jeudi 8 octobre 2009

COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – AEROPORTS DE PARIS

COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – AEROPORTS DE PARIS

Score : 27 - 11
Terrain : accessible désormais à pied
Pelouse : le synthétique, c’est fantastique
Température : l’été indien est parmi nous
Humidité : contenue dans des bidons
Supporters : Lancelot Toinard et sa maman, Dracul et François
Participants : le compte est bon
Capitaine : Nico Corcia puis Philippe Toinard
Points : 3 essais (Crochet, Titi et Gallaire), 3 transformations (Toinard), 2 pénalités (Toinard).
Homme du Match : Jean-Mi.
Corbier d’Or : Corbier pour un contrôle du ballon au pied qui se transforme en passe qui file en touche !

La joie des vestiaires
Il régnait dans les deux vestiaires attribués aux Vieux Cochons, une sorte d’insouciance. On aurait pu imaginer qu’après six mois de trêve estivale, on retrouve 22 tronches gravées dans la concentration, les lèvres serrées, les yeux exorbités, le corps prêt à partir au combat. Au lieu de cela, Denis exhibait son corps sec et bronzé et son slip d’avant-guerre, Manu questionnait tout le monde sur les nouvelles règles (seize mois sans jouer, y’a forcément du changement), Nico Corcia tentait de refiler des cartouches de clopes à 30 € tout en nous faisant fantasmer sur sa future vie outre-atlantique et Titi nous faisait à la fois rire et stresser quand il arriva en nous indiquant qu’il avait déjà un match de rugby dans les jambes joué le matin même.
Insouciants jusqu’au coup d’envoi
Dotés de nouvelles chaussettes roses (5 € pièce), les 22 firent leur entrée en ordre dispersé. Votre serviteur entraînait Corbier sous les chandelles, Manu dépliait ses articulations, Walter vérifiait ses straps pendant que Lolo essayait de convaincre tout le monde qu’il fallait s’échauffer. En gros, chacun en faisait un peu à sa tête d’autant que le capitaine discutait avec l’arbitre, qui semble ne jamais avoir reçu l’Oscar du rire et qui à priori ne sera même, jamais nominé.
Finalement, 30 minutes avant le coup d’envoi, tout le monde finit par se resserrer. Les combinaisons en touche sont travaillées, en l’absence de Kinkin et de Nivoix, fallait tout reprendre à zéro. Les ¾ de leur côté travaillent aussi les lancements. Un petit mot du capitaine pour nous rappeler qu’on peut encore faire mieux que l’année dernière et rappeler au passage que les gars d’ADP n’ont jamais été reconnu pour leur fair-play mais plus pour leur faciliter à dégainer les poings à tout moment.
Dix minutes à prendre la foudre
Malgré quelques récents départs, les 22 Cochons présents se connaissent. Et pourtant, ou plutôt comme souvent, personne ne se trouve pendant les dix premières minutes. Le temps de se rappeler le prénom du voisin et hop les ¾ centre d’ADP réussissent leur première percée qui les mènent de la ligne médiane à nos 22. Y’a le feu mais les ¾ veillent et cette première tentative échoue. Quelques minutes plus tard, ils sont de retour en partant du même endroit et une fois de plus stoppés sur les 22. L’homme en jaune siffle la première pénalité du match qui passe à côté des poteaux. Deux autres suivront quelques bouffés d’air plus tard mais là encore, le buteur d’ADP rate tout. Nous ne sommes pas dans le rouge mais franchement dominés et pris de vitesse.
La machine est en marche
On croyait les Cochons grippés, il n’en est rien. Avec l’intelligence qu’on leur connaît, les Cochons laissent passer l’orage avant de poser leur jeu et de passer une grande partie de la fin de cette première mi-temps dans les 40 adverses. Les touches fonctionnent pas trop mal, les mêlées sont gagnées sur nos introductions, le 9 adverse ne suit pas sur les introductions me facilitant ainsi grandement les lancements de jeu pour les ¾. Des ¾ dirigés par Quentin en 10. Un poste qui lui va comme un gant car au final les centres ne sont pas 2 mais 3. Quentin n’est pas à ce poste pour chercher des touches ou orchestrer l’attaque. Il y joue pleinement un jeu de centre permettant ainsi systématiquement sur les prises de balle de gagner de précieux mètres au lieu de faire le classique « I take, I give ». Et c’est ce qui mène au premier essai. Sortie de mêlée, ouverture sur Quentin qui avance, Titi arrive en gueulant un gargarisme d’onomatopées totalement incompréhensibles. Vous l’aurez compris, c’est une feinte, la balle est en fait prévue pour Lolo qui arrive lancé comme un boulet face à une ligne de ¾ encore en train de déchiffrer les onomatopées de Titi. Lolo se retrouve avec deux nettoyeurs d’avions sur le paletot et malgré leur présence, écrase la gonfle derrière la ligne. Essai transformé par votre serviteur et hop 7 – 0. Puis 10 – 0 pour une pénalité sur les 25 mètres car le personnel de piste commence à voir rouge et multiplier le nombre de fautes. A ce propos, retenons la phrase de Manu qui se fait lui aussi siffler pour ne pas avoir été sur ses appuis dans un regroupement « ah bon, c’est une nouvelle règle ? ». Euh Manu, comment te dire ? Oui, c’est une règle désormais mondialement connue.
Ouverture de la boîte à gifles
Ils ne sont que 19, sont connus pour foutre systématiquement la merde quand ils ne mènent pas et sortir la boîte à gifles. Ce n’est donc pas une légende et les 40 mn de la deuxième mi-temps furent un calvaire pour l’homme en jaune qui en a vu de toutes les couleurs. Du blanc, du jaune et du rouge. A tel point que l’on ne savait jamais combien nous étions réellement sur le terrain et à combien les mêlées pouvaient être jouées. Ajoutez à cela un capitaine adverse qui passait son temps à cafter tout ce qui l’énervait à l’arbitre et ce dernier les prit définitivement en grippe jusque la fin du match. Le match justement. Entre deux coups de poings, deux coups de pieds, deux « je t’encule », « t’es qu’une pédale » et « c’est ce ta femme me répétait ce matin », il y a eu un peu de jeu et comme l’an passé, nos gazelles se sont montrées sous leur plus beau jour. Titi en premier qui distribua un nombre de cartes d’embarquement incroyable sur 40 mètres avant d’aller aplatir imité quelques minutes plus tard par Florent et ses cheveux de plus en plus longs. De leur côté, avec un nouveau buteur aussi mauvais que son petit camarade de la première mi-temps, ils ne nous inquiétèrent que 33 secondes et huit centièmes quand leur capitaine sur une pénalité vite jouée à 5 mètres de l’en-but vint s’encastrer dans les pieds de nos avants, glissant au passage la balle derrière la ligne, entre deux jambes.
La suite, des noms d’oiseaux, des expulsions, un blessé sur mêlée relevée, un président qui en jeta de rage sa bouteille d’eau dans la tête du dit blessé et un arbitre qui finalement abrège ses propres souffrances en sifflant trois minutes avant la fin de temps réglementaire. Les tractations d’après match et les échanges de billets de 5 € (la vente des chaussettes) firent passer la pilule à cet homme en jaune qui faillit déclarer match arrêté pour violence ce qui n’aurait arrangé personne. Finalement, c’est match gagné pour nous et des économies de bière réalisées puisque nos adversaires ne daignèrent pas venir partager le verre de l’amitié en face du Roi Duc fermé exceptionnellement pour mariage de la fille du patron.


C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.


Philippe Toinard

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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