Les Vieux Cochons du SCUF: CR n°13 : SCUF Vieux Cochons

Saison 2013-2014

13^ème et dernière journée de poule de la 2^ème division des Clubs du Samedi

S.C.U.F. Vieux Cochons – RC Clignancourt
Samedi 8 février 2014 à 13h30 à Max Rousié

Score : 29 - 3

Points : 5 réalisations et que des essais d’avants !!! 4 mauls conclus par Yann, Vinz, Clém Chambaz et Greg ainsi qu’un départ en solitaire de Yann derrière la mêlée. Malgré l’orgie de ballons, pas une miette pour nos vieilles gazelles ! Et 2 transformations de Nico Valenzuela qui sait décidément tout faire !

Capitaine : Zanca en vadrouille, Francky condamné au banc des dirigeants par ses côtes flottantes, ce fut le tour de l’habile captain armoricain. Celui qui sait habilement manœuvrer le navire porcin quand un avis de tempête est annoncé.

Homme du match : tous les gorets !!!

Corbier d’Or : fait exceptionnel, une seule nomination ce samedi ! Il faut dire que votre serviteur, abandonné au Roiduc par ses habituels confrères grabataires Manu et Corbier, fut également perturbé de constater que, rompu par l’émotion, son habituel âme damnée, Oliv Dracule, se retira du comité de sélection… Or, comme j’étais tout aussi bouleversé que lui, mais tenaillé par mes obligations soi-disant présidentielles, je dus m’y coller tout seul… Mon dieu, ce samedi, ce fut ardu ! Mes gorets m’avaient tellement comblé que j’en avais perdu toute capacité sarcastique…

Je m’en remis donc à l’émotion. Avant le match, Dracule et moi avions une frousse bleue que notre Xavon, notre poète guerrier ne nous invente un de ses célébrissimes pétages de plomb. On avait que lui comme ouvreur. Et, puis, notre artiste du ballon, notre prosélyte du rugby-samba, on n’avait pas envie qu’il nous quitte pour les phases finales suite… à un nouveau rouge après celui du 30 novembre. Seulement, là, il nous a pris à revers. Un match magnifique, serein, empli de sa science du jeu. Alors, quand l’adepte de l’attaque suicide, le thuriféraire du Général Custer à Little Big Horn se range aux impératifs du jour et du résultat, c’en est trop ! Défaut de constance Xavon ! Laisser-aller général sous prétexte d’amour immodéré de ses potes cochons et du SCUF ! Corbier d’Or ! Totalement injuste. Affectivement décerné.

Et puis, franchement : quand notre Xavon fait un match superbe, et, qu’en tant que chef de la ligne d’attaque, il laisse les 5 essais aux gros…

Billet d’humeur : je ne vais pas vous raconter le match. Je ne l’ai quasiment pas vu. Faut dire que, d’habitude, je garde une distance salutaire avec le résultat. Je suis simili-prez des Cochons. Mon objectif principal consiste à ce qu’ils vivent bien ensemble.

Seulement, ce samedi, je m’étais piégé moi-même ! Depuis une semaine, j’avais rameuté la troupe pour qu’elle obtienne le point de bonus qui permettait de garder définitivement la 2^ème place et, donc, de disputer quart et demi à la maison. Tout le monde le voulait. Je me suis laissé influencer…

Du coup, à 13h30, grosse pression… Je savais Clignancourt accrocheur et, avec Dracule, nous nous disions que si l’objectif n’était pas atteint, nos gorets en seraient forts dépités.

Et bien, malgré une vaillante entame adversaire qui nous cantonna dans nos 40 les 15 premières minutes, nous fûmes vite rassurés. Tout le monde s’envoyait en défense !

Et, dès que nous pénétrâmes enfin dans leurs 22, le premier maul les détruit !

Et le massacre se répéta 4 fois dans le match.

La symbiose et l’ambition étaient totales.

Surtout, dans la dernière minute, ce fut l’euphorie ! Alors que nous obtenions pénalité sur pénalité dans leurs 40, Roch persistait à la taper en touche. Pas une seule ouverture sur les 3/4…

Les dîtes gazelles poussaient des cris d’orfraies ! Et, sur la touche, Rénat, Lionel et Clém, membres éminents des adipeux hurlaient : « En touche ! En touche ! Petits pas ! Petits pas ! En touche ! On a pris le pouvoir, nous les gros ! On a pris le pouvoir ! Petits pas ! Petits pas ! On a pris le pouvoir ! ».

La mauvaise foi régnait ! Les rires fusaient ! Les yeux souriaient !

Ça valait bien plus que ce fameux point de bonus offensif…

Un point de bonheur affectif.

Jean Mi, goret bouleversifié