Saison 2013-2014
8ème journée de
poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°8: S.C.U.F.
Vieux Cochons - Drancy
Samedi 14 décembre 2013 à 14h00 sur notre ex-pelouse fétiche de Pouchet
Samedi 14 décembre 2013 à 14h00 sur notre ex-pelouse fétiche de Pouchet
Score : 16-27
« Waterloo morne plaine » comme l’a écrit Victor. Ouais,
maintenant je vois ce qu’il a voulu dire !
Points : 1 essai de Iron-Dufort. 3pénalités de « LuckyfootZancanaro »( ?),
1 transformation deJuju (?).
Capitaine : Franck Honoré, notre gentlemen-orateuren chef,revenu pile pour que le barbiniou
puisse continuer de maintenir ses statsà 100% de victoires en tant que capitaine.
Si ça ce n’est pas de l’altruisme !
Homme du match : Difficile d’extraire un MVP de ce match, mais bon, comme il faut bien élire
notre talent d’or société –tut-, il me semble juste de le dédicacer à Monsieur
Iron-Dufaure (et merde, un avant !) qui marque le seul essai des cochons à
la 70éme, et de quelle manière (conté un peu plus bas).
Corbier
d’Or : Alors là, je n’ai pas tout compris, mais
il a été attribué à Doudou-la-boudeuse. Parce-que au départ, il devait venir
s’entrainer jeudi soir, et surtout, surtout ne pas jouer samedi puisque Dracul
l’a interdit de « gros » match, et que de toute façon il avait décidé
de boycotter les VC à cause du coaching du match à Orsay qu’il avait qualifié
de « perdant-perdant ». A l’arrivée, on l’attend toujours pour faire
notre touché hebdomadaire, et il a joué contre Drancy en remplacement de Vania,
qui lui devait jouer le samedi mais pas le jeudi soir à l’entrainement ou il
s’est pourtant tordu la cheville, en criant avant de s’effondrer « Doudou
enculé ! » ; alors que ce même Doudou était à cette même heure (on
l’a appris un peu plus tard) en train de se bourrer la gueule chez Bourrel (c’est
redondant) avec Jean-Mi. Donc, comme moi je ne m’occupe pas des histoires de
tromperies et autres coucheries entre gros, je me contente de vous relater la
face immergée de l’iceberg, et pour les dessous de table, vous demanderez aux
susnommés.
L’avant-match.
Quand Jean-mi m’a annoncé avant le match que, pour délit
d’outrecuidance envers son chouchou, j’étais de CR, j’ai feint d’hésiter. Quand
dix secondes plus tard, je lui signifiais mon accord en lui demandant de me
donner à la fin du match l’évolution du score, les marqueurs… (des trucs pour
raconter fidèlement le déroulé d’un match, quoi) et qu’il me répondit
« Mais on s’en fout, tu fais comme nous, t’inventes ! », je
compris beaucoup de choses tout d’abord, et je mimais l’embarras ensuite. Mais
au fond de moi je jubilais. Enfin ! Le loup était dans la bergerie, et le
lobbying forcené mené par les membres du front de libération de la parole pour
les trois-quarts, avait atteint son but. La révolution était en marche, nous
allions déstabiliser le pouvoir en place, et pourquoi pas un trois-quarts à la présidence. « Ah,
ah, ah! » Pensais-je, « tremblez fiers avants, et apprêtez-vous à
lire un récital du jeu de mouvement, une ode aux jambes de feu, un manuel
technique de notre gestuelle d’Harlem Globe-Trotters ».
Quatre-vingt minutes plus tard, je me suis demandé si je ne
m’étais pas fait eu.La mauvaise fois c’est un peu ma spécialité, d’accord, mais
là…ce serait inventer, et nous avons une éthique, nous. A croire qu’en fin
renard Jean-mi avait tout anticipé et je me suis précipité dans son piège tête
baissé. Dur la politique !
L’illusion.
Si Orsay chez eux est notre bête noire, que dire de Drancy qui
en maintenant quatre confrontations (1 en finale Pam-Pam, 2 fois chez eux en
championnat, et « Last but not least » comme disent nos couillons
d’amis anglais, 1 fois chez nous) nous a battus à chaque fois.
Et pourtant, ce match n’avait pas trop mal commencé
puisqu’après 10 minutes de jeu nous menions 6-0 grâce à deux pénalités
transformées avec une insolente réussite sur le poteau par Zancanaro. Ce n’est
pas vraiment que nous étions dominateurs, mais en allant deux fois chez eux,
nous avions concrétisé deux fois, ce dont nous ne sommes pas coutumiers. Mais
bon voilà, ce superbe malentendu ne dura pas longtemps. Drancy s’est mis à
jouer, oh, pas de façon géniale et avec même quelques maladresses grossières,
mais beaucoup trop vite pour nous. Un pack peut-être moins impressionnant que
l’ASPTT, mais très efficace et mobile et avec quelques individualités
performantes et perforantes, dont un 8 aussi grand que Gregonator mais dans le
sens de la largeur. Alors ils ont déroulés, créant des points de fixation,
éjectant vite les ballons vers leurs trois-quarts qui pour le coup avaient des
jambes de feu et ont eu l’air de trouver très à leur goût notre pelouse
synthétique pour leur appuis. Ajoutez à cela des problèmes de réglages
défensifs en premier rideau, surtout derrière (aïeu ça pique), un second rideau
ayant le plus grand mal à revenir au fil des minutes, et trop de placages ratés,
pour que 30 minutes plus tard l’arbitre siffle la mi-temps sur le score de
10-6. Mais s’il y avait eu 6-25, c’était pareil, vu qu’ils ont réussi l’exploit
de rentrer 3 fois de plus dans notre en-but, mais pour faire 2 en avants au
moment d’aplatir, et se prendre un placage défensif au torse de Matt champion
qui empêcha leur ailier d’aplatir. Nous nargueraient-ils ?
Donc 10-6 à la mi-temps et sur un malentendu, on se dit que
peut-être…
Le malentendu dissipé.
Et la deuxième mi-temps reprend sur le même rythme et selon le
même schéma : beaucoup d’attaque pour eux, trop de défense pour nous. Mais
une mi-temps passée à nous réorganiser collectivement nous permis de mieux
boucher les trous, et ils se baladaient un peu moins. Du coup à la 55éme, ils
décident de taper une pénalité sur nos 22 plutôt que de la jouer. Nous
craindraient-ils ? 6-13. Quelques minutes plus tard, et sur une de nos
trop rares incursions chez eux, ils se mettent à la faute et LucKyfootZancanaro
transforme une fois de plus dans un style très peu académique. Il est sur un
petit nuage notre Zanca, même en défense…
9-13. Comprenez-bien, nous sommes à la soixantième minute, et bien que
l’on passe plus de temps au sol avec dans nos bras nos adversaires du jour qu’à
porter le ballon, rien n’est joué. A défaut de réussir à mettre l’agressivité
qui peut-être nous aurait permis de renverser le cours du match (enfin
peut-être, hein, pas sûr non plus), nous nous accrochons avec la ténacité du
moustique qui revient à la charge après s’être fait balayer trois fois de la
main, prêt à piquer au moindre assoupissement.
Las, ces jeunes ou moins jeunes Drancéens manifestement bien
affûtés n’ont jamais baissé de pieds, et sur une relance de 55 mètres leur
ailier part plein centre, passe 3 ou quatre cochons se replaçant selon la
technique dite de l’escalier, et va marquer l’essai qui devait clore tous nos
espoirs. Celui-ci en plus est transformé, ce qui nous donne un retard de 11
points. Mais, rendons-nous cette justice que, tout cochons que nous sommes,
nous avons fait montre de l’abnégation du mulet qui court
derrière sa carotte. A peine quelques minutes plus tard, et suite à un coup de
pied à suivre dans leur 22, ils se cafouillent à la réception. Quelques cochons
trainant par la récupèrent la balle, qui échoue très vite dans les bras
d’Iron-Dufaure alors dans les 15 mètres adverses. Comment a-t-il pu croire un
instant qu’il pouvait aller au bout, je n’en sais rien, mais il déclencha une
accélération (si, si) qui surpris deux défenseurs qui se télescopèrent dans son
dos, se permit un cadrage-pas-débordement-mais-presque sur le dernier
défenseurqu’il agrémenta d’un beau raffut qui lui donna l’allant nécessaire
pour aller s’écrouler dans l’en-but à la soixante-dixième minutes. Du bel
ouvrage qui me laisse penser que l’on devrait peut-être l’essayer à l’aile, il
a du potentiel ce garçon. Comme GoldenfootJuju transforme, nous revenons de
manière quelque peu inespérée à 16-20 à 10 minutes de la fin. Certains se
disent que le point de bonus défensif ce ne serait pas si mal finalement, d’autres
se prennent à rêver que vraiment, sur un malentendu…
Mais non, et c’est à la dernière minute du match que suite à
une touche et sur une ultime attaque bien enclenchée sur nos 40 mètres par leur
10, grâce aussi avouons-le à une défense généreuse de notre part (aïeu, ça
repique), que deux temps de jeu plus loin, leur quatrième essai dissipait les
derniers doutes. Seule maigre consolation, ils avaient l’air vraiment soulagé
de remporter le match, et nous gratifièrent d’un « très belle
équipe », mais qui n’est jamais que le « good game » à la
Française.
Les enseignements du match.
On pourra débattre longtemps sur la composition réelle de leur
équipe, nous avions nous-mêmes cinq « jeunes » en renfort, et le
moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas chômés. Qu’ils en soient d’ailleurs
remerciés. De plus, cette équipe n’était pas injouable, mais nous avons
certainement payé pour les deux grosses échéances précédentes, constat qui
devient évident si l’on regarde notre infirmerie. Alors pour ce qui est des prétendues
« ambitions » de division supérieure pour jouer tous les samedis ce
type de match, j’ose imaginer que notre président est redescendu sur terre, ce
qui devrait nous éviter de trop grandes frustrations liées au coaching.
Enfin je dis ça, mais en même temps on pourrait peut-être
finir premier ou gagner les playoffs et refuser la montée, non ?!?
Parce-que quand même, devant je dis pas, mais derrière, hein derrière, on a une
belle équipe…
by Quentin
Voilà où se retrouvent nos centres : dans le carré handicapés...
Doudou rentre... et prend un blanc 5 minutes après...
Et oui ! Gros Con en short !
Merci Jérésime ! 2 participations. 2 défaites...
A droite, gros corps malade...
Explication : c'est Raph qui a "blessé" Vania et "requalifié" Doudou à 2 grammes le jeudi chez Bourrel !
Moralité : ne vous entraînez pas ! Venez boire des coups avec Jean Mi le jeudi...
Voilà pourquoi Lawrence enchaîne les sélections...
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