vendredi 28 octobre 2011
CR n°4 : Rugby Cellois Chesnaysien 78 Les Coteaux de Seine – SCUF Vieux Cochons
mercredi 26 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
mercredi 19 octobre 2011
CR n°3 : SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur
SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur
Samedi 15 octobre 2011
Score : 45-3
Pelouse : elle pète la chlorophylle !
Température : c’est l’été indien ! Du coup, Duce Marco a rangé son short et ressorti le havane !
Participants : toute la harde des cochons sauvages était sur le pied de guerre ; on assista même au retour de Stéphane Big Mouth Dedenis ! Par contre, Quentin avait décliné l’invitation pour être sûr de conserver son trophée une semaine de plus alors que Nico Valenzuela débutait ses cours de yoga. Quant à Lolo Crochet et Marc Barritault, toujours pas de nouvelles : certains les auraient croisés dans une crique de Mykonos où Marc révisait son examen d'exploration de la prostate pour son diplôme d’andrologue.
Sinon, deuxième semaine consécutive sans Phil Dufaure et Matt Champion ! Ce doit être l’effet Durand : il dégoûte les âmes pures et loyales ! Si l’effet persiste, on risque même de voir bientôt débarquer … JB Fresquet.
Et toujours pas de Yoyo Busson non plus ; mais, en tant que président à vie des scufistes, on peut être sûr que ce n’est pas par crainte de la connerie…
Spectateurs : coach Dracul et sa toute petite rouquine
Capitaine : de nouveau Franky Honoré que toute la France exhorte à ne pas retourner à Auckland malgré les 4 millions de billets gratuits envoyés à son domicile
Points : 7 essais ; Titi, Georges ‘Bacalao’ Pereira, Dij, Manu ‘fifty’ Enriquez, 2 de Zancanaro et un autre sur un maul – je ne sais plus qui – on va dire que c’est l’œuvre de Collectif ; 4 transformations de Zanca et 1 seule, mais magnifique, du bord de touche, de Juju ‘Mister Rugby 2’ Schwartz : cela a coûté une bière à Marco ; peut-être une piste pour qu’il se taise enfin…
Corbier d’Or : en l’absence du trophée, la Junte d’Attribution a oublié de le décerner ! En tant que membre injuste et sénile, je tenais à l’attribuer à Xav Amon pour sa courte mais remarquable participation en juge de touche : « J’y suis pas ! Excusez-moi m’sieur l’arbitre » ânonna-t-il lorsqu’il arriva pour marquer la touche alors que le talonneur lançait déjà l’ogive… Quant on pense que c’est notre 10, le cerveau tactique de l’équipe…
Homme du match : Thomas Schwartz, qui, non content d’afficher son activité habituelle, s’initie au saut en touche avec brio et réussite ! En plus, c’est le seul qui cause pas…
Titiiii !
Les VC se réjouissaient d’accueillir ‘la vie au grand air de Saint Maur’ : en tant que dernier club pétainiste encore en activité, il ravivait les souvenirs de camps d’été des petits Enriquez et Manu. Ils songeaient avec nostalgie aux joies saines des travaux agricoles et l’affection turgescente de l’aumônier le soir dans sa cellule. Un monde de valeurs et d’innocence détruit par le matérialisme judéo-bolchévique des métèques de Wall Street…
En tout cas, nos adversaires n’en manquaient pas, eux, de jeunesse! Chaque VC aurait pu y trouver ses rejetons. Du coup, par indulgence paternelle, et malgré un intense échauffement de 2min14, les gorets laissaient les saint môrets se défouler et secouer les zones de rucks. Quinze minutes de bonhommie qui prit fin quand Titi, notre seul bambin, hurla sa jalousie : « Je suis votre seul fils légitime ! Je suis le fruit des amours de Durand et de Corbier lors des fêtes de Guéret en juillet 80 ! Je ne supporte plus que vous portiez votre affection sur les jeunots d’en face ! ». De rage, sur nos 22, il arracha la balle dans les mains de Georges, s’exila dans la zone des 5, culbuta 9 saint môrets pour aplatir 103 m plus loin au pied des poteaux ! Du coup, Durand vint le réconforter et, en lui baisant le front, déclara : « Tu es mon seul et unique fils ! Et tu vois que j’ai bien fait de t’assommer pour t’empêcher de jouer les équarrisseurs de Pouchet jeudi soir ! Tu as conservé ton influx et ravi tes petits papas ! Je t’aime mon petit bonze ! »
Malheureusement pour nos adversaires groggys devant tant d’amour brutal, papa Corbier avait, lui, omis de baiser son chérubin. Du coup, sur le ballon suivant, il récidiva, en bouscula 6 sur 50m… avant de se retrouver face à un frustre barbu qui lui expliqua la vie avec son tact habituel : « Bon, toi, la marmaille, t’arrête tes caprices ! Y a pas que toi qui souffre ! J’ai là un vaillant d’1 mètre 12, allaité au lait de morue pileuse et qui rêve de marquer comme un gros ! Donne moi la gonfle que je la passe au nabot lusitanien pour qu’il s’affale au milieu des gras ! ». Face à tant de détermination pour défendre les minorités opprimées, Titi céda et Yann confia la balle à Georges ! 14 à 3.
3 fois 10
Cette fois-ci, sous l’impulsion du défenseur des minorités, le pack retrouva son organisation et déploya de belles cocottes pour fixer les juvéniles adversaires. L’ordre porcin était de retour et se chargeait d’abreuver en caviars l’aile droite, celle où n’évoluait pas le capricieux bambin. Ainsi, à la 33ème, Dij, notre brindille sauvage nous gratifia d’un plongeon super twelve sur le drapeau d’en but ! On commandait déjà le Samu et le service de traumatologie ! Erreur ! Pour la troisième fois en trois matches, Dij se releva valide, non sans avoir auparavant tâté chacun de ses os pour en vérifier le bon positionnement.
19 à 3 puisque Zanc n’eut pas le courage d’allonger son coup de pied. D’ailleurs, Zig Zag Legs ne nous offrit que 18 malheureux petits points cette fois-ci…
La partie était agréable du fait de valeureux adversaires et d’un arbitre de grande qualité. La preuve : il nous accorda 3 cartons d’une parfaite perspicacité. Le premier à Vania pour sieste réparatrice dans un ruck ; il nous avoua avoir vidé un fût de blanc croate pendant Galles-France. Le second pour Augé le déshydraté ; normal, il avait botté en touche alors qu’il est seconde ligne !
Et, enfin, le troisième pour Steph Dedenis parce qu’il allait râler après une décision arbitrale.
En tout cas, lors du second acte, les gras du jambon poursuivaient sur leur lancée héroïque ! Pénalité à la main sur les 22, charge du bigouden, maul et essai de Collectif. 73ème : Schwartz enegger ( pas besoin de vous dire lequel des deux…) vole le lancer adverse à 12m27 de leur ligne, appelle ses gros, traction avant dans l’en-but… où l’on offre la balle à sponsor Manu pour qu’il n’oublie pas de nous payer la prochaine tournée aux Caraïbes. Avec, cherry on the cake, la transfo magique de Juju Mister Rugby 2 qui, lui, au moins, ne manque pas de courage…
Bien sûr, il y eut bien les 2 rapines de Zanc dont une sur à peine 50 mètres. Seulement, outre que ses 2 essais hebdomadaires sont exigés par son contrat Provale, on ne peut les décrire si, comme moi, on possède les bases logiques du calcul des trajectoires.
De l’espoir
18h17, porte de Saint Ouen, un homme roux et barbu pleurait seul dans sa chope de bière : « Quel désastre ! Trois semaines que j’ai 29 joueurs possibles dont 7 à jeter ! Même Dij ne s’autodétruit plus en vol ! 124 points marqués et seulement 12 encaissés ! Et même pas un seul petit essai ! Je réintègre Durand. Et même pas une générale ! Même le vieux président exilé chez Malo qui se moque de moi ! Qui me raille d’être incapable de gagner par 3-0 comme de son temps ! Et voilà que, comble de mes malheurs, le grand chef Busson décide de venir s’égayer avec nous samedi prochain ! Mais qu’est ce que je vais faire si ce Zanc de malheur plante encore 5 essais et qu’on gagne 42 à 0 ? Et bien, le Busson y va nous dire que cette constance est indigne du SCUF et finie l’affiliation blanche et noire ! Tous les cochons à l’étable ! Et le merveilleux président qui paradait à Buenos Aires en avril 2010 ? Et bien le Kayser Marco à la maison ! Avec ses 2 femmes ! Finie la vie de Patacochon le samedi ou en tournée ! Tout ça à cause de ces apprentis gorets élevés à la mamelle de Juju Schwartz, le gourou du jeu ! La vie est trop injuste ! Ma destinée va s’effondrer samedi prochain à 16h30 au Chesnay ! Même plus envie de commander une dernière pinte ! Snif ! »
Puis, sa lèvre frémit. Un souvenir revint. Chesnay… Chesnay… Chesnay…
Un pâle sourire réapparait !
Puis un air béat !
« Mais, oui ! Le Chesnay ! L’année dernière, on avait fait une première période méga merdique ! 0 à 0 à la pause avec 98% des ballons ! Bon d’accord, on avait marqué en deuxième… Mais, imagine-toi, mon Marco qu’on récidive mais en mieux cette fois-ci… 0 à 0 puis 3 à 6 à la fin avec 2 rouges, une baston entre Vania et Antoine Chambaz, voire 85 en avants et 143 pénalités contre nous… Voilà t’es sauvé ! Busson aux anges ! Busson qui signe à vie pour les gorets ! Et Président Marco avec ses cochons ! Aux Caraïbes ! Zouk et p’tit planteur ! Et Maman et Petite Chieuse pendant ce temps-là ? A la maison !!! Ah oui mes p’tits gars j’les sens bien pour samedi ! Avec eux, y a toujours d’l’espoir… Patron ! 12 pintes !... Bah oui pour moi !... »
Jean-Mi, qui ne balance pas que des pizzas
mercredi 12 octobre 2011
CR n°2 : M.B.D.A. - SCUF Vieux Cochons
M.B.D.A. - SCUF Vieux Cochons
Samedi 8 octobre 2011 à 15h
Score : 9 - 31
Pelouse : disons que les graines y ont été semées de manière aléatoire ; quant à son relief, il nous apparut très bucolique avec une succession de monts et de vaux
Température : l’automne est de retour avec un fort noroît
Participants : toujours 22, mais ça tourne ; alors que Phil Dufaure, Pascal ‘extra dry’ Augé, Toto Bouteilly sont aux châtaignes et que papy Fred ressoude ses articulations, on note les retours de Georges Battling Bacalao, du frustre barbu breton, d’Edouard, de notre Albert Londres du risotto, Phil Toinard ainsi qu’un dernier goret dont je ne peux vous révéler le nom sous peine d’anéantir la construction dramatique de cette chronique ; par contre, toujours pas de nouvelles de Lolo Crochet qui se laisse pousser la barbe pour ressembler à un avant… Et, même le führer Marco avait enfilé un short sur ses prothèses.
Spectateurs : Lawrence au sortir de l’entraînement de ses benjamins et Dracul notre coach psycho-tactique, à savoir un condensé d’intelligence situationnelle assénée avec l’onctuosité lexicale d’un Bigard
Capitaine : à 14h35, on pensait que ce serait encore Zanca…
Points : 5 essais et 3 transformations ; 2 pour Zanca, ce qui lui apprend un peu l’humilité, 2 pour Yann et 1 pour Nico Valenzuela ; les transfos, je crois que c’est pour Zanca, mais on s’en fout ! Même Juju Schwartz arrive à en passer, c’est pour dire !
Corbier d’Or : pour notre cher Quentin De Tarlé qui a tenté une passe décisive ! Pas besoin de vous décrire le vomi ovoïde qui échoua sur les pompes de l’ailier ! Alors, Quentin, toi qui a inventé le rugby avec Juju et Xav Amon, quel manque de discernement ! On n’essaie pas en match ce qu’on ne sait pas faire ! Continue de maugréer sur le mauvais placement de tes partenaires et offre-leur tes feintes de passe habituelles !
Homme du match : l’arbitre qui, avec une constance louable mais vaine, essaya d’expliquer à nos doctes porcelets les règles du ruck à la sauce GMF.
Chat noir
Ah ! Chilly Mazarin en automne ! Un voyage initiatique !
Son café des sports ! Ses turfistes en urban wear : bas de jogging quechua, pull jacquard et claquettes Kiabi !
Ses ramblas sur l’avenue Pablo Neruda, son Shopi allée des myosotis et son centre culturel Francis Lalanne !
Et, enfin, son stade Jesse Owens !
Une rumeur, forcément malveillante, prétend qu’en voyant ‘son’ stade en 79, il aurait couru bien plus vite qu’en 36 à Berlin… De toute manière, foi de ces médisances, rien ne peut surpasser la grâce architecturale et champêtre de notre cher stade Max Roussié.
En tout cas, les vestiaires étaient spacieux et la petite harde porcine s’y préparait comme de coutume : les bons mots fusaient et l’on venait de dépasser les 2 826 m d’élasto quand…
Un quintal énergique et rayonnant pulvérisa la porte !
Cap’tain Frank !
De retour des contrées maoris !
… Le jour même du premier vrai match de nos coqs bleus !
Quel homme ! Quelle vertu !
Le seul supporter sur 15 000 à avoir fait 50 000 km pour assister aux 4 purges et à être reparti l’avant-veille de la revanche de Trafalgar !
… A moins qu’il n’y ait un rapport de cause à effet…
Ce qui fut corroboré lorsqu’il décida de déclamer un poème de 687 vers d’un ancien cochon nommé Old T…
Personne n’en comprit un mot ! Ce qui fut aussi le cas des pourtant cérébraux Imanol et Servat avant France-Tonga…
Une sorte de lettre de Guy Moquet en plus long et en plus morbide.
Les vraies valeurs
Les cochons expérimentés, dont je fais partie, s’inquiétait samedi dernier du déclin moral de l’équipe.
Certains s’entrainaient ardemment en semaine et, pour la première joute, le troupeau récita son rugby avec application et maîtrise.
Que tous soient rassurés ! Samedi dernier, nous avons retrouvé de notre superbe et nos vertus ancestrales.
Un échauffement échelonné et chaotique. Une composition d’équipe assimilée 13 secondes avant le coup d’envoi.
3 en-avants d’entrée de jeu, seulement compensés par une méga cagade du 10 adverse qui permet à Zanca de jouer les Maradona pour aplatir au pied des poteaux.
1 min43, 7 pour nous, 0 pour eux sans aucune construction ! Un bon plan porcin ! Il ne nous reste plus qu’à gérer avec un minimum d’effort et de cohérence !
Donc, pendant 63 minutes, on respecte les valeurs : 23 en-avants, 12 passes aux chaussettes, 17 calzones, 26 triples sautés dans nos 22 et surtout, comble de notre fierté, 157 pénalités sur les rucks assortis de 623 commentaires bien sentis ( sauf pour les taiseux Lavoir Yann et Schwartz Thomas qui ont horreur de reculer de 10m ) !
Bref, on se vautrait avec délectation dans notre mare de fange tout en atteignant les 3min48 de jeu effectif ! Le bonheur !
Seul deux bémols nous inquiétèrent.
Tout d’abord, à la 38ème, Nico Valenzuela, qui ne sait pas encore marier réflexion et engagement ( saura-t-il un jour… ), s’égara lors de notre deuxième et seule incursion dans les 22 adverses ; enivré par un intervalle de 1 contre 4 sur 30cm de large, il s’y engouffra sans discernement pour allonger le bras juste derrière la ligne. 14 à 0, la marge devenait trop confortable !
Ensuite, deuxième contrariété, les M.B.D.A., ma foi bien organisés devant et fort vaillants, ne connaissaient pas la règle du toucher à deux doigts en vigueur chez nous ; on avait beau éviter le porteur de balle et ne le frôler délicatement qu’avec l’annulaire et l’auriculaire, il ne s’arrêtait pas ! Du coup, on était obligé de le saisir aux jambes 50 mètres plus loin, juste à temps pour se vautrer dans le ruck et y concéder 9 points puisque ces ignorants avaient l’insolence de tenter et de réussir leurs pénalités !
Mister Rugby 2
9 à 15 après 63 minutes et 18 minutes consécutives dans nos 22, la frange porcine était aux anges ! Elle maîtrisait son ugly game.
Même killer Titi s’y mettait allégrement en refusant de jouer les pyromanes sous le prétexte fallacieux qu’il lui restait à peine 80m à courir en culbutant 12 adverses…
Malheureusement, à cet instant, rentra Mister Rugby 2, alias Juju Schwartz ! Là où Jean Prat, Mister Rugby the first, révolutionna le jeu à coup d’épaules et de passes relevées, notre Julien blanc et noir le réinvente avec sa langue et avec ses pieds !
Maître Julien possédait un truc inconnu chez les gorets : un plan de jeu ! On arrête de se salir la chemisette rose et, avec l’appui du vent, on arrose à 70 mètres de là.
Les cochons étaient abasourdis par une telle audace ! Ils se mirent en ordre d’attaque, vaincu par le stratège au pied d’or et à la langue survoltée.
Ainsi, à la 68ème, Zanca prit la diagonale du fou pour zigzaguer entre 6 adversaires qui croyaient qu’un arrière s’exilait par principe vers la touche pour éviter le trafic : c’était mal connaître notre zébulon dont l’influx nerveux a déjà bien du mal à atteindre ses propres segments inférieurs…
En tout cas, l’incohérence du chauve sur pattes agaça fabuleusement Breizh Yann : il fallait rétablir la suprématie des gros broussailleux qui ne connaissent que la ligne droite dans le mur ! Le rustre pileux goba la balle à la retombée d’une touche, guida le troupeau à 16 pattes sur 29m32 pour s’affaler dans l’en-but du bonus offensif ! Précisons tout de même qu’il fallut activer la corne de brume pour le sommer d’aplatir car il compter enfouir son trésor tout au bout de la Pointe du Raz…
Son expérience lui plut tellement qu’il récidiva à la 72ème, suite aux coups de groins successifs des gorets adipeux.
9 à 31, les cochons avaient touché le fond ! Discipline et rigueur les avaient achevés !
Heureusement, d’une claque bien sentie, un goret salvateur assomma Mister Rugby 2 et les affaires reprirent.
Tout d’abord, Kaiser Marco rentra… au talonnage.
Ensuite, Tonio Chambaz engueula Vania parce qu’il l’avait poussé ! Esclandre injuste car, vu la force d’inertie, le croate lancé ne peut pas changer de direction… sauf à la vue d’un demi.
Enfin, Quentin refusa de filer vers l’en-but à l’aide d’une vulgaire feinte de passe…
En somme, tout n’est pas perdu.
Nous ferons peut-être pire samedi prochain.
Jean-Mi, la langue de pute intérimaire… mais qui dure.
mercredi 5 octobre 2011
COMPTE – RENDU N°1 : SCUF Vieux Cochons - Peugeot
Samedi 1er octobre 2011 14h
Score : 54 - 00
Pelouse : toujours aussi verte mais en pénurie de ses délicieuses pépites noires et cancérigènes
Température : sèche et en surchauffe comme le gosier d’Augé qui venait de subir une période de 30 min de sevrage ; pour le récompenser, on lui accorda le grand honneur de porter le numéro 5
Participants : 22 mais Kayser Marco dut refuser des porcins. Attention, le Duce a décidé de ne retenir maintenant que les 22 premières réponses… .. sauf exigence de poste… ce qui signifie : sauf pour les sponsors de plus de 50 ans, les gorets qui s’engagent à humecter son insondable glotte, les trois-quarts affublés d’une infirmité capillaire, ceux qui l’ont sauvé de la noyade en rafting dans les Andes argentines, ceux qui s’engagent sur l’honneur à ne pas convoiter sa fille préprépubère, ceux qui le complimentent sur la baisse spectaculaire de sa masse graisseuse, les L.C.A. ( c'est-à-dire… même Juju… ), les donateurs de genou valide, les inconscients prêts à organiser la prochaine tournée, les exilés de Lille, Nice ou Annecy et, surtout, les rédacteurs intérimaires, habilités première ligne et qui n’animent pas de chroniques culinaires sur Eurosport…
Capitaine : Zanca puisque Frank prospecte à Wellingtown un gigantesque filon de charbon sur les restes calcinés de nos coquelets
Points : 6 essais des bonzes (3 de Zanca, 2 de Mat Champion et 1 seul de Titi qui a décidé de jouer tactiquement au pied), 1 essai de Quentin ( normal c’était un trois contre un… ) et 1 essai pour notre revenant Durand alias Gros Con qui bénéficie d’une offrande dédaigneuse de Xav Amon dégoûté de n’avoir provoqué aucune échauffourée avec nos sympathiques adversaires ; 6 transformations de Zanca et 1 de Juju.
Homme du match : cela aurait pu être cap’tain Zanc pour ses 27 points ; mais il n’a même pas marqué de pénalité ! Non, mettons au pinacle le petit nouveau et 9 Roch Poletti qui, grâce à son inextinguible débit verbal, a éteint toute palabre chez les vieux groins de devant ! Et, ça, c’est un exploit !
Corbier d’Or : pour Pascal ‘extra dry’ Augé qui, au 5ème renvoi, après avoir exhorté les gros à ne plus jouer que dans l’axe pour dégonfler le melon chauve des tarlouzes de derrière, bat le record mondial de l’en avant sur la réception avec un jet à 13,46 m.
Pré saison
Les valeurs porcines sont en danger !
Depuis peu, une rumeur court : on apercevrait de plus en plus de gorets le jeudi dans la mare synthétique de Pouchet…
Certes, il apparait qu’il s’agit en majorité de jeunes animaux de moins de 48 ans ( Corbier ne compte pas ; il se croit cadet 1ère année depuis 36 ans ) : on peut accepter qu’à cet âge, la vitalité érectile nécessite encore une éjaculation deux fois la semaine.
Exemple le plus marquant : notre cochon de lait Titi Suire !
Jusqu’à maintenant, on ne le voyait arriver que 2 min 32 avant le coup d’envoi. Maintenant qu’il partage sa paille avec une jolie petite truie, il éprouve le besoin de changer de litière chaque jeudi vers 20h.
Comme vous le savez, le cochon ça bouffe tout surtout ses copains en voie d’agonie ! Puisque Titi est le plus virulent de tous, notre équarisseur préféré détermine le déroulement des matchs d’entrainement : plus de toucher minable ! Rien que du saignant ! De la rate explosée ! De la commotion définitive ! De la côte bien flottante !
Un très historique porcin de retour des antipodes, Hubert de Thoisy, y a laissé son nez aquilin ! Foi de Titi : il veut bien accepter, à la rigueur, le retour de Gros Con Durand pour son intelligence conflictuelle mais c’est pas une agence de réinsertion, les VC !
Du coup, l’unique but du jeudi consiste à se retrouver dans l’équipe de l’équarisseur !
Zanc, qui a la cervelle aussi quick que ses legs, a trouvé la solution : emmener 10 maillots de couleurs différentes pour être sûr d’adopter celle portée par le bébé anthropophage !
Néanmoins, que nos jeunes porcelets n’oublient pas les principes fondamentaux de la confrérie des V.C. : ne jamais s’entraîner sérieusement, ne s’échauffer que la langue avant les joutes du samedi, ne jamais se prendre au sérieux… pour se consacrer à l’essentiel : se battre avec ardeur pendant 80 min pour qu’on s’aime encore plus de retour aux vestiaires ou sous la douche réparatrice !
Revue de troupes
Samedi, c’était la rentrée porcine. La troupe était tellement guillerette qu’elle était déjà au complet à peine 20 min après l’heure du rendez-vous ! Quand je vous dis que les valeurs se perdent…
Pourtant les visages étaient presque les mêmes que la précédente saison ! Quelques absents étaient excusés : captain Frank exilé sur le long nuage blanc, Lavoir intoxiqué avec les algues de Paimpol, Georges Perreira au chevet du Trésor de bacalaoland, JB Fresquet tenu de chercher du Saint Nectaire fermier pour être réintégré, Marco Barritault en réanimation au marathon du Médoc, Flo Gallaire en plein argutie juridique ou encore Phil Toinard dans les pages de Téléstar…
Nous manquait surtout flying Cris Nivoix parti à Lille élever des micros chèvres pour le bien du Tiers Monde ( les gorets c’est quand même plus chic et, surtout plus dodu ! ) On se moque gentiment, mais tout le monde aurait préféré qu’il s’occupe effectivement de ses boucs plutôt que de savoir qu’il se bat à nouveau contre sa saloperie de tumeur. On ne lui en veut pas trop de ses infidélités et on l’embrasse tous affectivement sur le groin.
Apparaissaient seulement deux nouvelles recrues : Roch Poletti et Thomas Schwartz, mais ce dernier avait déjà été adoubé dans les tripots de La Boca ou de Rosario…
Le dernier excusé, notre jovial Lawrence Platt provoqua, quant à lui, le drame du jour : malgré un lumbago l’empêchant soi-disant de jouer, il débarqua lors de l’échauffement avec un sac lesté d’une vingtaine de canettes de houblon. Au moment où le paralytique vantait son trésor, une petite voix fluette hurla son désespoir :
« Papa, non ! Pas encore la bière !!! »
C’était le minot de 7 ans de Vania...
Le match
Bon alors, le match… Comment vous dire ?
Nous, en première ligne, on n’y a pas assisté, comme me l‘avouait mon coreligionnaire Phil Dufaure.
On talonnait la balle… et, en se relevant, là où d’habitude on aperçoit le prochain petit amas… et bien, là, rien !
Il fallait sortir les jumelles pour observer, 80 mètres plus loin, des clowns roses et chauves qui paradaient dans l’en-but adverse ! Des vrais petits Mermoz moins les bouclettes, quoi !
D’intéressant, nous ne retiendrons que l’apprentissage accéléré de Thomas en premier sauteur et de Pascal en premier tracteur.
Pour conclure, la phrase dépitée de mécène Manu fifty Enriquez :
« Tu vois, avec des sécateurs bondissants tels Thomas ou Nico Valenzuela en troisième ligne, il ne me reste plus rien à dézinguer ! Je me suis vu comme une espèce de Durand, la bite au vent, le tarin en éclaireur décidé à ne plus jouer que les coups bien propres ! »
T’inquiète Manu, samedi prochain, tu seras bien pire.
Comme nous autres.
Jean-Mi, le Durand du compte-rendu ou le chauve du résumé.