lundi 19 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°2 : ANTHONY - VIEUX COCHONS DU SCUF Samedi 10 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°2 : ANTHONY - VIEUX COCHONS DU SCUF Samedi 10 octobre 2009

Score : 10 - 51
Terrain : champêtre au milieu d’un parc ; encore une fois trop d’O² ; nous ne bénéficions pas de notre taux habituel de CO² et de plomb que le périph nous octroie généreusement sur notre pré en polypropylène de Pouchet…
Pelouse : grasse et bosselée
Température : l’été indien perdure…
Humidité : sous les aisselles
Supporters : aux abonnés absents ; quelques anthonyens et des promeneurs du parc avec leur marmaille
Participants : 16 pas un de plus…
Capitaine : Philippe ‘la plume légère’ Toinard
Points : 2 essais (Titi et Champion) et c’est tout, mais c’était déjà très bien !
Homme du Match : Vania, Un Dufaure barbu (M.B), Denis, Antoine de retour de Californie, Fred, Manu le 3ème ligne centre technique, Lolo et Benjamin les 3èmes lignes improvisés, Toinard, Quentin, Julien Noble, Georges, Champion, Titi, Arnaud et votre dévoué Jean-Mi, soit l’ensemble des courageux qui ont eu, déjà, le mérite de venir et, surtout, la vaillance pour s’envoyer jusqu’au terme d’un match improbable et déséquilibré. Ils sont tous, d’ores et déjà, sélectionnés pour la tournée en Argentine !
Corbier d’Or : Julien pour avoir oser taper un coup de pied (contré pour un essai adverse…) après une énième inspiration périlleuse d’Arnaud qui se jette pour sauver un ballon qui avait la douce idée de filer en touche… Distinction non pas pour l’erreur technique, mais pour avoir encore l’immaturité de jouer après les arabesques de Corbier !
Corbier de Plomb : récompense exceptionnelle pour la clique de dirigeants, Marco et son acolyte néophyte Jean-Mi, qui ont réussi le tour de force de passer à deux doigts d’un forfait, le jour où il n’y avait qu’un seul match officiel au menu des 150 licenciés seniors du SCUF…


Chronique d’un forfait (presque… ) annoncé
Samedi dernier, notre cher président annonce à votre dévoué rédacteur qu’il devra se charger de la gestion administrative du prochain match. Le boss était convoqué à St Malo pour fêter l’anniversaire de Florence (vous savez, la cheville ouvrière de la présidence Mirjol).
Lundi matin, Marco annonce par mail que le match est annulé ; mon intronisation est déjà caduque… et chacun pouvait, contre un samedi à IKEA, enfin négocier en position de force pour obtenir une gâterie baveuse avant de s’endormir.
Rebondissement jeudi. C’était le match de la 3 jeunes qui était annulé, pas le nôtre !
Marco rameute les troupes d’un mail rectificateur. Les concubines et épouses se désolent de leur après-midi bleue et jaune évanoui pendant que le goret repense avec satisfaction à sa gâterie devenue scandaleusement usurpée.
Je reprends donc du service et me charge alors de recevoir les réponses par mail.
Vendredi soir, à 21h, votre serviteur constate avec horreur qu’il n’obtient que 13 présents !
Le portable chauffe et, après 72 appels, le total monte à 14…
A 22h30, face au désastre annoncé, et grâce aux conseils avisés de Dracul, je mets mon honneur de côté et lance un S.O.S. à notre suave Laguerre. Plus de joueurs présents quelques instants auparavant à l’entraînement ! Chou blanc !
Je retrouve notre doux Laurent le lendemain à 12h à Pouchet pour une macédoine de licences et d’appels. En vain ! Comble de malheur, notre secrétaire en sucre m’apprend que Nico Corcia n’a écopé que d’un jaune et peut donc rejouer. Sauf, qu’après renseignements, il se trouvait à Mikonos en pleine réconciliation sodomite avec le 8 de l’A.D.P..
Nous obtenons quand même une victoire : Benjamin Ravasi, un scufiste de 20 ans traîne sur la touche pour s’occuper des benjamins du club. Je l’embarque de force et sans sac au nom de la patrie porcine en danger. Nous sommes donc 15 mais il manque encore un joueur habilité 1ère ligne pour éviter le forfait…
A 14h30, coincé sur le périph avec Benjamin et alors que 13 cochons se rongent déjà les crocs à Anthony, je reçois l’appel salvateur de la part du président qui barbote dans les caniveaux malouins. Après un renvoi de chouchen, il a réussi à convaincre Philippe Dufaure de zigouiller les horribles marmots de l’anniversaire de son fils et de filer dare-dare en vélo dans la banlieue Sud. 16 ! Gagné !...
A condition que le talonneur et apprenti-dirigeant ainsi que le juvénile Benjamin arrivent à se dépêtrer du trafic ! Ce qui repousse leur arrivée à 15h30 soit trente minutes après l’horaire officiel…
Heureusement, l’arbitre et Anthony sont bienveillants. Chacun s’affaire à équiper Benjamin et je me désigne unique remplaçant pour remplir la feuille de match pendant que 15 gorets épuisés par 75 minutes d’échauffement débutaient enfin la partie !
Rendu sur la touche, votre pseudo-dirigeant peut enfin admirer les 15 vaillants cochons et, tout particulièrement, un Dufaure déchaîné et barbu (pour échapper aux forces de police suite au massacre des camarades de son fils).

Sur le pré
Concernant le match, je dois avouer que mes émois du jour ont certainement embué ma capacité d’analyse. De plus, je n’ai pas vu les 10 premières minutes qui, d’après les dires des spectateurs, étaient tout à l’avantage des locaux.
Il faut dire, qu’ayant dépanné la réserve pour la première journée contre ce même club, je reconnaissais beaucoup de visages adverses. Eh oui, Anthony est un club avec des dirigeants avertis : ils savaient que la 3ème div faisait relâche…
Nous étions donc opposés à une équipe jeune, bien organisée et dynamique.
Nous n’avions pas de touche, pas de banc mais du courage à revendre. A l’image d’un Georges hargneux et d’un Benjamin increvable, chacun mit du cœur à l’ouvrage.
Au bout de 25 minutes, Anthony avait deux essais dans son escarcelle mais ils avaient dû se les peler.
Et, sur un ballon de récup, Quentin faisait chanter les gazelles jusqu’à Titi qui, à deux mètres de la ligne, débordait le dernier défenseur d’un magnifique cadrage-emboutissement tète baissée!
Le jeu s’équilibrait alors, même si les locaux aplatissaient encore quelques essais grâce à leur bon jeu dans la défense, les rares fois qu’ils la franchissaient.
Les porcins continuaient à produire un jeu cohérent récompensé par un débordement ahurissant de Matthieu Champion qui jonglait avec la touche et les adversaires sur 60 mètres ; gloire à lui et à ses avants qui le soutenaient moralement 80 mètres plus loin…
La fin du match fut héroïque, car, à l’heure où Anthony faisait rentrer des bestiaux frais et rutilants, nos gorets épuisés ne leur permirent d’inscrire des essais qu’après de multiples temps de jeu.
Notre bière fut bien celle des braves et, si la victoire n’est pas inscrite sur la feuille de match, elle restera gravée dans les cœurs porcins.

Morale
La vaillance, c’est bien beau, mais, on accepterait volontiers, samedi prochain, un infâme hold-up… à 22 !

Jean-Mi, pseudo-lanceur, pseudo-rédacteur et pseudo-dirigeant.

P.S. : Philippe, tu as le droit de corriger mes propos prétentieux par tes saillies avisées !

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