R.C. Drancy - SCUF Vieux Cochons
Samedi 10 novembre 2012 à 15h
Score : 33 - 14
Cadre : vous prenez Rousié ; vous remplacez le périph par une voie ferrée ; vous ajoutez quelles barres à loyer modéré en plus : et vous avez l’environnement bucolique et typique de cette « banlieue rouge ». Ajoutez-y une grande tribune en béton, une belle pelouse bien grasse, un ciel gris et lourd et vous obtenez le prototype parfait du match d’hiver dans nos séries régionales franciliennes. Ces matchs où les ailiers ne rêvent que du clubhouse à 17h après une douche bouillante… Ça tombe bien : Drancy en possède un magnifique dissimulé sous ses tribunes ! La bière y est à la bonne pression, le buffet bien garni et les autochtones forts accueillants.
Participants : c’est la faute à Hollande !!! C’est à cause de la Gauche si,
malgré 45 licences VC, nous nous retrouvons seulement 21 gorets sur la feuille
de match ! Reconstitution du génocide perpétré par ces Salauds de Khmers Rouges :
sous l’ère béni de St Nicolas Bruni, les vacances scolaires d’automne ne
duraient que 10 jours ; or, sur cette base, le samedi 10/11 était hors
vacances et le CIFR, dans sa grande sagacité, y avait prévu une journée de
championnat. Las, au printemps, les urnes sont bourrées à Drancy et à
Montreuil, et, horreur et damnation !, le 15 mai 2012, les bolcheviks
investissent l’Elysée ! Première mesure dès le 16 : récompenser les
feignasses de profs en leur offrant 5 jours de vacances supplémentaires en
novembre ! Patatras ! Le CIFR, lui, ne peut se retourner assez vite à
cause de son taux d’arthrite et d’armagnac… et les Vieux Cochons doivent jouer
le 10 novembre malgré leur marmaille éparpillée aux quatre coins de l’hexagone
(cf le cours de géométrie de mes enseignants trotskystes) ! Exit Thomas,
exit Yann, exit Valenzuela, exit Captain Franck, exit Guénot, exit Vinz, exit
Vania, exit Doudou… Tiens… que des gros (ou assimilés…) !...
Bizarre !... N’y aurait-il qu’eux qui se reproduisent ?... Ou alors,
peut-être que, sous leur large carcasse, ils cachent un cœur tendre et crédule
apte à céder aux pressions de madame, de leurs bambins, de maman, voire de
belle-maman… A contrario, les fourbes tarlouzes de derrière sont-elles, par
nature, plus rétives à l’autorité matriarcale ?... Voilà, un sublime sujet
de thèse !... En tout cas, notre pack était un peu léger en adipeux… et la
semaine fut cruelle : élongation au mollet de Jeannie Corbier Longo, dos
bloqué pour Ben Juery… et Fred Laplaze qui se noie sous sa chaudière ! La
cata ! L’infâme dictateur Jean Mi en profita même pour se
sélectionner ! Sur le radeau de la Méduse, apparaissaient donc Max
Hospital, Toto Bouteilly, Phil Dufaure, Steph Dedenis, Antoine Chambaz, Manu,
Durand (101 ans à eux deux), Thib Dazemar, Roch, Juju, Flo Gallaire, Quentin De
Tarlé, Gérôme Sonois, Matt Champion, Zanca, Vince De Tarlé, Jean Mi, Laurent
Olivé, Antonin Landolfi, Raph Andrieux… et même… Der Grosse Kayser Lionel, the
come-back !!!
Spectateurs : aucun, vu que maintenant on a recyclé Olive Dracule Bejannin en
dirigeant officiel ! D’aucuns s’inquiètent que ses insultes soient encore
plus audibles depuis le banc… Déjà, ce ne sont pas des insultes ! Ce sont
des conseils techniques personnalisés traduits en langage imagé à l’intention
de joueurs à la limite de l’apoplexie neuronale… Et surtout, il est quand même le
seul à payer un forfait annuel à 280€ seulement pour nous voir jouer… En tout
cas, avec Lawrence, il y avait 3 dirigeants chez les VC ! Et ça c’est du
jamais vu, parce que, chez les VC, ceux qui ont l’âge d’être dirigeant
s’imaginent quand même un avenir de joueur !
Capitaine : Zanca, bien sûr. En effet, quand le match sent mauvais, le vrai capitaine, Franck, se désiste toujours opportunément. Alors, que Zanca, lui, il pense encore que c’est une marque de reconnaissance… voire d’amour…
Points : 1 essai de Zanca, 1 de Roch et 2 transformations de Juju.
Corbier d’Or : attribué haut la main à Juju qui cumulait pas moins de 3 citations ! 1ère : a failli à en venir aux mains pour calmer Manu ; bon « failli » parce que c’est Juju quand même ; mais, quand on connait le calme et la pondération de Manu, faut le faire… 2ème citation : sur un placage subi et mollasson, pousse un cri de pucelle effarouchée… Et, surtout, la 3ème magnifiquement représentative de Mister Rugby himself : à la suite d’un avant adverse, le ballon roule jusqu’à ses pieds ; Juju ne daigne pas se baisser et voit un adverse plonger dessus ; bien sûr, tout à chacun lui hurle qu’il devait se jeter sur la gonfle… ce à quoi Juju rétorque, qu’en situation d’avantage pour nous, il serait stupide de salir sa belle tunique… c’est vrai qu’on était déjà mené 33 à 7 et que rien ne pressait…
Capitaine : Zanca, bien sûr. En effet, quand le match sent mauvais, le vrai capitaine, Franck, se désiste toujours opportunément. Alors, que Zanca, lui, il pense encore que c’est une marque de reconnaissance… voire d’amour…
Points : 1 essai de Zanca, 1 de Roch et 2 transformations de Juju.
Corbier d’Or : attribué haut la main à Juju qui cumulait pas moins de 3 citations ! 1ère : a failli à en venir aux mains pour calmer Manu ; bon « failli » parce que c’est Juju quand même ; mais, quand on connait le calme et la pondération de Manu, faut le faire… 2ème citation : sur un placage subi et mollasson, pousse un cri de pucelle effarouchée… Et, surtout, la 3ème magnifiquement représentative de Mister Rugby himself : à la suite d’un avant adverse, le ballon roule jusqu’à ses pieds ; Juju ne daigne pas se baisser et voit un adverse plonger dessus ; bien sûr, tout à chacun lui hurle qu’il devait se jeter sur la gonfle… ce à quoi Juju rétorque, qu’en situation d’avantage pour nous, il serait stupide de salir sa belle tunique… c’est vrai qu’on était déjà mené 33 à 7 et que rien ne pressait…
Homme du
match : initialement, par décret présidentiel, ce titre
devait revenir d’office à un certain Busson. Or, le goret n’étant pas
légaliste, nous préférâmes élire un certain Ioio le Rouge. Entré à la 21ème,
soi-disant handicapé aux adducteurs (coquetterie personnelle…), il s’envoya
tant et si bien que l’on ne vit que lui sur la ligne de front. Seule ombre au
tableau : malgré de louables tentatives, il ne réussit jamais à engendrer
une générale…
Cervicales
Les VC gardaient un souvenir cuisant de Drancy. C’est ici que, par une froide soirée d’hiver, ils avaient perdu de peu le premier match de leur saison précédente. Souvenir d’un match âpre et tendu. Autant dire qu’il y avait de la revanche dans l’air. D’autant plus que notre hôte avait fait la sourde oreille à nos demandes de reporter le match au 24…
Malheureusement, le temps que les cochons se
réinventent un collectif, les drancéens profitaient d’une belle organisation.
Ils conservaient bien la balle autour de leur solide pack et, dès la 8ème
minute s’affalaient dans notre en-but sur la charge utile de leur gros nounours
de pilier. En plus, sur le coup, il compressait les cervicales de Gérôme se jetant
tête la première pour un placage désespéré. La morale de Zanca sur ce coup :
« Quand le mec fait 160kg, qu’il passe entre l’ouvreur et le 1er
centre à 2 m de la ligne, tu lèves les bras, tu gueules que c’est la faute de
Juju et de Quentin et… tu préserves tes vertèbres ! » Quoi qu’il en
soit, en 2 matchs de championnat, le Sonois il cumule 13 min de temps de jeu
effectif… (ça aurait presque mérité un Corbier d’Or… ) Et, pendant ce temps-là,
Matt Champion souriait benoitement… Ben Juery le dos en compote, Gérôme les
cervicales soudées au coccyx, le voilà qui repassait à son poste de
prédilection de second centre ! Il ne regrettait vraiment pas ses séances
vaudou avec ses poupées numéro 13 et ses aiguilles…
La harde porcine réagissait bien un peu mais
ne conservait pas suffisamment la balle pour inquiéter les adverses.
Heureusement que le vent était avec nous et permettait à Juju d’éloigner le
danger grâce à ses puissantes ogives. A la 21ème, Vincent l’obus et
le Rouge teigneux rentraient pour redonner un nouveau souffle. Ce qui
n’empêchait le second essai adverse sur un fermé derrière une mêlée aux 22. 12
à 0 à la 32ème. La note était salée mais méritée.
Money time
32 minutes, c’est le temps pour s’échauffer
et s’organiser. Les autres le font avant le match. Les gorets le font pendant…
Du coup, on revient chez eux, on enchaîne
mieux, on devient plus agressif et, à la 38ème, les drancéens se
mettent hors-jeu à 10 mètres de leur ligne face aux poteaux. Coach Dracule
hurle d’assurer les 3 points. Donc, Roch joue… à la main. Olive éructe. Puis se
ravise… quand la balle arrive dans les mains de Zanca qui envoie 5 défenseurs à
droite pour rentrer à gauche et se vautrer en terre promise. 12-7. Les citrons
sont moins amers.
Bien sûr, au deuxième acte, la tâche se
complique contre le vent. Malgré une résistance maintenant plus consistante,
les drancéens campent chez nous… les 35 premières minutes… Cela peut paraître
un peu déprimant, mais les cochons eurent le mérite de défendre courageusement
leur ligne, ne cédant que 2 fois. Le porcelet n’est pas toujours brillant, mais
toujours vaillant !
Et puis, comme le déclara Gros Con Durand,
dans les vestiaires, devant la troupe fourbue et boueuse : « On est
les rois du money time. Les champions des 5 dernières minutes. On joue à la
perfection les toutes fins de mi-temps ! ». Effectivement, à la 77
ème, les VC revirent enfin les 40 adverses. Et, grâce à la perspicacité
de Juju qui préféra la mêlée au bain de boue, Roch finit dans l’en-but après de
beaux enchaînements et malgré la pluie d’apocalypse qui s’était soudain
abattue.
Alors, GC a bien raison. La défaite, elle
devient sublime si on s’en fabrique un beau souvenir. Parce que, comme disait
notre regretté compère Thierry Potier, l’important, après le match, c’est une
bonne mousse et… une petite pipe…
Jean Mi, joueur clandestin et rapporteur
nostalgique
Et le Corbier est attribué à :
Juju !
Ça va aussi très bien à la 3ème génération des Schwartz scufistes...
Captain Zanca, Roch and Steph Dedenis refont le match et la philosophie...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire