COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – AEROPORTS DE PARIS
Score : 39 - 7
Terrain : pas bougé depuis l’an passé
Pelouse : en pleine forme
Température : totalement inconstante
Supporters : des femmes et des enfants d’abord
Participants : le compte est bon
Capitaine : Franck Honoré puis Yann Lavoir
Points : 6 essais (Gallaire 2, Keller 2, Champion et Amon), 3 transformations (Toinard 1, Zanca 2), 1 pénalité (Toinard).
Homme du Match : Manu Enriquez pour sa 40e saison.
Corbier d’Or : Zanca pour n’avoir pas su récupérer une splendide passe de Quentin.
Souvenir, souvenir…
Lors de notre périple en Argentine, j’ai consigné les phrases les plus mythiques prononcées à jeun ou complètement bourré par certains membres de cette illustre équipe. On se souviendra de « 3 nains n’ont jamais fait un géant » de Denis B, « Y’a très peu de pays moches à part a Belgique » de Florent G, « Je ne suis pas hypocondriaque mais vieux » de Manu E. Mais celle qui illustre parfaitement ce début de match contre nos amis bagagistes, c’est incontestablement celle de Denis B adressée à Florent G avant un match à la frontière du Chili « Tout ce que l’on te demande, c’est de marquer des essais et de fermer ta gueule ». Il faut croire que Florent a parfaitement assimilé cette missive argentino-printanière car à peine entré sur le terrain, il en plante deux à la vitesse de l’éclair, bien aidé en cela par une ligne de 3/4 qui prend un malin plaisir à l’envoyer sur orbite dès que c’est possible. 7 + 5 + 3 = 15 à 0, un score qui nous rappelle notre dernier match contre ces mêmes bagagistes quelques jours avant notre départ en Argentine qu’un volcan que l’on croyait éteint aurait pu nous faire manquer. 15 à 0, c’était le score au printemps dernier mais en faveur des bagagistes à la mi-temps de ce match que nous gagnerons finalement 17 à 15. Nous sommes une poignée à y avoir pensé samedi dernier. Et si l’histoire se répétait mais dans l’autre sens ? Que nenni, les Cochons nouvelle saison ont dominé outrageusement du groin cette première mi-temps sifflé sur le score de 27 à 0.
Haché Carpentier
Si le score paraît aisé, le match ne le fut pas autant que ça, car il fallu aux 30 compétiteurs présents sur le terrain assimiler les nouvelles règles expliquées par l’arbitre aux débuts des hostilités. Mais faire comprendre de nouvelles règles à des joueurs dont le cerveau reste sur la touche, ce n’est pas chose facile. Je ne vise personne, tout le monde est concerné. Du coup, ce fut un match haché et le coût du sifflet du dit arbitre fut à la fin du match largement rentabilisé. Evidemment, impossible de compter le nombre de pénalités des deux côtés, le nombre de coups francs, le nombre de mêlées, moi aussi je laisse mon cerveau au vestiaire, mais les trois réunis se comptent par paquet de douze. Les mêlées permettent cependant aux 3/4 de se mettre en valeur. Impériaux en défense, sublimes en attaque, nos 3/4 ont très souvent vu le ballon ce qui n’est pas le cas de Cris Nivoix qui m’avouera le soir autour d’un risotto au safran maison l’avoir eu entre les mains que sur les lancers de notre pizzaïolo en chef, Jean-Mi.
En face ?
L’équipe a considérablement évolué. C’est un peu comme dans les équipes de rugby de la Police, on ne retrouve pas les mêmes d’une année sur l’autre. Surtout, ils sont beaucoup plus disciplinés que l’an passé. Pas un mot plus haut que l’autre, pas un début de boîte à gifles, pas de mauvais geste. Bref, de l’ADP nouvelle version bien plus agréable que leurs prédécesseurs. Mais moins joueurs aussi. A part leur 8 au physique de Tuilagi et leur 12 tonique sur lequel, ils ne s’appuient pas assez, ils ne nous ont globalement pas posé de problèmes. Oh certes, ils marquent un essai absolument pas valable car prince de crabe alias Yann Lavoir était dans l’en-but avec son adversaire et lui avait chipé le ballon avant qu’il n’aplatisse mais vu le score, nous n’allions pas protester d’autant que l’arbitre n’était pas du genre à écouter les lamentations de début de saison.
Et les Cochons du début de saison ?
On notera le retour de Xavier Amon qui n’a pas oublié de faire une démonstration à nos adversaires de samba dans nos 22 mais pas que. Quentin qui a éclaboussé de sa classe les attaques de 3/4 mettant dans l’embarras ses partenaires incapables de suivre le rythme et de ne pas dégueuler des ballons pourtant superbement vrillés et envoyés à hauteur. La légendaire discrétion de Nicolas Keller à qui la paternité lui fait pousser des ailes pour marquer à deux reprises. Le score nul et vierge de Titi (notre meilleur marqueur de l’an passé) totalement dépassé par ses deux plus coriaces adversaires au table d’affichage, Mathieu C et Florent G. L’absence remarquée de Denis B, il devait sans doute avoir tennis ou piscine. Le soutien remarqué de Stéphane D et Ronan H présents sur le bord de touche et évidemment le premier Corbier d’Or attribué à Zanca complètement à la ramasse, le nez dans le gazon alors qu’un essai tout fait s’offrait à lui sur une énième action de classe internationale de Quentin. Ah pardon, et évidemment, notre président dictateur et ses kilos en moins fumant clope sur clope gueulant entre chaque bouffée « hors jeu le 3, depuis le début ».
C'est tout pour aujourd'hui et bonjour chez vous.
Philippe Toinard
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