mercredi 5 octobre 2011

COMPTE – RENDU N°1 : SCUF Vieux Cochons - Peugeot

Durand avec le tee-shirt offert par Corbier
Kaiser Marco et sa fille préprépubère

SCUF Vieux Cochons - Peugeot
Samedi 1er octobre 2011 14h

Score : 54 - 00
Pelouse : toujours aussi verte mais en pénurie de ses délicieuses pépites noires et cancérigènes
Température : sèche et en surchauffe comme le gosier d’Augé qui venait de subir une période de 30 min de sevrage ; pour le récompenser, on lui accorda le grand honneur de porter le numéro 5
Participants : 22 mais Kayser Marco dut refuser des porcins. Attention, le Duce a décidé de ne retenir maintenant que les 22 premières réponses… .. sauf exigence de poste… ce qui signifie : sauf pour les sponsors de plus de 50 ans, les gorets qui s’engagent à humecter son insondable glotte, les trois-quarts affublés d’une infirmité capillaire, ceux qui l’ont sauvé de la noyade en rafting dans les Andes argentines, ceux qui s’engagent sur l’honneur à ne pas convoiter sa fille préprépubère, ceux qui le complimentent sur la baisse spectaculaire de sa masse graisseuse, les L.C.A. ( c'est-à-dire… même Juju… ), les donateurs de genou valide, les inconscients prêts à organiser la prochaine tournée, les exilés de Lille, Nice ou Annecy et, surtout, les rédacteurs intérimaires, habilités première ligne et qui n’animent pas de chroniques culinaires sur Eurosport…
Capitaine : Zanca puisque Frank prospecte à Wellingtown un gigantesque filon de charbon sur les restes calcinés de nos coquelets
Points : 6 essais des bonzes (3 de Zanca, 2 de Mat Champion et 1 seul de Titi qui a décidé de jouer tactiquement au pied), 1 essai de Quentin ( normal c’était un trois contre un… ) et 1 essai pour notre revenant Durand alias Gros Con qui bénéficie d’une offrande dédaigneuse de Xav Amon dégoûté de n’avoir provoqué aucune échauffourée avec nos sympathiques adversaires ; 6 transformations de Zanca et 1 de Juju.
Homme du match : cela aurait pu être cap’tain Zanc pour ses 27 points ; mais il n’a même pas marqué de pénalité ! Non, mettons au pinacle le petit nouveau et 9 Roch Poletti qui, grâce à son inextinguible débit verbal, a éteint toute palabre chez les vieux groins de devant ! Et, ça, c’est un exploit !
Corbier d’Or : pour Pascal ‘extra dry’ Augé qui, au 5ème renvoi, après avoir exhorté les gros à ne plus jouer que dans l’axe pour dégonfler le melon chauve des tarlouzes de derrière, bat le record mondial de l’en avant sur la réception avec un jet à 13,46 m.

Pré saison
Les valeurs porcines sont en danger !
Depuis peu, une rumeur court : on apercevrait de plus en plus de gorets le jeudi dans la mare synthétique de Pouchet…
Certes, il apparait qu’il s’agit en majorité de jeunes animaux de moins de 48 ans ( Corbier ne compte pas ; il se croit cadet 1ère année depuis 36 ans ) : on peut accepter qu’à cet âge, la vitalité érectile nécessite encore une éjaculation deux fois la semaine.
Exemple le plus marquant : notre cochon de lait Titi Suire !
Jusqu’à maintenant, on ne le voyait arriver que 2 min 32 avant le coup d’envoi. Maintenant qu’il partage sa paille avec une jolie petite truie, il éprouve le besoin de changer de litière chaque jeudi vers 20h.
Comme vous le savez, le cochon ça bouffe tout surtout ses copains en voie d’agonie ! Puisque Titi est le plus virulent de tous, notre équarisseur préféré détermine le déroulement des matchs d’entrainement : plus de toucher minable ! Rien que du saignant ! De la rate explosée ! De la commotion définitive ! De la côte bien flottante !
Un très historique porcin de retour des antipodes, Hubert de Thoisy, y a laissé son nez aquilin ! Foi de Titi : il veut bien accepter, à la rigueur, le retour de Gros Con Durand pour son intelligence conflictuelle mais c’est pas une agence de réinsertion, les VC !
Du coup, l’unique but du jeudi consiste à se retrouver dans l’équipe de l’équarisseur !
Zanc, qui a la cervelle aussi quick que ses legs, a trouvé la solution : emmener 10 maillots de couleurs différentes pour être sûr d’adopter celle portée par le bébé anthropophage !
Néanmoins, que nos jeunes porcelets n’oublient pas les principes fondamentaux de la confrérie des V.C. : ne jamais s’entraîner sérieusement, ne s’échauffer que la langue avant les joutes du samedi, ne jamais se prendre au sérieux… pour se consacrer à l’essentiel : se battre avec ardeur pendant 80 min pour qu’on s’aime encore plus de retour aux vestiaires ou sous la douche réparatrice !
Revue de troupes
Samedi, c’était la rentrée porcine. La troupe était tellement guillerette qu’elle était déjà au complet à peine 20 min après l’heure du rendez-vous ! Quand je vous dis que les valeurs se perdent…
Pourtant les visages étaient presque les mêmes que la précédente saison ! Quelques absents étaient excusés : captain Frank exilé sur le long nuage blanc, Lavoir intoxiqué avec les algues de Paimpol, Georges Perreira au chevet du Trésor de bacalaoland, JB Fresquet tenu de chercher du Saint Nectaire fermier pour être réintégré, Marco Barritault en réanimation au marathon du Médoc, Flo Gallaire en plein argutie juridique ou encore Phil Toinard dans les pages de Téléstar…
Nous manquait surtout flying Cris Nivoix parti à Lille élever des micros chèvres pour le bien du Tiers Monde ( les gorets c’est quand même plus chic et, surtout plus dodu ! ) On se moque gentiment, mais tout le monde aurait préféré qu’il s’occupe effectivement de ses boucs plutôt que de savoir qu’il se bat à nouveau contre sa saloperie de tumeur. On ne lui en veut pas trop de ses infidélités et on l’embrasse tous affectivement sur le groin.
Apparaissaient seulement deux nouvelles recrues : Roch Poletti et Thomas Schwartz, mais ce dernier avait déjà été adoubé dans les tripots de La Boca ou de Rosario…
Le dernier excusé, notre jovial Lawrence Platt provoqua, quant à lui, le drame du jour : malgré un lumbago l’empêchant soi-disant de jouer, il débarqua lors de l’échauffement avec un sac lesté d’une vingtaine de canettes de houblon. Au moment où le paralytique vantait son trésor, une petite voix fluette hurla son désespoir :
« Papa, non ! Pas encore la bière !!! »
C’était le minot de 7 ans de Vania...

Le match
Bon alors, le match… Comment vous dire ?
Nous, en première ligne, on n’y a pas assisté, comme me l‘avouait mon coreligionnaire Phil Dufaure.
On talonnait la balle… et, en se relevant, là où d’habitude on aperçoit le prochain petit amas… et bien, là, rien !
Il fallait sortir les jumelles pour observer, 80 mètres plus loin, des clowns roses et chauves qui paradaient dans l’en-but adverse ! Des vrais petits Mermoz moins les bouclettes, quoi !
D’intéressant, nous ne retiendrons que l’apprentissage accéléré de Thomas en premier sauteur et de Pascal en premier tracteur.
Pour conclure, la phrase dépitée de mécène Manu fifty Enriquez :
« Tu vois, avec des sécateurs bondissants tels Thomas ou Nico Valenzuela en troisième ligne, il ne me reste plus rien à dézinguer ! Je me suis vu comme une espèce de Durand, la bite au vent, le tarin en éclaireur décidé à ne plus jouer que les coups bien propres ! »

T’inquiète Manu, samedi prochain, tu seras bien pire.
Comme nous autres.

Jean-Mi, le Durand du compte-rendu ou le chauve du résumé.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un CR tout aussi rogolo à lire que ceux de Phil Toinard !!!
Pourvu que ça dure ...
eul tio kinkin bayonnais

Anonyme a dit…

Magnifique !
Continuez, mes Cochons, vous me manquez !!!! snif...

Lolo Crochet

Pochi a dit…

Bonjour! Vieux Cochons!
Quand ils reviennent à Bariloche?

Pochi.