Saison 2012-2013
COMPTE – RENDU N°14 : Centrale P.A.R.C. – S.C.U.F. Vieux Cochons
Samedi 2 mars 2013 à 15h Parc de la grenouillère à Sceaux
Samedi 2 mars 2013 à 15h Parc de la grenouillère à Sceaux
Score : 15 - 3
Cadre : champêtre, pour une fois… Le stade, inséré dans le parc de Sceaux, bordé de terrains de tennis, respire la promenade récréative et le pique nique du dimanche. Le problème, pour les scufistes, c’est l’afflux anormal d’oxygène délivré par la flore omniprésente ! Or, nous avons grandi au pied du périph, dopé au monoxyde de carbone, au plomb et aux particules fines ! La nature nous étouffe ! D’ailleurs, il y a quelques années, certains, tel votre serviteur, ont joué tous les dimanches sur ce stade… Non, pas avec une vessie de porc et des chaussures à clous quand même… En tout cas, je crois que ce furent les saisons les plus minables du club… D’ailleurs, je propose dorénavant la distillation de nos émanations favorites afin d’inhaler « Eau de périph » avant chaque rencontre à l’extérieur !
Participants : malheur ! C’est les vacances ! Ce match initialement prévu
le 26 janvier ne nous convenait vraiment pas ! Parce que dès que Nif Nif,
Naf Naf et Nouf Nouf n’ont plus école, papa Cochon doit enfin assumer ses (très)
lointaines saillies impétueuses et irresponsables… Exit le Maxou, le Dedenis,
le Nico, le De Tarlé (enfin, le vrai quoi, pas le discoureur…), le Yann
(prototype même du reproducteur compulsif), le Juju, le Titi, le Ioio, etc…
Sans parler du Lolo convalescent, du Jéjé Hospital qui ne répond présent que
pour le couscous du Roiduc et du Pascalou qui attend depuis un mois qu’un « miracle »
guérisse son poignet (à tel point que Xavon me l’a décrit comme un connard
irresponsable… qualifié ainsi par un expert en la matière, ça fait
mal !…). Mais le pire, c’est qu’il n’y avait aucun Cochon
Historique ! Pas de Manu ! Pas de Corbier ! Pas de Gros Con
Durand ! Pas un seul vainqueur du championnat des grandes écoles de 85 (19
cent, pas 18 cent quand même…) !!! Aucune
de nos icônes vénérées !!!
Enfin, tout ça, ça faisait plus que 20
gorets ! Sur 44 possibles !
Heureusement, notre très cher rédacteur et
talonneur Will Monin offrit spontanément sa candidature, en souvenir de ses
deux précieuses porcines apparitions en mai 2012. Et, Lawrence débaucha le
jeudi soir un Kevin Boualam tout heureux de rejoindre les Cochons après
quelques mois de frigo pour blessure. La moyenne d’âge en prenait un
coup ! Plus que 38 ans et 11 mois ce samedi.
Spectateurs : au coup d’envoi, on pensait ne pas en avoir. Juste Olive Dracule comme
coach et aboyeur en chef. Et puis, à la 8ème minute, Flo Gallaire
toucha son premier ballon… et l’on entendit alors le chœur des pucelles en
folie hurler « Flo ! Flo ! Flo ! T’es le plus beau ! ».
Stupéfaction ! Dans les gradins, au lointain, 4 jeunes filles et 2 jeunes
hommes formaient le fan club de Maître Flo ! Renseignement pris après
le match, c’était sa cellule inter mondialiste à qui il avait promis un
gueuleton bio, commerce équitable et Monsanto free en échange de la claque…
Capitaine : on ne change pas un capitaine qui gagne ! Saint Honoré Himself !
Capitaine : on ne change pas un capitaine qui gagne ! Saint Honoré Himself !
Points : 1 pénalité de Zanca et… c’est tout…
Distinctions : 1 carton jaune pour Xavon suite à une altercation avec le 7 adverse, 1
autre jaune pour Greg pour uppercut sur le… 7 qui venait d’allumer Thomas et 1
blanc pour Thomas qui… décida du match…
Corbier d’Or : en préambule, je tiens à préciser que, faute de Cochons Historiques, la validité de ce trophée est sujet à caution ! Un Corbier n’est parfaitement valable qu’avec la pertinence de Manu, l’espièglerie de Corbier et la veulerie de Durand… Etaient nominés ce samedi : Flo pour une énième arabesque inutile, Lawrence pour un contre sur le 10 après une détente verticale improbable (l’avantage de bosser à l’hôpital, c’est que tu peux toucher des produits incroyables…) et votre dévoué Jean Mi pour, soi-disant, avoir oublié de signaler une touche pour nous qui amène le second essai de Centrale. Bien sûr, comme on a laissé le pouvoir aux jeunes ce samedi, le trophée est revenu à… Jean Mi. Voilà ce qui arrive quand on laisse le pouvoir à des putschistes juvéniles !... L’incompétence et la chienlit…
Corbier d’Or : en préambule, je tiens à préciser que, faute de Cochons Historiques, la validité de ce trophée est sujet à caution ! Un Corbier n’est parfaitement valable qu’avec la pertinence de Manu, l’espièglerie de Corbier et la veulerie de Durand… Etaient nominés ce samedi : Flo pour une énième arabesque inutile, Lawrence pour un contre sur le 10 après une détente verticale improbable (l’avantage de bosser à l’hôpital, c’est que tu peux toucher des produits incroyables…) et votre dévoué Jean Mi pour, soi-disant, avoir oublié de signaler une touche pour nous qui amène le second essai de Centrale. Bien sûr, comme on a laissé le pouvoir aux jeunes ce samedi, le trophée est revenu à… Jean Mi. Voilà ce qui arrive quand on laisse le pouvoir à des putschistes juvéniles !... L’incompétence et la chienlit…
A noter par ailleurs, la première nomination
d’un adversaire au Corbier : Adrien, le centre adverse, arrive dans notre
en-but après 30 m de course, mais, ensorcelé par la chevelure proverbiale de Flo,
lâche lamentablement le ballon en aplatissant. Quel charisme ce Flo !
Homme du
match : franchement, très difficile de détacher un goret
tellement chacun a été au bout de lui-même durant cette partie. Toto, mon
Chouchou, a bien sorti un match magnifique, mais on me taxerait de favoritisme…
De toute manière, le talonneur est, par essence, le seigneur du terrain…
Cependant, après réflexion, je suis obligé de décerner ce titre à Thom Schwartz
pour la 256ème fois ! En effet, mais c’est d’un banal, il a
couru partout, plaqué tout le monde, pris tous les ballons en touche, sans
jamais baisser d’intensité. Mais, c’est facile : il n’a que 41 ans !
Seulement, c’est lorsqu’il est sorti à la 63ème minute que le match
a basculé ! 0 à 0 avec lui. 0 à 10 en dix minutes sans Thom. Pas besoin
d’en dire plus…
Grosse Bertha
L’avantage avec nos chers Cochons, c’est qu’il n’y a jamais de routine ! Et, ce samedi, non contents de se retrouver à 20 sur 44 possibles, eh bien, figurez-vous que tous étaient à l’heure à Sceaux ! Comme quoi, la peur de prendre une branlée, ça donne des ailes… Enfin, tous… sauf Quentin bien évidemment ! Non, cette fois-ci, il ne s’était pas perdu en voiture à 130 m du stade. Il n’avait pas non plus vomi tripes et boyaux… Non, il arrivait simplement de la Gare de Lyon en pousse-pousse afin de s’y débarrasser de madame et de la marmaille (envoyé en bataillon disciplinaire avec celle, innombrable, de son beauf Yann…). Remarquez, lui, au moins était présent !... à 15h25.
Il faut dire que chacun était surtout impatient
de participer à la nouvelle option stratégique : Greg en 8 !!! Et
William en 6. En effet, sur nos 9 troisièmes lignes, n’étaient présents que
Thom et Thib ! Me doutant bien que ces enfoirés me mettraient à nouveau
dans l’embarras dès le prochain match, par décret présidentiel, je décidais de
leur montrer qu’un seconde latte et un pilar peuvent jouer avec brio à leur
place ! Même Gregonator s’était résolu à jouer à un poste aussi dégradant,
histoire de montrer à ses tarlouzes de Yann et de Durand que le cinq de devant
peut s’adapter sans souci à ce poste subalterne. Seul Xavon émit quelques
doutes sur son approvisionnement en ballons. « T’inquiète mon Xav !
grogna notre stratège du jour. Toi qui es le seul trois-quart aussi con qu’un
gros, tu peux comprendre que tes fantassins ne recevront la balle qu’après un
épais pilonnage d’artillerie. Et moi, je suis ta Grosse Bertha ! »
Monter au front devenait beaucoup moins
inquiétant dans ces conditions…
Néanmoins, pour une fois, il y eut du sérieux
à l’échauffement. Tous les gorets savaient que ça allait être du solide ce
samedi. L’adversaire était invaincu et voulait venger sa défaite de l’année
dernière après l’un des plus beaux match de l’histoire porcine.
En plus des troisièmes lignes, nous n’avions
qu’un seul centre habituel, notre Ben Juéry, en attendant l’arrivée de Quentin.
Kevin s’y collait après concertation de la Troïka de l’Incompétence Technique
Porcine, à savoir Law, Dracule et votre serviteur. Ça faisait beaucoup de
bricolage. Pas l’idéal au moment d’affronter l’adversité la plus ardue de notre
poule.
1er round aux points
Puisque la mode était à l’inattendu, les
Cochons rentrèrent plein de vigueur dans la partie ! Face à des
Centraliens qui envoyaient du jeu, nos porcelets défendaient tout d’abord la
ligne d’avantage avec détermination ! Mieux, Toto et Thomas régnaient sur
la touche et notre magnifique pack fuchsia commençait son travail de sape :
mauls impressionnants, percussions sur les bords et combats dans les rucks.
Cela coupait petit à petit les jambes alertes du leader. Et, durant les 20
dernières minutes, nous campions constamment dans leurs 40.
Comme promis dans ses mails de la semaine,
Gregonator testait les clavicules de la 3ème ligne adverse, qui,
même si elle s’y collait courageusement, avait du mal à enrayer l’Homme et Demi.
Et, sur quelques coups, la doublette diabolique Zanca-Flo fondait sur les côtés
fermés. A la 33ème, leur aventure se termina à quelques centimètres
de l’en-but. Au grand dam des gorets sur la touche. Et, du bruyant fan-club de
Maître Flo !
Entretemps, notre unique centre trouva malin
de se blesser alors que Quentin venait juste de récupérer les clés du
vestiaire. Mais, là encore, la troupe se montra solidaire et Raph Andrieux pris
le 12 avec beaucoup d’entrain et de détermination. Fidèles à leur patrimoine
historique, les VC s’avéraient très fringants dans le bordel ambiant et l’improvisation
permanente. Même les jeunes porcelets Will et Kevin qui donnaient leurs corps à
la triperie avec vaillance…
Le seul souci était les points ! Tout
allait pour le mieux. On campait chez eux. On gagnait les impacts. Mais, à la
mi-temps, la feuille de marque restait désespérément vierge ! Si, il y eut
les… poings de Xavon pour récolter son jaune hebdomadaire (et avec toujours sa grandiose
sortie théâtrale !...). Mais il manquait toujours un petit peu de
précision pour finir les coups. Et, comble de malchance, un adversaire parfaitement
discipliné qui respecta scrupuleusement les règles pendant plus de 30 minutes
chez eux… Pas la moindre petite pénalité à tenter…
Damoclès
Aux citrons, Captain Saint Honoré était fier
de ses troupes. Il leur annonça la victoire à condition de persévérer avec
cette envie et ce mordant. Comme d’hab, personne ne l’écoutait. Mais, cette
fois, ce fut parce que les corps étaient las et l’attention aussi courte que le
souffle. On peut d’ailleurs noter que ce fut le match le plus silencieux de la
saison ! D’accord, il n’y avait ni Manu ni Dedenis… Mais, tout de même,
notre réputation en prenait un sacré coup !
En tout cas, la douce musique de notre
Francky avait dû nous régénérer car nous sommes partis sur les mêmes bases en
deuxième mi-temps. Même détermination à avancer dans l’axe. Même vigueur sur
les placages.
Seulement, les cerveaux de Centrale avaient
phosphoré à la pause. Ils jouaient désormais plus au pied et évitaient
systématiquement le premier sauteur pour ne pas tomber entre les griffes de l’ogre
Thom. Du coup, le jeu s’équilibrait. Le match se tendait. Et son sort ne tenait
plus que par un fil. Tenu.
On put craindre que notre fil se casse à la
57ème lorsque l’arbitre envoya Greg au frigo pour une belle poire
vengeresse. Néanmoins, comme il en fit de même pour le 7 qui venait de tenter d’assommer
Thomas, le fil résista encore.
L’épée de Damoclès ne tomba qu’à la 63ème.
Mais, elle fit très, très mal !
A ce moment-là, Thomas arracha un énième
ballon sur un ruck à l’entrée de nos 22. Sifflet. Pénalité pour ballon tenu au
sol ? « Pas du tout, le plaqueur n’a pas signifié qu’il lâchait le
plaqué avant de disputer la balle » ! Je rêve ! On joue en Top
14 ?!? Ben oui. Car, pour ne pas être confondu par les ralentis de Canal,
l’arbitre nous pénalise et… donne un blanc à Thomas !!! Alors, que, pour
une fois, nous avions peu fauté dans les zones de ruck…
Du coup, l’épée ne fendit pas que le crâne de
Thomas. Toutes les cervelles défaillirent. Et entraînèrent les corps déjà
fourbus. Tel notre Zanca qui sort de lui-même à la 78ème totalement
rincé.
0 à 3, c’était très peu. Mais, après 63
minutes d’un combat acharné, le sort avait déjà choisi son camp.
Du coup, sans Thomas pour écoper constamment
au large, les 2 essais de Centrale et notre pénalité devinrent anecdotiques (ce
qui rend d’ailleurs le Corbier encore plus insignifiant…).
On peut juste regretter que le sort se soit
montré cruel au point de nous priver d’un point de bonus très, très largement
mérité.
Remarquez, hors l’honneur, il n’aurait servi
à rien ! Cette défaite nous condamne à finir 5 ou 6ème de poule
et à aller batailler en quart le 23 mars dans de lointaines contrées boueuses.
Mais, comme le disait avec sa pertinence habituelle Saint Honoré : « Depuis
trois matchs, on est sur une grosse dynamique ascendante avec du plaisir, du
combat et du jeu. On va devoir retravailler un peu de physique et, ces phases
finales, elles peuvent être pour nous ! ». Cherchez son unique erreur
de jugement…
Passation
Notre petite fierté à nous, la Troïka de l’Incompétence
Technique Porcine, c’est de voir revenir des scufistes comme Ben ou Greg après
de nombreuses années loin de la maison black and white. Ils retrouvent pleins
de potes avec qui ils ont joué dans leur lointaine jeunesse… Que William et
Kevin le sache ! Ils échoueront chez les VC, comme tous les autres !
D’ailleurs, 6 mois après son intronisation, Greg s’occupe déjà de leur
initiation. Dans les vestiaires, après la partie, alors que Kevin s’étonnait de
la carence des soins sur le terrain, il le mit tout de suite au jus : « Tu
sais, chez les Cochons, c’est à l’ancienne ! Si t’as le genou ou la
cheville en vrac, on te dit ‘ Bois un coup d’eau, ça va te faire du bien !
’ »
D’ailleurs, ce samedi, y avait déjà plus de
flotte dès la 41ème…
Jean Mi, porte-plume de la T.I.T.P.
Le débriefing de notre Saint Honoré rien qu'à nous...
Ridicule !...
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