COMPTE-RENDU N°14
ACBB – SCUF
3 mars 2012 à 15h
Score : 61 - 7
Température : Evelyne Dheliat ne s’était pas trompé
Pelouse : verte quand il y en a
Participants : 22 dont 2 Présidents.
Spectateurs : Seguy…du coup, on a perdu !
Capitaine : Le Président du SCUF
Essais : 1 seul de Cédric David dit Dij, le nouveau membre du Barreau...
Transformations : Zanca (1),
Pénalités : 0
Homme du match : vous comprendrez que vu le score, personne ne postule…
Corbier d’Or : à l’origine, Président Busson avait été élu parce que, pour son premier capitanat, il a reçu une branlée magistrale, s’est fait piquer le discours par le traditionnel Captain Frank, a abandonné la troupe à la mi-temps pour une vulgaire simulation de lombalgie et s’est même fait chambrer par l’arbitre pour la qualité de ses lancers en touche… Toutefois, le Roux Sublime s’est éclipsé opportunément avant la cérémonie de remise du trophée… qui a finalement échu à Quentin de Tarlé ; il faut dire que le bougre ne s’est guère montré solidaire du reste de la troupe porcine : non seulement il réussit le seul beau geste technique du jour avec sa passe dans l’intervalle qui amène notre unique essai, mais, de mémoire scufiste, c’est bien la première fois qu’il adresse une si belle offrande malgré 37 ans au centre…
Raclée, rouste, déculottée
On a pris ce qu’il est commun d’appeler, une branlée ! Et heureusement que l’ACBB est doté d’un affichage électronique parce que sans lui, nous n’étions pas nombreux à rentrer au vestiaire avec le score en tête. 7 pour nous, ça on le savait mais alors, calculer le nombre d’essais qu’ils ont planté, c’est une autre paire de manches. Le site du CIFR est heureusement à jour et la fiche du match indique 9 essais tous salués par un public venu en masse. Un public survolté par un speaker recalé chez NRJ dans les années 80, recalé à « La France a un incroyable talent » et recalé au Stade Français et au Racing. En même temps, vu les branlées que leur une prend chaque week-end, 13 matchs, 13 défaites, 0 point au compteur en fédérale, c’était le moment où jamais pour lui de démontrer tous ses talents de disc-jockey, d’harangueur et d’animateur. D’ailleurs, si l’un d’entre vous doit prochainement organiser un baptême, une communion ou une Bar Mitsvah pour l’un de vos pire ennemis, prenez contact avec lui, je suis certain que vous vivrez la journée la plus pourrie de votre vie surtout s’il est accompagné de la mascotte de l’ACBB, également présente ce samedi, et elle aussi recalée dans les plus grands clubs et qui se retrouve chaque samedi à errer dans le Bois de Boulogne et à hurler, « c’est moi le loup du Saut du Loup »
Bref, vous l’aurez compris, y’avait de l’ambiance mais les blagues sur les rouquins et les moqueries généralisées, moi, ça ne me fait pas marrer et au final, on peut se demander si la tribune n’était pas pleine de joueurs de foot.
Que dire ?
Nous les avions battus en coupe du Président, ce fameux match qu’il fallait absolument perdre dixit notre président pour ainsi nous retrouver dans une coupe de niveau inférieur et donc maximiser nos chances de soulever la dite coupe. Oui mais voilà, comme nous sommes de sales gosses qui n’entendent jamais les discours officiels, nous ne l’avions pas écouté et avions battu l’ACBB dont certains membres avaient eu la bonté en fin de match de nous indiquer que l’équipe proposée à Pouchet était incomplète. On l’a effectivement remarqué ce samedi. A part quelques têtes communes et quelques regards bovins déjà croisés notamment dans des regroupements, l’équipe alignée n’avait pas grand chose à voir avec celle du mois dernier. De là à penser que la une assurée de descendre la saison prochaine, avait autorisé une poignée de joueurs à rejoindre la 3 pour s’assurer une victoire, il n’y a qu’un pas…On le sait, dans cette poule, il y a quelques habitués du genre. Mais ne nous cherchons pas d’excuses, ils étaient au-dessus du lot et la série de branlées qu’ils ont mis pendant toute la saison à nos adversaires, est une preuve flagrante de leur niveau. Avec cette ultime victoire et avant les phases finales, ils ont assuré leur montée. On ne les reverra pas de sitôt sauf évidemment si on les retrouve en finale ce qui est hautement envisagé.
Vous l’aurez compris, on a fait ce que l’on a pu. On n’a pas baissé les bras, on a résisté comme on a pu mais il y avait en face de nous, un mur de hargne contre lequel on est venu s’emplâtrer pendant 80 minutes. Seul l’avocat de service a réussi à se glisser à un moment donné dans une fissure mais pour vous donner une idée, à part sur les coups d’envoi, nous ne sommes jamais venus dans leurs 40 pendant toute la première mi-temps. Ceux qui n’étaient pas là comprendront que dans ces conditions, il est impossible d’imaginer de marquer des points.
10 victoires, 3 défaites
En ouvrant le placard à archives, je ne retrouve pas trace d’un tel parcours qui nous assure la 2e place un peu aidés au passage par Centrale qui a eu le bon goût de perdre contre VGA St Maur et qui se retrouve rétrogradé en 5e position. 5e c’est aussi le nombre d’années consécutives qui nous permettent de nous qualifier en quarts. Du côté de St Malo à Mirjolville, ça va encore couiner mais Fabrice, il faut voir la vérité en face, nous faisons preuve de constance. Reste maintenant à croiser le fer en quarts contre CSPTT et à gagner quelque chose parce que les finales, c’est bien beau (2 l’an passé) mais maintenant il faut gagner et ça redonnera le sourire à Quentin élu « râleur du match ». En même temps, 61 points dans la musette, y’a de quoi râler…à moins qu’il faille en rire, le débat est ouvert !
Phil Toinard
Quentin, un Corbier de substitution, mais un lauréat émérite !
1 commentaire:
Bravo mes cochons pour cette belle saison, en route pour les titres, les coupes et la montée ! Je cuine de plaisir devant cette belle saison, en attandant d'arroser votre prochaine victoire !
Le maire de Mirjolville
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