dimanche 19 janvier 2014

CR n°10 : SCUF Vieux Cochons - Vincennes

Saison 2013-2014
10ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°10 : S.C.U.F. Vieux Cochons - Vincennes
Samedi 18 janvier 2014 à 14h00 à Max Rousié

Score : 53 - 5
Points : fastidieux, le décompte… 2 essais de tata Zanca, 1 de Steph Dedenis, 1 de Kevin Boualam, 1 de Xavon, 1 de Vinz, 1 de Quentinou… et, surtout, 2 de mon pilier chéri Phil Dufaure… En tout, j’en compte 9. Quant aux transfos, pour lui faire plaisir et ne pas l’accabler, j’en accorde 1 à l’ami Zanca… et les 3 autres à Juju « golden tongue » Schwartz.
Capitaine : après St Honoré, c’est battling Yann qui nous abandonnait. Parait-il à cause de la conjonction d’une infection pulmonaire, d’ecchymoses diverses et d'un surcroît de taf… L’honnêteté m’impose de révéler la véritable cause de sa désertion. Comme Franck, il est surtout vaincu par une entorse des neurones provoquée par l’impossible gestion de nos chers caractériels porcins. La deuxième mi-temps de samedi dernier, digne de la concorde du village gaulois d’Astérix, l’a tué !... Du coup, on a condamné Zanca au brassard ! Et malgré de malheureuses références en la matière, il a réussi à vaincre le signe indien…
Homme du match : des citations : Kayser rouquin, l’infatigable avant-garde défensive ; prop Dufaure, serial scoreur ; Steph Dedenis, destructeur de l’axe ; Vinz, gestionnaire avisé du jeu ; Roch, Juju, Xavon charnière multifacettes inventive ; Zanca, accélérateur du centre du terrain… Mais, dans ce match où tout le monde a tourné (34 changements…), j’élis sans conteste, et avec un favoritisme assumé, mon fils, mon successeur, mon Chouchou, Toto Bouteilly ! Non seulement son activité et son agressivité durèrent 80 min (le seul…), mais, à l’heure de nouveaux roulements chez les avants, la justesse de ses lancers nous offrit une rassurante mainmise sur le jeu. En plus, c’est le plus beau !!! Et celui qui écrit le mieux…
Corbier d’Or : choix difficile ce samedi. Tout d’abord, Gros Con Durand pour avoir été projeté deux fois par l’auriculaire d’un adversaire. Pascalou s’auto-affalant lui aussi deux fois en défense par la grâce un auto-croche-pattes pathétique. Roch qui réalise une « Toinard » : direction la touche et esquisse de coup de pied raté pour éviter la pression adverse. Juju qui dégueule une réception de coup d’envoi et nous gratifie surtout d’un coup de pied rageur d’un ridicule consommé. Xavon qui se met à jouer les deux tiers des ballons au pied… Mon Toto chéri qui, au sortir d’une touche volleyée, vole la balle à Roch… et envoie une magnifique passe de 15m à Xavon : surtout, c’est la plus belle passe de 9 depuis mes 12 années passées chez les VC ! Bien sûr, l’ignoble Clém qui, dans un match gentillet, trouve moyen de se quereller dès qu’il dépasse ses 11 min 27 d’autonomie. Mais, en ce jour où trois générations de Chambaz se trouvaient à Rousié, le titre émérite revient à l’autre Chambaz, le seul, le vrai, l’honnête, le gentil, le réfléchi, Antoine ! Non seulement, il tente de rejoindre son frangin dans ses abysses nauséabonds en envoyant quelques mornifles rageuses. Mais, surtout, sur la dernière action, alors que les VC ont enfin enchaîné un mouvement magnifique de 60m, il jette aux pieds de Kevin la dernière balle qui lui aurait ouvert le paradis de l’en-but ! Corbier d’Or !!!

Impétueux
Pour une fois, la chronique du match commence jeudi soir. Non, non, ne vous méprenez pas ! Les VC n’avaient pas entraînement ! Ce mot-là est rayé de notre vocabulaire depuis longtemps ! De toute manière, nous n’en avons pas besoin. Chaque goret connait déjà le rugby de manière si encyclopédique que, le samedi, nos placements et notre entente sont légendaires ! Quant à notre condition physique, elle est proverbiale.
Non, comme jeudi dernier, à Rousié, il n’y a guère plus d’une douzaine de cochons cherchant un alibi pour pérorer ensuite au Roi du Café… Barrette obligatoire pour que les jeunes admirent les tours de passe-passe de Xavon et les arabesques de Zanca. Ils peuvent aussi apprendre la pertinence : Doudou gère sa double-accélération et sa VMA sur l’aile ; quand Quentinou est las de jouer en marchant, il simule des étirements. Et, lorsque Pascalou ne veut plus régaler la galerie de ses chevauchées fantastiques, il devient observateur critique des exercices de la première… Le tout sous le regard d’Oliv Dracule Bejannin éructant ses insultes à ses têtes de turcs adorées.
Donc, ce jeudi, je décide de rejoindre mes chers cochons pour enfiler le short et passer une soirée chaleureuse auprès de mes sujets porcins. 100 km pour quelques bises… et aucun placage.
Seulement, de retour chez moi, dans ma province, à une heure avancée, mon portable m’avertit des affres de la soirée. Doudou, qui était parti grognon du Roiduc, m’annonce qu’il renonce à sa sélection. « Dracul pas gentil avec moi ! Il fait que me gonfler avec mes soi-disants plongeons dans les rucks ! Je joue plus samedi ! ». Pourtant, quand on connait le tact et la diplomatie légendaires du Bejannin…
Mieux encore ! A 2h46 tombe un mail de Xavon… Ou plutôt de maître Xavon, puisque, avec sa prose poétique que j’adore, il se déclare avocat de Zanca. « Vous ne l’aimez plus, Dracul et toi ! Vous voulez le punir ! Vous ne voulez plus offrir à l’équipe sa vitesse et sa virtuosité !... » Tout ça à cause de la vision d’un feuillet vulgairement griffonné sur le comptoir où l’on envisageait, peut-être, de le mettre sur le banc de touche pour profiter de sa polyvalence et le lancer n’importe où en fonction des besoins… Mais, c’est sûr qu’on est tellement incompétent qu’on voulait punir le Zanc de sa rébellion perpétuelle… Quant à sa vitesse et sa virtuosité, heureusement que Xavon nous les a notifiées…

Imprévisibles
Du coup, la chronique se poursuit vendredi… Mail rassérénant à Xavon la tronche de votre serviteur dans le bol... Et coup de fil technico-affectif à Doudou le soir… Entrecoupé d’un échange avec Dracul mortifié d’avoir vexé son cher pilier convivial qu’il adore…
Samedi à 13h, Doudou était à Rousié. Dracul lui tombait dans les bras. Et maître Xavon annulait sa procédure d’appel avec un Zanca n°13 et capitaine. Comme disait mon pote William de Stratford, beaucoup de bruit pour rien… Et des sourires pour tout le monde…
Par contre, beaucoup d’absents : Lolo, Franck, Vania, Rénat, Manu, Nico, Thomy Schwartz, Thomy Poletti (épaule douloureuse d’avoir plaqué pour Quentin..), Yann, Ben, Gérôme, Flo, Connelly, Derôme, Dij, Matt… et, surtout Gregonator, partant le lundi.. et déserteur le jeudi, suite à un pressing féroce de madame (1m64 au garrot)… Comme quoi, même les plus abominables Hulks trouvent toujours leur maître…
Finalement, puisque qu’il n’y avait que 22 gorets disponibles, on dut même se résoudre à accepter Clém Chambaz… Pourtant, le jeu était risqué car, comme un superviseur surveillait le jeune arbitre, le moindre dérapage serait sanctionné d’un joli carton…
Heureusement, le début de match rassura tout le monde. On engage. En-avant vincennois. Mêlée. A sa sortie, les spectateurs ébahis virent Vinz et Roch jouer une 89 au ralenti pour un essai de Zanca trois passes plus loin ! Comme dans du beurre.
Et, lorsque douze minutes plus tard, nous tenions déjà le bonus offensif grâce à deux mauls après touche conclus par l’intenable Phil Dufaure…
Pire encore. Quand Clém fait des feintes de passe au ras des regroupements, ça sent salement la balade…
5 essais à la pause sur un rythme de sénateurs.

Inconséquents
Dracul et votre serviteur, aux citrons, ne savaient plus par quel moyen donner du piment stratégique à cette paisible promenade. Finalement, sur une inspiration géniale, nous décidions de donner le capitanat intérimaire à Juju. Avec ça, c’est sûr, la seconde partie allait être savoureuse… Forts de notre culture littéraire, tel César et Goscinny dans la Zizanie, nous lancions Tullius Détritus au milieu de notre harde de cochons querelleurs…
Bien sûr, le premier à s’en offusquer fut l’arbitre ! Difficile pour un novice de supporter un capitaine qui vous rappelle les lois du jeu sur chaque action… Pire, à la 62ème, Juju prit son octave la plus élevée pour vitupérer et réclamer la protection de son petit corps : « M’sieur l’arbitre ! V’z’avez vu ! L’autre, l’a voulu m’décapiter avec son coude en avant sur ma glotte !!!
- Y a rien capitaine. Juste une mêlée.
- Alors là, d’accord ! J’ai compris, acquiesça Juju de mauvaise grâce. D’accord, c’est comme ça. Bon d’accord c’est comme ça. Alors. D’accord. C’est comme ça… »
La prise de conscience de notre rhétoricien préféré fut stupéfiante… Pour la première fois depuis 1998, il plaqua son adversaire dès l’action suivante, le mit à terre… et, surtout, se pencha pour tenir la balle dans le ruck… au mépris de sa si précieuse intégrité physique !!!
« Tout fout le camp mon Jean Mi, m’annonça accablé mon âme damnée Dracul. On peut vraiment rien programmer avec ces insupportables caractériels ! Il manquerait plus que Quentinou marque après 60m de course et 10 placages manqués… ou que Xavon s’affale dans l’en-but après une de ses feintes du facteur antédiluviennes… »
Deux improbabilités qui se vérifièrent pourtant quelques minutes plus tard…
Finalement, les faits les plus glorieux se déroulèrent au Roiduc dès 16h30, là où la saga porcine hebdomadaire avait débuté quatre jours auparavant. Après trois mousses, les Doudou, Xanca, Xavon tiraient des plans sur la comète : « Bon, là, on est deuxième de la poule. On va finir premier en gagnant tous les points de bonus et si l’ASPTT perd chez untel qui va perdre chez l’autre… On jouera le huitième en quart pour retrouver machin en demie… Et on gagne la finale contre l’autre… »
Comme quoi, comme l'affirmait Claude Lévi-Strauss, l’onanisme reste bien le seul point commun entre tous les hommes et… la plupart des Cochons…

Jean Mi, pig masturbateur

Zanca puni ? Oui, capitaine...


 Et hop, un maul dévastateur.
 Et Phil Dufaure qui s'affale pour la deuxième fois.
 Mon MVP éternel !
 Le puni rate encore... malgré une belle gestuelle...
 Junte d'incompétents séniles...
 Chambaz père et fils... Qui peut encore se réclamer contre l'avortement ?...
 La plus belle phase de ce jeu...
 Dracul, chef diplomate.
 Kayser's family. Il parait que celui de droite joue 9. Au moins un Busson qui sait faire une passe...
 Kevin peut sourire... Il a enfin gagné avec nous !
 Lawrence. Dure la réception de la veille au salon Ricard...
 Mes deux chouchous !
 Antoine vaillamment couronné...
3 générations de Chambaz. D'accord, la photo est floue... mais la famille est également improbable...
Vidéo gag ! Roch tente une transfo !

Aucun commentaire: