SCUF – Vélizy
21 janvier 2012
Score : 23-9Température : fraîche selon Titi qui a dû remettre son sous-vêtement Nike en cours de match.
Pelouse : gras pâturage.
Humidité : Dans le poteau...
Participants : un sommelier, une bouteille (y), un président, deux schwartz, un De Tarlé (il faut croire qu'ils ne veulent vraiment pas jouer ensemble ces deux là), un nouveau, deux Marco sans compter le président, un râleur, un deuxième ligne polyvalent, un corse, un crochet, un militaire hébéniste, un portugais, le maillot jaune et son dauphin, un pot de moutarde, un Apple fan, un calife, le grand vizir Breiznogoud et un journaliste.
Spectateurs : La famille présidentielle, Dracul'.
Capitaine : Le calife Frank Honoré.
Points :
Essais : 3 (Le maillot jaune, Breiznogoud, Petit Marco).
Transformations : 1 (Schwartz 2nd)
Pénalités : 2 (Schwartz 2nd)
Homme du match : Le président Busson pour n'avoir concédé aucune pénalité, pour avoir jouer à la pile malgré son physique de crevette et pour m'avoir promis de réduire le prix de ma licence l'année prochaine si j'écrivais un article favorable qui pourrait lui permettre de prolonger son règne génial.
Corbier d’Or : Breiznogoud pour avoir assommé notre vénéré capitaine au long (dis)cours, pour devenir capitaine à la place du capitaine.
Des consignes strictes de l'encadrement
Ce match contre Vélizy a commencé bien avant le coup d'envoi par le mail de convocation du
président Marco qui outre les traditionnels R1, R1V, R2 et autres R3 ajoutait à sa prose habituelle la diatribe guerrière suivante:
Cette fois, merci :
- de bien respecter les consignes
- de se souvenir du match perdu lamentablement la saison dernière
- donc de les gagner avec la manière (un point de bonus offensif nous permettrait de rester dans la course à la première place du groupe)
Le ton était donné, dès le mercredi donc, il allait falloir découper du vélizien, équarrir du ¾ aile, pourfendre du gros, étouffer dans l'oeuf les tentatives de rébellion d'une équipe qui nous avait surpris la saison précédente après une belle victoire sur Centrale Parc. Il ne fallait pas que cela se reproduise après notre victoire sur l'ACBB en coupe la semaine dernière.
Captain Franck, en remis une (double) couche pendant l'échauffement, craignant sans doute que ses ouailles ne se dispersent dans de mauvais calculs comme l'écart d'essais marqués avec Titi le maillot jaune depuis trois saisons, ou le poids pris pendant les fêtes de fin d'année (au risque d'en énerver certains, je peux vous affirmer que mon régime foie gras / pinard / tartiflette n'a en rien changé ma silhouette élancée et poilue).
Le match
Place au match et à un combat intense contre une équipe valeureuse mais maladroite en trois quarts qui ouvre le score par une pénalité après dix minutes de jeu plutôt à notre avantage sans toutefois réussir à concrétiser. Cette piqûre de rappel du match passé nous fit du bien et au quart d'heure de jeu Titi marqua en coin après une belle attaque des trois quarts suite à un regroupement. Dix minutes plus tard, c'est au tour de Lavoir de marquer après une succession de pick and go au ras et de déroulés. Peu après, combinaison parfaitement exécutée au niveau des trois quarts, combinaison dont nous tairons le nom pour ne pas dévoiler nos cartes à nos adversaires – note de la rédaction : de toute façon, les vieux cochons n'ont qu'une seule combinaison en trois quarts alors quelque soit son nom, on sait ce qu'ils vont faire -, qui suite à un plaquage me vaut d'égarer une lentille sous ma paupière. Après cette action votre dévoué envoyé spécial ne voit plus nettement qu'une partie du terrain et je ne peux que vous rapporter deux événements de la suite de ce match.
Tout d'abord l'essai de Marc Barritault, le premier depuis bien longtemps, qui transperça la défense adverse à toute vitesse sur pas loin de 30 mètres et qui après consultation du Conseil des sages réunis en séminaire saucisson – pinard nous fit comprendre grâce à la fumée blanche papale que nous avions droit au point de bonus offensif.
Ensuite, l'action qui valu le corbier d'or à notre valeureux breton et que pour l'occasion je me
permets d'affubler du sobriquet de Breiznogoud. En effet, ce dévoyé serviteur de notre cause à l'ambition dévorante se permis d'asséner un énorme coup de boule infecté des microbes de la gastroentérite sur la mâchoire de notre illustre et vénéré capitaine, dans l'unique but honteux de lui dérober ce titre. Notre capitaine ne put résister à cette charge scélérate et dû céder sa place à la pile et au capitanat. Mais la fourberie du breton ne fut pas récompensée car le capitanat échu à Roch.
Celui-ci en profita pour remonter les bretelles au président Busson qui bien que sur les traces de Dufaure pour échouer à la pile après avoir débuté à l'aile sans dépasser 80 kg, ce qui force le respect, aurait tendance à « s'échapper » selon notre ami corse et à ne pas venir assez souvent aux matchs. Je me garderais bien de partager cette opinion qui ne peut selon moi qu'engendrer une augmentation « démocratiquement » ciblée du prix des licences, sujet oh combien épineux...
Le match se termina donc par une victoire nette, sans fioritures, mais correspondant au souhait d'un encadrement radieux.
Les déclarations d'après match
Quentin : « je n'ai pas eu à plaquer. Des fois, ta réputation de gros plaqueur te précède et il suffit de se placer face à l'adversaire pour qu'il fasse la passe au lieu de venir défier »
Laurent Olivé fraichement licencié et franchement aligné par le numéro 6 : « ça fait du bien de jouer enfin un match, je ne regrette que le maquillage imposé à mon oeil droit. »
Shwartz 1er regardant sa main boursouflée : « Si, si, il l'a fait exprès, mais je n'ai pas vu son
numéro. ».
Captain Franck encore sonné : « Où suis-je ? »
Breiznogoud : « J'aurais voulu être capitaaaaaaiiiiiiinnnnnneeeeeee, pour pouvoir faire de longs discooooouuuuurrrrsssss... »
Zanca : « J'comprends pas, je lui ai pourtant envoyé dans les chaussettes ! Comment a-t-il fait pour marquer ? »
Pascal : « J'aimerais bien rejouer au centre... »
Georges : « Tu peux me donner à boire ? J'ai trop mal à l'épaule pour lever le coude. »
Titi : « Z'auriez pas un peigne ? »
Barritault : « Plus que treize ! »
Mat Champion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire