dimanche 10 avril 2011

Défaite en coupe de 3 points 31 28 contre antony


Score : 31 - 28
Pelouse : aimerait bien qu’on l’arrose
Température : sous le soleil
Participants : on a fait comme on a pu
Capitaine : Corbier puis Toinard
Points : 4 essais (Gros Con, Gallaire, Dedenis et le n°21), 4 transformations (Toinard).
Homme du match : Gros Con pour ne pas avoir mis une seule bouffe.
Corbier d’Or : Georges Pereira qui à la lecture de ce compte-rendu ne doit pas comprendre pourquoi mais on lui expliquera.

Souvenir souvenir
En pénétrant dans ce splendide Parc Heller d’Antony qui abrite deux terrains de rugby, des balançoires, des bacs à sable, des perruches et d’aucun disent des lémuriens, nous étions une poignée à nous souvenir d’un match épique joué le 10 octobre 2009. Un match perdu 51 à 10 en championnat. Les raisons de cette déroute ? Il faisait chaud, le Cochon n’aime pas ça, ils étaient 22, nous n’étions que 16, Jean-Mi était arrivé très en retard dans sa fourgonnette avec les maillots et les licences, les cochons s’étaient entraînés torse nu. Ca n’explique pas la défaite mais ça y contribue.
Ce samedi bis repetita. Il faisait chaud, nous n’étions qu’une poignée, Jean-Mi est arrivé en retard avec les maillots et les licences et nous nous sommes entraînés torse nu. Seule différence, la 3 d’Antony n’était pas renforcé par des joueurs de la une et de la réserve ce qui explique le score plus logique de ce samedi que beaucoup de cochons avaient zappé de leur agenda pour s’accorder quelques jours de repos avec maman et enfants après un long périple en championnat. C’était donc une équipe quelque peu remaniée qui se présentait alors que quelques jours avant le coup d’envoi, le forfait était tout à fait envisageable faute de combattants. L’intervention du président du Scuf Rugby permit à la 3 d’honorer son adversaire sans grande motivation mais avec le secret espoir de ne pas se prendre une branlée.


24 – 7 à la mi-temps, la branlée se précise
Le temps de comprendre qui est qui et qui fait quoi, Antony avait déjà aplati dans notre en-but. Le temps que Titi sorte sur saignement, Antony avait déjà le nez dans le gazon de l’en-but pour la deuxième fois. Un Titi qui n’a décidemment pas de chance. Après un K.O face au Bastareaud d’Orsay, il avait ensuite été oublié pour la 1/2 finale du championnat face aux British. Cette fois, placé au centre, il avait bien l’intention de démontrer tout le talent qu’on lui connaît. Malheureusement, un crampon de 18 en décida autrement. Ils sont sur nos 22. Touche pour eux. Ils ouvrent, notre ligne de 3/4 glisse. Notre premier centre plaque leur second centre qui nous gratifie d’un salto arrière, jambes bien parallèles, crampons vers le ciel. Sauf qu’à la retombée, la série de crampons s’enfonce dans le pif de Titi qui venait donner un coup de main au plaquage. Nez ouvert, saignement, fin des hostilités pour Titi qui en termes de temps de jeu, se « Guignardise ».
Quelques minutes plus tard, l’essai casquette du week-end. Sur un ruck sur leurs 22, leur 9 ouvre sur son 10 qui tape pour viser la touche. Le long de la dite touche, Marco Barritault, présent malgré un genou récalcitrant. Dans le ciel, s’éleva un « J’AI » ferme, affirmé, rassurant, qui fit s’envoler une nuée de perroquets verts et rouges effrayés par ce cri de guerre. Mais le soleil en décida autrement, il envoya dans l’¦il droit de Marco un de ses rayons dont lui seul a le secret. Ce dernier aveuglé rata la gonfle mais vit très bien passer à ses côtés le 3/4 aile adverse qui avait suivi le coup de pied de son ouvreur. Il n’avait plus qu’à bénéficier d’un rebond favorable et tracer une ligne droite de 50 mètres pour aller aplatir entre les poteaux. A ce moment là de la partie, le 51 à 10 de la saison précédente semblait se profiler et il était même envisagé que la défaite allait être encore plus lourde pour des Cochons pourtant pas déméritant. Heureusement sur un regroupement, les gros défoncèrent leurs adversaires pour permettre à Gros Con d’aplatir en coin à l’ombre là où l’herbe est plus fraîche.


Revenu du Diable Vauvert
C’était l’expression favorite de Léon Zitrone quand il commentait les courses sur les hippodromes. Il faut remonter à des temps anciens pour comprendre cette expression. Historiquement, l’expression exacte est « aller au diable Vauvert » ce qui signifie, se rendre dans un endroit inaccessible ou envoyer quelqu’un dans ce dit endroit. Zitrone a repris cette expression à son compte pour parler d’un cheval envoyé en queue de peloton par ses congénères mais qui avec abnégation finit par revenir dans la course pour finalement coiffer tout le monde sur le poteau. C’est bien ce que nous avons failli faire. Nous sommes menés 24 à 7 à la mi-temps et on termine par une défaite de 3 petits points, 31 à 28. Les 25 premières minutes se soldent par un score vierge des deux côtés puis le réveil des Cochons se dessine. Il y eut d’abord les gros qui s’incrustèrent en terre promise avec Dedenis en queue de peloton qui n’a plus qu’à appuyer sur le gonfle une fois la ligne blanche franchie puis notre 21 tout en finesse qui transperça la ligne adverse. Enfin, il y eut ce ballon arraché des mains du talonneur qui s’apprêtait à marquer chez nous. Le ballon vole de mais en mains jusqu’à celles de Gallaire qui nous gratifie de quelques slaloms avant d’aplatir 100 mètres plus loin. Le tout en moins d’un quart d’heure. Engagement pour eux, essai pour nous. Engagement dans la foulée pour eux, essai pour nous. S’il n’y avait pas eu un énième essai casquette avec un de leurs joueurs qui évite au bas mot 7 plaquages, nous repartions d’Antony avec une victoire et une qualification pour les quarts. Ce ne sera pas le cas, mais il s’en fallut de peu.

Philippe T








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