lundi 2 février 2009

VC VS reuil

Score : 0 - 32

Terrain : à gauche après les travaux

Pelouse : le plastic c’est fantastique

Température : Damart fortement conseillé

Humidité : sur les vitres du Roi du Café

Supporters : JP, Zanca et Walter

Participants : 22

Capitaine : Franck Honoré, Philippe Toinard (par intérim), Nicolas Keller (pour finir)

Essais : 5 essais (Champion, Quentin, Titi, JB et Nicolas Keller), 2 transformations (Ph.Toinard), 1 pénalité (Julien Schwartz)

Homme du Match : Nicolas Keller

Corbier d’Or : Ronan pour absence de papier en règle…oui je sais c’est totalement injuste.

Ne vous fiez pas au site de la FFR

Lundi matin, dès potron-minet, vous vous êtes connectés sur le site de la FFR pour suivre les exploits des Vieux Cochons et

c’est avec soulagement que vous avez pu voir que votre équipe de coeur s’était une fois de plus imposée contre Rueil AC.

Cependant, je vous imagine devant votre écran, en train de râler. « Comment ça, ils ne gagnent que 15 à 12 contre l’avantdernier

de la poule, ce sont vraiment des bras cassés. Ils se sont installés dans le confort douillet d’une 4e place et ils ne font

plus l’effort de viser plus haut ». Et moi, je dis « halte là ». Vous n’y êtes pas du tout. Je vous rappelle que le partenaire de

notre championnat n’est autre que Ricard et il semblerait que le préposé à la saisie des feuilles de match sur le site, ait

quelque peu abusé de cette boisson énergisante. Le score est tout autre. Nous nous sommes imposés de la plus belle des

manières, point de bonus en sus : 32 – 0. Oui, je sais, le fameux 0 fait rêver.

On ne touche pas au neuf

Comme d’habitude, les VC bafouillèrent quelque peu leur rugby pendant les dix premières minutes de jeu, mais c’est notre

marque de fabrique. Une fois ce laps de temps écoulé, la machine fut en marche et rapidement les gros de Rueil

commencèrent à souffrir sous les coups de boutoir d’un pack de Cochons remonté comme une pendule franc-comtoise.

Parmi eux, le 1 adverse décida d’un commun accord avec son moi profond que la plaisanterie avait assez duré et qu’il fallait

qu’il s’en prenne à plus petit que lui. En l’occurrence moi. Il fit tout pendant une dizaine de minutes, tirage de cheveux,

croche-pieds, plaquage sans ballon, entrée sur le côté du regroupement pour m’empêcher de sortir la gonfle sans oublier le

majeur dressé comme le drapeau Breton sur le Parlement de Bretagne de Rennes et le regard noir chaque fois qu’il me

croisait et qui en disait long sur ses intentions. Réprimandé une première fois par l’arbitre après caftage en règle de notre

dévoué capitaine, il fut ensuite châtié par une partie du pack jusqu’à ce que l’entraîneur adverse comprenne qu’il allait péter

les plombs et qu’il était grand temps de le sortir. Le mildiou tué dans l’oeuf, il ne restait plus qu’aux VC qu’à dérouler.

10 à 0 à la mi-temps

Bien que dominateurs, nous ne rentrons à la pause eau de source qu’avec un maigre avantage, un essai de Champion

transformé et une pénalité de Julien. Pas de quoi pavoiser d’autant que l’on est là pour prendre le point de bonus offensif et

qu’à ce stade du match, ce n’est pas gagné. En revanche, il y a à redire sur la parlotte et un recadrage semble nécessaire.

Sur le terrain, c’est la foire aux petites phrases. Commentaires, billevesées, débats, discussions, phrases et paraphrases,

début de colloque sur l’intérêt ou non de taper en touche ou à suivre…bref, tout le monde a son petit mot à dire surtout sur le

jeu de son voisin ou de sa décision tactique. Les vendeurs de truffes sur le marché de Carpentras, à côté, ce sont des

amateurs de seconde catégorie. D’autant que 40 minutes avant, le capitaine venait une fois encore de recadrer sa troupe en

rappelant qu’il fallait que l’on apprenne à fermer nos gueules. En tout et pour tout, son conseil n’aura tenu que 4 minutes et

douze centièmes et cela nous aura coûter quelques renvois à dix mètres pour contestation et deux pénalités retournées pour

désaccord avec le corps arbitral. Pénalités qui heureusement ne passent pas entre les poteaux, leur buteur ayant décidé de

se doter des dernières pompes à bout carré achetées chez Bricorama.

Quand les gros se réveillent

Les dernières et nombreuses victoires des VC ont mis en exergue le talent de notre ligne de ¾ aussi bien en défense qu’en

attaque avec des comptes-rendus qui rendent régulièrement hommage à Titi, Gallaire, Quentin, Georges, Dijon, Champion et

bien d’autres. Pour les gros, la plaisanterie avait assez duré et ils décidèrent qu’il était temps d’inverser la tendance en

prouvant que le rugby se jouait aussi devant. Après un énième essai de Quentin, tout en finesse…aïe ça pique…les gros

reprennent l’avantage sur leurs adversaires en campant une grande partie de la seconde mi-temps dans leur partie de

terrain. Sur une faute de Rueil à 5 mètres de leur ligne, les gros se placent devant moi comme qui dirait pour faire croire qu’ils

vont arriver sur la ligne de l’en-but tel un troupeau de sanglier poursuivi dans une forêt lointaine de l’Oise par Fred Laplaze,

notre coupeur de bois. Que nenni, ouverture au large sur notre deuxième ou troisième ligne J.B qui s’était mis en retrait de la

république des gros et qui avait à coeur de prouver qu’il pouvait aller péter comme on le lui répète inlassablement tous les

jeudis soirs à l’entraînement. Force est de constater qu’il alla péter contre des ¾…mais c’est un bon début. Dans le prochain

épisode, JB ira s’encastrer dans un pilier. A suivre. Bref, toujours est-il qu’il fait avancer l’équipe, trouve Julien Noble par une

passe totalement improbable. Ce dernier part dans un numéro de jonglage avec la gonfle digne des grands heures du cirque

Zavatta en tournée à Carcassonne (du 6 au 11 février) puis à Nîmes (du 13 au 18 février) et enfin au Vigan et à Mazamet (du

20 au 26 février). Equilibriste dans l’âme, il finit par récupérer la gonfle tout en se prenant une rafale de joueurs de Rueil dans

le dos avant de redonner ce ballon qui ne tourne pas rond à JB qui aplatit en terre promise.

9

Quelques minutes plus tard, c’est Titi, une fois encore, qui souhaite conserver son titre de meilleur marqueur, qui aplatit entre

les poteaux après une belle combinaison de ¾. Sur le papier, ça fait 3 essais pour les ¾ contre un pour les gros. C’en est

trop pour Nicolas Keller, homme du match, qui sur une longue série de pick and go dans les ultimes secondes du match,

décide d’aller réduire le score en marchant sur tous ses petits camarades pour aller déposer la gonfle sur la ligne d’essai.

Protestation pour la forme de Rueil qui prétend qu’un annulaire gauche se serait glissé entre la pelouse et le ballon.

Protestation vaine puisque le corps arbitral décide légitimement d’accorder l’essai.

Alors 15-12 ou 32-0 ?

A l’instar des chiffres donnés par la Police et les chiffres donnés par les manifestants, il semblerait qu’il y ait désaccord. Selon

ce compte-rendu authentifié par l’huissier Maître Spam, nous avons largement gagné. Selon les dignes représentants de la

police des saisies des scores, ce compte-rendu est totalement faux, il ne refléterait pas la physionomie du match. Ces

quelques lignes ne seraient qu’allégations mensongères écrites par un pseudo journaliste culinaire.

Amis, il est temps de rétablir la vérité et je vous invite à manifester dès samedi à 14h00 à Pouchet en tenue réglementaire.

Seul Kinkin est prié de laisser sa matraque au vestiaire.

En attendant, à l’heure où Maitre Spam vous envoie ce compte-rendu, le CIFR maintient ses dires et continue de refuser de

nous créditer d’un point supplémentaire au classement.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Prochain match le 31 janvier à Pouchet contre Antony Sports.

Philippe Toinard

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