Un staff et un banc pléthoriques !
Les 10 bonnes minutes des gorets...
Fin de 2ème mi-temps : le moment fatal...
On essaie pourtant en 2ème mi-temps...
Une belle touche... gâchée quelques secondes après sur le maul...
L'énergie du désespoir !
Lawrence est "euphorique" avec Maître Gallaire...
Marco perdu dans ses doutes...
La "petite" coupe pour Captain Yann.
L'acte de rédemption de Marco avec Lawrence devant le Connolly's ! Magnifique !
S.C.U.F.
Vieux Cochons – AS Minorange Bouygues
Finale de
la Coupe du Président
Samedi 2 juin
2012 à 15h à Viry Châtillon
Score :
12-20
Points :
1 essai de Titi Suire, 1 essai de Zanca et 1 transformation du même Zanca
Pelouse :
odieusement bosselée avec une pelouse très haute ! Quand on pense que les
scufistes sont maintenant habitués aux conditions parfaites de Max Rousié, on
ne pouvait y voir que l’œuvre du Complot qui a payé deux semaines de congé au
jardinier de Viry…
Temps :
pas aussi chaud que samedi dernier, mais à peine 2°C de moins…
Spectateurs :
c’est la finale ! La confrérie cochonne s’était mobilisée même si certains
avaient été exclus du groupe de joueurs par le final cut présidentiel. Dans la
tribune antédiluvienne de Viry, on put compter sur les encouragements d’Arnaud
Corbier, de Fred Laplaze, de Dij, de Georges, d'Antoine Chambaz, de Laurent Olive, de Maître Gallaire, de Thib
Dazemar et les emportements d’Olivier ‘Dracul’ Bejannin. Comme souvent, était
aussi présente la délicieuse Caroline qui a le double mérite de supporter au
quotidien notre cher grognon Steph Dedenis et d’être la seule lectrice féminine
de nos chroniques improbables… Côté « dirigeants », c’était aussi la
foule ! Outre Marco et votre serviteur, il y avait notre capitaine
habituel, Franck ‘the speech’ Honoré dont tout le monde regrettait l’absence
sur le pré. On avait aussi envoyé Lawrence au repas des présidents à 11h pour
influer sur le cours des choses… Y avait tant de monde que votre
chroniqueur vit même débarquer ses deux
propres enfants qui n’avaient plus supporté leur scufiste de père depuis
1998 ! Heureusement, JB Fresquet avait changé d’avis et décidé d’assister
à une conférence sur le structuralisme cognitif au Collège de France en
compagnie de JP Le Ba’ch…
Participants :
comme nous avions décidé d’accorder la priorité aux jeunes gagnants de la
demie, la moyenne d’âge tombait de 41,8 sur la saison à 38,1 lors de cette
finale ! 1 Rénat, 2 Will Monin, 3 Phil Dufaure, 4 Vinz, 5 Romain
Préteseille, 6 Nico Valuenzuela, 7 l’éternel Manu, 8 Yann Lavoir, 9 Roch
Poletti, 10 Xav Amon, 11 Titi Suire ( qui avait enfin abandonné sa fille à
l’Assistance Publique… ), 12 Quentin de Tarlé, 13 Hadrien Potier, 14 Flo
Palomares, 15 Zanca, 16 Vania, 17 Doudou De Ros, 18 Steph Dedenis, 19 Lolo
Crochet, 20 the Red Kayser himself, 21 Juju Schwartz et 22 Victor Lachize.
Trois petites précisions concernant cette compo. Premièrement, Thomas Schwartz était
présent… au spectacle de danse de sa fille. Or, comme me le soufflait Zanca en
allant au stade, ce fidèle Thomas non seulement il est beau, athlétique,
intelligent, guerrier et humble, mais, en plus, c’est un père parfait…
Deuxièmement, le vendredi à 22h51, Vinz avait été sorti de l’équipe au profit
de Vincent De Tarlé ! En vérité sous la pression unanime des joueurs
jaloux de sa technique parfaite, de son corps d’Apollon et de son esprit
brillant. Un nouveau Gourcuff en somme ! Seulement, voilà l’usurpateur
était un De Tarlé… Moins discoureur que Quentin, certes, mais aussi
imprévisible et incohérent que lui… Ainsi, le samedi, à 12h23, ce De Tarlé là
s’aperçut qu’il était lesté de 3 bambins et qu’il n’avait aucune solution de
garde pour eux… C’est ainsi que Vinz ressortit ses crampons au grand dam de
Rénat qui avait mené la rébellion (« Ce Vinz, non seulement j’ai dû
supporter son brio pendant des décennies sur le terrain, mais voilà que
maintenant il me suit au Bureau Directeur du Scuf, histoire de montrer qu’il
porte le blazer comme personne… »). Enfin, expliquons la présence du
breton frustre, alias Yann, sur la feuille de match : forfait le mardi
sous le fallacieux prétexte qu’il a 9 agrafes sur le crâne et un bambin prêt à
éclore (quand on en déjà 3, on a pourtant plus besoin d’observer de près
l’épisiotomie…) ; partant le jeudi sous la pression présidentielle ;
à nouveau forfait le vendredi à 9h23 quand il m’envoie un honteux sms
« Maman menhir a eu raison de papa dolmen » ; je transfère le
sms infâmant à Marco qui me renvoie « Le breton n’a plus la force mentale
d’antan… » ; je fais suivre à Papa Dolmen… et, à 15h14, ce vendredi,
je reçois de l’armoricain : « Je préfère jouer que d’entendre de
telles aberrations ! »…
Capitaine :
Yann puisqu’il avait retrouvé la force mentale de ses jeunes années à
Plougastel Daoulas…
Homme du
match : hormis Lionel qui l’obtient d’office par flagornerie de bon aloi,
quand l’ensemble de la troupe joue à l’envers, mieux vaut ne décerner ce titre à
personne… A la rigueur, on aurait pu distinguer Xav, le poète guerrier, pour
son sublime entêtement à justifier ses mauvais choix… Mais, ce serait cruel
alors qu’il nous avait fait gagner la demie… En plus, il le prendrait mal…
Donc, je préfère ne pas l’écrire.
Corbier
d’Or : attribué après coup et par contumace à Lawrence Platt pour des
faits glorieux que vous pourrez découvrir un peu plus bas…
Complot
gagnant
Certaines
âmes moqueuses s’étaient gaussées du Complot relaté la semaine dernière.
« Après tout, vous avez gagné en demie, donc c’est foireux votre Complot.
En plus, Marco, il est sympa, y peut pas être capable d’une telle ignominie ! »
Pourtant,
les sabotages ont persisté la semaine précédant la finale !
Mardi 29
mai 2012 10h32. Je poste dans la partie « brouillons » de la boîte
mail des Vieux Cochons ( la nouvelle, car la précédente avait été piratée,
soi-disant, depuis Adbijan… ) un texte de convocation en gestation puisque nous
n’avons pas encore les horaires du match. Trois personnes disposent des droits
sur cette boîte : Marco, Lawrence et moi-même. Et, une heure plus tard, en
sortant de ma classe, je suis assailli de mails sur mon portable ! Toute
la cochonnaille a répondu… au message qui ne devait pas être encore
envoyé ! Comme Lawrence était en salle d’opérations et moi devant mes
élèves, je vous laisse juge du probable responsable de cette « maladresse »
qui plongea la horde des V.C. dans la plus grande confusion…
Mardi 29
mai 2012 19h58. En récupérant sa fille à la sortie de son cours de danse,
Thomas Schwartz observe une grande agitation parmi les petites !
« Papa, papa, le spectacle qui devait avoir lieu samedi à 21h est avancé à
15h ! Y parait que c’est un certain M.L. qui a réservé la salle le soir et
que c’est sur demande express de Mr Delanoé ! Tu viens quand même
Papa ? Papa, j’t’en prie ! ». Voilà comment on nous a privé de
notre joueur parfait ainsi que de notre solution n°1 (donc la seule) en touche…
A préciser que Marco a fréquenté le même lycée qu’Anne Hildalgo, la première
adjointe de Delanoé… (les faits sont vérifiables sur ‘copainsdavant.com’)
Mercredi
30 mai 21h34. Marco envoie un mail à Lawrence pour lui demander d’assister au
repas d’avant match des dirigeants à 11h à Viry. D’habitude, ce genre de
cérémonie est réservé à JP Le Ba’ch car il a la science, la tempérance et la
sobriété nécessaires pour influer sur le déroulement des évènements parmi de retords
pardessus. Or, là à 21h32, Marco, qu’on ne connaissait pas aussi au fait du
structuralisme cognitif, informe JP de la conférence du Collège de France sur
son domaine de prédilection… Voilà, comment on se retrouve représenté par un
valeureux scufiste mais peu préparé à l’épreuve du 51 version CIFR…
Vendredi 1er
juin 2012 12h34. Sa Grandissime Seigneurie Busson annonce victorieusement que
le SCUF a magnifiquement perdu à Fresnes en Challenge Pam Pam et que, donc,
tout le club est tourné vers la finale du lendemain… et que les finances sont
au vert puisqu’on a magnifiquement évité les forfaits lors de ces dernières
semaines de transhumances printanières. Les gorets deviennent
euphoriques ! D’après sa femme, Marco reste prostré toute la journée…
jusqu’au moment il passe deux coups de fil qui le ramenent à une activité
quasi hystérique…
Samedi 2
juin 2012 1h59. Deux athlètes peinent à sortir du Connolly’s Corner qui ferme.
Il faut dire qu’un mystérieux interlocuteur les a prévenus l’après midi qu’ils
auraient, à ses frais, open bar dans cet établissement de perdition. Ce fait
m’a été révélé, par hasard, le lendemain, par la serveuse du dit pub alors que
je noyais la défaite dans la Guinness avec Roch et Flo Palomares :
« Vous êtes des Vieux Cochons ? Hier, il y avait 2 des vôtres qui
m’ont parlé de votre finale. Un jeune homme svelte avec un accent croate et un
certain Edouard qui vend du vin, je crois. Vous voyez qui c'est ? » Tu
parles ! Vania et Doudou ! Nos deux impact players… qui ont
pratiquement fait la sieste sur le banc à Viry !...
Samedi 2
juin 2012 13h21. L’arbitre du match quitte le repas des dirigeants à Viry.
Passablement irrité : « Putain ! Ce dirigeant du SCUF m’a pris
la tête depuis 11h ! Au début, ça allait, adorable, intelligent. Mais,
après 10 pastis, c’est devenu pénible ! Le pauvre gars, y doit pas avoir
l’habitude du 51 CIFR… Enfin, c’était pas une raison pour me coller ! S’il
a cru m’influencer, c’est raté ! Au contraire !... »
Voilà
comment l’infâme complot atteignit enfin l’objectif poursuivi depuis le 14
janvier : les V.C. du SCUF ne brandirait pas la Coupe du Président !
Honneur
Pourtant
ils sont beaux nos chers cochons à Viry ! Leurs torses nus et gainés
luisent à l’échauffement.
Hélas, le
fameux arbitre refroidit leurs ardeurs dès les premières minutes. Ses décisions
déclenchent l’incompréhension et, quand le cochon se sent injustement traité,
ses neurones et ses jambes défaillent. Les VC déjouent à chaque offensive et
les maçons de Bouygues en profitent pour s’affaler dans notre en-but.
Il faut
attendre la pause fraîcheur pour que Rénat remette quelques idées en place.
« On travaille dans l’axe profond avant d’envoyer derrière ! Et finies
les passes hasardeuses au contact ! L’arbitre est quand même responsable
de nos mauvais choix et de nos maladresses ! »
Effet
immédiat !
Les
porcelets vont effectuer les 10 minutes les plus pleines et camper dans le camp
adverse. Pour finir par scorer par Titi qui termine plusieurs temps de jeu où
chacun a respecté son rôle. Zanca y va même d’une transfo impossible !
Egalité. La nation porcine y croit !
Malheureusement,
tout de suite après, les cochons retombent dans leurs travers. Pire même !
Alors que la défense avait au moins toujours fonctionné, à la 38ème,
le 8 adverse part derrière une mêlée aux 25 mètres et arrive sous les poteaux
malgré 3 touchers décidés des roses ! Le coup de grâce juste avant la
mi-temps ! 7-14
La
deuxième mi-temps n’est pas plus brillante pour les fuchsias. Certes, la horde
résiste héroïquement au siège Bouygues lors des 15 premières minutes qui
marquent quand même 3 nouveaux points. Mais, lorsque la pression s’inverse, les
gorets multiplient les maladresses et offrent même une nouvelle pénalité
lointaine que les adversaires convertissent à nouveau. 7-20
La mission
devient quasi impossible. Il faut marquer 2 essais transformés. Et comme, en
plus de nos erreurs, l’arbitre ne sanctionne jamais les hors-jeu de ligne
adverses ni leurs débordements sur les rucks… les cochons de devant décident
d’arbitrer eux-mêmes… la dernière mêlée. Rénat lance le premier round. Magnifique !
Glorieux ! Zoom avant dans la bataille, Romain livre un magnifique combat
avec le 8 adverse.
L’arbitre
tranche : rouge pour Romain et absolution pour le 8 !
Zanca peut
bien terminer dans l’en-but à la dernière minute après un sprint de 50 mètres
et Juju envoyer la transfo en drop sur le poteau, le sort est joué.
On a gagné
à la cloche… aux poings !!! 1 à 0 !
Rédemption
Bon, la
déception d’avoir perdu la coupe dura environ 3 min 10 ! Avec la mauvaise
foi habituelle des hommes en noir et blanc, nous trouvâmes mille et une raisons
d’être les vainqueurs… moraux de cette finale. Or, comme, philosophiquement, la
Morale est au dessus de toute considération… CQFD.
Surtout, à
nos âges canoniques, le but premier reste de trouver le maximum de raisons de
continuer à nous fabriquer un futur rugbystique ! Or, parvenir à jouer jusqu’au
bout du bout de la saison, à gambader encore le 2 juin, c’est finalement ça
notre quête ! Et puis même le Big Red Kayser a attrapé le virus
porcin cette année !
D’ailleurs,
la nostalgie a également frappé notre Little President Marco. Comme il
commandait la troupe porcine pour la dernière fois de son mandat de 4 ans, il
ne put conserver plus longtemps son masque de vil comploteur.
Quelques
heures plus tard, sur le trottoir du Connolly’s Corner, il s’effondra en larmes devant Lawrence
qui combattait inlassablement ses 4 grammes 15 en s’aspergeant de Guinness :
« Pardonne-moi
Lawrence ! Je me suis servi de toi ! Je t’ai laissé frôler le coma
éthylique pour servir mon plan ! Mais c’est parce que vous êtes
contagieux, vous, les gorets. Comme vous, je suis devenu stupide,
insupportable, de mauvaise foi et généreux ! J’ai préféré monter un odieux
complot plutôt que de renier mon affirmation du 14 janvier ! Pardonne-moi
Lawrence ! Tiens, accepte ma chemise immaculée en échange de la tienne
souillée de mes pêchés ! Laisse-moi porter ma croix ! »
Comme
quoi, on peut rater tout ce qu’on peut sur un terrain, nous, les Vieux Cochons,
on reste éternellement les plus beaux !
Jean Mi, beau
rapporteur
4 commentaires:
magnifique !!!!
Je vous pardonne tous
lawrence
C Bô et tellement vrai.
Bravo mon petit Jean Mi.
Fier d'avoir été un de vôtre ... mais dégouté de ne plus être qu'un spectateur à distance.
Très gaie cette ambiance ;-)
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