jeudi 26 février 2015

les CR by zanca



CR n°10 : SCUF- Vieux Cochons vs PUC

Si on en croit les nombreuses digressions sur le sujet, le rugby est un sport qui se professionnalise de plus en plus et où l'amateurisme que ce soit en termes de préparation physique, de logistique, de plan de jeu ou de coaching n'a plus sa place dans ce grand concert, et bien, c'est sans compter la direction des Vieux cochons qui décidée plus que jamais à ne rien faire comme les autres, m'a ordonné de vous narrer le match du 17 janvier, un mardi 24 février...
Déjà qu'il est difficile de s'y retrouver dans l'organigramme de la section «old school» du Scuf: qui est président? pourquoi Dracule est toujours sur le bord du terrain? pourquoi Marc Schor est là? pourquoi Flo Gallaire se retrouve talonneur? où est le vice-président désigné d'office? Bref beaucoup (trop) de questions sans réponse qui relèvent plus de la tentative de déstabilisation politico-financière que du simple n'importe quoi profondément ancré dans l'ADN des roses et noirs. Alors quand en plus de tout cet imbroglio administratif s'ajoute un mal mystérieux qui conduit indubitablement les Vieux Cochons à se présenter à 16 ou 17 le samedi alors que la section des grabataires compte plus de 45 licenciés affiliés on se dit qu'il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.
Ne cherchez pas de réponse (ou de sens) à tout ça, il en va ainsi de la vie des Vieux Cochons, y'a rien à comprendre, et au final tu te retrouves à devoir résumer un match plus d'un mois après les faits, alors que tu ne te souviens déjà plus de la dernière action du match de la semaine passée. Cependant, n'oublions pas que derrière les VC, il y a des aficionados, des fans, des lecteurs assidus des compte-rendu foutraques des diverses plumes porcines (au premier rang desquels mon propre paternel) qui attendent chaque semaine de vivre par procuration ce que les Vieux Cochons ont pu une nouvelle fois apporter à notre beau sport c'est à dire du vieux, de l'ancien, du besogneux, de l'artisanal, du old french flair, des contre sens, des corbiers d'or, des fulgurances, des cagades, des ratés, des pas droites, des fautes, des pas introduites correctement, des cad' deb', des passes, des passes en touche, des passes en avant, des passes qui tombent, des passes qui passent, des plaquages, des pas plaquage, des feintes de plaquages, des touchés deux mains, des touchés une main, des touchés deux doigts, des engueulades, des discours d'avant match, des échauffements légers, des retards chroniques, bref du beau, du vrai, de l’Amateurisme!
Donc nous y voilà, nous sommes le 17 janvier, les 17 participants Scufistes entament le match contre le PUC abandonnés par mon fratello Corsico Rochi qui préférait assister à la naissance non pas d'un énième Doumé, Bonaparte ou Ange Polletti mais bien de son petit Auguste lui aussi au doux prénom de démocrate. Sur le modèle du match contre le Porc, c'est une équipe motivée que nous rencontrions, solide et déterminée à faire chuter l'insaisissable champion d'automne que nous étions et là encore nous comprîmes bien vite que le match allait être un long combat, âpre et disputé bref tout ce que nous détestons Juju, Chouk et moi et qui va à l'encontre de notre vision puriste de ce sport d'évitement!

Les Cochons marquèrent des points c'est une certitude, mais impossible de me souvenir dans quelles circonstances et de quelles manières, ce qui est certain c'est que les deux équipes se répondirent coup pour coup et que la partie comme toujours face aux Pucistes resta serrée un long moment (on dit même que les VC tentèrent des pénalités plutôt que de tout jouer à la main telle que le stipule pourtant la charte d'engagement à la confrérie porcine mais cela mis notre Dracule, fervent rigoriste, dans une telle joie, qu'il fallait bien au moins un match dans notre vie voir ce que cela donnait de jouer comme le XV de France version PSA...)
Finalement le match bascula en faveur du SCUF lorsque notre diabolique ailier Flo Gallaire pris sur lui de déborder la totalité de l'équipe adverse (soit 70 mêtres de course folle selon la police et 354m selon Flo et les membres de son parti anticapitaliste) pour aller déposer outre le dernier défenseur, le cuir tant chéri entre les pagelles et donner ainsi au SCUF 7 points d'avance et une certaine marge de manœuvre!
Dès lors, il ne restait plus qu à sortir les barbellés et là guidé par l'exemplaire Tom Schwartz qui malgré un doigt cassé et bien cassé continuait son œuvre, le Scuf ne lacha rien comme dit Lilian, à l'image de Law et de Greg qui anihilèrent les tentatives adverses en s'accrochant et bataillant sans répit afin de préserver le score et notre dignité, ou encore à l'instar de Nico et Vinz qui plaquèrent sans relache, luttant dans la souffrance comme dans la gloire pour les siècles et les siècles...Certains virent même Maxou H, deglinguer le 9 adverse après un troisième temps de jeu, lui qui n'avait jamais pris part à 2 temps de jeux consecutifs depuis Strattforf 1995 !
Le reste fût un corbier mérité mais qui n'alla à personne puisque le dit objet avait été honteusement oublié chez Bourrel la semaine dernière avec le cadavre encore chaud et alcoolisé de Vania, et un bel œuf de pigeon pour Arnaud qui voulu mettre un coup de boule à Xavier et qui constata avec horreur que le batave est gaillard...
Zanca, ou la mémoire au service de l'Histoire.


















CR n°9 : PORC vs SCUF- Vieux Cochons :
Lancé par le précédent exercice qui consistait à résumer un match un mois après les événements et disposant du temps suffisant pour persévérer  dans cette ré-écriture de l’Hagiographie porcine, j'ai trouvé pertinent de vous raconter cette fois-ci le match du 10 janvier, reprise officielle du championnat contre nos voisins et amis du Porc afin de combler les oublis répétés et inqualifiables du scribe en chef (cf compte-rendu n°10)
Ce match de rentrée n'ayant comme seul mobile, outre de nous permettre d'ajouter une ligne de plus à notre glorieuse légende, de nous préparer à aller festoyer chez l'ami Bourrel (événement devenu en 1 an d'existence, un véritable rendez-vous), je passerai assez vite sur le match en lui même dont vous m'en excuserez, je n'ai que de trop partiels souvenirs, je me souviens bien que l’événement principal de cet après midi était la présence sur le pré de M. Corbier Arnaud himself autorisé après enquête auprès de divers services de médecine tant traditionnelle qu'alternative, à rechausser les crampons au grand dam' de l'ensemble de ses coéquipiers du samedi qui avaient tous beaucoup cru dans la réforme des instances de tutelle pour être enfin débarrassé de ses excès de créativité rugbystique. Mais le Toulonnais est têtu et c'est après avoir bravé 3 psy, 2 ostéo, 5 kiné, une secrétaire aigrie et une bonne douzaine d'administrations que le toujours juvénile Arnaud commençait le match bien que prévu remplaçant en surfant habilement sur le léger retard de Laurent Olivé occupé à peine plus tôt à entraîner les jeunes pousses du Scuf, laissant au sus-nommé le plaisir et la responsabilité de composer à lui seul le banc des VC. Bon finalement on trouva un ou deux gars dont Juju pour compléter un peu l'effectif, mais on chercha en vain Stéph Durand retenu a priori par une fuite d'eau bien opportune. Du coup même absent, il sera désigné Corbier d'or pour avoir fait preuve de si peu de connaissance en plomberie générale !

Le match aller avait été un festival offensif pour les Scufistes, mais il apparu assez clairement que le match retour ne serait pas la même orgie d'essais, déjà parce que nos hôtes étaient remontés comme des coucous mais surtout parce que les fêtes ont un effet dévastateur sur le métabolisme porcin entraînant une inflammation du foie, une distorsion du pancréas, une rigidité des jambonneaux, de graves troubles respiratoires bref en un mot comme en cent, après les fêtes ont est gros, mou, fatigué et à la rue ! C'est d'ailleurs le capitaine Schwartz qui vint au secours des ses hommes essoufflés d'avoir eu à marcher 100 mêtres du vestiaire au terrain en annonçant magnanimement que nous consacrerions les 10 premières minutes de jeu du match à peaufiner notre échauffement: si c'est pas du management à niveau d'homme ça !

Donc pendant dix minutes les vieux cochons rougis des pommettes, soufflèrent sang et tripes, cherchèrent leur 2ème souffle, et ne voyant rien venir en appelèrent au 3ème voir pour certains au 4ème et finalement se mirent en ordre de marche vers la 20 minutes de jeu!
C'est alors que retrouvant un peu d'énergie et de lucidité, nous nous aperçûmes que notre talonneur semblait bien plus gaillard que d'habitude, en outre il avait déjà fait étalage de ses qualités de combattant en chipant la première mêlée adverse en se lançant en trapèze au moment de l'introduction. Nous préparant à féliciter notre Toto national, digne héritier des techniques de souplesse et de grâce de senseï Guignard, quelle ne fût pas notre surprise constater que le dit talonneur n'était autre que Flo Gallaire habituel ailier de débordement (tant à la course que verbalement) qui gouttait là à la lente déchéance sportive à laquelle mène le métier d'avocat (qui rappelons le a déjà coûté sa carrière au feu président Busson et à ses tendons fragiles)
Vous décrire notre étonnement étant tout bonnement impossible j'illustrerai simplement notre stupéfaction en vous disant que Stéph Dedenis comme Juju Schwartz ne trouvèrent pas de mot pour exprimer notre désarroi (c'est dire!)

Pour le reste, il y eu un match, un vrai, même si il ne dura que 60 minutes pour les Cochons, l'opposition déterminée du Porc, nous embarqua dans une partie fermée, où les Scufistes prièrent de concert pour que Xav' ne devienne pas fou après un plaquage à retardement d'un troisième ligne adverse et ne prenne pas du coup son habituel carton jaune qui aurait condamné les VC à jouera 14.

Zanca marqua le premier essai bien aidé par une tentative foireuse du 15 adverse de dégager en ballon mort un ballon capricieux et qui finalement offrit une bien belle passe décisive en retrait digne d'une ouverture Zidanesque.
Le deuxième vint du combinaison Kamikaze du Scuf dans laquelle Juju lança un parpaing selon les spectateurs (une passe sautée au cordeau selon lui) qui fendant l'air avait semble-t-il toutes les chances de se faire intercepter par au moins un des deux centres du PORC, mais comme souvent dans ces cas là et comme toujours de manière inexplicable et au mépris de toutes les loi physiques en vigueur à ce niveau de pression et de température, c'est finalement Quentin qui chopa la gonfle et marqua le second essai au pied des poteaux. A défaut de pouvoir prouver que sa passe était faite exprès, Juju se montra impérial dans ses tirs au but maintenant le bateau Scufiste à flot et nous permettant de mener à quelques minutes de la fin 17 à 16.

Le Porc lança toutes ses forces dans la bataille et après nous avoir acculé dans nos 22, ils négocièrent un 4 contre 1 d'un manière flamboyante en tentant un drop par l’intermédiaire du pilier adverse qui vraisemblablement a fait la même école du drop que Nico Paradis, mais section plus de 100 kgs et qui tua dans la foulée, une taupe, 2 pâquerettes, et 4 brin d'herbes.
Pour autant nous n’étions pas sorti d'affaire et le Porc se trouvait de nouveau en position favorable à 1 minute de la fin du match cette fois-ci une chandelle trouva les bras d'Arnaud qui jugeant la situation équivoque préféra commettre un en-avant dans nos 22, le dit en-avant étant repris devant au passage par Xavier qui s'était repositionné en 3ème ligne aile au large rayonnement, là tout se fige, on regarde l'arbitre, la règle semble claire cela devrait être pénalité pour l'adversaire idéalement placée en face des poteaux à 22 mètres. L'homme de l'art conscient que cette action avait avant tout pour but de récompenser notre adversaire du jour opta à la fois pour une mêlée et vraisemblablement lassé des tentatives désespérées de notre talonneur du jour pour rééditer sa performance de début de match, n'attendit même pas et siffla aussi sec la fin du match laissant les Scufiste dubitatifs mais vainqueurs et prêt à enchaîner la soirée chez Bourrel avec leur habituelle certitude que ce match avait été d'une désarmante facilité et d'une maîtrise totale, et ce n'est pas les litres d'alcool divers engloutis chez notre désormais lieu de perdition, qui vinrent changer quoi que ce soit à cette impression de supériorité !

Zanca qui parle de lui à la 3ème personne du singulier dans les résumé.






























CR n° 12 SCUF-Vieux Cochons Vs Reuil :

Comme l'a très bien résumé un grand penseur (qui peut être Antonin ou Kéké nos ailiers du jour) un match contre Reuil ça ne se résume pas, ça se vit, et pour le vivre, on l'a bien vécu, 36 à 13 pour nos adversaires  qui non content de nous chiper notre première place nous laisse tout meurtri à l'image de l'oreille coupé de Manu Enriquez qui lui ne cite certes pas souvent les grands penseurs mais qui nous livra une interprétation assez réussie du Grand Vincent Van Gogh dans sa période la plus dépressive.
Le match fut à sens unique, alors que nous étions tout occupés à admirer le superbe short rouge moule-paquet de Nico Paradis, le 4 adverse décida de nous réveiller en traversant les 22 mètres tout en bousculant des Scufistes surpris de rencontrer un autre Greg mais qui ne joue pas en noir et rose !
Cette action se répéta 4 fois dans le match jusqu'à ce que cet autre Greg se blesse tout seul dans l'en-but, il vaut donc mieux passer vite ce sujet pour se concentrer sur l'essentiel.
D'abord, il faut noter qu'à peine remis de nos difficultés bien naturelles à détacher notre regard du popotin cintré de Nico Paradis, il fallu dès lors affronter innommable quand nous assistâmes à la mise en tenu au bord du terrain de Boubou (20 bonnes minutes après le coup d'envoi comme le rappela le capitaine adverse avec élégance à l'arbitre) Là pour ceux qui ignore que la vie et surtout les nombreuses nuits au Pousse au Crime ont marqué à jamais le corps de notre pilier aux rouflaquettes, le détail peut sembler trivial, pourtant après l'affaire du short rouge, la vue de ce corps dénudé fût tout bonnement un supplice pour les différents protagonistes, sans parler des quelques enfants présents qui ont été évacués et pris en charge par la cellule psychologique de Bichat spécialisée dans les stress post-traumatiques.
Bref quand ça veut pas, ça veut pas et à l'inverse du vent, de la pluie ou de l'arbitre, ces choses là ne devraient pas faire parti du jeu et pourtant si...
Sinon, même si le match  fût largement dominé au score par Reuil, les Vieux Cochons firent preuve de courage à l'image de Marc Barritault toujours aussi généreux dans l’effort ou d'Hugo qui constat bien malgré lui que le 4 adverse était non seulement solide bal en main mais également au plaquage !
Le Scuf marqua 2 fois, mais le nom des braves fût oublié dans la tourmente, même si l'ensemble des participants mouilla la chemise à l'image de Nico Valenzuela et Vinz qui ne furent eux non plus pas avare de travail, Vinz allant même jusqu'à tenter une penaltouche qui fini dans les bras du 15 adverse, et la ligne d'attaque composée de Juju-Quentin et Nico P surnommés les cisailleurs de la porte St Ouen s'y fila (non ! Si!si!) mais tous ces efforts ne furent pas récompensés et au final les meilleurs ont gagné.
Pour autant dans cette triste journée, il y eu un éclair de génie tel que seul les VC savent en apprécier la beauté. En effet, à l'heure du Corbier d'or, quand les premières bières sont déjà depuis longtemps éclusées, Vinz semblait tenir la corde pour un superbe auto- arrachage de balles,mais c'était sans compter sur Rénat qui sortant d'une grotte ou du buffet c'est selon, vint lui ravir la précieuse récompense en demandant qui avait obtenu la couronne alors que les votes n'étaient pas clos, du coup Corbier d'or, injuste, moche, imméritée, en un mot GENIAL !

Zanca capitaine de la HONTE !

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