dimanche 15 décembre 2013

CR n°8 : Scuf Vieux Cochons - Drancy

Saison 2013-2014
8ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°8: S.C.U.F. Vieux Cochons - Drancy
Samedi 14 décembre 2013 à 14h00 sur notre ex-pelouse fétiche de Pouchet

Score : 16-27

« Waterloo morne plaine » comme l’a écrit Victor. Ouais, maintenant je vois ce qu’il a voulu dire !

Points : 1 essai de Iron-Dufort. 3pénalités de « LuckyfootZancanaro »( ?), 1 transformation deJuju (?).

Capitaine : Franck Honoré, notre gentlemen-orateuren chef,revenu pile pour que le barbiniou puisse continuer de maintenir ses statsà 100% de victoires en tant que capitaine. Si ça ce n’est pas de l’altruisme !

Homme du match : Difficile d’extraire un MVP de ce match, mais bon, comme il faut bien élire notre talent d’or société –tut-, il me semble juste de le dédicacer à Monsieur Iron-Dufaure (et merde, un avant !) qui marque le seul essai des cochons à la 70éme, et de quelle manière (conté un peu plus bas).

Corbier d’Or : Alors là, je n’ai pas tout compris, mais il a été attribué à Doudou-la-boudeuse. Parce-que au départ, il devait venir s’entrainer jeudi soir, et surtout, surtout ne pas jouer samedi puisque Dracul l’a interdit de « gros » match, et que de toute façon il avait décidé de boycotter les VC à cause du coaching du match à Orsay qu’il avait qualifié de « perdant-perdant ». A l’arrivée, on l’attend toujours pour faire notre touché hebdomadaire, et il a joué contre Drancy en remplacement de Vania, qui lui devait jouer le samedi mais pas le jeudi soir à l’entrainement ou il s’est pourtant tordu la cheville, en criant avant de s’effondrer « Doudou enculé ! » ; alors que ce même Doudou était à cette même heure (on l’a appris un peu plus tard) en train de se bourrer la gueule chez Bourrel (c’est redondant) avec Jean-Mi. Donc, comme moi je ne m’occupe pas des histoires de tromperies et autres coucheries entre gros, je me contente de vous relater la face immergée de l’iceberg, et pour les dessous de table, vous demanderez aux susnommés.

L’avant-match.
Quand Jean-mi m’a annoncé avant le match que, pour délit d’outrecuidance envers son chouchou, j’étais de CR, j’ai feint d’hésiter. Quand dix secondes plus tard, je lui signifiais mon accord en lui demandant de me donner à la fin du match l’évolution du score, les marqueurs… (des trucs pour raconter fidèlement le déroulé d’un match, quoi) et qu’il me répondit « Mais on s’en fout, tu fais comme nous, t’inventes ! », je compris beaucoup de choses tout d’abord, et je mimais l’embarras ensuite. Mais au fond de moi je jubilais. Enfin ! Le loup était dans la bergerie, et le lobbying forcené mené par les membres du front de libération de la parole pour les trois-quarts, avait atteint son but. La révolution était en marche, nous allions déstabiliser le pouvoir en place, et pourquoi pas un trois-quarts à la présidence. « Ah, ah, ah! » Pensais-je, « tremblez fiers avants, et apprêtez-vous à lire un récital du jeu de mouvement, une ode aux jambes de feu, un manuel technique de notre gestuelle d’Harlem Globe-Trotters ».
Quatre-vingt minutes plus tard, je me suis demandé si je ne m’étais pas fait eu.La mauvaise fois c’est un peu ma spécialité, d’accord, mais là…ce serait inventer, et nous avons une éthique, nous. A croire qu’en fin renard Jean-mi avait tout anticipé et je me suis précipité dans son piège tête baissé. Dur la politique !

L’illusion.
Si Orsay chez eux est notre bête noire, que dire de Drancy qui en maintenant quatre confrontations (1 en finale Pam-Pam, 2 fois chez eux en championnat, et « Last but not least » comme disent nos couillons d’amis anglais, 1 fois chez nous) nous a battus à chaque fois.
Et pourtant, ce match n’avait pas trop mal commencé puisqu’après 10 minutes de jeu nous menions 6-0 grâce à deux pénalités transformées avec une insolente réussite sur le poteau par Zancanaro. Ce n’est pas vraiment que nous étions dominateurs, mais en allant deux fois chez eux, nous avions concrétisé deux fois, ce dont nous ne sommes pas coutumiers. Mais bon voilà, ce superbe malentendu ne dura pas longtemps. Drancy s’est mis à jouer, oh, pas de façon géniale et avec même quelques maladresses grossières, mais beaucoup trop vite pour nous. Un pack peut-être moins impressionnant que l’ASPTT, mais très efficace et mobile et avec quelques individualités performantes et perforantes, dont un 8 aussi grand que Gregonator mais dans le sens de la largeur. Alors ils ont déroulés, créant des points de fixation, éjectant vite les ballons vers leurs trois-quarts qui pour le coup avaient des jambes de feu et ont eu l’air de trouver très à leur goût notre pelouse synthétique pour leur appuis. Ajoutez à cela des problèmes de réglages défensifs en premier rideau, surtout derrière (aïeu ça pique), un second rideau ayant le plus grand mal à revenir au fil des minutes, et trop de placages ratés, pour que 30 minutes plus tard l’arbitre siffle la mi-temps sur le score de 10-6. Mais s’il y avait eu 6-25, c’était pareil, vu qu’ils ont réussi l’exploit de rentrer 3 fois de plus dans notre en-but, mais pour faire 2 en avants au moment d’aplatir, et se prendre un placage défensif au torse de Matt champion qui empêcha leur ailier d’aplatir. Nous nargueraient-ils ?
Donc 10-6 à la mi-temps et sur un malentendu, on se dit que peut-être…

Le malentendu dissipé.
Et la deuxième mi-temps reprend sur le même rythme et selon le même schéma : beaucoup d’attaque pour eux, trop de défense pour nous. Mais une mi-temps passée à nous réorganiser collectivement nous permis de mieux boucher les trous, et ils se baladaient un peu moins. Du coup à la 55éme, ils décident de taper une pénalité sur nos 22 plutôt que de la jouer. Nous craindraient-ils ? 6-13. Quelques minutes plus tard, et sur une de nos trop rares incursions chez eux, ils se mettent à la faute et LucKyfootZancanaro transforme une fois de plus dans un style très peu académique. Il est sur un petit nuage notre Zanca, même en défense…  9-13. Comprenez-bien, nous sommes à la soixantième minute, et bien que l’on passe plus de temps au sol avec dans nos bras nos adversaires du jour qu’à porter le ballon, rien n’est joué. A défaut de réussir à mettre l’agressivité qui peut-être nous aurait permis de renverser le cours du match (enfin peut-être, hein, pas sûr non plus), nous nous accrochons avec la ténacité du moustique qui revient à la charge après s’être fait balayer trois fois de la main, prêt à piquer au moindre assoupissement.
Las, ces jeunes ou moins jeunes Drancéens manifestement bien affûtés n’ont jamais baissé de pieds, et sur une relance de 55 mètres leur ailier part plein centre, passe 3 ou quatre cochons se replaçant selon la technique dite de l’escalier, et va marquer l’essai qui devait clore tous nos espoirs. Celui-ci en plus est transformé, ce qui nous donne un retard de 11 points. Mais, rendons-nous cette justice que, tout cochons que nous sommes, nous avons fait montre de l’abnégation du mulet qui court derrière sa carotte. A peine quelques minutes plus tard, et suite à un coup de pied à suivre dans leur 22, ils se cafouillent à la réception. Quelques cochons trainant par la récupèrent la balle, qui échoue très vite dans les bras d’Iron-Dufaure alors dans les 15 mètres adverses. Comment a-t-il pu croire un instant qu’il pouvait aller au bout, je n’en sais rien, mais il déclencha une accélération (si, si) qui surpris deux défenseurs qui se télescopèrent dans son dos, se permit un cadrage-pas-débordement-mais-presque sur le dernier défenseurqu’il agrémenta d’un beau raffut qui lui donna l’allant nécessaire pour aller s’écrouler dans l’en-but à la soixante-dixième minutes. Du bel ouvrage qui me laisse penser que l’on devrait peut-être l’essayer à l’aile, il a du potentiel ce garçon. Comme GoldenfootJuju transforme, nous revenons de manière quelque peu inespérée à 16-20 à 10 minutes de la fin. Certains se disent que le point de bonus défensif ce ne serait pas si mal finalement, d’autres se prennent à rêver que vraiment, sur un malentendu…
Mais non, et c’est à la dernière minute du match que suite à une touche et sur une ultime attaque bien enclenchée sur nos 40 mètres par leur 10, grâce aussi avouons-le à une défense généreuse de notre part (aïeu, ça repique), que deux temps de jeu plus loin, leur quatrième essai dissipait les derniers doutes. Seule maigre consolation, ils avaient l’air vraiment soulagé de remporter le match, et nous gratifièrent d’un « très belle équipe », mais qui n’est jamais que le « good game » à la Française.

Les enseignements du match.
On pourra débattre longtemps sur la composition réelle de leur équipe, nous avions nous-mêmes cinq « jeunes » en renfort, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas chômés. Qu’ils en soient d’ailleurs remerciés. De plus, cette équipe n’était pas injouable, mais nous avons certainement payé pour les deux grosses échéances précédentes, constat qui devient évident si l’on regarde notre infirmerie.  Alors pour ce qui est des prétendues « ambitions » de division supérieure pour jouer tous les samedis ce type de match, j’ose imaginer que notre président est redescendu sur terre, ce qui devrait nous éviter de trop grandes frustrations liées au coaching.
Enfin je dis ça, mais en même temps on pourrait peut-être finir premier ou gagner les playoffs et refuser la montée, non ?!? Parce-que quand même, devant je dis pas, mais derrière, hein derrière, on a une belle équipe…

by Quentin





 Voilà où se retrouvent nos centres : dans le carré handicapés...

 Doudou rentre... et prend un blanc 5 minutes après...


 Et oui ! Gros Con en short !


 Merci Jérésime ! 2 participations. 2 défaites...
 A droite, gros corps malade...
 Explication : c'est Raph qui a "blessé" Vania et "requalifié" Doudou à 2 grammes le jeudi chez Bourrel !
Moralité : ne vous entraînez pas ! Venez boire des coups avec Jean Mi le jeudi...
Voilà pourquoi Lawrence enchaîne les sélections...

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