Saison
2013-2014
11ème
journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°11: Rugby
Club Bagnoltais - S.C.U.F. Vieux Cochons
Samedi 25 janvier 2013 à 13h00 au Parc de la Briquetterie à Bagnolet sur une pelouse en terre qui fait « splitch-splitch »
Samedi 25 janvier 2013 à 13h00 au Parc de la Briquetterie à Bagnolet sur une pelouse en terre qui fait « splitch-splitch »
Score
: 0-41
« Toute
ressemblance avec des personnages de fictions existants ou ayant existé me
semblerait franchement probable ! Ces gars sont tellement bizarres… »
Points
: 3 essais et une
transformation du rital-de-Grenoble, 1 essai de l’enclume-de-Carthage, 1 essai
de Vanihimovic, 1 essai de Zora-la-Rousse, 1 essai de La Mobylette-de-Saint-Ouen,
2 transformations de El Grinchor, 0 essai de Iron-Dufort ???!!!!????
(C’est
un nouveau jeu, il faut deviner « qui est qui ? »)
Spectateurs : Nico-le-dingue, venu en famille pour
montrer à ses enfants et son frère pourquoi il est indispensable qu’il se
remette vite de son entorse ; des amis de Dracule invités à venir
constater comment il insulte bien ses troupes sous l’œil goguenard de…
Coach Jean-Mi qui, encore une fois, a délaissé son survêt’ pour laisser un
cochon s’ébrouer dans la terre à sa place.
Capitaine :
Zancaaaaa-Naro !
Homme
du match : Quel
plaisir de pouvoir nommer enfin un trois-quarts ! Homme, je ne suis
plus sûr ; du match, pas certain ; mais pour son retour après deux
mois d’absence, Handyrôme, soi-disant pas totalement remis de sa pubalgie, a
réalisé une deuxième mi-temps remarquée et été, si ma mémoire est bonne, trois
fois dernier passeur.
Election du Mister Corbier d’Or :
Les nominés sur ce match sont :
Jeanne Calmant-y-Enriquez qui, en arrivant sur le terrain
pour venir s’échauffer, se dirigea
naturellement en direction des adversaires du jour aux couleurs rouge et jaune,
plutôt que vers ses coéquipiers vêtus comme d’habitude de noir et rose.
Malheureusement pour lui, un tire-au-flanc (je ne cite jamais mes sources
malveillantes)s’en aperçut, et il eut beau nous expliquer qu’il avait le
cerveau encore imbibé de ses frasques de la veille, il se murmure désormais que
son grand âge… peut-être… serait une explication plus plausible.
Vanihimovic, fortement pressenti pour l’emporter, car cité 3
fois. Une première pour une raison que j’ai oublié, mais certainement
scandaleuse. Une deuxième pour son essai en position d’arrière et parce qu’il
ne voulut jamais admettre que c’était la conséquence illogique d’un replacement
aléatoire. Enfin, pour avoir ignominieusement lâché son partenaire Thib
D’Azémarsur une touche à deux mètres du sol (au moins), afin de ramasser ce
qu’il pensait être unepièce de 10 cents, et qui n’était en fait que la face
immergée d’un crampon planté dans la terre (ben oui Vania, où t’as vu qu’il
pousse des pièces sur un terrain de rugby ?!?). Résultat, petite frayeur et gros hématome dans le dos
pour Thib, et le croate ne s’est pas enrichi.
Eternel nominé, Juju,
qui en voulant jouer vite une pénalité oublia qu’il n’avait pas comme
l’inspecteur gadget des bras télescopiques, et commit sans même effleurer le
ballon des mains l’en-avant fatidique de la nomination.
Mais l’oscar du Corbier d’Or revient au Kayser rouquin pour
avoir étéla victime involontaire (pléonasme, je sais, mais il faut bien insister
sur le fait que pour une fois il n’y est vraiment pour rien!) de la tentative de
pénalité la plus absurde - comme dirait notre poète-guerrier - du pseudo-buteur
adverse. En effet, à seulement 25 mètres en face de nos poteaux, il réussit un
tir tendu à 2 mètres du sol qui partit directement dans le fessier de notre
président qui était justement en train de nous expliquer qu’il fallait les regarder,
ces satanés poteaux. Sa réaction aussi fut étonnante : tous ses camarades
de jeux se mettant à crier « la balle, prends la balle ! », il
commença par lever la tête en l’air, réflexe car c’était une tentative de
transformation ; puis le seul neurone qu’il garde pour jouer se mit à
clignoter et lui envoya des informations :
balle-reçue-dans-le-cul,-balle-sûrement-par-terre ; alors après avoir
tourné deux fois sur lui-même, il aperçut enfin l’objet convoité quelques
centimètres plus loin, et dans un plongeon de gardien de but se coucha dessus.
Préambule
Ce match avait sur le papier tout d’un match piège : une
équipe inconnue, des cochons en pleine insouciance suite aux deux victoires
précédentes, et surtout un terrain du type lourd et collant sur lequel nous
réalisons rarement nos meilleures performances.
Et même si nous constations un peu abasourdis que nos
adversaires n’étaient que 15 à domicile, nous restions sur nos gardes ;
enfin, à la mode porcine, c’est-à-dire en trottinant et nous faisant des passes
dévissées tout en devisant sur les aspects technico-tactiques de la soirée de
la veille de Pascal Augé et Manu Enriquez et misant sur la minute à laquelle
ils allaient vomir. Heureusement, notre
capitaine prit l’échauffement en main, et dix minutes plus tard nous étions fin
prêts pour aller à la cueillette aux champignons. Bref, la horde indisciplinée
que nous nous enorgueillissons d’être était chaud-patate pour attaquer son
match.
Le match
Et malgré le terrain lourd et une équipe supposée faible au
vu de son classement, le match partit sur de bonnes bases, avec du rythme, de
bonnes intentions de jeux, et un adversaire plus coriace et joueur qu’on aurait
pu s’y attendre. Bon, pour être honnête, pas de quoi nous affoler non plus,
mais suffisamment pour se dire qu’il ne faudrait quand-même pas trop les
laisser espérer sans finir par se mettre en danger. Et si nos avants avançaient, et que nos
trois-quarts louvoyaient dans une défense agressive mais naïve, la fameuse loi
des séries des petites fautes de mains (de bide pour Pascal) sur la dernière
passe et autres mauvais choix nous
empêchaient de concrétiser notre mainmise sur ce début de partie. Néanmoins, à
la 9éme minute et sur une de nos rares attaques sans maladresse, l’enclume-de-Carthage
(alias-le-chat-noir, alias-Kéké) bien décalé au 22 mètres, concluait l’action
en coin dans l’en-but adverse après un sprint frénétique qui lui aurait sans
doute permit de réaliser 24’’2 aux cent mètres. L’essai n’étant pas transformé,
c’est avec ce petit avantage de 5-0 que se poursuivit la partie selon le même
schéma, et jusqu’à la 22éme minutes, ou l’Italo-Grenoblois servi par Handyrôme
après une belle prise d’intervalle alla marquer également mais dans l’autre
coin. Essai de nouveau non transformé, 10-0 pour nous, et, à part quelques
frictions entre avants, un tacle au cou des deux genoux du 14 sur Ronan qui
était pourtant debout et les deux pieds au sol à la réception d’un coup de pied
(gested’une haute technicité donc), il n’y a pas grand-chose d’autre à retenir
de ces 40 premières minutes.
A la mi-temps nous menions logiquement, mais seulement de 10
petits points. Aussi pour remobiliser
ses troupes, notre vénérable capitaine-par-intérim nous servit comme
samedi dernier un thé et quelques biscuits, et nous autorisa à terminer nos
discussions entamées avant le match. Terminés les discours rageurs du Breton,
oubliés les analyses tactiques de cap’tainFranky, place à la méthode à l’italienne.
Et ça
marche !
Car si, dans les premières minutes de la deuxième mi-temps,
les Bagnoltais envisagèrent de changer
le cours du match et se lancèrent sabre au clair à l’assaut des roses et noirs,
les cochons rassasiés et ayant enfin pu terminer leurs conversations, posaient
les barbelés et mettaient, même Juju
(merde, je peux pas croire que je viens d’écrire ça !),
l’agressivité défensive nécessaire pour les faire reculer. Du coup, nos hôtes
du jour se perdirent en chemin et à trop vouloir jouer en étant acculé, ils se
firent intercepter à la 48éme sur leur 22 mètres par Zancaaaa-Naro qui n’eut
plus qu’à dérouler jusqu’à l’en-but. Essai qu’il transforma lui-même en face
des poteaux ; et le SCUF menait 17-0.
Dès lors le match commença à changer de physionomie :
les Bagnoltais se rappelèrent qu’ils n’étaient que quinze et que les 48
premières minutes à subir nos avants et courir derrière nos trois-quarts
avaient été fatigantes. De notre côté, les promesses de jeu entrevues en
première mi-temps mais gâchées par beaucoup de maladresse, commençait enfin à prendre
forme. Toutefois, courageusement, ils continuèrent à venir nous défier de
manière désordonnée mais avec acharnement. Courageusement, et… bêtement pour
certains qui, très clairement, cherchaient des baffes. Il y en a même un qui
s’était entiché en particulier de Gregonator : c’est le drame de sa vie à
notre golem, dès qu’il croise un golgoth ; l’autre veut forcément savoir
qui est le plus fort. Mais, là, c’était le jour du canapé qui n’avait pas la
bonne couleur et du livreur insomniaque qui débarque à 6h47 ! Alors,
quelques regroupements et quelques baffes plus tard (même notre sage d’entre
les sages Iron-Dufaure y a été de son offrande), les esprits s’étant un peu
calmés, nous pûmes recommencer à jouer au rugby, sport dans lequel nous étions
bien plus fort qu’eux.
Et à ce petit jeu, François (alias handyrôme, alias
« ouéh la balle, ouéh là, ouéhouéh… ! »), profitait de ce que le rythme du match était
plus conforme à ce que l’autorise ses formes du moment pour remontrer à ceux
qui n’étaient pas là ces trente dernières années, ses courses rentrantes et chaloupées
et l’art de fixer un adversaire. C’est
ainsi qu’il lança Vaniahimovic, en retard de trois temps de jeu et donc en
position de deuxième arrière dans un intervalle au moins gros comme lui puisqu’il
réussit à s’y faufiler. Comme dans le
même temps le neuf adverse, dernier rempart potentiel de son équipe, décida délibérément,
avec un geste grotesque de « j’en
ai marre » de ne pas se mettre en travers de son chemin, il put aller
s’affaler dans l’en-but à la 65éme. Steph-grincheux qui s’est racheté un slip
« je transforme des 25 mètres » pu tenter et réussir la transformation sous les
applaudissements hilares du banc de touche. A 24-0 à 16 minutes de la fin, on
ne craignait définitivement plus rien, et les Bagnoltais touché-coulé dans leur
mental relâchaient la pression en laissant leurs corps exprimer toute la
fatigue accumulée jusque-là. Du coup, quelques brèches supplémentaires
s’ouvrirent, dont profitèrent d’abord Laurent, qui lancé en bout de ligne par
Handyrôme (je vous l’ai dit, 3 passes) y alla de sa petite course de trente
mètres, avec son spécial stop-un-go pour casser la course du dernier défenseur
qui revenait sur lui et aplatir l’essai du 29-0 à la 69éme. Puis à la 72éme,
re-re-belote de l’inévitable Zancaaa-Naro, mais je ne me souviens absolument
pas dans quelle circonstance, et on s’en fout, on a assez parlé de lui pour
aujourd’hui ! 36-0 après la transformation réussie de
l’homme-au-slip-magique. Enfin, à la 78éme minute, c’est notre teckel-président-adoré
qui mordait dans l’en-but adverse, suite me semble t’il à un départ petit côté
sur une mêlée, et quelques passes plus tard. 41-0, et l’arbitre peut siffler la
fin du match.
L’analyse de l’œil de
la perdrix.
Suite à cette nouvelle victoire bonifiée, et comme Drancy
après avoir pris une rouste contre l’ASPTT
a été perdre contre les CSPTT (ce qui ne manquera pas de raviver les
questions sur l’équipe qu’ils nous ont présentés en décembre), nous sommes
deuxième et, sauf accident bête-idiot de notre part ou de l’ASPTT, devrions
terminer le championnat dans cette position. Avec en prime un goal-average de
335 points qui, si nous maintenons la cadence, pourrait dépasser les 400 points
dans 2 matchs. Du jamais vu de mémoire de cochons !
Bref, malgré nos BLL (blessés longue durée) de compet’ que
sont The Hook, Thom et Thom, Ben, Nico, Vince Barbe… ; nos expatriés comme
Chris-air-magic ou Vince-l’ours-de-Sibérie (ouais, je sais, c’est pas le bon
qu’est resté…) ; nos jeunes retraités comme Georgio ; nos dissidents
(mais qu’ils reviennent vite) comme Titi ; la 3 vieux du SCUF se porte
bien, et si nous ne sommes pas l’avenir du club, quel plaisir de pouvoir en rester
de dignes représentants ! Y a pas, le SCUF ça te gagne !
Quentin
Rénat a beau s'escrimer à expliquer la touche aux Cochons, ça rigole sec...
Le Ronan a beaucoup chargé pour son premier match de la saison... Et pas qu'à l'échauffement...
Sont superbes nos gros !!! Ah le sourire carnassier du Grégounet !...
De la boue !!! On a plus l'habitude...
Première mi-temps cafouilleuse...
Vania vient de lâcher Thib sur une touche... Mais, notre dirigeant hôte, Justin, est toubib... Comme Thib le connaissait, de là à penser qu'il simule pour se faire chouchouter...
En tout cas, pas de sentiments pour le Kayser Rouquin qui remplace Thib avec enthousiasme...
C'est le dos... ou les varices, Thib ?
Une mêlée destructrice !
Captain Zanca fait semblant d'écouter l'arbitre...
Rénat, le porcin novice, croit encore qu'on va l'écouter...
Ah, oui, nos beaux arrières !
Les bagnoletais étaient un peu irascibles...
Tiens, notre Nico vient nous rendre visite avec sa marmaille... Bientôt de retour sur le pré notre porteno du 13ème.
Ex Captain Francky sur le banc... Terrible roulement...
Vania vient de marquer en position de centre... Deuxième forfaiture de la journée après celle sur Thib !!!
Des Cochons de boue et d'airain...
Le pôle des Captains en débriefing
Le pôle des pathologiques... ne pensent pas, eux...
Steph 'grincheux' Dedenis cochon jusqu'au caleçon...
Le pôle mode défile...
Rénat, Oasis ?... Photomontage...
Ça lui va à ravir le Corbier d'Or à notre Kayser Rouquin...
Ronan la classe !!!
Vidéogag ! Steph 'grincheux' Dedenis réussit une transfo...