CR n°10 : SCUF- Vieux Cochons vs PUC
Si on en croit les nombreuses digressions sur le
sujet, le rugby est un sport qui se professionnalise de plus en plus et où
l'amateurisme que ce soit en termes de préparation physique, de logistique, de
plan de jeu ou de coaching n'a plus sa place dans ce grand concert, et bien,
c'est sans compter la direction des Vieux cochons qui décidée plus que jamais à
ne rien faire comme les autres, m'a ordonné de vous narrer le match du 17
janvier, un mardi 24 février...
Déjà qu'il est difficile de s'y retrouver dans
l'organigramme de la section «old school» du Scuf: qui est président? pourquoi
Dracule est toujours sur le bord du terrain? pourquoi Marc Schor est là?
pourquoi Flo Gallaire se retrouve talonneur? où est le vice-président désigné
d'office? Bref beaucoup (trop) de questions sans réponse qui relèvent plus de
la tentative de déstabilisation politico-financière que du simple n'importe
quoi profondément ancré dans l'ADN des roses et noirs. Alors quand en plus de
tout cet imbroglio administratif s'ajoute un mal mystérieux qui conduit
indubitablement les Vieux Cochons à se présenter à 16 ou 17 le samedi alors que
la section des grabataires compte plus de 45 licenciés affiliés on se dit qu'il
y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.
Ne cherchez pas de réponse (ou de sens) à tout ça, il
en va ainsi de la vie des Vieux Cochons, y'a rien à comprendre, et au final tu
te retrouves à devoir résumer un match plus d'un mois après les faits, alors
que tu ne te souviens déjà plus de la dernière action du match de la semaine
passée. Cependant, n'oublions pas que derrière les VC, il y a des aficionados,
des fans, des lecteurs assidus des compte-rendu foutraques des diverses plumes
porcines (au premier rang desquels mon propre paternel) qui attendent chaque
semaine de vivre par procuration ce que les Vieux Cochons ont pu une nouvelle
fois apporter à notre beau sport c'est à dire du vieux, de l'ancien, du
besogneux, de l'artisanal, du old french flair, des contre sens, des corbiers
d'or, des fulgurances, des cagades, des ratés, des pas droites, des fautes, des
pas introduites correctement, des cad' deb', des passes, des passes en touche,
des passes en avant, des passes qui tombent, des passes qui passent, des
plaquages, des pas plaquage, des feintes de plaquages, des touchés deux mains,
des touchés une main, des touchés deux doigts, des engueulades, des discours
d'avant match, des échauffements légers, des retards chroniques, bref du beau,
du vrai, de l’Amateurisme!
Donc nous y voilà, nous sommes le 17 janvier, les 17
participants Scufistes entament le match contre le PUC abandonnés par mon
fratello Corsico Rochi qui préférait assister à la naissance non pas d'un énième
Doumé, Bonaparte ou Ange Polletti mais bien de son petit Auguste lui aussi au
doux prénom de démocrate. Sur le modèle du match contre le Porc, c'est une
équipe motivée que nous rencontrions, solide et déterminée à faire chuter
l'insaisissable champion d'automne que nous étions et là encore nous comprîmes
bien vite que le match allait être un long combat, âpre et disputé bref tout ce
que nous détestons Juju, Chouk et moi et qui va à l'encontre de notre vision
puriste de ce sport d'évitement!
Les Cochons marquèrent des points c'est une certitude,
mais impossible de me souvenir dans quelles circonstances et de quelles
manières, ce qui est certain c'est que les deux équipes se répondirent coup
pour coup et que la partie comme toujours face aux Pucistes resta serrée un
long moment (on dit même que les VC tentèrent des pénalités plutôt que de tout
jouer à la main telle que le stipule pourtant la charte d'engagement à la
confrérie porcine mais cela mis notre Dracule, fervent rigoriste, dans une
telle joie, qu'il fallait bien au moins un match dans notre vie voir ce que
cela donnait de jouer comme le XV de France version PSA...)
Finalement le match bascula en faveur du SCUF lorsque
notre diabolique ailier Flo Gallaire pris sur lui de déborder la totalité de
l'équipe adverse (soit 70 mêtres de course folle selon la police et 354m selon
Flo et les membres de son parti anticapitaliste) pour aller déposer outre le
dernier défenseur, le cuir tant chéri entre les pagelles et donner ainsi au
SCUF 7 points d'avance et une certaine marge de manœuvre!
Dès lors, il ne restait plus qu à sortir les barbellés
et là guidé par l'exemplaire Tom Schwartz qui malgré un doigt cassé et bien
cassé continuait son œuvre, le Scuf ne lacha rien comme dit Lilian, à l'image
de Law et de Greg qui anihilèrent les tentatives adverses en s'accrochant et
bataillant sans répit afin de préserver le score et notre dignité, ou encore à
l'instar de Nico et Vinz qui plaquèrent sans relache, luttant dans la
souffrance comme dans la gloire pour les siècles et les siècles...Certains
virent même Maxou H, deglinguer le 9 adverse après un troisième temps de jeu,
lui qui n'avait jamais pris part à 2 temps de jeux consecutifs depuis
Strattforf 1995 !
Le reste fût un corbier mérité mais qui n'alla à
personne puisque le dit objet avait été honteusement oublié chez Bourrel la
semaine dernière avec le cadavre encore chaud et alcoolisé de Vania, et un bel
œuf de pigeon pour Arnaud qui voulu mettre un coup de boule à Xavier et qui
constata avec horreur que le batave est gaillard...
Zanca, ou la mémoire au service de l'Histoire.
CR n°9 : PORC vs SCUF- Vieux Cochons :
Lancé par le précédent exercice qui consistait à
résumer un match un mois après les événements et disposant du temps suffisant
pour persévérer dans cette ré-écriture
de l’Hagiographie porcine, j'ai trouvé pertinent de vous raconter cette fois-ci
le match du 10 janvier, reprise officielle du championnat contre nos voisins et
amis du Porc afin de combler les oublis répétés et inqualifiables du scribe en
chef (cf compte-rendu n°10)
Ce match de rentrée n'ayant comme seul mobile, outre
de nous permettre d'ajouter une ligne de plus à notre glorieuse légende, de
nous préparer à aller festoyer chez l'ami Bourrel (événement devenu en 1 an
d'existence, un véritable rendez-vous), je passerai assez vite sur le match en
lui même dont vous m'en excuserez, je n'ai que de trop partiels souvenirs, je
me souviens bien que l’événement principal de cet après midi était la présence
sur le pré de M. Corbier Arnaud himself autorisé après enquête auprès de divers
services de médecine tant traditionnelle qu'alternative, à rechausser les
crampons au grand dam' de l'ensemble de ses coéquipiers du samedi qui avaient
tous beaucoup cru dans la réforme des instances de tutelle pour être enfin
débarrassé de ses excès de créativité rugbystique. Mais le Toulonnais est têtu
et c'est après avoir bravé 3 psy, 2 ostéo, 5 kiné, une secrétaire aigrie et une
bonne douzaine d'administrations que le toujours juvénile Arnaud commençait le
match bien que prévu remplaçant en surfant habilement sur le léger retard de
Laurent Olivé occupé à peine plus tôt à entraîner les jeunes pousses du Scuf,
laissant au sus-nommé le plaisir et la responsabilité de composer à lui seul le
banc des VC. Bon finalement on trouva un ou deux gars dont Juju pour compléter
un peu l'effectif, mais on chercha en vain Stéph Durand retenu a priori par une
fuite d'eau bien opportune. Du coup même absent, il sera désigné Corbier d'or
pour avoir fait preuve de si peu de connaissance en plomberie générale !
Le match aller avait été un festival offensif pour les
Scufistes, mais il apparu assez clairement que le match retour ne serait pas la
même orgie d'essais, déjà parce que nos hôtes étaient remontés comme des coucous
mais surtout parce que les fêtes ont un effet dévastateur sur le métabolisme
porcin entraînant une inflammation du foie, une distorsion du pancréas, une
rigidité des jambonneaux, de graves troubles respiratoires bref en un mot comme
en cent, après les fêtes ont est gros, mou, fatigué et à la rue ! C'est
d'ailleurs le capitaine Schwartz qui vint au secours des ses hommes essoufflés
d'avoir eu à marcher 100 mêtres du vestiaire au terrain en annonçant
magnanimement que nous consacrerions les 10 premières minutes de jeu du match à
peaufiner notre échauffement: si c'est pas du management à niveau d'homme
ça !
Donc pendant dix minutes les vieux cochons rougis des
pommettes, soufflèrent sang et tripes, cherchèrent leur 2ème souffle, et ne
voyant rien venir en appelèrent au 3ème voir pour certains au 4ème et
finalement se mirent en ordre de marche vers la 20 minutes de jeu!
C'est alors que retrouvant un peu d'énergie et de
lucidité, nous nous aperçûmes que notre talonneur semblait bien plus gaillard
que d'habitude, en outre il avait déjà fait étalage de ses qualités de
combattant en chipant la première mêlée adverse en se lançant en trapèze au
moment de l'introduction. Nous préparant à féliciter notre Toto national, digne
héritier des techniques de souplesse et de grâce de senseï Guignard, quelle ne
fût pas notre surprise constater que le dit talonneur n'était autre que Flo
Gallaire habituel ailier de débordement (tant à la course que verbalement) qui
gouttait là à la lente déchéance sportive à laquelle mène le métier d'avocat
(qui rappelons le a déjà coûté sa carrière au feu président Busson et à ses
tendons fragiles)
Vous décrire notre étonnement étant tout bonnement
impossible j'illustrerai simplement notre stupéfaction en vous disant que Stéph
Dedenis comme Juju Schwartz ne trouvèrent pas de mot pour exprimer notre
désarroi (c'est dire!)
Pour le reste, il y eu un match, un vrai, même si il
ne dura que 60 minutes pour les Cochons, l'opposition déterminée du Porc, nous
embarqua dans une partie fermée, où les Scufistes prièrent de concert pour que
Xav' ne devienne pas fou après un plaquage à retardement d'un troisième ligne
adverse et ne prenne pas du coup son habituel carton jaune qui aurait condamné
les VC à jouera 14.
Zanca marqua le premier essai bien aidé par une
tentative foireuse du 15 adverse de dégager en ballon mort un ballon capricieux
et qui finalement offrit une bien belle passe décisive en retrait digne d'une
ouverture Zidanesque.
Le deuxième vint du combinaison Kamikaze du Scuf dans
laquelle Juju lança un parpaing selon les spectateurs (une passe sautée au
cordeau selon lui) qui fendant l'air avait semble-t-il toutes les chances de se
faire intercepter par au moins un des deux centres du PORC, mais comme souvent
dans ces cas là et comme toujours de manière inexplicable et au mépris de
toutes les loi physiques en vigueur à ce niveau de pression et de température,
c'est finalement Quentin qui chopa la gonfle et marqua le second essai au pied
des poteaux. A défaut de pouvoir prouver que sa passe était faite exprès, Juju
se montra impérial dans ses tirs au but maintenant le bateau Scufiste à flot et
nous permettant de mener à quelques minutes de la fin 17 à 16.
Le Porc lança toutes ses forces dans la bataille et
après nous avoir acculé dans nos 22, ils négocièrent un 4 contre 1 d'un manière
flamboyante en tentant un drop par l’intermédiaire du pilier adverse qui
vraisemblablement a fait la même école du drop que Nico Paradis, mais section
plus de 100 kgs et qui tua dans la foulée, une taupe, 2 pâquerettes, et 4 brin
d'herbes.
Pour autant nous n’étions pas sorti d'affaire et le
Porc se trouvait de nouveau en position favorable à 1 minute de la fin du match
cette fois-ci une chandelle trouva les bras d'Arnaud qui jugeant la situation
équivoque préféra commettre un en-avant dans nos 22, le dit en-avant étant
repris devant au passage par Xavier qui s'était repositionné en 3ème ligne aile
au large rayonnement, là tout se fige, on regarde l'arbitre, la règle semble
claire cela devrait être pénalité pour l'adversaire idéalement placée en face
des poteaux à 22 mètres. L'homme de l'art conscient que cette action avait
avant tout pour but de récompenser notre adversaire du jour opta à la fois pour
une mêlée et vraisemblablement lassé des tentatives désespérées de notre talonneur
du jour pour rééditer sa performance de début de match, n'attendit même pas et
siffla aussi sec la fin du match laissant les Scufiste dubitatifs mais
vainqueurs et prêt à enchaîner la soirée chez Bourrel avec leur habituelle
certitude que ce match avait été d'une désarmante facilité et d'une maîtrise
totale, et ce n'est pas les litres d'alcool divers engloutis chez notre
désormais lieu de perdition, qui vinrent changer quoi que ce soit à cette
impression de supériorité !
Zanca qui parle de lui à la 3ème personne du singulier
dans les résumé.
CR
n° 12 SCUF-Vieux Cochons Vs Reuil :
Comme l'a très bien résumé un grand penseur (qui peut
être Antonin ou Kéké nos ailiers du jour) un match contre Reuil ça ne se résume
pas, ça se vit, et pour le vivre, on l'a bien vécu, 36 à 13 pour nos
adversaires qui non content de nous
chiper notre première place nous laisse tout meurtri à l'image de l'oreille
coupé de Manu Enriquez qui lui ne cite certes pas souvent les grands penseurs
mais qui nous livra une interprétation assez réussie du Grand Vincent Van Gogh
dans sa période la plus dépressive.
Le match fut à sens unique, alors que nous étions tout
occupés à admirer le superbe short rouge moule-paquet de Nico Paradis, le 4
adverse décida de nous réveiller en traversant les 22 mètres tout en bousculant
des Scufistes surpris de rencontrer un autre Greg mais qui ne joue pas en noir
et rose !
Cette action se répéta 4 fois dans le match jusqu'à ce
que cet autre Greg se blesse tout seul dans l'en-but, il vaut donc mieux passer
vite ce sujet pour se concentrer sur l'essentiel.
D'abord, il faut noter qu'à peine remis de nos
difficultés bien naturelles à détacher notre regard du popotin cintré de Nico
Paradis, il fallu dès lors affronter innommable quand nous assistâmes à la mise
en tenu au bord du terrain de Boubou (20 bonnes minutes après le coup d'envoi
comme le rappela le capitaine adverse avec élégance à l'arbitre) Là pour ceux
qui ignore que la vie et surtout les nombreuses nuits au Pousse au Crime ont
marqué à jamais le corps de notre pilier aux rouflaquettes, le détail peut
sembler trivial, pourtant après l'affaire du short rouge, la vue de ce corps
dénudé fût tout bonnement un supplice pour les différents protagonistes, sans
parler des quelques enfants présents qui ont été évacués et pris en charge par
la cellule psychologique de Bichat spécialisée dans les stress
post-traumatiques.
Bref quand ça veut pas, ça veut pas et à l'inverse du
vent, de la pluie ou de l'arbitre, ces choses là ne devraient pas faire parti
du jeu et pourtant si...
Sinon, même si le match fût largement dominé au score par Reuil, les
Vieux Cochons firent preuve de courage à l'image de Marc Barritault toujours
aussi généreux dans l’effort ou d'Hugo qui constat bien malgré lui que le 4
adverse était non seulement solide bal en main mais également au
plaquage !
Le Scuf marqua 2 fois, mais le nom des braves fût
oublié dans la tourmente, même si l'ensemble des participants mouilla la
chemise à l'image de Nico Valenzuela et Vinz qui ne furent eux non plus pas
avare de travail, Vinz allant même jusqu'à tenter une penaltouche qui fini dans
les bras du 15 adverse, et la ligne d'attaque composée de Juju-Quentin et Nico
P surnommés les cisailleurs de la porte St Ouen s'y fila (non ! Si!si!)
mais tous ces efforts ne furent pas récompensés et au final les meilleurs ont
gagné.
Pour autant dans cette triste journée, il y eu un
éclair de génie tel que seul les VC savent en apprécier la beauté. En effet, à
l'heure du Corbier d'or, quand les premières bières sont déjà depuis longtemps
éclusées, Vinz semblait tenir la corde pour un superbe auto- arrachage de
balles,mais c'était sans compter sur Rénat qui sortant d'une grotte ou du
buffet c'est selon, vint lui ravir la précieuse récompense en demandant qui
avait obtenu la couronne alors que les votes n'étaient pas clos, du coup
Corbier d'or, injuste, moche, imméritée, en un mot GENIAL !
Zanca capitaine de la HONTE !
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