
Homme du Match : Vania, Un Dufaure barbu (M.B), Denis, Antoine de retour de Californie, Fred, Manu le 3ème ligne centre technique, Lolo et Benjamin les 3èmes lignes improvisés, Toinard, Quentin, Julien Noble, Georges, Champion, Titi, Arnaud et votre dévoué Jean-Mi, soit l’ensemble des courageux qui ont eu, déjà, le mérite de venir et, surtout, la vaillance pour s’envoyer jusqu’au terme d’un match improbable et déséquilibré. Ils sont tous, d’ores et déjà, sélectionnés pour la tournée en Argentine !
Corbier d’Or : Julien pour avoir oser taper un coup de pied (contré pour un essai adverse…) après une énième inspiration périlleuse d’Arnaud qui se jette pour sauver un ballon qui avait la douce idée de filer en touche… Distinction non pas pour l’erreur technique, mais pour avoir encore l’immaturité de jouer après les arabesques de Corbier !
Corbier de Plomb : récompense exceptionnelle pour la clique de dirigeants, Marco et son acolyte néophyte Jean-Mi, qui ont réussi le tour de force de passer à deux doigts d’un forfait, le jour où il n’y avait qu’un seul match officiel au menu des 150 licenciés seniors du SCUF…


Chronique d’un forfait (presque… ) annoncé
Samedi dernier, notre cher président annonce à votre dévoué rédacteur qu’il devra se charger de la gestion administrative du prochain match. Le boss était convoqué à St Malo pour fêter l’anniversaire de Florence (vous savez, la cheville ouvrière de la présidence Mirjol).
Lundi matin, Marco annonce par mail que le match est annulé ; mon intronisation est déjà caduque… et chacun pouvait, contre un samedi à IKEA, enfin négocier en position de force pour obtenir une gâterie baveuse avant de s’endormir.
Rebondissement jeudi. C’était le match de la 3 jeunes qui était annulé, pas le nôtre !
Marco rameute les troupes d’un mail rectificateur. Les concubines et épouses se désolent de leur après-midi bleue et jaune évanoui pendant que le goret repense avec satisfaction à sa gâterie devenue scandaleusement usurpée.
Je reprends donc du service et me charge alors de recevoir les réponses par mail.
Vendredi soir, à 21h, votre serviteur constate avec horreur qu’il n’obtient que 13 présents !
Le portable chauffe et, après 72 appels, le total monte à 14…
A 22h30, face au désastre annoncé, et grâce aux conseils avisés de Dracul, je mets mon honneur de côté et lance un S.O.S. à notre suave Laguerre. Plus de joueurs présents quelques instants auparavant à l’entraînement ! Chou blanc !
Je retrouve notre doux Laurent le lendemain à 12h à Pouchet pour une macédoine de licences et d’appels. En vain ! Comble de malheur, notre secrétaire en sucre m’apprend que Nico Corcia n’a écopé que d’un jaune et peut donc rejouer. Sauf, qu’après renseignements, il se trouvait à Mikonos en pleine réconciliation sodomite avec le 8 de l’A.D.P..
Nous obtenons quand même une victoire : Benjamin Ravasi, un scufiste de 20 ans traîne sur la touche pour s’occuper des benjamins du club. Je l’embarque de force et sans sac au nom de la patrie porcine en danger. Nous sommes donc 15 mais il manque encore un joueur habilité 1ère ligne pour éviter le forfait…
A 14h30, coincé sur le périph avec Benjamin et alors que 13 cochons se rongent déjà les crocs à Anthony, je reçois l’appel salvateur de la part du président qui barbote dans les caniveaux malouins. Après un renvoi de chouchen, il a réussi à convaincre Philippe Dufaure de zigouiller les horribles marmots de l’anniversaire de son fils et de filer dare-dare en vélo dans la banlieue Sud. 16 ! Gagné !...
A condition que le talonneur et apprenti-dirigeant ainsi que le juvénile Benjamin arrivent à se dépêtrer du trafic ! Ce qui repousse leur arrivée à 15h30 soit trente minutes après l’horaire officiel…
Heureusement, l’arbitre et Anthony sont bienveillants. Chacun s’affaire à équiper Benjamin et je me désigne unique remplaçant pour remplir la feuille de match pendant que 15 gorets épuisés par 75 minutes d’échauffement débutaient enfin la partie !
Rendu sur la touche, votre pseudo-dirigeant peut enfin admirer les 15 vaillants cochons et, tout particulièrement, un Dufaure déchaîné et barbu (pour échapper aux forces de police suite au massacre des camarades de son fils).

Sur le pré
Concernant le match, je dois avouer que mes émois du jour ont certainement embué ma capacité d’analyse. De plus, je n’ai pas vu les 10 premières minutes qui, d’après les dires des spectateurs, étaient tout à l’avantage des locaux.
Il faut dire, qu’ayant dépanné la réserve pour la première journée contre ce même club, je reconnaissais beaucoup de visages adverses. Eh oui, Anthony est un club avec des dirigeants avertis : ils savaient que la 3ème div faisait relâche…
Nous étions donc opposés à une équipe jeune, bien organisée et dynamique.
Nous n’avions pas de touche, pas de banc mais du courage à revendre. A l’image d’un Georges hargneux et d’un Benjamin increvable, chacun mit du cœur à l’ouvrage.
Au bout de 25 minutes, Anthony avait deux essais dans son escarcelle mais ils avaient dû se les peler.
Et, sur un ballon de récup, Quentin faisait chanter les gazelles jusqu’à Titi qui, à deux mètres de la ligne, débordait le dernier défenseur d’un magnifique cadrage-emboutissement tète baissée!
Le jeu s’équilibrait alors, même si les locaux aplatissaient encore quelques essais grâce à leur bon jeu dans la défense, les rares fois qu’ils la franchissaient.
Les porcins continuaient à produire un jeu cohérent récompensé par un débordement ahurissant de Matthieu Champion qui jonglait avec la touche et les adversaires sur 60 mètres ; gloire à lui et à ses avants qui le soutenaient moralement 80 mètres plus loin…
La fin du match fut héroïque, car, à l’heure où Anthony faisait rentrer des bestiaux frais et rutilants, nos gorets épuisés ne leur permirent d’inscrire des essais qu’après de multiples temps de jeu.
Notre bière fut bien celle des braves et, si la victoire n’est pas inscrite sur la feuille de match, elle restera gravée dans les cœurs porcins.

Morale
La vaillance, c’est bien beau, mais, on accepterait volontiers, samedi prochain, un infâme hold-up… à 22 !

Jean-Mi, pseudo-lanceur, pseudo-rédacteur et pseudo-dirigeant.

P.S. : Philippe, tu as le droit de corriger mes propos prétentieux par tes saillies avisées !

jeudi 8 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – AEROPORTS DE PARIS

COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – AEROPORTS DE PARIS

Score : 27 - 11
Terrain : accessible désormais à pied
Pelouse : le synthétique, c’est fantastique
Température : l’été indien est parmi nous
Humidité : contenue dans des bidons
Supporters : Lancelot Toinard et sa maman, Dracul et François
Participants : le compte est bon
Capitaine : Nico Corcia puis Philippe Toinard
Points : 3 essais (Crochet, Titi et Gallaire), 3 transformations (Toinard), 2 pénalités (Toinard).
Homme du Match : Jean-Mi.
Corbier d’Or : Corbier pour un contrôle du ballon au pied qui se transforme en passe qui file en touche !

La joie des vestiaires
Il régnait dans les deux vestiaires attribués aux Vieux Cochons, une sorte d’insouciance. On aurait pu imaginer qu’après six mois de trêve estivale, on retrouve 22 tronches gravées dans la concentration, les lèvres serrées, les yeux exorbités, le corps prêt à partir au combat. Au lieu de cela, Denis exhibait son corps sec et bronzé et son slip d’avant-guerre, Manu questionnait tout le monde sur les nouvelles règles (seize mois sans jouer, y’a forcément du changement), Nico Corcia tentait de refiler des cartouches de clopes à 30 € tout en nous faisant fantasmer sur sa future vie outre-atlantique et Titi nous faisait à la fois rire et stresser quand il arriva en nous indiquant qu’il avait déjà un match de rugby dans les jambes joué le matin même.
Insouciants jusqu’au coup d’envoi
Dotés de nouvelles chaussettes roses (5 € pièce), les 22 firent leur entrée en ordre dispersé. Votre serviteur entraînait Corbier sous les chandelles, Manu dépliait ses articulations, Walter vérifiait ses straps pendant que Lolo essayait de convaincre tout le monde qu’il fallait s’échauffer. En gros, chacun en faisait un peu à sa tête d’autant que le capitaine discutait avec l’arbitre, qui semble ne jamais avoir reçu l’Oscar du rire et qui à priori ne sera même, jamais nominé.
Finalement, 30 minutes avant le coup d’envoi, tout le monde finit par se resserrer. Les combinaisons en touche sont travaillées, en l’absence de Kinkin et de Nivoix, fallait tout reprendre à zéro. Les ¾ de leur côté travaillent aussi les lancements. Un petit mot du capitaine pour nous rappeler qu’on peut encore faire mieux que l’année dernière et rappeler au passage que les gars d’ADP n’ont jamais été reconnu pour leur fair-play mais plus pour leur faciliter à dégainer les poings à tout moment.
Dix minutes à prendre la foudre
Malgré quelques récents départs, les 22 Cochons présents se connaissent. Et pourtant, ou plutôt comme souvent, personne ne se trouve pendant les dix premières minutes. Le temps de se rappeler le prénom du voisin et hop les ¾ centre d’ADP réussissent leur première percée qui les mènent de la ligne médiane à nos 22. Y’a le feu mais les ¾ veillent et cette première tentative échoue. Quelques minutes plus tard, ils sont de retour en partant du même endroit et une fois de plus stoppés sur les 22. L’homme en jaune siffle la première pénalité du match qui passe à côté des poteaux. Deux autres suivront quelques bouffés d’air plus tard mais là encore, le buteur d’ADP rate tout. Nous ne sommes pas dans le rouge mais franchement dominés et pris de vitesse.
La machine est en marche
On croyait les Cochons grippés, il n’en est rien. Avec l’intelligence qu’on leur connaît, les Cochons laissent passer l’orage avant de poser leur jeu et de passer une grande partie de la fin de cette première mi-temps dans les 40 adverses. Les touches fonctionnent pas trop mal, les mêlées sont gagnées sur nos introductions, le 9 adverse ne suit pas sur les introductions me facilitant ainsi grandement les lancements de jeu pour les ¾. Des ¾ dirigés par Quentin en 10. Un poste qui lui va comme un gant car au final les centres ne sont pas 2 mais 3. Quentin n’est pas à ce poste pour chercher des touches ou orchestrer l’attaque. Il y joue pleinement un jeu de centre permettant ainsi systématiquement sur les prises de balle de gagner de précieux mètres au lieu de faire le classique « I take, I give ». Et c’est ce qui mène au premier essai. Sortie de mêlée, ouverture sur Quentin qui avance, Titi arrive en gueulant un gargarisme d’onomatopées totalement incompréhensibles. Vous l’aurez compris, c’est une feinte, la balle est en fait prévue pour Lolo qui arrive lancé comme un boulet face à une ligne de ¾ encore en train de déchiffrer les onomatopées de Titi. Lolo se retrouve avec deux nettoyeurs d’avions sur le paletot et malgré leur présence, écrase la gonfle derrière la ligne. Essai transformé par votre serviteur et hop 7 – 0. Puis 10 – 0 pour une pénalité sur les 25 mètres car le personnel de piste commence à voir rouge et multiplier le nombre de fautes. A ce propos, retenons la phrase de Manu qui se fait lui aussi siffler pour ne pas avoir été sur ses appuis dans un regroupement « ah bon, c’est une nouvelle règle ? ». Euh Manu, comment te dire ? Oui, c’est une règle désormais mondialement connue.
Ouverture de la boîte à gifles
Ils ne sont que 19, sont connus pour foutre systématiquement la merde quand ils ne mènent pas et sortir la boîte à gifles. Ce n’est donc pas une légende et les 40 mn de la deuxième mi-temps furent un calvaire pour l’homme en jaune qui en a vu de toutes les couleurs. Du blanc, du jaune et du rouge. A tel point que l’on ne savait jamais combien nous étions réellement sur le terrain et à combien les mêlées pouvaient être jouées. Ajoutez à cela un capitaine adverse qui passait son temps à cafter tout ce qui l’énervait à l’arbitre et ce dernier les prit définitivement en grippe jusque la fin du match. Le match justement. Entre deux coups de poings, deux coups de pieds, deux « je t’encule », « t’es qu’une pédale » et « c’est ce ta femme me répétait ce matin », il y a eu un peu de jeu et comme l’an passé, nos gazelles se sont montrées sous leur plus beau jour. Titi en premier qui distribua un nombre de cartes d’embarquement incroyable sur 40 mètres avant d’aller aplatir imité quelques minutes plus tard par Florent et ses cheveux de plus en plus longs. De leur côté, avec un nouveau buteur aussi mauvais que son petit camarade de la première mi-temps, ils ne nous inquiétèrent que 33 secondes et huit centièmes quand leur capitaine sur une pénalité vite jouée à 5 mètres de l’en-but vint s’encastrer dans les pieds de nos avants, glissant au passage la balle derrière la ligne, entre deux jambes.
La suite, des noms d’oiseaux, des expulsions, un blessé sur mêlée relevée, un président qui en jeta de rage sa bouteille d’eau dans la tête du dit blessé et un arbitre qui finalement abrège ses propres souffrances en sifflant trois minutes avant la fin de temps réglementaire. Les tractations d’après match et les échanges de billets de 5 € (la vente des chaussettes) firent passer la pilule à cet homme en jaune qui faillit déclarer match arrêté pour violence ce qui n’aurait arrangé personne. Finalement, c’est match gagné pour nous et des économies de bière réalisées puisque nos adversaires ne daignèrent pas venir partager le verre de l’amitié en face du Roi Duc fermé exceptionnellement pour mariage de la fille du patron.


C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.


Philippe Toinard