2ème
journée du championnat des Clubs du Samedi 2ème div Poule 1
Samedi 11 octobre
2014 à 13h30
Stade Max Rousié
Paris
S.C.U.F. Vieux
Cochons – P.O.R.C.
Enfin !
Enfin elle démarre cette nouvelle saison.
Quelle plaisir de se retrouver autour de la table de pingpong de la terrasse de
Rousié, cette vénérable table sur laquelle les présidents successifs des Vieux
Cochons écrivent depuis des années de feuilles de match aussi falsifiées que légendaires.
Ce plaisir d’arriver 35 min en retard au RDV mais d’être pourtant parmi les 10
premiers. D’entendre les premières blagues fuser avant d’avoir posé son sac, de
partir se changer 20 min avant le coup d’envoi officiel, de voir les maillots
roses et noirs sortir du grand sac, d’attendre fébrilement que le coach auto désigné
vous balance votre maillot à travers le vestiaire empli d’odeurs de baume du
tigre et de sueur. Oui elle démarre enfin, cette saison, après un premier match
annulé, faute d’adversaire. Mais elle ne démarre pas comme les autres…
C’est une petite révolution, la gouvernance a
mué, la meute porcine a accouché d’un nouveau Vice-Président, ou plutôt d’un
Président du Vice. Doudou, notre pilier convivial, notre pinardier préféré,
Doudou la Saumur de Champigny, le prototype du nouveau dirigeant ambitieux… dans
les projets de tournée, à défaut de l’être dans le plan de jeu de l’équipe. Car
l’homme est malin, il a compris depuis longtemps qu’il n’y avait jamais eu et
qu’il n’y aurait jamais de plan de jeu dans cette équipe. Edouard Deros dit Doudou,
est donc notre nouveau coach, nommé pour épauler (ou remplacer si Ebola se
pointe à Cochin)l’ami Lawrence, qui prend du gallon, passe calife à la place du
calife, après les adieux émouvants de Jean-Mi dans un pub de Cork. Exit aussi
l’inaudible Dracule, dont les légendaires choix de coaching n’avaient d’égal
que l’intelligence tactique. Exit enfin certains vieux historiques, quadras et
quinquas qui n’ont pas pu finir à temps le parcours du combattant du rugbymen
amateur : IRM cervicale, test d’effort, bilan sanguin et psychomoteur, électroencéphalogramme,
chèque à Laguerre, scan lombaire et autres joyeuseté que notre chère fédé a eu
la bonne idée d’imposer à tout « vieux » souhaitant tâter le cuir le
samedi. Pas de Manu, de Durand ni de Corbier, de Lavoir ni de Dufaure. J’espère
qu’ils rejoindront rapidement la troupe. Car cette année encore, la troupe a de
la gueule, du cœur… et un peu de bedaine.
Pour le premier match de cette nouvelle
aire, c’est l’équipe 2 du PORC qui nous était proposée. Ce club, avec qui nous
devrions être copains comme cochon, a lui aussi souffert de la présaison
chaotique (7 équipes jouant l’an dernier le championnat Corpo ont dû rendre les
armes, faute de joueurs capable de fournir les 124 justificatifs médicaux
demandés par la Fédé). Mais le PORC aligne néanmoins une équipe de gaillards
jeunes et rapides. Une équipe qui nous posa quelques soucis notable lors de la
première demi-heure de ce match, joué sous un soleil radieux.
Le score final ne reflète en effet pas la
physionomie de la rencontre. En tout cas pas celle de la première mi-temps. Car
il fallut attendre 25 min avant que le score ne se débloque. 25 minutes au
cours desquelles les Cochons tombèrent les ballons, tentèrent des passes après
contact douteuses. Bien que volontaires, les cochons faisaient un grand
n’importe quoi finalement dans la droite ligne des prestations fournies aux
entrainements « intégrale touché » du jeudi. Et comme le PORC
travaillait bien dans les mauls, pourrissant systématiquement les sorties de
balle scufistes, le début de match fut aussi disputé que brouillon. François
Derôme, connu pour sa science de l’évitement, nous gratifia d’une relance
« tout droit dans ta gueule » où il fit parler ses 100 kilos (ou
moins ?) mais dégueula la gonfle après avoir mis sur le cul son défenseur.
Heureusement, après ces 25 premières minutes prometteuses au goût d’inachevé,
les cochons réussirent à poser un peu le jeu, et à envoyer 2 balles à l’aile
consécutives sans en-avant. Sanction immédiate avec le premier essai de Kéké en
bout de ligne. Quelques minutes plus tard, la tendance se confirmait et Xavon,
notre poète guerrier marquait le second. Et François Derôme plantait la
troisième banderille à la 37ème minute, profitant encore des
largesses défensives du PORC aux ailes, après que leur défense ait été bien
fixée par nos gros au centre du terrain.
A la mi-temps, retour vers le futur :
Jean-Mi et Dracule vinrent nous apporter nos gourdasses. Les cochons sont
apparemment une addiction dont on se passe différemment. Ou peut être que leur
présence était plus justifiée par la présence en tribune puis dans l’en-but des
équipes féminines, qui disputaient leur match de championnat après le nôtre…
A la reprise, les cochons repartirent sur
les bases de la fin de première mi-temps. Et les essais commencèrent à
pleuvoir, d’abord avec les gros et notre tour de contrôle Vinz Barbe, puis avec
les gazelles : Gallaire 2 fois, Zanca 2 fois, Kéké encore 3 fois… Nico
Paradis, un des bizuts chez les VC fit apprécier son jeu dans la défense, bien
épaulé par un Quentin de Tarlé des Grands jours… enfin non, du grand jour. Car
il n’y avait jamais eu de grand jour de sa part avant ce samedi. Juste des
petits samedi pluvieux et tristes… Quoi qu’il en soit, Quentin livra une
prestation admirable, distribuant nombre de passes décisives après avoir
impeccablement fixer les derniers défenseurs, attaquant et franchissant la
défense adverse avec autorité et adresse. Elu « homme inattendu du
match » par ses compères au roi duc. Une consécration ! Il faut dire
que sur le papier, il y a du monde à ce poste de centre, entre Thomas Poletti
(impeccable en première mi-temps et auteur dès la 2ème minute d’un
placage destructeur sur le 10 adverse qui fit du bien à toute l’équipe), Nico
Paradis, Gérôme Sonois (s’il ne se blesse pas), Xavon, Zanca, et j’en passe… Et
puis Pascal Auger bien sur. Notre Bastareau blanc qui fut aligné ce samedi en
seconde ligne (pour pallier l’absence de Gregonator), mais qu’on retrouva à
d’innombrables reprises au milieu de la ligne de trois quart. Heureusement, il
fut systématiquement sauté (même par Captain Francky, qui préféra une passe de pilier
vrillée de 35 mètres pour personne) afin de ne pas lui donner le goût des
percées au centre. Ayant bien compris le truc, Kéké se positionna à chaque fois
juste à l’extérieur de Pascal. Il planta 4 essais…
A l’issue de ce match de reprise conclu par
13 essais à rien, la vaillante troupe se retrouva autour d’une bière au Roiduc.
Notre nouveau Président Law y fut élu Corbier d’Or, pour avoir réussi à purger
l’équipe des vieilles légendes qui tombaient tant de ballons les années passées
et ralentissaient le jeu. Rendez vous est donné pour samedi prochain pour
confirmer.
PS : dans la semaine, nous avons eu la
tristesse d’apprendre le décès de Jacques Schwartz, grand bonhomme de l’équipe
du Scuf des années 70, au coup de pied redouté et légendaire, ami de toutes les
fêtes et papa de Juju et Thom. J’ai une pensée pour eux et pour Nicole leur
maman. Je me doute que le SCUF saura rendre à Jacques l’hommage qu’il mérite.
Mais j’embrasse chaudement mes amis Jules et Thomas dans ces moments
douloureux.
Toto Bouteilly
Le baptême porcin de Boubou
Et oui. Nouveau staff présidentiel. Mais Dracule rôde toujours...
Le prèz sur le pré !
On encourage les gorettes.
Boubou trouve une position stratégique pour ses assouplissements...
Corbier d'Or pour le prèz Law qui a réussi à éliminer toute la frange grabataire grâce à un habile tour de passe-passe médico-réglementaire avec le comité directeur de Marcoussis.
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