mardi 21 avril 2009

un cochon à NEW YORK




finalement je suis quand même parti a NEW YORK CITY
sympa les vacances ...

COMPTE – RENDU N°15 : 1/2 finale de coupe Orsay - SCUF












Score : 34-10
Terrain : sur la route des vacances
Pelouse : touffue comme la tête de Gallaire
Température : annonciatrice d'un été caniculaire (vieux cochons retraités, faites attention)
Humidité : de la sueur et des larmes
Supporters : Dracul, le petit Dufaure, Mesdames Celso et Toinard
Participants : 22
Capitaine : Nicolas Keller
Essais : 2 essais (Gallaire, Titi)
Homme du Match : Jean Michel Guignard
Corbier d’Or : Scandaleusement attribué malgré le soutien de son capitaine et de quelques autres joueurs à Philippe Toinard pour une passe plongée aérienne avec les doigts qui collent…pour résumer, on ne voit que ce que l’on a envie de voir !


Orsay, sur la route des vacances
Ah les départs en vacances pour aller chercher des cloches et des lapins. La joie des nationales avec son cortège de R8, de DS Palace, de GS, d’Ami 6, de 404 Break avec les sièges en skaï et papa au volant qui fume sa Gitane maïs fenêtres fermées offrant ainsi à ses enfants qui lisent Pif Gadget à l’arrière de bonnes et douces bouffées de tabac brun. En ce samedi sur la nationale 118, c’était jour de départ en vacances et au milieu de toute cette foule, des cochons englués dans les bouchons tentant de rejoindre Orsay qui selon la carte routière n’est qu’à 40 minutes de la Porte de Saint-Cloud. En ce jour de pré-Pâques, il fallait ajouter une heure et c'est donc quasiment à l'heure du coup d’envoi que la majorité des cochons arrivèrent au terrain, sous l'oeil de leurs adversaires qui étaient tous là, déjà chauds et prêts à en découdre sous leur maillot lisse et orange.
Orsay ou l’art de la tricherie
Cette jolie bourgade, c’est un peu notre vilain petit canard à nous. Une équipe 3 qui déclare forfait quand bon lui semble mais qui joue les péréquations en championnat contre le SCUF sans pour autant se qualifier pour les quarts. Orsay ou l’art d’être ridicule mais surtout Orsay ou l’art de tenter de sauver la face en alignant non pas l’équipe 3 mais une sélection de joueurs de la une qui caracole en tête du classement de Fédérale 3 et de joueurs de la réserve dont le palmarès n’a rien à envier à l’équipe première. D’ailleurs, la plus belle phrase du match revint à l’un d’entre eux devant les rillettes et le Brie d’après-match. « C’est quand votre finale ? »… « ah c’est con, on a une journée de championnat, on ne pourra pas venir vous dépanner ». Tu m’étonnes !
Nous comprimes très vite que ce samedi n’allait pas être une partie de plaisir puisque sur le coup d’envoi, le 10 adverse balança un gros coup de pied sur notre arrière (dont nous tairons le nom pour le bien de la suite de sa carrière mais qui aurait largement mérité un Corbier d’Or), qui bien placé, se devait de prendre la balle et de lancer l'attaque à l'aide de ses fidèles ailiers. Malheureusement une légère faute de jugement fit que le ballon rebondit sur sa poitrine avec une telle force qu'il fut propulsé à 5 ou 10 mètres devant, dans les mains du centre adverse surnommé Bastareaud, qui s'en empara et fila tout seul à l'essai. 7 – 0 après 45 secondes de jeu !
Une première mi-temps cauchemardesque
Le combat fût âpre, l’œil de Dufaure, la cheville de Crochet, le tendon d’Achille de Lawrence sont là pour en témoigner. En face, il y avait de l’agressivité, de la malice, des mots doux notamment avec mon ami le 6 adverse aussi abruti qu’un garagiste sans concession, une dame de joie sans client ou un électricien sans compteur. Mais à ce jeu, les Cochons sont restés sages et très souvent l’arbitre sanctionna contre eux des fautes aussi stupides que leur 6 ce qui nous permit de rester camper chez eux longuement sans concrétiser et ce sont sur des ballons mal négociés ou bêtement perdus qu’ils lancèrent leurs contre-attaques qui firent mouche à deux reprises. Heureusement, de la malice, on sait aussi en jouer et sur une mêlée sous leurs poteaux, votre serviteur fait mine de partir à droite sans la balle ce qui amena le neuf adverse à annoncer une sortie de balle du mauvais côté libérant ainsi les espaces de l’autre côté pour Corcia et des ¾ bien placés qui offrent à Gallaire la possibilité d’aller aplatir en coin malgré le plaquage de son vis-à-vis.
Le cochon est dans le maïs
A 3 essais à 1 à la mi-temps, tous les espoirs étaient encore permis compte tenu de la performance collective de la meute de cochons avides de victoire. Cependant, nos valeureux adversaires nous montrèrent très vite qui étaient les patrons et nous inscrivirent 3 autres essais en 10 minutes dont un parfaitement injuste. Sur une attaque au centre du terrain, la ligne de ¾ d’Orsay joue à la passe à 10 avant de lancer leur 15 qui entre dans l’en-but en fanfaronnant mais ne voit pas fondre sur lui un Titi des grands jours qui lui explose le corps et le ballon qui s’en va mourir contre la haie, le ballon pas le corps. L’arbitre accorde l’essai malgré nos vives protestations et nos invitations à lui montrer où se trouve le ballon ce qui vu son emplacement confirme qu’il ne peut y avoir essai. Nos revendications restent sourdes et la musette s’alourdit.
Une fin de match intense
Les 20 dernières minutes sont en notre faveur. La raison ? Une partie de l’équipe 3, maintenant que le score semble acquis, fait son entrée. Un pré-retraité à l’aile, un débutant à l’aile opposée, un neuf sans coque…viennent se mêler au débat et comme par enchantement, nous prenons le dessus et Titi s’en va marquer son essai hebdomadaire avec au passage un très mauvais geste du 12 surnommé Bastareaud. Rappel des faits, Titi part sur l’aile, distribue sa carte de visite à son ailier de 57 ans, virevolte entre le 15 et le 10 qui reviennent vers lui puis entre dans l’en-but en tentant de se diriger vers les poteaux histoire d’assurer deux points de plus avec la transformation. Voyant le Bastareaud d’Orsay fondre sur lui, il aplatit mais ce dernier, qui a très bien vu que le ballon était bel et bien posé sur la grasse pelouse, poursuit son geste et « casse » les genoux de Titi. Heureusement, l’arbitre sanctionnera ce geste indigne en sortant le carton.
La volonté de ne plus prendre d'autres essais fût plus forte que la fatigue et les cochons finirent le match et la saison le groin en l'air. Deux ½ finales (championnat + coupe), ce n’est pas rien.


C'est tout pour aujourd'hui et la saison prochaine...ça sera pire.

Pensées à tous nos blessés : Babar, Kinkin, Lawrence…les plus touchés !

Philippe Toinard avec l’aimable participation de Mathieu Champion.

lundi 6 avril 2009

et le corbier est attribué à


je ne vois pas pourquoi ç'est moi !!!

mardi 31 mars 2009

½ finale de championnat Equipement - SCUF

COMPTE – RENDU N°14 : ½ finale de championnat Equipement - SCUF

Score : 11 - 6
Terrain : champêtre
Pelouse : attend les beaux jours pour ressortir de terre
Température : vent glacial
Humidité : les giboulées de Mars étaient au rendez-vous
Supporters : une bonne dizaine dont quelques joueurs de la 1 et de la 2 du SCUF.
Participants : 22
Capitaine : Nicolas Keller
Essais : 2 pénalités (Schwartz)
Homme du Match : Philippe Dufaure
Corbier d’Or : Denis Baranger pour avoir passé son temps à insulter ses petits camarades.


Pénibilité
Selon mon gros Robert, la définition du mot pénibilité se résume ainsi : caractère de ce qui est pénible. C’est léger comme définition. Je me reporte donc à la ligne du dessous, pénible. « Qui se fait avec difficulté, fatigue, souffrance…qui cause une peine morale, qui afflige ». Je peux vous garantir que 48 heures après cette défaite qui nous coupe l’herbe sous le pied, il ne m’est pas pénible de vous rédiger ce compte-rendu, c’est toujours un plaisir. Ce n’est pas non plus difficile de taper sur des touches et encore moins fatigant mais comme le souligne la définition, c’est une peine morale surtout quand on jette un œil au film du match sur notre blog où l’on voit qu’effectivement, jamais l’essai de l’Equipement n’aurait du être validé.

Frustration
Toujours selon mon gros Robert, frustration se définit de deux manières. Premièrement sur le plan psychologique, tension engendrée par un obstacle qui empêche le sujet d’atteindre un but ou de réaliser un désir. Deuxièmement sur le plan sociologique, sentiment d’insatisfaction ressenti par comparaison avec autrui, dont on estime injuste qu’il soit mieux loti.
Le compte-rendu de ce match pourrait s’arrêter sur ces deux définitions. Le mieux loti est incontestablement l’Equipement avec un pseudo essai qui leur donne la victoire. Ca ne sous-entend pas qu’elle nous était promise mais le cours du match aurait été tout autre. Et enfin, cet obstacle qui nous empêche de réaliser un désir, celui de participer à la finale.
Autour d’une bière, nous étions donc nombreux à être frustrés. Frustrés par cette injustice, frustrés de savoir que l’on n’est pas passé loin, même si évidemment tout ne fut pas parfait.

Injustice
Cette fois, c’est vers mon gros Larousse que je me tourne. Sa définition du mot injustice est limpide : ce dit de quelque chose qui est injuste. Et ce qu’il l’est dans ce match c’est évidemment cet essai marqué à 40 mètres de l’arbitre. Essai qui n’est pas valable comme le montre la vidéo du match et comme l’a vu la cinquantaine de personnes massée le long de la touche. A ce stade du match, il n’est pas démérité pour l’Equipement qui très vite a su mettre en branle le même jeu qui nous avait fait perdre pied en match de poule mais à la 80e minute, quand on fait les comptes, ça fait 6 partout et l’équilibre entre la 1ère mi-temps dominée par eux et la 2e mi-temps dominée par nous, aurait été parfaitement justifié.

Le match
Haché, tel pourrait être la meilleure définition. Haché par des cartons par paquet de douze (des blancs et des jaunes des deux côtés). Haché par un nombre de fautes incalculable chez eux comme chez nous : des en-avant, des cuillères (notons à ce stade la grande phrase de l’arbitre : la cuillère, ça ne sert que pour touiller le café »), des plaquages haut, des touches directes, de mauvaises entrées en mêlée, des lancements de touche pas droits…le catalogue complet du rugby récité en 80 minutes. Alors, évidemment, ça ne facilite pas la mise en place du jeu quand une partie est ainsi hachée. Pour eux comme pour nous, on mettra ça plutôt sur un zeste de fébrilité, un soupçon d’énervement, une larme de manque d’automatismes, une miette de vision de jeu pas opportune à certains moments et vous avez les ingrédients pour ne pas mener à bien la mission qui était la notre. Je ne sais plus qui a dit « personne n’est coupable, tout le monde est responsable ». Effectivement, il ne s’agit pas ici de blâmer un en-avant malheureux à deux mètres de la ligne, un autre sur la dernière action, un coup de pied à suivre qui rebondit dans les bras d’un adversaire qui relance et regagne 40 mètres…on a fait notre job et comme le dirait Fernand Raynaud « ça eut payé, mais ça paye plus », du moins ça n’a pas payé sur ces 80 minutes et je le répète, tout n’était pas parfait mais ce n’était pas non plus, le plus mauvais match de la saison…bien au contraire. Dans le âpre et dans le suspens, ça faisait longtemps que nous n’avions pas vécu ça.

Pour se consoler
¼ de finaliste l’an passé, ½ finaliste cette année, ça n’était pas arrivé à ce groupe depuis combien d’années ? Toutes ces saisons à végéter au milieu de tableau avec feu Archipuce et bien d’autres. Nous progressons de saison en saison et pour que celle-ci soit encore plus belle (sur le plan sportif, elle est déjà meilleure que l’an passé), il nous reste la Coupe de l’Amitié. RDV dans 15 jours contre Orsay (sans vouloir refaire le fil de la saison, s’ils avaient accepté de perdre par forfait au lieu de jouer les péréquations qui ne les ont même pas permis de se qualifier pour les ¼, c’est dire s’ils étaient obstinés, nous n’aurions pas eu le même tableau final). Ils nous doivent donc quelque chose à commencer par une branlée qu’on ira leur mettre chez eux le 11 avril avant d’aller en finale de cette coupe. Et cette coupe, on la soulèvera. Ca fera la deuxième en deux ans et ça non plus, ça ne nous est pas arrivé depuis longtemps.


C'est tout pour aujourd'hui et dans 15 jours...ce sera pire…enfin non, ce sera meilleur !

Philippe Toinard

VC VS EQ










dimanche 22 mars 2009

CR vincennes

COMPTE – RENDU N°13 : ¼ finale de la Coupe de l’Amitié : Vincennes - SCUF

Score : 20 à 7
Terrain : derrière le Club-House
Pelouse : quelques brins d’herbe font de la résistance
Température : printanière
Humidité : sur le front de l’entraîneur adverse
Supporters : Dracul, Corbier
Participants : 22
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 4 essais : Toinard, Georges, Flo Gallaire (2)
Homme du Match : Stéphane Durand
Corbier d’Or : JB et Julien Schwartz pour leur entente cordiale.


Envie de boue et de gras
Après plus de trois mois passés sur une pelouse toute de synthétique vêtue, les Cochons avaient à cœur de retrouver le chemin d’un terrain gras voire boueux. Tel un troupeau de vaches (du Cantal de préférence pour qu’elles puissent nous apporter de bons fromages) prêtes pour la transhumance, les Cochons aspiraient à se rouler dans le gras d’une herbe à peine sortie d’une longue hibernation, à plaquer dans de grandes mares de boues pour pouvoir rapporter à la maison un sac bien sale pour justifier à nos moitiés que nous pratiquons bel et bien le rugby ce qui n’est pas censé se vérifier quand on rentre de Pouchet. Peine perdue, le terrain de Vincennes n’est pas celui du PUC (le dernier en date sur lequel nous avions pu, sous des trombes d’eau et de neige, nous vautrer). A Vincennes, on sent que les matchs se sont succédés et la pelouse a rendu son verdict : tombée au champ d’honneur. En lieu et place, un terrain de terre sur lequel quelques brins d’herbe font de la résistance essentiellement dans l’en-but et le long de la ligne de touche. Le dernier espoir était de croiser une mare de boue, des morceaux de terre bien gras…au lieu de ça, une surface plane, souple comme un cabri. Pour résumer, du Pouchet mais en terre, pas de quoi permettre à 22 cochons de s’ébrouer gaiement.

Vincennes, jamais 2 sans 3.
Après un match de poule remporté 20 à 0, après un quart de finale remporté 23 à 12, Vincennes se retrouvait face à nous pour la 3e fois de la saison et pour la 3e fois, nous les avons battus pour un doublé historique, une ½ finale de championnat et une ½ finale de coupe à venir. Mais Dieu que ce fut compliqué. Alors certes, nous n’avons jamais réellement été inquiétés mais rendons à César ce qui appartient à César, Vincennes c’est une défense de fer qui n’a rien lâché pendant 80 minutes. Vu notre supériorité territoriale, nous aurions du leur en planter 10 mais valeureux comme de beaux diables, ils n’ont craqué qu’à quatre reprises. Moins de nervosité, moins de précipitation de notre part auraient du nous permettre d’aller plus souvent dans leur en-but. Qu’importe, l’essentiel est acquis.

Le syndrome de l’essuie-glace.
Vu leur incapacité à venir chez nous, l’unique percée de Vincennes mènera à un essai en fin de 2e mi-temps, nous aurions pu passer une matinée tranquille sans se fatiguer à faire des longueurs de terrain. Au lieu de ça, nous décidâmes de faire des largeurs de terrain ce qui en terme de kilomètres parcourus doit à peu près correspondre. Une fois à gauche, une fois à droite, une fois à gauche, une fois à droite. Une fois par les 3/4, une fois avec les gros, une fois avec les ¾, une fois avec les gros. Alors certes, c’est passé à 4 reprises mais que ce fut compliqué de réciter toutes les combinaisons possibles d’autant que nous avons été impériaux en touche grâce à votre serviteur qui a décodé très rapidement, comme le soulignait fort justement le capitaine du jour, les annonces de Vincennes et permis d’annoncer à ses deux sauteurs où la gonfle partait. Résultat, sur une bonne trentaine de touches, Christophe et Kinkin (avant le drame) prirent 95% des gonfles sur lancers adverses. De bonnes prises de balle qui permettaient aux cochons de lancer le jeu ou de jouer avec les gros en avançant. Mais, il y eut toujours ce petit en-avant mesquin, cette passe mal ajustée, ce mauvais choix de combinaison, cette balle perdue dans un regroupement…bref, ce petit manque de concentration qui aurait du permettre d’aggraver le score.

Le retour du camion de pompier
Vincennes pour les cochons, c’est l’assurance de rentrer dans un beau camion de pompier. Souvenez-vous de Babar ici même au cœur de l’automne. En ce samedi matin, le camion avait été appelé en premier lieu par Vincennes pour l’épaule d’un des leurs qui avait décidé de sortir de ses gonds, de se rebeller face aux nombreux coups de boutoirs des cochons. Garé à deux pas de la tribune, Kinkin l’aperçu sur une touche et au moment où il prit son envol, tourna la tête pour voir les corps athlétiques de ces hommes du feu. Seulement, son cerveau ne pouvait enregistrer autant d’informations d’un coup. Ce dernier décida donc d’obliger les yeux à continuer leur fixette sur les muscles bandés du brigadier chef sans donner l’ordre à ses genoux de vérifier le point d’impact au sol au moment où tout le corps amorçait sa descente. Résultat, le genou céda et les pompiers repartirent avec deux adversaires dans le même camion.

Et les essais dans tout ça ?
Le premier est signé de votre serviteur en première mi-temps après de nombreux allers-retours dans le sens de la largeur. Sur la droite du terrain, les gros se regroupent à un mètre de la ligne, Walter (modification aprés enquète c'est KINKIN et non walter ) conserve la balle au chaud, sentant mon souffle porcin dans son cou (enfin plutôt dans ses hanches vu sa taille et la mienne), il se retourne, m’offre la gonfle comme un cadeau, gonfle que je dépose en coin devant les pieds du 14 médusé de ne pas m’avoir aperçu avant.
Georges réenclenche son compteur juste avant la mi-temps après une belle combinaison de centres. Nous passerons sous silence son expulsion ainsi que les doigts d’honneur qu’il dressa à l’encontre des nombreux supporters de Vincennes ce qui lui aurait valu un Corbier d’Or. Enfin, Florent qui marquera deux fois en coin en 2e mi-temps parachèvera l’œuvre porcine avant de se préparer pour la manifestation du 19 mars qui comme tout le monde le sait n’a servi à rien comme nous l’a expliqué le Premier Ministre au 20h de Laurence Ferrari.

Trafic de fromages.
Qualifiés pour les ½ de cette coupe de l’Amitié que le monde entier nous envies il restait aux Cochons à partager le classique banquet offert par Vincennes, jambon polyphasté que Coffe aurait jeté à la gueule du premier présentateur TV présent, camembert ou brie taille XXL affiné deux jours dans le Bois de Vincennes et baguette sans alvéoles ce qui témoigne d’une mauvaise levée de la pâte. Heureusement notre trafiquant en chef de fromages, JB, avait encore quelques trésors dans sa poche et sous les yeux médusés des joueurs adverses, commença la vente de ses Saint-Nectaire, Salers et autres Cantal ce qui prouve qu’outre d’être de bons rugbymen, les cochons sont aussi d’excellents épiciers.


C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Philippe Toinard

mardi 10 mars 2009

un corber trop vite oublié... le 1er de la saison Octobre 2008




rappel des faits
vieux cochons VS MDDA Sport.

Score : 45 - 10
Terrain : on est chez nous
Pelouse : toujours en synthétique
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : pas à ma connaissance
Supporters : 3 égarés dans les tribunes plus Chilton et son pâté, Dracul et la Dij
Participants : de quoi faire tourner
Capitaine : Nico Corcia
Essais : 7 dont 5 transformés
Homme du Match : PHillippe alias Z pour son essai digne des plus grands slalomeurs.
Corbier d’Or : votre serviteur pour un magnifique coup de pied par-dessus la mêlée avec salto arrière du ballon qui décide de revenir dans la dite mêlée !

lundi 9 mars 2009

discours de captain franck




COMPTE – RENDU N°12 : ¼ finale de championnat SCUF - Vincennes

Score : 23-12
Terrain : pile (la semaine prochaine ce sera face)
Pelouse : bombée comme me le faisait justement remarquer un joueur de Vincennes
Température : 37° comme tous les matins, merci de vous en soucier
Humidité : les douches débordent
Supporters : Dracul, Séguy, Durand, Vania, le petit Dufaure
Participants : 22
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 2 essais (Champion, le 8 de devant), 2 transformations et 3 pénalités (Schwartz)
Homme du Match : Tif (par solidarité capillaire)
Corbier d’Or : Jérôme Hospital pour un magnifique plongeon qui lui valu une exclusion temporaire 1 minute après son entrée.


Pas de polémique
La polémique sur le classement de l'équipe ayant fait couler beaucoup d'encre virtuelle, il était de bon ton pour l'équipe de mettre tout le monde d'accord en gagnant notre quart de finale contre une équipe de Vincennes que nous avions battu 20-0 chez eux en sacrifiant le genou de Babar, mais qui venait de taper les premiers de la poule à savoir l'équipement. Notre cher président était un peu inquiet pour sa ligne de ¾ qui en raison de quelques absences ne comptait que peu de remplaçants, d'autant plus que chacun des ¾ de Vincennes devait bien faire 10 kilos de plus que son vis à vis ce qui pour le défi physique à venir était à leur avantage. A noter la présence de nombreux supporters (4) qui ont su faire face à la vingtaine de supporters de Vincennes. Mais venons en au match.

De belles relances
Très vite Vincennes a pénétré dans nos 22, ce qui semble avoir été bénéfique car nous avons tout de suite réagi, serré les boulons et remis la marche en avant avec un paquet d'avants qui a été très bon en première mi-temps pendant laquelle notre domination est flagrante et marquons 2 essais.
Le premier, suite à l'un des nombreux ballons rendus au pied par Vincennes, qui vu Titi enclencher une belle relance depuis l'aile droite, la balle allant jusqu'à Gallaire à l'aile gauche, qui bien qu'ayant déserté les terrains pendant un moment en raison de la tournée de Francis Lalanne, nous montre et surtout à son vis à vis qu'il n'a rien perdu de sa célérité, et déborde tout le monde jusqu'à arriver devant le dernier défenseur, il négocie alors parfaitement le deux contre un en donnant à l'intérieur à Champion qui peut aller marquer entre les poteaux.

Un paquet d'avants conquérant
Le deuxième essai vient peu de temps après, suite à un beau mouvement de nos avants qui concrétisent leur domination tous seuls (mais ensemble) comme des grands. 14-0, ça sent bon, les cigares fument sur la touche, la banane éclaire le visage des joueurs et le petit Dufaure entame son goûter. Il y aura ensuite quelques offensives infructueuses de part et d'autre, grâce à une bonne défense des cochons et notamment de Lavoir qu'on était bien content d'avoir aujourd'hui. La mi-temps sera finalement sifflée sur le score de 17-0 juste après que Schwartz réussisse une pénalité sur la ligne des 22 de Vincennes.

Changement d'équipe
La deuxième mi-temps commence et l'on se rend compte que Vincennes a changé beaucoup de joueurs et que leur entame est très bonne: un nouveau match commence. Ils viennent attaquer notre ligne avec davantage de virulence. Barbouze qui en entrant en cours de première mi-temps a apporté un peu de poids et de poil à la ligne de ¾ se prend quelques autobus dans la tronche qu'il arrive à faire caler. Les cochons restent sérieux et concrétisent leurs temps forts grâce à la patte de Schwartz qui inscrira deux nouvelles pénalités. Cependant, au cours du match notre défense baisse un peu en agressivité, nous les laissons trop jouer et notre paquet d'avants ne domine plus son adversaire comme en première mi-temps. Vincennes réussi ainsi à marquer deux essais avec leurs gros.

Carton plein
Pendant ce temps là, suite à un regroupement dans nos 22, Hospital trouva le moyen de se faire exclure quelques minutes à peine après être entré sur le terrain pour plongeon non réglementaire. Puis dans les dernières minutes, ce fut le tour de Schwartz d'être exclu pour jeu au sol. Enfin le plus beau carton de la journée fut d'un tout autre genre. Celui de Titi sur son vis-à-vis qui reçu de son beau frère une belle offrande, deux pour le prix d'une: le ballon et Titi. Peu de temps après l'arbitre siffla la fin du match sur un ultime dégagement de Dijon sur le score de 23-12. Les vieux Cochons sont donc qualifiés pour les ½ finales du championnat.


C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Mathieu Champion.