mercredi 3 décembre 2008

COMPTE – RENDU N°6 : EQUIPEMENT - VIEUX COCHONS DU SCUF

COMPTE – RENDU N°6 : EQUIPEMENT - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 22 – 00
Terrain : champêtre
Pelouse : de la mauvaise herbe bien labourée
Température : le soir, il a neigé sur Paris…c’est vous dire !
Humidité : le point d’eau le plus proche était à 200 mètres
Supporters : Dracul et JP.
Participants : 22 dont le retour de Jérôme Hospital
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : néant, nichts, nothing, nada…
Homme du Match : Matthieu Chilton
Corbier d’Or : non attribué

Merci de respecter la logique
Quatrième de la poule, à ce stade de la compétition, nous avons donc perdu récemment contre le 2e et ce week-end contre le premier et mes confrères statisticiens des pages sports du Petit Bleu du Lot-et-Garonne de titrer « la logique est respectée » histoire de rappeler que l’on peut être journaliste sportif et vif d’esprit. Certes, la logique est respectée et même si le score peut paraître fleuve, il ne reflète pas le niveau du match, notre engagement et notre volonté à ne pas couler et rentrer de ce petit coin champêtre de Pershing avec plus de 40 points dans la musette.
Après une longue discussion avec mon confrère de la Gazette du Perche, ce dernier m’a tout de même fait remarquer que nous avions du être coriaces quand on voit les scores qu’ils ont enquillé à nos voisins de poule, un cinglant 67 – 0 (leur record) mais aussi un 51 – 0, un 53 – 8, un 32 – 3 et enfin un 36 – 6…de quoi effectivement se dire qu’avec un 22 – 0, on a du pendant quelques minutes les faire douter d’autant qu’à la 65e minute, nous ne perdions que 10 – 0.

Nous étions pourtant bien équipés
Renforcée par l’Ibérique de service et par le retour de Jérôme Hospital mais sans Christophe Nivoix qui nous aura bien manqué en touche, l’équipe avait de l’allure et si elle perd, elle aura quand même tenu son rang 65 minutes durant. Alors certes, ce que le capitaine craignait dans le vestiaire à savoir se retrouver au bout de 5 minutes sous les poteaux à regarder l’ouvreur enquiller sa première transformation, se révéla exact. La suite en revanche, fut une guerre de tranchée qui dura une bonne heure pendant laquelle, avants comme ¾ mirent un point d’honneur à ne rien lâcher. Comme me le soufflait le correspondant rugby du « Pays Malouin », il est important que tu soulignes l’abnégation des ¾ à ne rien laisser passer. Je confirme, ils ont été au rendez-vous plaquant à tour de bras tout ce qui se présentait à eux, s’y mettant parfois à deux ou à trois pour stopper une ligne de ¾ adverse qui arrivait toujours en supériorité numérique, leur deux 3e ligne ailes ayant une capacité à se détacher de la mêlée et à rejoindre leurs petits camarades à la vitesse de l’éclair ce que notre capitaine ne manquera pas de souligner à l’arbitre.
« Et les gros dans tout ça ? » me demanda le rédacteur en chef de « La Voix du Cantal », lecture chère à JB Fresquet. Vaillants, courageux, présents…pour résumer, supérieurs à leurs vis-à-vis. Il fut donc décidé de les user avec du pick and go ce qui fut fait plus de fois dans ce match que dans toutes les rencontres précédentes mais avec une finition sur un troisième ou quatrième temps de jeu qui doit encore être travaillé. En réussissant à conserver la balle, on pourra progresser sur une certaine distance mais souvent, un petit en-avant mesquin vient ruiner les efforts des gros notamment en deuxième mi-temps où ils étaient au four et au moulin. L’idée à 10 – 0 étant de leur en planter un pour espérer glaner ce point de bonus défensif qui peut faire la différence en fin de saison.

La suite, on la connaît
Piqués au vif, quelque peu arrogants face à des adversaires coriaces, les équipementiers, comme me le soulignait judicieusement le responsable en chef du Sudoku de « La Presse de Vesoul », ont contenu nos assauts pendant une heure avant de profiter de la légitime baisse de régime des Vieux Cochons usés par le combat qui laissèrent l’édifice monté en une heure, s’effriter, se fissurer avant qu’il ne s’écroule ouvrant ainsi des brèches à des leaders de poule ravis de planter deux essais supplémentaires et de nous narguer comme en ¼ de finale l’an passé. L’échappée sur l’aile de Flo Gallaire, le départ au raz de Corcia à deux mètres de leur ligne, les assauts de Chilton, roi du pick & go ce samedi, les slaloms de Titi n’y feront rien d’autant que l’arbitre tatillon nous empêche de jouer vite selon une règle qui stipule que l’on ne peut pas jouer un bras cassé tant que les avants ne sont pas relevés et encore vautrés devant le ballon…règle absolument pas respectée à des niveaux supérieurs et la séance de visionnage du dimanche après-midi d’un certain Racing – Albi avec le directeur de la publication de « l’Hebdo de Besançon » confirme que la majorité des arbitres s’en foutent de savoir si les gros sont relevés ou pas, l’essentiel à leurs yeux étant que le bras cassé doit être joué à leurs pieds…un point c’est tout.

Inutile d’en dire plus
A la satisfaction de Kinkin, ce compte-rendu est donc plus court que d’habitude car comme le pense fort justement le responsable du cours de la betterave à « l’Indicateur des Flandres » (journal très apprécié par Kinkin), « ce n’est pas la peine d’en rajouter »…une bien belle pensée qui ne vaut pas celle du jour attribuée à Bertolt Brecht (ne cherchez pas, il n’est pas dans l’effectif des Vieux Cochons puisqu’il est mort en 1956), « celui qui combat peut perdre mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 6 décembre à Pouchet contre Orsay.

Philippe Toinard

1 commentaire:

lawrence a dit…

Le motif choisi pour te l'attribuer est:

Prend un carton blanc à la place de son N°2, soit: usurpation d'identité!

Malgré mon age j'arrive encore à me rappeler de ce genre de détail 3 jours aprés...