Le Pays Basque… Forcément… Car qu’est ce qui pue plus le
rugby que cette terre, entre montagne et Océan. Qu’est ce qui pue plus la
porcherie que le cochon Noir de Bigorre ? Deux questions, dont les
réponses évidentes suffisent à expliquer le choix de cette destination pour la
tournée des Vieux Cochons du SCUF. Ca, et la présence sur place de 2 vaillants
anciens, amoureux du SCUF et ambassadeurs de l’esprit de Brennus, j’ai nommé
Gérôme Sonois, et Xavier Gambarte. Le Pays Basque, Bayonne, Biarritz, Espelette,
puis l’Espagne avec Pampelune et la Navarre, un programme touristique de rêve.
Un programme sportif aussi, avec 2 match en 5 jours. Un programme mitonné aux
petits oignons par le Président Platt et son Président du Vice, Doudou De Ros,
qui avaient prévu de profiter de la gaité ambiante pour une passation de
pouvoir. Au terme de 2 saisons de règne, il était en effet temps pour Lawrence
de transmettre la Présidence à un nouveau SuperCochon. Tout le monde rêvait de
savoir qui serait l’Elu. Aussi, les cochons affluèrent en masse (35
participants) guidés par un genre d’étoile du berger moderne (ayant pris les
traits d’un bar espagnol chaleureux et fort pourvu en alcool divers), de Paris
et d’ailleurs, pour assister au couronnement et redonner de l’espoir en cette
équipe après une saison chaotique, avec 8 matchs joués seulement.
Bayonne c’est beau. Mais c’est loin. 5h30 de train
pour 18 d’entre nous le mercredi après-midi du départ. Heureusement, les TGV
sont équipés d’un wagon bar et les cochons sont prévoyants. 22 bouteilles de
vin, 37 bières, 9 saucissons, 3 pâtés (et 3 galettes…) plus tard, c’est un
groupe déjà fortement imbibé qui tomba du train, littéralement, dans les bras de Gérôme. Certains perdirent le son et la lumière rapidement (on ne donnera pas de nom mais on vous invite à regarder l’Equipe scufiste du vendredi 5 mai pour voir que c’est de JB Passé dont je parle). Mais le gros de la troupe, renforcé par quelques cochons automobilistes ou provinciaux alla fêter les retrouvailles et préparer les plans de jeu du lendemain (« bon bah on joue devant ! ») autour d’un apéro bien mérité sur les bords de Nive. Après un restaurant nous gratifiant de chipirons et d’Axoa (« O non, qui a vomi dans mon assiette ? » se serait écrié Juju), certains allèrent tâter du local dans les estaminets du coin, tandis que la plupart allait reprendre un semblant de force dans le club hôtel d’Anglet (La Pignada, ça ne s’invente pas) où nous logions. Car il fallait des forces pour préparer le premier match de cette tournée. Le premier tournoi, même, puisque nous n’affrontâmes pas une, mais 2 équipes. Les anciens du BO, sympathique équipe de touch’rugby avec laquelle Gérôme entretient ses restes de rugbymen les jeudis, et les Jaunaks d’Anglet, équipe de jeunes jouant avec les règles de la FFSE (pas de poussée en mêlée, eh merde…). Après une matinée studieuse à tenter de dissiper les maux de tête et de foie (déjà) dans l’aspirine et la piscine de l’hotel et après avoir admiré les goûts vestimentaires douteux de Jérôme « Slipman » Bejanin, nous gagnâmes le magnifique Stade des Remparts, sous une chaleur accablante.
En apéritif, tournoi de toucher avec des équipes de 7. Deux
équipes scufistes furent alignées face à une équipe biarrote et une équipe
d’Anglet… Et comme redouté il fallut attendre le second match, un affrontement
entre les deux équipes du SCUF, pour que le scuf gagne enfin un match (ça
aurait pu être pire, on aurait pu faire un nul). Il faut dire que les
conditions furent dantesques : 29 degrés, plein cagnard, sur un terrain
synthétique. En manque d’entrainement et en excédent pondéral, les cochons
tirèrent la langue et suèrent du saindoux à défaut d’en avoir tripoté la veille
au soir… Ou était ce stratégique, jouèrent ils à l’économie pour garder
l’influx en vue du « vrai » match ? Sans doute un peu… Mais
parfois même les meilleurs stratèges se plantent… En effet, dès le début du
match contre les Jaunaks, le VRAI match, où on plaque et où on se rentre dans
la gueule, les cochons déjouèrent. Physiquement dépassés par une équipe jeune
et entreprenante, les roses et noirs paniquèrent, tentèrent d’ouvrir tous les
ballons pour se rassurer mais firent preuve d’errements techniques qui
coutèrent 2 essais casquette lors du premier tiers temps. Fait marquant, Xavon,
notre ouvreur de choc et de choc, après deux échauffements verbaux avec son
vis-à-vis (jusqu’ici ce n’est pas un fait marquant, c’est une constante des
matchs des cochons) qui l’avait gratifié de placages dans le mouve’tardement,
pris l’initiative de… Quitter la pelouse avant de dégoupiller et de prendre un
rouge. Pour ne pas pénaliser ses équipiers et plomber l’ambiance… Et en effet,
le reste du match se déroula dans une atmosphère virile mais correcte, au plus grand
plaisir de Vania qui craignait qu’une générale éclate et qu’en mesure de représailles,
nos hôtes repartent avec le buffet de charcuterie basque prévu pour la 3ème
mi-temps.
Le second tiers temps
de 20 min fut plus ouvert, les cochons
maitrisèrent mieux leurs rares ballons, toujours pénalisés par une conquête
déficiente en touche. Ils retrouvèrent toutefois de belles vertues défensives
et ouvrirent leur compteur par 2 beaux essais. Menés par un Yann Lavoir des grands jours, le
SCUF revint à hauteur d’Anglet, avant de prendre un nouvel essai casquette qui amenait
le score à 3 essais à 2
Le dernier tiers temps fut haletant, autant pour le public
que pour les joueurs. Antonin y alla de son doublé mais le SCUF, trop généreux,
perdit quelques ballons importants aussitôt sanctionnés par des contre-attaques
fulgurantes. Puis François Derôme entra sur la pelouse… Puis François Derôme
sortit de la pelouse (claquage sur sa première course). Alors que Lawrence
glapissait des consignes incompréhensibles depuis le banc de touche et que
Doudou faisait tourner en flux tendu le 5 de devant, au bord de l’insolation,
une touche fatidique se joua. Georges Perreira, entré à la mêlée, oublia que
les annonces en touche se font par des gestes. Se grattant naïvement une
corones sur la première touche au lieu de faire une annonce connue, personne ne
comprit sa consigne. Le pizzaiolo du club fit néanmoins son œuvre et balança
son parpaing, les lifteurs ne liftèrent pas, les sauteurs se regardèrent,
dépités, un troupeau d’anges passa, l’adversaire gaula la gonfle et partit
mettre un essai gag qui valut à Georges un Corbier d’or. Malgré cela, le SCUF
revint au forceps à 1 essai d’Anglet à 1 minute de la fin grâce à quelques
déroulés de gros bien appuyés. Et sur le renvoi, les cochons entreprirent une
relance de la porcherie du bout du monde pour aller chercher le nul.
Malheureusement, après quelques temps de jeu improductif, le cuir s’échappa, tel
les illusions de notre jeunesse perdue. Un jeune basque s’en empara et alla
tranquillement planter un dernier essai au terme d’une rencontre inégale jouée
dans un cadre inoubliable.
Nos hôtes nous gratifièrent ensuite d’un buffet magnifique
sur le bord du terrain, où jambon, fromage de brebis et gâteau basque
abondèrent dans une ambiance fraternelle. Repus, les Cochons rentrèrent à
l’Hotel pour quelques ablations avant d’aller attaquer une soirée
chargée : Apéro aux « cent marches », avec une vue sublime
surplombant la baie de Biarritz, puis concert de rue de Sonny Samba, restaurant
portugais pour la plupart, détour par la fête de quartier « chez
Bibi » pour recroiser quelques jaunaks, passage au Bar du Marché avant
d’aller à la boite gay du coin. Oui oui gay. En même temps pour faire rentrer
35 mecs dans une boite faut pas être exigent. Et les moustaches de certains
Cochons, taillées pour l’occasion (enfin j’espère que ce n’était que pour
l’occasion…) permirent même de griller des files. Les cochons eurent aussi la
surprise de voir débarquer notre Jean-Mi national, l’ancien Président des VC,
entré depuis au hall of Fame des lanceurs de pizza du club, qui apparut comme
par enchantement et provoqua les larmes de Lawrence. Le retour au petit matin se
fit en ordre dispersé. Pour ma part ce fut avec Edouard, qui manqua d’emplâtrer
notre chauffeur de taxi pensant que ce dernier, qui était monté à l’arrière du
taxi pour lever un siège et ouvrir l’accès au troisième rang de siège, était un
badaud égaré qui tentait de nous piquer le taxi.
La nuit fut courte. En effet, un bus nous attendait à 9
heures pour nous emmener en Espagne dans une atmosphère
étrange : le fameux « flou basque » cher au Président du Vice.
Mais sur la route, nos organisateurs de tournée nous avaient prévu quelques réjouissances.
D’abord une pause à Espelette, où les cochons eurent droit à une visite
d’exploitation de piment, suivie d’un cours de cuisine à base de piment d’Espelette,
arrosé de mousseux local. Et quelques jeux de force basque bien intelligents
(tirer fort sur une corde, porter des trucs lourds, viser des trucs petits avec
des gros palets…) De quoi bien s’oxygéner le bulbe, avant de gagner… Le
restaurant du midi où la côte de Bœuf, le vin et le cidre à volonté finirent de
déglinguer les plus résistants d’entre nous. Une petite promenade digestive fut
bien entreprise à Guetaria, le village jumeau du Guetari français. Mais seule la bonne vielle sieste du bus qui
s’ensuivit permit de remettre les guerriers d’aplomb avant d’affronter leur
nouveau défi : une soirée à Pampelune. Et pas n’importe laquelle : la
soirée de l’Election, de l’Investiture, que dis-je, de l’Ascension ! Sauf
que chez nous le Messie ne monte pas au ciel. Il descend dans les caves pour y
danser sur le gros son de Village People…
Dans une taverne accueillante, la meute porcine s’installa
et attendit, à bout de souffle, de connaître le nom du prochain Président. Au
terme d’un discours plein d’émotion, dont il ne parvint pas à lire plus de 2
phrases, le Président Lawrence lâcha enfin l’info. Et l’assemblée, mise dans la
confidence quelques secondes plus tôt, se leva comme un seul homme pour
acclamer le nouvel Elu en agitant des affiches de campagne à la gloire du
nouveau Prez… Laurent BOUTALBI
Petit flashback sur l’animal. Laurent, dit Boubou, dit Jean
Boubou, dit Le Boubz, dit Boubaï, dit « mon pti Bou » (mais ça c’est juste par sa femme et dans
l’intimité), a rejoint les Vieux Cochons il y a 12 ans. Après plusieurs saisons
entre la Une et la Réserve, il est devenu un genre de mascotte du club, mais de
100 kilos. Un pilier solide, costaud en mêlée, dur à l’impact et vaillant sur
le pré. Mais surtout un bon compagnon de foire, avec un rire communicatif et
toujours une connerie sur le bout de la langue. Des qualités qui lui valurent
l’honneur du Prix Jean-Claude JAFFRE il y a quelques années, récompensant non
pas des qualités rugbystiques (ça aurait été louche) mais un esprit de
camaraderie exemplaire. Et bien voilà, c’est lui le nouveau Président. Et avant
le restau de Pampelune, il n’était pas au courant. Car chez les Cochons, un
président ne s’élit pas, il se récupère un titre. Heureusement pour Boubou (et
sa femme, désolé Wanda), 2 Caporaux ont aussi été désignés pour l’assister dans
les tâches administratives autant que dans les choix tactiques. Flo Palomares
et Jean-Baptiste Plassé, 2 « jeunes » vieux cochons pleins d’avenir,
qui au goût de l’ancien président incarnent eux aussi les valeurs et l’ambiance
joueuse dans laquelle doit baigner l’équipe des Vieux Cochons, tout en aimant
le vrai rugby où les match se gagnent avec les tripes lors des deux premières
mi-temps.
Dès la surprise digérée (avec 2 verres de rouge pour faire
glisser), le Nouveau Président prononça un discours au cours duquel il posa les
valeurs de sa mandature. Intitulé « une nouvelle aire s’ouvre », ce
discours fédérateur sera bientôt sur Youtube, sauf s’il est classé « Contenu
exclusivement pour Adultes », auquel cas nous le mettrons en ligne directement
sur un site de Fist Fucking, une pratique qui semble chère au nouveau
Président.
Pour fêter tout ça quoi de mieux que d’aller fêter ça.
Et c’est ce que firent les cochons. Surtout que dans ce beau pays d’Espagne (ou
Basque ? Ou Navarre ? Putain mais faut dire quoi ?), les boites
ne vous refoulent pas pour cause de basket ou de sur-représentation masculine.
Tout le monde alla donc danser et boire des Gin’to (prononcez Rinn’to) dans une
boite accueillante pour les rugbymen et les gens de petite taille… Et discuter
tactico-tactique. Car après un premier discours galvanisateur, le Nouveau
Président fut immédiatement mis à contribution, pour concocter l’équipe de chanceux
qui serait titularisé le lendemain. Et nous ne fûmes pas déçus, il y eu bien
une patte (enfin un pied de cochon…) Boubou sur le XV de départ. Déjà, il
choisit de s’aligner en N°8, lui, ce bon vieux pillard aussi mobile qu’un pied
de parasol. Ensuite, il titularisa en ouvreur et comme capitaine un autre
pilier en puissance, notre « Bastaraud blanc », le Hulk des
auto-écoles, aussi célèbre pour son crochet arrêté et sa feinte d’accélération,
que pour son endurance de grand-mère asthmatique et son lever de coude :
LE Pascal Auger. Du grand lard pour une première feuille de match
Après une tisane, un supo et une grande nuit de sommeil, vint
le samedi, jour du second match en 3 jours. Contre l’équipe des anciens d’Irun,
avec laquelle Xavier joue depuis quelques années. Une équipe dont l’emblème est
un sanglier, affublé d’une belle moustache. Du sur mesure pour nos cochons
duveteux. A l’approche du stade, un doute traversa l’esprit de certains (ceux
qui sont dotés d’un esprit, les ¾, donc). Mais où donc allions nous jouer ?
Il y avait là de beaux terrains de foot, de tennis, et un genre de grande plage
en sable… Et merde… C’est bien ça, ils ont mis des poteaux de rugby aux
extrémités. Le terrain qui allait recevoir ce match titanesque était donc un champ
de poussière et de sable. Qu’importe, le cochon s’adapte à tout. La preuve,
Manu joue dans la même équipe que Juju depuis des années ! Le cochon
s’adapte aussi aux terrains pourris, ainsiq qu’au petit verre de gnole locale
que nos adversaires se firent un malin plaisir de nous offrir juste avant le
coup d’envoi. Ce n’est pas cet honteux subterfuge qui risquait de couper les
jambes de notre 10, il n’en avait pas avant. Même l’arbitrage version Super
Rugby de Roch Poletti ne déstabilisa pas les cochons. Pourtant, un premier
temps de jeu avec 5 turnovers, 4 en avant en laissant jouer l’avantage, 1kg de
poussière inhalée par joueur, ça surprend…Le match partit en effet sur un bon
rythme, mais les fautes de mains furent légion. Surtout chez les ibères. Les
cochons mirent donc la main sur le ballon et marquèrent rapidement le premier
essai sur un ballon cafouillé, récupéré par Zanca qui partit aplatir tout seul.
Le second essai scufiste fut bien plus construit : Au
terme d’une percée plein champs, notre 3 /4 centre Quentin De Tarlé,
aligné pour ce match et pour la première fois en seconde ligne, délivra un
amour de passe en cloche à Gérôme Sonois qui déborda et alla marquer en coin
son premier essai pour le SCUF depuis… 1994 et sa saison de Junior 2. Depuis
cette époque, il s’était fait plus de fractures, luxations, déchirures et
entorses qu’il n’avait marqué de point… Il fallait donc être en Navarre pour
vaincre le signe indien…
Le premier tiers temps prit fin sur ce score de 2-0 et
l’effectif commença à tourner. Renato passa 3ème ligne Centre et
nous gratifia de quelques charges bien senties, malheureusement sur l’une
d’elle il s’affaissa et se plia le genou dans le mauvais sens. Refroidis par
cette vilaine blessure, les 30 joueurs gratifièrent le public de nombreux en
avants, de cafouillages divers, feintes de plaquage à volo, enchainement de mêlées,
giboulée de passe à personne, bref le Bolchoi en plein air sur un air de
flamenco. Heureusement les cochons se décidèrent à se rassurer en allant
chercher leurs gros... Ceux de devant, je précise… Un bon groupé pénétrant de
30 mètres plus tard, Lolo The Hook allait s’effondrer dans l’en-but. Lors du
dernier tiers temps, le même Crochet s’offrit un doublé sur une passe bien
donnée dans le tempo par François Derôme, tout juste rentré. Sur son second
ballon par contre, François tenta d’accélérer, au plus grand plaisir du
pharmacien du coin. Après 1m40 de course chaloupée, nouveau claquage sanction.
Ce qui donna l’occasion à Thomas Schwartz d’entrer sur la
« pelouse ». Et de rappeler à ceux qui en doutait que la nature est
injuste, que la prise d’âge ne signifie pas nécessairement prise de poids,
perte de vitesse de pointe et titularisation dans le 5 de devant. On retrouva en
effet bien vite les qualités de l’inoxydable Tomtom, qu’on n’avait plus vu en
match depuis janvier 2015 et une vilaine fracture du doigt, mais qui prend
toujours aussi bien les trous (n’y voyez rien de salace). Essai dès son premier
ballon. Ce recovery flamboyant donna des idées à l’autre Thomas, le Poletti, de
tenter le diable. Mais finalement il ne prit pas le risque. Il eut sans doute
du nez. Le match se termina au milieu d’un nuage de poussière une douzaine d’en
avants successifs laissés jouées par l’arbitre (enfoiré !), sur un score
de 7 essais à 1 pour le SCUF. Les bouches asséchées par les terrains locaux, il
fallut se hâter pour réhydrater la troupe. Et ce fut fait de fort belle
manière, dans le magnifique club house de nos hôtes basco-irunais (car à
Pampelune, l’ibère est basque…). La remise du corbier d’or à l’escroc de la
journée, Roch Poletti l’arbitre strappé, le discours plein d’amour du
capitaine, les échanges avec nos adversaires aussi fairplay que sympathiques,
puis le diner de gala préparé par les joueurs, tout fut par-fait. Un magnifique
banquet de tournée. Une fois les panses remplies et les cœurs réchauffés, Doc
Barrito poussa la chansonnette tel un bariton. L’homme n’est pas doté que d’un
fort bel organe. Il a en sus un bien beau répertoire. Avant de partir tester tous
les Rinn’to de la vieille ville, les cochons firent découvrirent aux espagnols
le jeu de l’hippodrome (ça les change de la corrida), sous les ordres d’un
Rénato en transe. Pendant le reste de la nuit on croisa des hommes beaux et
musclés, affublés d’un béret rose et de lunettes de soleil fushia partout où
l’on servait de l’alcool dans les rues de Pampelune. Les roses et noir
investirent tour à tour, de façon plus ou moins coordonnée, toutes les
discothèques et tous les débits de boisson de la ville, changeant de lieu au
gré des mouvements de foule créés au sein de la gente féminine par les passages
de Jérome Béjanin, ratisseur de l’extrême. Ensuite mes souvenirs se brouillent,
j’ai même l’impression d’avoir vu 2 Pascal Auger, et d’avoir vu dormir Vania
sans ronfler pendant 6 secondes consécutives, donc raconter serait fabuler.
Le lendemain, le retour en car vers Bayonne puis en train
vers Paris fut des plus calmes. Et les cochons se séparent au fil de la journée
pour retrouver leurs bases et leurs laies respectives. Les cœurs furent gros au
moment d’embrasser Gérôme, notre expatrié des bords de Nive. Mais toute bonne
chose a une fin. Bravo aux organisateurs, merci à tous les participants pour
ces moments merveilleux, bon rétablissement à Rénat, et forza cochons.
TOTO...
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