Saison 2013-2014
1/2 finale de la 2ème division
des Clubs du Samedi
S.C.U.F. Vieux Cochons – RC Drancy
Samedi 29 mars 2014 à 12h30 à Max Rousié
Samedi 29 mars 2014 à 12h30 à Max Rousié
Score : 12 - 16
Points : 1 essai de Pascalou
Augé, 1 transfo de Steph « grincheux » Dedenis et 1 autre essai de
Françou Derôme.
Corbier d’Or : dans les faits, il
aurait dû être attribué haut la main à Steph Durand alias Gros Con. En effet,
celui-ci, inapte au combat suite à un lâcher de commode sur les orteils…, a
réussi à agacer tous les participants, quant, sur une touche, il mit un temps
infini et une mauvaise volonté affichée à exécuter le souhait de l’arbitre
qu’il se rende derrière la main courante…
Seulement,
comme il n’avait pas eu le courage d’assumer son méfait en venant au Roiduc, il
a bien fallu trouver une tête pour y coiffer le trophée. Furent
concernés : Kevin pour la faiblesse de ses biceps sur l’interception qui
amena le premier essai drancéen ; Xavon pour une zen attitude persistante
dans un second match brûlant consécutif (mais il se rattrapa dès le coup de
sifflet final…) ; Pascalou pour son essai en force indigne du gracile centre
qu’il est soi-disant. Mais, le grand vainqueur fut aussi le grand absent du
jour, le carton rouge du quart, à savoir Steph « Quicky leg » Zanca. Pourquoi ?
Eh bien, tout simplement, pour manque de solidarité ! Quant à la fin du
match, il déclare « Vous
avez fait un magnifique match. », non seulement, il est hypocrite, mais,
surtout, il se désolidarise avec dédain des coéquipiers avec lesquels il a
combattu toute une saison ! Aurait-il dit « nous » s’il avait pu
nous rejoindre en finale ? Je le crains…
15 épisodes
Je ne
vais pas vous raconter cette défaite. Premièrement, comme le savent tous les
Cochons, je suis nul en analyse technique. J’suis talonneur. J’suis pas Juju Schwartz !
En
plus, c’est toujours un peu triste une fin de championnat. On vient d’effectuer
15 matchs ensemble. On aime à se retrouver chaque samedi. Mais on ne gambadera
pas ensemble samedi prochain…
Bien
sûr, il nous reste de nombreuses occasions de batifoler en troupeau. La coupe
le 12 avril, et, surtout, nos rencontres internationales : le 19 avril à
Cork et le 17 mai at home contre Stratford. On est pas prêt de se quitter… De
toute manière, quand je pense qu’en 1980, je batifolais déjà à Rousié avec Olivier
Dracul… et que la moitié de l’équipe était déjà ensemble en poussins à
Carpentier sous les ordres de papa Poletti…
Alors,
que pèse réellement la fin d’une brève aventure de 15 épisodes ? Ben, un
paquet de souvenirs supplémentaires. Des histoires pour l’Histoire. Une
Histoire porcine débutée en 85 avec Manu, Corbier et Gros Con… encore dans les
parages ce samedi…
La faute à Toto
Bon,
c’est vrai que le match fut beau, âpre, tendu, serré. Drancy est une belle
équipe qui tenait à monter en 1ère div pour y faire jouer sa
jeunesse. N’empêche, leur victoire n’a tenu qu’à un fil.
En
tout cas, j’avais rarement vu des gorets aussi taiseux qu’avant ce match. Pas
un seul bon mot. Pas une seule vanne. Même pas pour Françou qui épuisa 18
rouleaux d’élasto pour recouvrir ses plaies aux genoux. Comme quoi, on a beau
jouer en permanence les kakous, afficher une distance dédaigneuse, quand les
matchs couperets arrivent… on n’en mène pas si large que cela. On sait bien que
c’est stop ou encore…
Surtout
que le quart nous avait privés, sur rouge, d’un de nos meilleurs atouts :
tata Zanca. Quant à nos forces vives, certaines n’étaient pas sur la feuille de
match : Thom Schwartz opéré du genou, Maître Flo Gallaire en stage
d’apprenti avocat et Captain Francky en délicatesse avec ses lombaires. Toutes
ces absences ne nous arrangeaient certes pas, mais les présents montrèrent
qu’ils étaient largement à la hauteur de l’évènement.
Seulement,
les 5 points manquants au final s’égarèrent en vérité le 26 juin 2013 à 14h37
lors du déjeuner dominical de la belle famille de Toto Bouteilly à Montrouge.
Alors que chacun venait de finir son assiette de gigot, beau papa décida de
fixer la future semaine de ski en famille. On sort les calendriers. Et beau
papa décide d’un départ en train couchette le… 28 mars 2014… Nous privant ainsi
des 4 ou 5 lancers parfaits de mon cher talonneur de chouchou. Qui nous aurait
certainement permis d’inscrire un essai supplémentaire suite à l’un de nos
mauls légendaires…
Dédain final
Faisons
quand même honneur aux présents qui, eux, furent grands !
Le
match se perdit certainement durant les 25 premières minutes. Durant tout ce
temps, les gorets campèrent dans les 40 drancéens. Les porcelets adipeux hachaient
tout menu. Mais, les actions s’arrêtèrent invariablement à quelques millimètres
de la ligne du bonheur…
Pire,
sur leur seule incursion chez nous, les adversaires profitèrent d’un ballon
cafouillé sur une de nos relances pour nous planter un essai sans gloire, mais
assassin. Celui qui nous tua finalement…
A la sirène,
nos efforts devant furent quand même récompensés par Pascalou qui ramassa la
balle derrière un ruck à 50 cm de l’en-but pour s’y affaler en puissance. Et le
sourire revint quand Steph Dedenis transforma magistralement l’essai du bord de
touche.
7 à 8
aux citrons.
Captain
Yann nous transmit sa confiance : « On a le match en main devant. Il
faut juste éviter de leur rendre des ballons par indiscipline ! ».
Exactement
ce qui se produisit à la reprise. Bien qu’à 14, les drancéens profitèrent de
nos maladresses pour rester chez nous… et nous infliger 5 points sur un petit
côté.
Le
match était de plus en plus tendu. Nos adversaires utilisaient tous les moyens,
plus ou moins légaux, pour contrarier notre force dans l’axe. Le rythme
baissait, haché par les coups de sifflet.
Du
coup, Xavon décida d’aller voir un peu sur les extérieurs si l’air y était
moins vicié… Bonne pioche !
Françou
y trouva un couloir droit libre pour courir jusqu’au paradis. 12 à 13.
Il
restait 20 minutes. Qui furent irrespirables.
Ça devenait
vraiment chaud sur chaque ruck ! Captain Yann y laissait même sa pommette
touchée par une veulerie par derrière.
Forrest
Matt trouva bien par 2 fois de la liberté sur son aile, mais les actions
avortèrent par manque de soutien. Il faisait bien chaud ce samedi et les 30
acteurs commençaient à accuser la fatigue.
Fatigue
qui occasionna une belle générale à 2 minutes de la fin (décidément, comme la
semaine dernière…). Là, il y eut un vil coup de pied sur joueur au sol… et
c’est le rouquin, innocent, qui prit ! Quelques marrons drancéens… et,
surtout, un rouge comme le 12 adverse. Pauvre président ! Toujours en
première ligne…
2
minutes après, tout espoir était évanoui. L’aventure du championnat était terminée.
Xavon
profita alors du coup de sifflet final pour aller se chicorer avec le 12 puni !
Et le toiser de toute sa hauteur : « Toi, t’as vraiment rien dans ta
vie ! »
Typiquement
Cochon !
Nous
pouvons perdre.
Seulement,
nous nous sentirons toujours infiniment. Supérieurs.
Stupides.
Mais
dédaigneux.
Et infiniment.
Présomptueux.
Jean Mi, goret défait mais satisfait
C'est phase finale ! Y a Laguerre !
La nouvelle ligne textile pour l'Irlande.
4 gorets historiques ! 200 ans sur la photo !
Captain Yann a offert son corps !
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