dimanche 30 mars 2014

CR n°15 : SCUF Vieux Cochons - RC Drancy

Saison 2013-2014
1/2 finale de la 2ème division des Clubs du Samedi
S.C.U.F. Vieux Cochons – RC Drancy
Samedi 29 mars 2014 à 12h30 à Max Rousié

Score : 12 - 16
Points : 1 essai de Pascalou Augé, 1 transfo de Steph « grincheux » Dedenis et 1 autre essai de Françou Derôme.
Corbier d’Or : dans les faits, il aurait dû être attribué haut la main à Steph Durand alias Gros Con. En effet, celui-ci, inapte au combat suite à un lâcher de commode sur les orteils…, a réussi à agacer tous les participants, quant, sur une touche, il mit un temps infini et une mauvaise volonté affichée à exécuter le souhait de l’arbitre qu’il se rende derrière la main courante…
Seulement, comme il n’avait pas eu le courage d’assumer son méfait en venant au Roiduc, il a bien fallu trouver une tête pour y coiffer le trophée. Furent concernés : Kevin pour la faiblesse de ses biceps sur l’interception qui amena le premier essai drancéen ; Xavon pour une zen attitude persistante dans un second match brûlant consécutif (mais il se rattrapa dès le coup de sifflet final…) ; Pascalou pour son essai en force indigne du gracile centre qu’il est soi-disant. Mais, le grand vainqueur fut aussi le grand absent du jour, le carton rouge du quart, à savoir Steph « Quicky leg » Zanca. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement, pour manque de solidarité ! Quant à la fin du match, il déclare « Vous avez fait un magnifique match. », non seulement, il est hypocrite, mais, surtout, il se désolidarise avec dédain des coéquipiers avec lesquels il a combattu toute une saison ! Aurait-il dit « nous » s’il avait pu nous rejoindre en finale ? Je le crains…

15 épisodes
Je ne vais pas vous raconter cette défaite. Premièrement, comme le savent tous les Cochons, je suis nul en analyse technique. J’suis talonneur. J’suis pas Juju Schwartz !
En plus, c’est toujours un peu triste une fin de championnat. On vient d’effectuer 15 matchs ensemble. On aime à se retrouver chaque samedi. Mais on ne gambadera pas ensemble samedi prochain…
Bien sûr, il nous reste de nombreuses occasions de batifoler en troupeau. La coupe le 12 avril, et, surtout, nos rencontres internationales : le 19 avril à Cork et le 17 mai at home contre Stratford. On est pas prêt de se quitter… De toute manière, quand je pense qu’en 1980, je batifolais déjà à Rousié avec Olivier Dracul… et que la moitié de l’équipe était déjà ensemble en poussins à Carpentier sous les ordres de papa Poletti…
Alors, que pèse réellement la fin d’une brève aventure de 15 épisodes ? Ben, un paquet de souvenirs supplémentaires. Des histoires pour l’Histoire. Une Histoire porcine débutée en 85 avec Manu, Corbier et Gros Con… encore dans les parages ce samedi…
La faute à Toto
Bon, c’est vrai que le match fut beau, âpre, tendu, serré. Drancy est une belle équipe qui tenait à monter en 1ère div pour y faire jouer sa jeunesse. N’empêche, leur victoire n’a tenu qu’à un fil.
En tout cas, j’avais rarement vu des gorets aussi taiseux qu’avant ce match. Pas un seul bon mot. Pas une seule vanne. Même pas pour Françou qui épuisa 18 rouleaux d’élasto pour recouvrir ses plaies aux genoux. Comme quoi, on a beau jouer en permanence les kakous, afficher une distance dédaigneuse, quand les matchs couperets arrivent… on n’en mène pas si large que cela. On sait bien que c’est stop ou encore…
Surtout que le quart nous avait privés, sur rouge, d’un de nos meilleurs atouts : tata Zanca. Quant à nos forces vives, certaines n’étaient pas sur la feuille de match : Thom Schwartz opéré du genou, Maître Flo Gallaire en stage d’apprenti avocat et Captain Francky en délicatesse avec ses lombaires. Toutes ces absences ne nous arrangeaient certes pas, mais les présents montrèrent qu’ils étaient largement à la hauteur de l’évènement.
Seulement, les 5 points manquants au final s’égarèrent en vérité le 26 juin 2013 à 14h37 lors du déjeuner dominical de la belle famille de Toto Bouteilly à Montrouge. Alors que chacun venait de finir son assiette de gigot, beau papa décida de fixer la future semaine de ski en famille. On sort les calendriers. Et beau papa décide d’un départ en train couchette le… 28 mars 2014… Nous privant ainsi des 4 ou 5 lancers parfaits de mon cher talonneur de chouchou. Qui nous aurait certainement permis d’inscrire un essai supplémentaire suite à l’un de nos mauls légendaires…
Dédain final
Faisons quand même honneur aux présents qui, eux, furent grands !
Le match se perdit certainement durant les 25 premières minutes. Durant tout ce temps, les gorets campèrent dans les 40 drancéens. Les porcelets adipeux hachaient tout menu. Mais, les actions s’arrêtèrent invariablement à quelques millimètres de la ligne du bonheur…
Pire, sur leur seule incursion chez nous, les adversaires profitèrent d’un ballon cafouillé sur une de nos relances pour nous planter un essai sans gloire, mais assassin. Celui qui nous tua finalement…
A la sirène, nos efforts devant furent quand même récompensés par Pascalou qui ramassa la balle derrière un ruck à 50 cm de l’en-but pour s’y affaler en puissance. Et le sourire revint quand Steph Dedenis transforma magistralement l’essai du bord de touche.
7 à 8 aux citrons.
Captain Yann nous transmit sa confiance : « On a le match en main devant. Il faut juste éviter de leur rendre des ballons par indiscipline ! ».
Exactement ce qui se produisit à la reprise. Bien qu’à 14, les drancéens profitèrent de nos maladresses pour rester chez nous… et nous infliger 5 points sur un petit côté.
Le match était de plus en plus tendu. Nos adversaires utilisaient tous les moyens, plus ou moins légaux, pour contrarier notre force dans l’axe. Le rythme baissait, haché par les coups de sifflet.
Du coup, Xavon décida d’aller voir un peu sur les extérieurs si l’air y était moins vicié… Bonne pioche !
Françou y trouva un couloir droit libre pour courir jusqu’au paradis. 12 à 13.
Il restait 20 minutes. Qui furent irrespirables.
Ça devenait vraiment chaud sur chaque ruck ! Captain Yann y laissait même sa pommette touchée par une veulerie par derrière.
Forrest Matt trouva bien par 2 fois de la liberté sur son aile, mais les actions avortèrent par manque de soutien. Il faisait bien chaud ce samedi et les 30 acteurs commençaient à accuser la fatigue.
Fatigue qui occasionna une belle générale à 2 minutes de la fin (décidément, comme la semaine dernière…). Là, il y eut un vil coup de pied sur joueur au sol… et c’est le rouquin, innocent, qui prit ! Quelques marrons drancéens… et, surtout, un rouge comme le 12 adverse. Pauvre président ! Toujours en première ligne…
2 minutes après, tout espoir était évanoui. L’aventure du championnat était terminée.
Xavon profita alors du coup de sifflet final pour aller se chicorer avec le 12 puni ! Et le toiser de toute sa hauteur : « Toi, t’as vraiment rien dans ta vie ! »
Typiquement Cochon !
Nous pouvons perdre.
Seulement, nous nous sentirons toujours infiniment. Supérieurs.
Stupides.
Mais dédaigneux.
Et infiniment. Présomptueux. 
Jean Mi, goret défait mais satisfait
 C'est phase finale ! Y a Laguerre !


 La nouvelle ligne textile pour l'Irlande.
 4 gorets historiques ! 200 ans sur la photo !



 Captain Yann a offert son corps !


Aucun commentaire: