jeudi 17 décembre 2009

COMPTE – RENDU N°8 : BRITISH - SCUF

COMPTE – RENDU N°8 : BRITISH - SCUF

Samedi 12 Décembre 2009



Score : 7 - 13

Terrain : entre un cimetière et une station de traitement des eaux

Pelouse : mi-pelouse, mi-terre

Température : à se réfugier dans les magasins pour les dernières courses de Noël

Humidité : à part dans les pompes de Denis B, je ne vois pas

Supporters : Dracul et Denis B

Participants : de quoi bouffer du rosbeef

Capitaine : Franck Honoré

Points : 1 essai (Pascal Augé), 2 pénalités (Toinard), 1 transformation (Toinard).

Homme du Match : Pascal Augé pour l’ensemble de son oeuvre

Corbier d’Or : Pascal Augé pour l’ensemble de son oeuvre.



Faut pas être sorti de St Cyr…il faut y aller

Dans la famille « je joue à perpète », je demande les British. Pioche. Bonne pioche. Et dans ces conditions, c’était limite un mini-bus qu’il fallait louer pour amener toute l’équipe dans cette banlieue lointaine. Heureusement, quelques Cochons ont la bonne idée d’habiter non loin ce qui diminuait le nombre de voitures attendues à Pouchet à 13h00. Pour les retardataires, il a été voté à la hâte et dans le froid que désormais ils s’acquitteraient d’une amende de 4,25 euros HT par minute de retard. François est donc redevable de la somme de 72,25 HT et Florent de 153 euros HT. Cependant, il en manquait toujours un : Pascal A de Paris. Coups de fil sur coups de fil, il était impossible à joindre et les premières blagues fusèrent « appelle au Pousse, on ne sait jamais », « appelle, les commissariats, il doit être en cellule de dégrisement », « appelle Madame Claude, elle doit savoir où il a passé la nuit ». Bref, taillage de costume le petit doigt sur la couture. Vu la distance, vu le temps nécessaire pour se rendre à St Cyr et vu l’heure du coup d’envoi qui s’approchait, il a été décidé que Pascal A était désormais considéré comme un rugbyman perdu pour la patrie.



Un taxi pour combler l’amende potentielle

Finalement, entre deux renvois de whisky frelaté, Pascal A se rappela, la tête coincée entre deux obus de 95 D qu’il avait match et c’est dans un taxi sans sac de sport qu’il sauta pour rejoindre les Cochons et montrer qu’il n’était pas du genre à abandonner ses petits camarades pour une taille de bonnet invraisemblable. Tous de rose vêtus, nous le vîmes arriver à bord d’un taxi normalement réservé pour 8 personnes. « Quelqu’un aurait un short à me passer, des chaussures, des chaussettes, un slip, un maillot ? ». Tous se plièrent à ses desideratas et en quelques secondes, il était prêt à affronter l’équipe adverse dont on se demande s’il savait qui ils étaient. Quand il entendit le premier « fuck your mother ». Il comprit et entre deux renvois (notez qu’il ne s’agit pas ici de renvois au pied mais plutôt d’ordre gastrique), se déchaîna sur tous les ballons et les hommes qui passaient à ses côtés malgré quelques problème de vue qui l’incitèrent parfois à donner le ballon généreusement à l’adversaire avec une grâce et une élégance très british qui se concluaient par « putain de merde, il est pas avec moi lui ».



La victoire ou le ventre mou du championnat

Battre les British, c’était s’assurer de recoller au peloton de tête en espérant que la Pub atomiserait le PUC histoire de les laisser à quelques longueurs derrière nous. C’est ce qui se passa. Pour la Pub, ce ne fut pas long à se dessiner, victoire 33 à 0. Pour nous, ce fut plus difficile mais l’objectif fixé par le capitaine était atteint. Tout ne fut pas parfait sur un terrain laminé par un match en lever de rideau mais avec du courage, quelques gifles et peu de fautes, nous avons contenu des Anglais qui comme tout le monde le sait, n’utilisent pas les mêmes règles que nous. Heureusement, l’arbitre, bon au demeurant, prit fait et cause pour nous…enfin plutôt pour l’élégance de notre rugby, manchettes, fourchettes et salade de doigts comprises. Les ordres du capitaine en début de match sont toujours les mêmes « engranger les points dès que possible et marquer les esprits » ce que nous fîmes mais sans réussite, ni dans le jeu, ni dans le physique et très rapidement Dijon et Gallaire furent envoyés sur le flanc. Contre le cours du jeu, les British font une incursion dans notre camp. Ils y restent suffisamment longtemps avec la maîtrise du ballon pour se dire que ça va céder chez nous. 7 – 0. S’ensuivent quelques échanges d’amabilité sur un groupé pénétrant des Cochons qui perfore les British qui font trop de fautes. Pour résumer, la compilation du manuel des fautes à ne pas commettre sous les yeux de l’arbitre. Le pied de votre serviteur ne tremble pas et 7 – 3 à la mi-temps.



L’art du mauvais coaching

Avec leur équipe entrée en première mi-temps, les British avaient de quoi offrir une bonne résistance. Mais comme l’Anglais est fair-play, il fait jouer tout le monde et c’est là que le bât blesse. Leur équipe n’avait plus le même visage et nous passâmes une grande partie de la 2e mi-temps à les dominer, à occuper leur terrain et à concrétiser les bons points qui s’offraient. 7 – 6 après 10 minutes de jeu. Leur neuf remplaçant causa une partie de leur perte. Contré 2 fois par votre serviteur sur sortie de mêlée, mauvaise introduction en mêlée et prestance de Jean-Mi à récupérer le ballon et enfin, quelques minutes plus tard l’essai libérateur. Introduction pour eux sur leurs 5 mètres, le ballon sort mal. Manu se détache, met la pression sur le 3e ligne aile qui vomit le ballon dans l’en-but, Pascal A s’allonge de tout son corps sur la gonfle et…vomit (non je déconne mais la pression de la gonfle sur son estomac embué aurait pu nous faire craindre le pire). Transformation de votre serviteur. 13 – 7. Il reste encore 20 minutes à tenir et nous ne sommes pas à l’abri d’un essai transformé qui annulerait tout notre engagement. Et là, coup de chapeau à tous pour la résistance offerte. Rien ne céda et les bières pouvaient être débouchées.





C'est tout pour aujourd'hui et l’année prochaine...ce sera pire.



Philippe Toinard

mercredi 16 décembre 2009

Salut mes vaillants gorets !

Salut mes vaillants gorets !

Tout d’abord, évacuons les sarcasmes de Baranger qui vit mal sa retraite sportive… dûe, selon lui, au port du casque de Fred… No comment… Il est jaloux de l’activité juvénile de Manu…

Ensuite, suite à la démonstration samedi des 8 gorets adipeux, il est maintenant établi que les porcins lestes et graciles ne servent à rien et que leur présence sera juste tolérée dorénavant en 2010. L’exemplarité disciplinaire sera l’œuvre de captain « racing bull » Honoré et les combinaisons confiées au barbu bourru. Avec Marco en 9 et Antoine Gros à l’ouverture. Dracul conservant la gestion scientifique des consignes de jeu. Cette organisation ayant fait ses preuves contre les rosbeefs, nous conserverons ces principes de jeu jusqu’à la confrontation finale contre les carne asada argentins. Idées courtes et jeu dans l’axe !

Enfin, mes magnifiques lancers ayant été perturbés samedi par des blocs de sauts maladroits, peut-être pourrions-nous rectifier ces errances lors du samedi libéré le 9 janvier par le forfait d’Energy. Je sais que cette séance de travail technique sera fastidieuse après une lourde période de préparation physique individuelle, mais les gazelles sont déjà nostalgiques d’admirer nos mauls pachydermiques. Et Manu a besoin d’un 9 d’opposition pour parfaire sa technique d’intimidation. Quand à Frankie, son uppercut du gauche est à parfaire.

Passez de bonnes agapes. N’oubliez pas que le porcin est pourvu de 2 queues : une spiralée en haut pour déboucher tout ce passe et une turgescente en bas pour boucher tout ce qui s’ouvre. Soyez polyvalents !

Bises sur le groin.

Argentina !!!

mardi 15 décembre 2009

Mon Club americain

A tous ceux qui veulent suivre mes aventures americaines, voila la page Internet du club dans lequel je joue.
Vous n'avez rien a leur envier, croyez moi.
Biz mes cochons !!

http://www.gatorrugby.com

mercredi 9 décembre 2009

COMPTE – RENDU N°7 : SCUF - VINCENNES

COMPTE – RENDU N°7 : SCUF - VINCENNES

Samedi 5 Décembre 2009



Score : 45 - 13

Terrain : à l’ombre d’une barre HLM

Pelouse : on dirait une prairie

Température : le réchauffement climatique se confirme

Humidité : le long des chopes de bière

Supporters : Dracul, Crochet, Lawrence, Vania

Participants : on ne faisait pas les malins

Capitaine : Franck Honoré

Points : 6 Essais (Titi (3), Corbier, Champion, Gallaire). 3 pénalités (Toinard). 3 transformations (Toinard).

Homme du Match : Le Barbu qui nous entraîne le mercredi

Corbier d’Or : Antoine pour un soi-disant en-avant stupide que personne n’a vu sauf ceux qui décernent le Corbier.



L’avoir avec nous ou pas, telle est la question

Il y en a que l’on voit en début de saison, qui hibernent et qui ressortent leur minois vers le printemps quand les phases finales pointent leur nez et quand la bière est plus agréable à boire qu’en plein mois de décembre. Et puis, il y en a d’autres, enfin un seul, qui patiente au chaud pendant l’automne et qui attend les premiers frimas pour sortir ses muscles. Le Barbu est de ceux là. Le mercredi, il est toujours présent aux entraînements, nous obligeant à faire 10 pompes dès que la balle tombe. En revanche, le samedi, il se la coule douce dans sa banlieue lointaine hésitant entre un aller retour à Vélizy 2 et un petit blanc sec envoyé derrière la glotte au Bar du Marché de Versailles ou de St Germain en Laye. Il pourrait pourtant profiter de son samedi matin pour aller chez le docteur tamponner son certificat médical mais jusque là, l’appel du petit blanc était plus fort. L’histoire ne raconte pas si le bar du Marché était fermé dernièrement ou si carte bleue avait été rejetée dans les magasins du centre commercial, toujours est-il que le Barbu a enfin rejoint nos rangs le samedi pour son premier match de la saison face à une équipe que nous connaissons bien, Vincennes. Et il ne fallut que quelques minutes de jeu pour comprendre qu’il était important de l’avoir à nos côtés. Ballons arrachés dans les regroupements sans jamais être mis à la faute, tampons féroces, plaquages saignants. L’avoir c’est bien, c’est beau, c’est utile mais maintenant il faut le garder et l’obliger à être là tous les samedis car la feuille de match se réduit au fil des rencontres. Entre les expatriés, les blessés de longue date, les pré-retraités et les blessés récents, il devient de plus en plus difficile de trouver 22 gaillards. D’ailleurs, le président – dictateur ne faisait pas le malin à 10 minutes du coup d’envoi entre les blessés de dernière minute et les retardataires.



Le courage, il fallait l’avoir

Très vite notre capitaine comprit que nous allions devoir jouer 80 minutes sans espérer le moindre remplaçant à un ou deux cas près. Il fallait donc s’armer de courage, prendre le jeu d’entrée, marquer les esprits dès les premières minutes et éventuellement scorer assez vite histoire de se mettre à l’abri pour pouvoir souffler. C’est ce que nous fîmes avec l’aide des ¾ bien en jambes. Si le premier essai est d’un classicisme absolu, le second est à conserver dans les mémoires pour notre patience à le concevoir et à le concrétiser. Mêlée sur les 40 adverses, première ouverture sur les ¾ qui lancent le mouvement, les gros sont au soutien et avancent. Sortie de balle propre, ouverture dans l’autre sens pour les ¾ qui une fois encore reviennent au centre du terrain chercher leurs gros. Maul pénétrant, la balle sort comme du cul d’une poule dans les mains de votre serviteur pour les ¾ restés à leur emplacement de départ. Feinte de croisée, ouverture au large, débordement et essai. Du travail de pro. Neuf points de plus enquillés au pied par votre serviteur pour des fautes de Vincennes et nous virons en tête à la mi-temps par 19 à 3. Vincennes n’étant venu qu’une seule fois dans notre camp pour prendre trois points suite à une faute d’un 3e ligne centre dont je tairai le nom pour qu’il ne soit pas conspué jusqu’à sa retraite.



L’avoir cette victoire avec le panache

La deuxième mi-temps est à sens unique pendant 30 minutes. Un essai de Gallaire sur plus de 80 mètres, un virevoltant Titi qui en plante deux, un de Corbier qui profite d’une belle progression des gros sur un maul pénétrant et une magnifique percée de Quentin. Pendant ce temps, Laplaze touché aux cervicales sort pour rejoindre les Urgences les plus proches. Quant au Barbu, il continue son travail de sape dans les regroupements et il suffit d’écouter les gars de Vincennes pour comprendre à quel point il a été de tous les combats « le Barbu, il est casse-couilles, alors vous lui coupez les bras ». Casse-couilles certes mais jamais à la faute.

La fin, c’est dans la tronche que ça se passe. On mène largement alors on se laisse un peu aller. On plaque moins ou moins bien, on fait des fautes de replacement et doucement Vincennes s’installe chez nous avec la ferme intention de nous montrer que la correction qu’ils reçoivent n’est pas vraiment à la hauteur de leur rugby. Résultat, ils taquinent notre en-but pendant 10 minutes jusqu’à ce que l’on cède à deux reprises et comme le soulignera l’arbitre « 10 minutes de plus et ils vous en plantaient deux plus et repartaient avec un point de bonus offensif ». Oui mais voilà, il n’y aura pas dix minutes de plus. Le bonus, il est à nous et on le garde précieusement.



L’avoir cette 5e place

La semaine prochaine, ce sont les British, chez eux à St Cyr…autant dire à l’autre bout du monde. Ils sont devant nous pour un petit point. Les battre, c’est s’assurer une 5e place pour passer l’hiver au chaud avant la cavalerie des grosses écuries qui nous attendent à la rentrée, la Pub et Centrale. Mais les battre comme le disait Franck Honoré, c’est prouver que l’on peut gagner à l’extérieur chose que nous n’avons pas su faire depuis le début de la saison. Reste à savoir si le Barbu, on va l’avoir ou pas avec nous samedi prochain.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

touch down

COMPTE – RENDU N°6 : PUC - SCUF

COMPTE – RENDU N°6 : PUC - SCUF

Samedi 14 Novembre 2009



Score : 7 - 5

Terrain : au fond des bois

Pelouse : grasse

Température : il fait meilleur au Sommet de Copenhague

Humidité : de la flotte par intermittence

Supporters : Dracul

Participants : feuille de match incomplète

Capitaine : Franck Honoré

Points : 1 essai : Titi

Homme du Match : Vania

Corbier d’Or : Jean-Mi pour un lancer qui mène à l’essai adverse.



Match post cérémonies du 11 novembre

Il était écrit dans l’histoire qu’au lendemain des cérémonies du 11 novembre, aucune équipe ne devait sur le terrain mettre une branlée à son adversaire. Les British, sans qui nous n’aurions jamais pu gagner cette putain de guerre mon Colonel, s’inclinèrent 3 à 0 contre Vincennes, l’ASPTT et la Pub se neutralisaient 8 partout et nous, nous nous quittions sur une courte défaite. Amère certes mais courte avec un point de bonus défensif glané avec force, courage et abnégation.



L’essai gag de l’année

Sans médire sur cette équipe 3 du PUC, ils étaient largement à notre hauteur. Nous avions plus de jeu qu’eux, nous étions plus solides. Pour preuve, ils ne sont venus chez nous qu’une seule fois et ce fut pour un essai. Le reste du temps, beaucoup de fautes de leur côté chez les gros et beaucoup de maladresses chez leurs ¾. Et chez nous, des combattants valeureux qui malheureusement ne trouvèrent jamais la clé pour aller de l’avant, les mettre sur le repoussoir et goûter l’herbe de leur en-but. On a tout essayé, les envolées de nos ¾, vlan en touche. Les coups de pied à suivre, paf une motte de terre et le ballon qui revient dans les mains de l’adversaire. Les coups de pied par-dessus, bing le mauvais rebond qui envoie le ballon en touche. Les mauls des gros, badaboum, ballon enterré, sifflet dégainé. On avait les armes mais pas le bon détonateur au bon moment.

Mais malgré tout, la confiance était là et notre domination outrancière pendant la première mi-temps laissait penser que ça allait se déclencher. Qu’il suffisait simplement d’être patient.

On y a cru quand pour la énième fois, leur pack se met à la faute sur nos 40 mètres. Votre serviteur botte en touche et en trouve une sur leur ligne des 5. L’alignement est au complet. Jean-Mi a la balle dans les mains et une cocotte devrait nous permettre de filer dans l’en-but. Mais la machine se grippe. La balle part sans que Jean-Mi ne lui donne véritablement l’autorisation, elle tombe dans les mains d’un Puciste qui se demande encore ce qu’il avait fait pour la mériter. Evidemment, il ne se pose pas de questions, file entre les 2 blocs, écarte votre serviteur et déboule les 80 mètres restants dans un slalom lui permettant d’éviter le 10, le 11, le 12, le 13, le 14 et le numéro complémentaire, le 15. Essai entre les barres devant 22 Scufistes médusés.



Titi sauve l’honneur mais le buteur rate l’égalisation

La deuxième mi-temps est identique à la première. On domine, on a le monopole du ballon mais ce samedi, tous sans exception, nous avons deux mains gauches. Et le bal des en-avant débute, des petits, des gros, des impressionnants, des inconcevables…la panoplie complète du rugby qui se prend les pieds dans ses crampons. Alors certes, on monopolise le ballon mais on ne progresse pas ou peu. Pour résumer, on jour entre nos 40 et les leurs. Pas la moindre percée des ¾ à se mettre sous la dent. Des tentatives vouées à l’échec à vous faire baisser les bras de dépit. Seul Titi trouvera une brèche à quelques minutes du coup de sifflet final, son bassin ondulant entre les Pucistes pour finalement s’écraser en coin. Vent de face, en coin, le ballon passe devant les perches sans s’arrêter. L’histoire raconte, parce qu’il vaut mieux en sourire, qu’il aurait jeté un œil entre les poteaux en passant devant mais aurait jugé, en accord avec le vent, qu’il était trop tard pour changer de direction.



5 minutes qui ne changeront rien

Reboostés par cet essai, les Cochons donnent tout ce qu’ils ont cherchant essentiellement la faute de l’adversaire face aux poteaux à moins de 30 mètres. Ils y arrivent mais nous sommes à 40 mètres en coin et le vent en pleine face. On joue à la main pour un temps de jeu pendant lequel tout le monde se jette dans la bataille. Nous sommes à 10 mètres de leur ligne. Ils sont exténués, nous aussi mais le graal est à notre portée. Ballon porté. Les gros vont au sol. Ballon dégagé de nouveau pour des gros qui se sont mis à dispo. Ca progresse mais une fois encore, un en-avant vient gâcher la fête et l’arbitre sort son sifflet pour annoncer la fin des hostilités. Les mines ne sont guère réjouies et le point de bonus défensif ne contente pas grand monde. Heureusement une bière tiède nous attendait au vestiaire.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard