mardi 20 mars 2012

COMPTE-RENDU N°15


COMPTE-RENDU N°15

SCUF – CSPTT – Quart de Finale du Championnat
10 mars 2012

Score : 27 - 5
Température : Ce n’est pas franchement le printemps
Pelouse : n’a pas profité de la trêve pour se barrer
Participants : 22.
Spectateurs : Dracul ne faisait pas le poids face aux CSPTT venus en force
Capitaine : Thomas Schwartz
Essais : 3 (Zanca, Julien Schwartz et Le Breton Barbu)
Transformations : 3 (Julien 2, Crochet 1)
Pénalités : 2 (Julien)
Homme du match : Julien, 15 points à lui tout seul dont un essai filmé pour la postérité
Corbier d’Or : Le Breton Barbu pour un nombre incalculables de raisons toutes aussi saugrenues les unes que les autres, énumérées au Roi du Café par Sieur Corbier.


Les Bronzés font du Rugby
Pendant que 22 pauvres hères s’en prenaient 61 dans la musette le samedi 3 mars, d’autres privilégiés, qu’ils en profitent parce qu’après le 6 mai ce ne sera plus possible, se la coulaient douce en haut des pistes. Le beau temps étant de la partie, ils ne pouvaient pas en arrivant à Pouchet nous dire qu’ils étaient alités ou retenus chez Conforama avec maman car il est des bronzages qui ne trompent pas. La fameuse marque des lunettes autour du pif qui stipule qu’ils se sont dorés la pilule sur une terrasse d’altitude en mangeant de la bouffe industrielle et en buvant du pif qui accepte les variations de température sans broncher. Bref, les bronzés étaient de retour et ça s’est vu sous la douche, la différence de bronzage entre le cou et le reste, et sur le terrain où leur rage de vaincre faisait plaisir à voir.
Un homme, un seul : Julien
En voilà un qui nous a manqué la semaine passée ou plutôt ses coups de pompes qui, certes ne nous auraient pas fait gagner mais nous auraient permis de repousser les adversaires et de reculer l’échéance. Ce samedi, son pied, ses passes, ses petits coups de pied par dessus, par dessous, sur le côté en brossé, entre les jambes, entre les perches et cet essai de légende sur interruption l’ont propulsé homme du match sans la moindre contestation possible. Il leur a tout fait. Alors certes il y eut un petit retard à l’allumage avec 2 pénalités manquées mais il lui aura suffit d’un coup de fil passé à Météo France pour comprendre la direction et la puissance du vent pour retrouver sa vista et écoeurer les CSPTT, toujours aussi accrocheurs et déterminés. Pour résumer, il a éclaboussé de sa classe ce match, à tel point, que tout ce qui fut entrepris par les autres a été complètement occulté par sa performance. Qui se souvient de l’essai de Zanca en coin ? Personne. Qui se souvient du placement hasardeux de Manu qui récupère un ballon tout aussi hasardeux, son demi-tour pour prendre la bonne direction et offrir une gonfle au barbu Breton ? Personne. Qui se souvient de la transformation de Crochet passée en drop à deux centimètres au-dessus de la barre transversale et qui lui aurait valu un Corbier d’Or s’il ne l’avait pas passée ? Personne. Bref, ce fut le match de Julien pendant lequel il n’a même pas engueulé ses partenaires, pendant lequel il n’a pas pesté tout seul dans son coin, pendant lequel il n’a pas boudé. Enfin si, il n’a pas boudé son plaisir de sortir le match qui nous permet de continuer à rêver d’une revanche contre l’ACBB en finale une fois qu l’on aura écarté nos amis d’Orsay qui ne manqueront pas comme d’habitude de venir avec leurs renforts de la 1 ou de la réserve comme ils savent si bien le faire.
Les 21 autres ?
Ils ont joué dans l’ombre de Julien tels des besogneux, plaquant, relevant, poussant, éructant pour sortir des ballons propres envoyés comme une offrande à leur 10 vénéré pour lui laisser faire le boulot comme il l’a si bien fait en ce samedi de grâce. 21 cochons ravis d’en découdre au saut du lit après une humiliation au Saut du Loup. 21 cochons concentrés mais aussi un peu éclopés en fin de match, Durand et Toinard se transformant en hérons pendant que Dracul, et ce malgré le tableau d’affichage, continuait à éructer (j’aime bien ce verbe) le long de la touche, nous traitant d’incapables, de bons à rien, de sous-merde. Deux style de management, le « je te hurle dessus » ou « je te tire dessus », le deuxième étant l’apanage du président qui tire chaque samedi un gros cigare dont le diamètre est à peu près le même que le diamètre du biberon de sa fille. 21 cochons ravis de se retrouver au Roi du Café pour dévorer de la chips et avaler des litres de bière fraîche parmi lesquels certains, les bronzés, ont commencé à nous raconter leur séjour à la neige.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'éructation est l'expulsion de gaz du tube digestif (principalement de l'œsophage et de l'estomac) par la bouche. Elle s'accompagne souvent d'un son et parfois d'une odeur caractéristique.