mercredi 26 janvier 2011

Compte rendu n°8 et... plus glorieux que le précédent...

COMPTE – RENDU N°8 : SCUF – VGA SAINT-MAUR
Samedi 22 Janvier 2011

Score : 39 - 00
Terrain : on est chez nous
Pelouse : foulée récemment par des Argentins
Température : frisquet
Supporters : Vincent Barbe
Participants : 22
Capitaine : Franck Honoré
Points : 7 essais (Toto, Gallaire (2), Champion, Titi, Amon, Zanca), 2 transformations (Zanca)
Homme du Match : Chris Nivoix
Corbier d’Or : Toto pour un en-avant misérable dans l’en-but

Le retour de l’aigle de Saint-Ouen
Cela faisait quelques jeudis qu’il trépignait à l’entraînement. Après le feu vert du corps médical, Chris Nivoix attendait le feu vert de son président pour fouler de nouveau une pelouse qu’elle soit en synthétique ou naturelle. Le président avait laissé passer quelques matchs où le combat au ras était attendu histoire de préserver la tête et les jambes de l’aigle de Saint-Ouen et puis comme tout bon dirigeant, il était venu à différents entraînements pour superviser ses ouailles et découvrir que Chris était apte au combat. Il était avéré que le jeudi, Chris, ne laissait pas sa part au chien et qu’il n’hésitait plus à mettre la tête la première pour faire avancer ses petits camarades. Je ne sais pas si le nom de nos adversaires a été un déclencheur pour Chris mais « La Vie au Grand Air…de Saint-Maur » lui a donné des ailes pendant 80 minutes. L’aigle est de retour dans l’alignement, dans les regroupements. On l’a même vu à plusieurs reprises sortir de ces regroupements, balle en mains, et mettre une vingtaine de mètres dans la vue à des garçons pourtant plus rapides que lui. Chris était comme sur un nuage. Tout ce qu’il a tenté, il l’a réussi. Il a retrouvé ses jambes, ses prises de balle en touche et sa vision du jeu et tout ça, sans jamais se perdre dans des palabres de concierges dont on sait qu’elles ne font pas avancer le schmilblick. Alors Chris, homme du match ? Ce n’est pas simplement pour lui rendre hommage et saluer son retour. Non, c’est tout simplement la vérité d’un match qu’il a éclaboussé de son talent. Chris est de retour et sa présence va nous mener loin, très loin, cela ne fait aucun doute.

Et les autres dans tout cela ?
Complètement à la ramasse, incapables d’aligner trois passes, complètement tétanisés par la présence de Chris et la beauté de son jeu pendant 80 minutes. Bref, tous dans l’ombre du grand. Blague à part et le score est là pour le prouver, les 21 autres Cochons ont aussi brillé par leur talent mais aussi par leurs bévues. Commençons par les talentueux : Franck Honoré qui s’autorise une chistera dans les 22 adverses à destination de Philippe Dufaure. En toute logique, le ballon aurait du tomber, s’écraser comme une merde. Non la grâce était sur ses épaules. La superbe chistera qui fit se lever la foule, arriva dans les mains de Philippe qui continua à avancer. Franck oubliant qu’il était inscrit sur une feuille de match officielle s’autorisa même quelques secondes d’arrêt pour lever les mains en l’air avant de se reprendre et de repartir au combat. Titi par ses courses rentrantes, sortantes, rentrantes, sortantes qui donnent le tournis à ses adversaires à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il soit enfin récompensé par un essai. Fred, silencieux mais au four et au moulin, Lolo à ranger dans le même registre, Antoine qui ne pouvait être que silencieux puisque aphone. Pascal Augé qui est de tous les combats et dont on finit par se demander quel poste il occupe exactement sur un terrain, sans oublier Gallaire le seul ailier qui peut longer une ligne de touche sur 40 mètres en conservant un nombre précis de centimètres entre sa chaussure et la ligne blanche et Zanca, impérial en 15 qui a remonté un nombre considérable de ballons. Les autres, évidemment je ne vous oublie pas, mais je dois reconnaître que ma sortie après interruption momentanée du son et de l’image ne me laisse que des souvenirs que l’on qualifiera de flous. Côté bévues, on soulignera le formidable en-avant de Toto dans l’en-but adverse, mon coup de pied transversal magistral mais qui ne mène nulle part, ces dix minutes hebdomadaires où l’on oublie notre rugby et où l’on remet l’adversaire dans le match (heureusement ce fut sans conséquence mais ce n’est pas toujours le cas) et enfin, la piètre réussite au pied du duo Zanca-Toinard, 2 transfos sur 7, mais c’est promis, on va très vite remédier à ce souci qui n’en était pas un les saisons passées. Il n’y a pas de raison que nous ayons perdu notre vista en jouant…au Grand Air !

Pour le reste
39 à 0, le compte est bon et rond. Centrale a perdu contre les British, Vélizy s’est pris une branlée par le PUC, Vincennes caracole en tête, Orsay est toujours dernier de la poule avec un beau 0 au compteur et nous, nous conservons cette belle 3e place que les British aimeraient bien nous prendre. A nous de battre les concurrents de Lolo dès samedi pour la préserver.

Philippe Toinard

Aucun commentaire: