lundi 16 octobre 2017

vieux cochons vs centrale

                                  S.C.U.F. Vieux Cochons – Centrale PARC

Samedi 14 octobre 2017 à 17h00 dans notre jardin (enfin c’est plus le leur pour l’instant)

Score : 0-49

Joueurs :
1.Salvador 2. Battoue 3.Coustal 4.Belin 5.Q.de Tarlé 6.Henriquez 7.Souvannong 8.Preteseille 9.R.Poletti (C) 10. Kraft 11.M.de Tarlé 12.T.Poletti 13.Corcereau 14.Fraxanet 15.Beyne 16.Di Silvestro
Coach : Cottereau

Ah, que dire… Quand on prend une fessée et qu’en plus on est fanny chez nous, ça ne donne pas vraiment envie de raconter quoi que ce soit. Il y a des scores qui suffisent à expliquer par eux-mêmes que les 80 minutes furent longues.

Pourtant, tout n’est pas à jeter. A la rame, nous avons réussi à être seize sur la feuille de match. Pas de quoi expliquer cette lourde défait puisque nos adversaires connaissent eux aussi quelques problèmes d’effectifs et n’étaient que 1 de plus que nous.
En revanche, je ne crois pas qu’ils aient eu ce genre de dialogue dans le vestiaire juste avant le match :
Tu joues quoi toi normalement ?
Ailier.
Ah merde j’en ai déjà 5 à recaser. Mais t’es genre super rapide alors ?
Ouais, quand-même.
Bon c’est cool j’ai besoin d’un mec pour se projeter très vite en sortie de mêlée. Tu vas jouer troisième ligne!
Troisième… euh, bof…j’y ai jamais joué.
C’est pas grave, t’as un je-ne-sais-quoi dans l’œil ! Ah ça va le faire, t’inquiètes ! 

Oui, chez les cochons on est parfois obligé d’être très, très créatifs. D’un autre côté on a fait naître quelques vocations comme ça (il me semble me souvenir d’un ailier roux, un peu connu au SCUF, qui est devenu troisième ligne à vie sur une magouille du genre).

Le match.

Il n’y en a pas vraiment eu évidemment. On avait pas le fond de jeu pour rivaliser contre une équipe structurée, qui sans faire de choses géniales, les faisaient bien. On avait que nos tripes à leur opposer. Qu’on a mises sur le terrain mais à la hauteur de notre condition physique et de notre expérience des postes occupés. Autant dire qu’après 10 minutes de jeu certains étaient déjà dans le rouge et que nous étions souvent en retard sur les points d’impacts. Devant, dès qu’ils faisaient un maul nous étions en difficulté. En touche, ça aurait pu être pire compte-tenu des deux combinaisons apprises juste avant le match, mais enfin on en a pas gagné beaucoup quand-même… Il n’y a qu’en mêlée fermée qu’on a su vraiment être performant allant même jusqu’à leur en gratter une ou deux. Derrière, c’était compliqué aussi. Car outre un manque d’automatisme et quelques fébrilités de placements, ils se retrouvaient régulièrement, pour les raisons citées ci-dessus, en infériorité numérique. Ça aide pas. Alors voilà, sans qu’ils aient la partie facile, régulièrement ils trouvaient une faille après quelques temps de jeu et venait aplatir dans notre en-but. Pour un score sans appel et qui aurait pu être plus lourd encore s’ils ne s’étaient pas acheté un botteur en promotion.    
Nous avons pour notre part été trois fois en position de marquer, mais nib. Pas moyen de passer cette putain de ligne !

Aussi on peut garder de ce « match »:
Que nous n’avons pas eu de blessés, alors qu’en face ils en ont eu deux (oui j’en ai conscience, c’est faiblard, mais je fais avec ce que j’ai). Peut-être qu’on est rugueux… ?
Ceux qui (re)-débutaient, et tous les autres avons pris un peu d’expérience et de vécu en commun.
Mais surtout, je retiens l’état d’esprit. Maladroitement peut-être, mais tout le monde a joué le jeu jusqu’au bout sans rechigner et eu cette envie d’y aller malgré le score et les crampes.

Alors certes cette défaite est lourde mais il y aura des jours meilleurs, c’est certain. Notamment quand tout le monde pourra être disponible (suivez mon regard les licences…) on en a sous le capot. Et la grinta est toujours là. Donc que demande le peuple ! (bon, à part des victoires bien sûr).

Et je ne peux pas conclure, sans citer notre Corbier d’Or du jour (il ne le sait pas encore, il est parti trop vite), Manu-l’increvable-Henriquez, qui fort de ses 117 ans d’expériences rugbystique, m’a engueulé alors qu’on s’apprêtait à jouer une énième mêlée et que nous étions côte à côte en deuxième ligne:  
Putain mais décales-toi t’as pas mis la tête dans le bon trou !
Hein ?!? Ben si ou tu veux que je me mette.
Mais là, à côté.
Ben… y a rien à côté !
….Ah oui tiens, c’est moi qui suis décalé.

Y a des mecs comme ça, ils te font rêver !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

manu galactical !!!! génial
lawrence

Anonyme a dit…

Manu mon idole, mon père, mon grand-père et notre maître à tous.
Hugo