Saison 2013-2014
7ème journée de poule de la 2ème
division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°7 : S.C.U.F. Vieux Cochons
- Orsay
Samedi 7 décembre 2013 à 15h00 Stade de la peupleraie à Orsay
Samedi 7 décembre 2013 à 15h00 Stade de la peupleraie à Orsay
Score : 19-16
Points : 1 essai de Nourredine Addi. 1 transfo et
3 pénalités de « golden left foot » Juju.
Capitaine : c’était le grand retour de notre
emblématique Franck ! Du coup, notre bigouden fleuri, Yann, avait préféré
déclarer forfait. Peur de la comparaison…
Homme du match : à tout seigneur, tout honneur,
captain Francky ! Il se démena aux quatre coins du terrain. Faut dire que,
quand notre St Honoré nous quitte trois semaines, ce n’est pas pour arpenter
les fêtes de Dax, de Mauléon ou de Pampelune. Régénération aquatique dans les
algues de Biarritz et stage intensif de triathlon…
Corbier d’Or : premier nommé, Yann, le
fuyard, qui non content de nous abandonner, a inondé votre serviteur de sms
pour connaître l’évolution du match… Deuxième nominé, die grosse Kayser rouquin
himself ! Depuis ses deux premiers matchs, il pérorait à tous vents qu’il
n’avait coûté aucune pénalité et aucun carton. Ce samedi, il crût persister
dans son attitude disciplinée… jusqu’à la dernière minute : placage haut
(un comble pour le fox-terrier des 3ème lignes…) et pénalité qui scelle
la victoire des Orcéens… Heureusement, il fût sauvé du trophée par
l’incorrigible Manu. 50ème minute : après le premier essai des
Orcéens, les incompétents Dracule et moi-même décidons de remplacer Manu par
Lionel pour apporter plus de vitesse vers les extérieurs qui venaient d’être
victimes de profonds courants d’air. Or, initialement, Manu devait rester
encore 10 min sur le pré… Du coup, notre magnifique quinquagénaire nous
gratifia d’une bouderie gigantesque !!! à l’aûne de son désir de jouer
certes, mais d’une immaturité remarquable. Quand on a 52 balais, ça devient
remarquable ! Du coup, Corbier d’Or à l’unanimité… de moi-même !
Orsay, c’est notre bête noire !
Depuis des années, jamais nous ne réussissons à gagner chez eux. Pourtant,
l’année dernière, nous ne perdîmes que d’un malheureux petit point : 6 à
5…
Du coup, après nos six glorieuses
victoires du début de saison, la horde pensait bien y vaincre enfin le signe
indien. L’invincibilité avait gonflé nos cœurs d’orgueil et d’optimisme. Et,
derrière son comptoir, notre cher président éternel, Marco rêvait enfin d’un
triomphe par procuration. Il avait sorti le havane et chaussé sa paire de
crampon. Sa revanche sur des années de frustrations orcéennes allait enfin
sonner !
Seulement, le porcelet est un animal
fragile et sa remarquable préparation physique ne peut toutefois le protéger
efficacement de l’enchaînement des matchs. Celui-ci était le quatrième
consécutif et, forcément, la liste des éclopés était longue : Zanca,
Pascalou, Gérôme, Françou Derôme, Ben Juéry… De plus, Matt était parti réparer
les méfaits de Roch à New Dehli et Maître Flo jouait un match gigot-haricots
pour faire plaisir à notre cher Titi… Si on y ajoute Xavon, en pleine forme,
seul spectateur, mais auto-puni le samedi précédent… C’était l’hécatombe chez
les gazelles ! On croyait que seul l’indestructible corse Thom Poletti tiendrait
le choc. Que nenni ! Deux jours avant le match, il était atteint par le célèbre
syndrome « Guerre des Mondes » : les terribles extra-terrestres
vaincus par de misérables virus… Pour Thom, ce fut celui de la grippe… Et, nous
n’étions pas encore au bout de nos peines ! 2 heures avant le coup
d’envoi, Quentin nous avertit qu’il était scotché par une migraine. Bon,
personne ne le crût. Certains se réjouirent même de son absence… Toujours
est-il que mon rédacteur désigné d’office se défila et m’oblige à l’heure
actuelle à vous inventer un match…
Quand je pense que j’avais froissé
Doudou, Vania et Gros Con Durand en les bannissant de la liste des gros… J’aurais
dû aligner que des gros ! Ils sont robustes eux !
Du coup, les porcins avait débauché chez
les pré-pubères. Jérésime Cottrez, Nourredine Addi, Quentin Tissot et Kevin
Boualam se joignirent à la troupe avec enthousiasme. On ne peut que leur en
être reconnaissants !
En tout cas, les nombreuses défections
n’entamèrent pas le moral de la troupe à l’heure de rentrer sur le terrain. Néanmoins,
unn sage dicton prévient que « La victoire est un piètre
conseiller ». Cela se vérifiera malheureusement 80 min plus tard…
Armé de notre avant-garde de golgoths,
GregoVinz, et malgré l’absence du menhir, l’humeur était badine.
Seulement, dès les premières minutes,
nous nous rendîmes compte que nous affrontions la première équipe
« rugby » de la saison. Une équipe qui sait jouer et exploiter la
moindre de nos erreurs. Une équipe qui savait venir nous plaquer rapidement
chez nous, faire tomber nos golgoths pour récupérer les ballons au sol. Comme
en plus l’arbitre était assez tolérant sur les arrivées sur les côtés…
Alors, bien sûr, Schwartz l’aîné régnait
sur la touche comme d’habitude et Schwartz le cadet renvoyait les adversaires
systématiquement loin chez eux. Seulement, nous accumulions les erreurs
techniques et les ballons n’étaient ni assez propres ni assez rapides pour
lancer des attaques efficaces. Comme, de plus, Greg se tordait le genou dès la
dixième minute, les porcins ne parvenaient à créer ces avancées dans l’axe qui
nous avaient mis sur orbite le samedi précédent. 3 – 6 seulement à la mi-temps.
Malgré les bonnes résolutions de la
mi-temps et l’entrée tonitruante de Nico Valenzuela à la mêlée, l’équipe
conserva son imprécision technique. Après une première pénalité pour hors-jeu,
les Orcéens passèrent en tête à la première occasion. Chandelle sur leur 22. Le
réceptionneur passe à l’extérieur en désespoir de cause… et, suite à un
replacement défensif défectueux sur la largeur, Orsay se retrouve dans notre
en-but 80 m plus loin ! C’est aussi à ce moment-là que les deux
incompétents provoquèrent l’ire de Manu…
Et, dix minutes plus tard, un nouveau
cafouillage des gorets… qui amène la même sanction ! 16 à 6 !
Du coup, les Cochons n’avaient plus
d’alternative : il fallait sauver la patrie ! On retrouva aussitôt
les vertus d’antan ! Pilonnage dans l’axe. Razzia sur la touche. Et mauls
qui avancent.
A la 71ème, après un beau
maul et plusieurs percussions à 5 m de leur ligne, Nourredine adoptait la
nouvelle tactique et dégommait tout sur son passage pour aplatir entre les
perches. 16 à 13.
Et 16 à 16, quand, 3 minutes plus tard,
les Orcéens étaient contraints d’écrouler un maul qui risquait de provoquer les
mêmes conséquences. Dans sa grande perspicacité, captain Francky décida de
prendre la tentative au lieu d’aller en touche sur leurs 5m. Il avait confiance
en Juju. Qui le lui rendit bien en la transformant des 22m à l’extrême droite.
16 à 16. Vu le déroulement du match et
nos insuffisances 60 minutes durant, on ne pouvait pas se plaindre du nul.
Il restait 6 minutes à
« gérer ». Surtout ne plus faire de fautes techniques.
Las, c’était au-dessus de nos capacités
ce samedi. Exemple : à la 78ème, Thib qui avait remplacé Thom
en touche, contra magistralement le lancer des Orcéens sur nos 22. Ouf se
dit-on. On allait pouvoir retourner chez eux… Loupé, on fit un lamentable en-avant
deux passes plus loin…
Jusqu’à l’ultime action où Lionel se
laissa emporter par sa fougue à sauver la patrie porcine. Pénalité à 40m à
droite. Vu les précédents ratés assez faciles du buteur d’Orsay, nous étions
assez confiants…
Mais, la confiance se révéla
définitivement notre pire alliée ce samedi. Le botteur orcéen réussit le coup
de pied de sa vie. Qui passa à 4 cm au-dessus de la transversale…
Cruel. Mais assez logique sur la
totalité de la partie.
La horde était fatiguée. Quand on voit
que même nos deux athlètes Thomy Schwartz et Nico Valenzuela sortirent blessés,
on se dit que l’envie ne compense pas indéfiniment l’âge de nos articulations…
Quoique… lorsqu’on voit l’enthousiasme débordant et la mauvaise foi
évidente de papy Manu, on se convainc que les plus beaux matchs sont encore à
venir…
Jean Mi, chroniqueur improvisé et coach improvisant
Les Golgots !
Gregonator out !
Enfin dans le bon sens !
Nourredine vient d'aplatir !
Captain déçu !
Jérésime, Quentin et Kevin, nos juvéniles invités du jour (avec Nourredine) ! Merci à eux !
Tu l'as grandement mérité mon Manu !
Un Captain francky qui a donné de lui-même ! Man of the match !
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