jeudi 26 février 2009

résumé toinard P

COMPTE – RENDU N°11 : SCUF - ASPTT

Score : 25 - 19
Terrain : accessible uniquement à pied
Pelouse : faut aimer le synthétique
Température : frisquet
Humidité : reste une flaque sur la piste
Supporters : Manu Enriquez et Dracul
Participants : 22
Capitaine : Nico Corcia
Essais : 3 essais (Titi), 2 transformations (Ph.Toinard), 2 pénalités (Julien Schwartz)
Homme du Match : Titi
Corbier d’Or : Nico Keller pour essuyage de crampons non autorisé.

L’art de déjouer les pronostics
Vu que nous avions perdu contre le premier et contre le deuxième, les grands pronostiqueurs et statisticiens de la planète ovale, avaient considéré dans la semaine, qu’il aurait été tout à fait légitime que nous perdîmes contre le 3e. Longtemps, ils ont pensé que les moult tableaux excel, courbes et autres camemberts colorés étaient de leur côté mais c’était sans compter sur notre abnégation à ne rien lâcher et la présence d’un monumental Titi dont on se demande encore pourquoi la première ou la réserve refuse obstinément de lui offrir une place de titulaire. Résultat, on déjoue tous les pronostics et on se prend à espérer de grimper sur le podium.

Tout avait pourtant mal commencé
Un essai au bout de cinq minutes de jeu pour les Postiers, ça sentait le roussi d’autant que l’arbitre nous a eu dans le pif dès les premières minutes, n’hésitant pas très rapidement à donner les numéros des joueurs qu’il avait dans le collimateur, notre capitaine compris. Du coup, la parlote reprend, les esprits s’échauffent, mais seulement entre nous et on reste prostré dans nos 40 pendant une bonne partie de la première mi-temps à tenter de contrer leurs assauts.
Comme chaque samedi, la lueur d’espoir se nomme Titi. Sur un regroupement côté gauche, Nico Corcia se met à disposition sur les ordres de son neuf et rédacteur de compte-rendu, fait un appel pour partir petit côté, attire vers lui, trois postiers qui du coup manquent dans l’alignement. La sanction est sans appel, je décide d’abandonner le petit côté pour ouvrir sur Julien qui trouve ses centres et Titi intercalé qui malgré trois joueurs sur le paletot, trouve la force d’aller aplatir. 7 – 5 pour eux puis 14 – 5 suite à une multitude de temps de jeu qui nous aura permis d’entrapercevoir un nombre de combinaisons, 9 – 10, ¾ qu’ils ont du bûcher dans « Le Rugby pour les Nuls » aux Editions First (21,76 € sur www.fnac.com).

Titit signe son premier hat-trick de la saison
Personne ne sait ce qu’il prend comme nourriture, comme drogue ou comme remontant et d’ailleurs personne ne veut le savoir. Ce qui est certain, c’est qu’un Titi comme ça, il n’en existe qu’un par génération et c’est nous qui l’avons et pour ce samedi, on lui doit une fière chandelle car en moins de dix minutes, il a fait basculer le match plongeant nos adversaires dans le doute jusqu’à une éclaircie qu’ils ont entrevu à 5 minutes de la fin mais là encore, Titi sauvera la patrie au grand désarroi des vendeurs de calendriers.
Au début de la 2e mi-temps, le jeu est toujours âpre, engagé. Ca sent le match du haut de tableau et ce n’est pas pour déplaire aux deux spectateurs, heureux de constater que désormais le terrain est doté de drapeaux. Après la cahute pour le staff, les drapeaux ont fait leur apparition, ça sent le grand luxe, les ambitions, les projets. Il est loin le temps où Pouchet ressemblait à une mare de boue.
Donc disais-je, un match digne de ce nom avec deux équipes qui ne veulent rien lâcher et un arbitre autoritaire, pas drôle pour un sou mais pédago dans ses explications n’en déplaise à JB. Le Cantalou ou Cantalien qui possède un certain esprit de contradiction.
Devant, ça joue à merveille, les hommes de l’ombre, Jean-Mi, Denis, Dufaurre, Schor, Gad…sont au charbon et avec un Nicolas Keller des grands jours qui déblaie tout dans les regroupements, ça facilite les sorties de balle. C’est ainsi que sur le côté droite du terrain, les gros avancent sur deux temps de jeu comme on l’avait décidé, la balle est joliment pondue, ouverture sur Julien qui lance ses ¾ qui trouvent Titi dont le maillot doit être doté d’une crème quelconque empêchant aux adversaires de s’agripper. Un plaquage raté, puis deux, puis trois, un crochet, un quatrième plaquage raté…tout ça sur 40 mètres et hop arrivée dans l’en-but côté gauche, petite transversale pour aplatir entre les poteaux. Transformation et nous voici revenus à 12 – 14 puis 15 – 14 grâce à une pénalité magistrale de Julien tapée des 40 mètres.
Quelques minutes plus tard, rebelote, Titi nous refait le coup de partir sur la gauche, d’enrhumer quelques adversaires avant d’aplatir tranquillement entre les perches. Transformation. 22 – 14.

A toi, à moi, à moi, à toi
On revient de loin puisque nous étions menés 14 – 5 à la mi-temps mais les classeurs de courriers n’abdiquent pas. Ils savent qu’une 3e place est en jeu à l’issue de ce match. S’ils gagnent, ils conservent leur 3e place. S’ils perdent, ils gardent espoir à condition que nous battions Orsay avec le point de bonus offensif. Ils ne sont donc pas là pour compter les pâquerettes et ils nous le prouvent sur des temps de jeu de leurs gros qui finissent inéluctablement par se rapprocher de notre en-but et c’est sur la ligne entre les pieds d’un cochon qu’ils ajoutent 5 points. Heureusement, leur buteur n’est pas en veine sur l’ensemble du match puisque quelques instants plus tard, il a la possibilité de remettre les équipes à égalité 22 partout. Le ballon passe à droite des poteaux comme le mien quelques minutes plus tard mais à gauche c’est fois.

La double crucifixion Julien - Titi
Les dernières minutes illustrent parfaitement le mot abnégation. Personne ne lâche sous les yeux d’un Manu Enriquez aux anges de voir ses cochons aussi combatifs mais les postiers y croient encore jusqu’à ce que Julien les crucifie d’une nouvelle pénalité qui donne de l’air mais qui ne nous met pas à l’abri d’un essai transformé qui ruinerait notre travail. Et cet essai, on croit qu’il arrive quand sur nos 40, leur 9 ouvre sur son ¾ aile qui s’échappe le long de la ligne de touche. Lancé à ses trousses, je me mets en courrant à calculer le score si leur buteur ratait la transformation d’autant que l’arbitre venait d’annoncer qu’il ne restait qu’une poignée de minutes à jouer. Je décide donc, non pas de lui courir derrière mais sur le côté afin de lui barrer la route en cas de volonté de sa part de s’exiler vers les poteaux. Il ne lui reste qu’un mètre avant de rentrer dans l’en-but quand je vois fondre sur lui un Titi revenu de son aile opposée. D’un coup d’épaule, ça fait « poc » quand vous êtes à côté, il l’envoie en touche. Titi dira plus tard, « le plaquage n’est pas du tout réglementaire, je m’attendais à prendre un rouge ». L’arbitre ne moufte pas et siffle la fin de la récréation sur la touche qui suit la dite propulsion.

Sortez vos calculettes
Malgré cette victoire, nous restons 4e mais avec un match en retard contre Orsay. Pour l’ASPTT, en revanche, c’est la fin de la saison régulière et malheureusement pour nous, ils prennent tout de même le point de bonus contrairement au site du CIFR qui ne les crédite pas pour le moment mais ça devrait changer. Nous avons donc 45 points et l’ASPTT, 49. Si nous ne prenons que 4 points contre Orsay, nous serons à égalité avec l’ASPTT mais avec 7 points de bonus contre 4, ils resteraient logiquement 3e. Si nous gagnons avec 5 points contre Orsay, nous leur passons devant pour 1 point ce qui nous permettrait en ¼ de finale de prendre le 6e au classement (Energy) et non le 5e (Vincennes). A ce stade, personne ne sait si nous jouerons contre Orsay qui a maintes fois décalé le match. La balle est donc entre les mains de notre président pour qu’Orsay perde sur tapis vert par 5 essais à rien. Il n’y a pas de raison que d’autres équipes (Equipement, ADP et PSA) aient obtenu ces 5 points et que nous, non. Marco, les cochons te regardent…sois beau, sois fort, sois intransigeant à la prochaine réunion du CIFR. Les cochons comptent sur toi.


C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.


Philippe Toinard

lundi 23 février 2009

Belle Victoire !!!

Une fois encore, les cochons se sont montrés plus hardis qu'on pouvait le croire....Une victoire au courage et à l'envie 22-16 contre des postiers aussi remontés que leur collègues fonctionnaires guadloupéens...pour vous dire.
Ce qui nous place 3 ou 4 ème....les spécialistes du comptage de points vous le dirons mieux que moi.
En résumé:
Homme du match: Titi, pour ses 3 essais, etet son placage salvateur.
Corbier d'or: mr Nico Keller, pour s'être essuyé les pieds, sans même laisser de traces
Pour le reste, je laisse la plume du cuistaud de service, pizzaiolo en chef, et buteur à ses heures perdues Mr Toinard.
Biz à tous, et à très bientôt.

spécial dédicasse pour julien S le buteur de brive





enfin ...!!!

COMPTE – RENDU N°10 : ANTONY SPORTS- VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 0 - 22
Terrain : on est encore et toujours chez nous
Pelouse : en pleine forme
Température : de saison
Humidité : de saison
Supporters : Zanca
Participants : 21
Capitaine : Philippe Toinard
Essais : 4 essais (Champion, Georges, Titi, Nicolas Keller), 1 transformation (Ph.Toinard)
Homme du Match : Kinkin
Corbier d’Or : JB pour un somptueux « j’ai » crié haut et fort…vous devinez la suite.

Paroles, paroles (Dalida : 1933 – 1987)
Dans le hall du SCUF, bien avant l’arrivée de nos adversaires, le ton était donné entre la présidence et le préposé aux licences qui n’avaient à priori la même vision sur la liste des joueurs appelés à jouer avec la 3. S’en suit une conversation digne des grandes heures de l’émission de Michel Polac « Droit de Réponse » où comme chacun le sait, tout le monde se coupait la parole faisant de cette émission un joyeux bordel télévisé pour lequel il fallait un peu de concentration pour comprendre le fil conducteur. Dans le hall et pour résumer, ça donnait « mais puisque je te dis qu’il m’a appelé à 21h28 pour me dire qu’il en avait besoin pour la réserve ce week-end »… « et moi, je te dis qu’on avait tout calé dans l’après-midi »… « de toutes façons, c’est toujours pareil, nous sommes les laissés-pour-compte, tout le monde s’en fout alors qu’on fait une formidable saison et que l’on a besoin de toutes les forces vives de la nation pour poursuivre cette belle aventure qui ne nous est pas arrivée depuis des lustres »… « oh mais moi j’en ai plein le c.., ça commence à me gonfler ». Et puis, tout est retombé comme un soufflé à l’arrivée de nos adversaires.

Le silence doit s’entendre
L’histoire ne dit pas si c’est mon premier capitanat et ou si ce sont les conseils de l’arbitre transmis par mes soins au 8 de devant qui explique ce silence assourdissant qui régna sur la pelouse pendant 80 minutes mais quoi qu’il en soit, votre capitaine et néanmoins collègue de cochonneries, ne peut que vous saluer et vous féliciter pour cette journée de fermeture de bouche qui a bien facilité le jeu et les relations avec le corps arbitral. Un arbitre connu de nos services puisqu’il avait officié contre la Société Générale (cf compte-rendu n°3) ce qui explique sans doute l’absence de Nico Corcia qui avait du à cette époque sortir dix minutes pour désaccord sur certains points du règlement avec ce même arbitre. Infiltré au CIFR, Nico aurait eu vent de la nomination de cet arbitre pour notre match contre Antony et aurait donc préféré prendre la poudre d’escampette au Chili. D’autres mauvaises langues diront que les allers – retours réguliers de Nico Corcia en Amérique du Sud seraient liés à un trafic de drogue, d’autres pensent qu’il participe à la préparation de la prochaine tournée de la 3 au Chili, d’autres encore avouent sous couvert d’anonymat qu’il serait en charge du tracé du prochain Pékin Express pour M6 à moins que ça ne soit le tracé du Paris – Dakar qui comme tout le sait maintenant se déroule non pas entre Paris et Dakar mais entre l’Argentine et le Chili.

Et le match dans tout ça ?
Antony n’est pas l’équipe qui fait peur dans cette poule (11e du championnat) mais pourtant elle nous surprend dès l’entame du match. Enfin, elle surprend surtout Quentin. Sur le coup d’envoi, récupération de la gonfle après quelques mètres gagnés par les gros, ouverture sur Julien qui transmet à son premier centre qui lui-même transmet à Quentin. Sauf qu’entre temps, un ¾ adverse s’est glissé entre les 2 pour chiper la gonfle et filer à l’essai. Quentin, vexé par l’insolence de cet intrus décide de le poursuivre, le rattrape et le plaque au sol à quelques mètres de l’en-but. Cet Antony boy, sans soutien, conserve la balle trop longtemps aux yeux de l’arbitre qui siffle une pénalité qui nous permet de nous dégager. Et ce sera l’unique occasion d’Antony pour cette première mi-temps au cours de laquelle cette valeureuse équipe démontre toute sa capacité à défendre.
De notre côté, on joue comme la semaine dernière à savoir une certaine supériorité dans tous les compartiments du jeu (putain on dirait du Midol) mais sans concrétiser si ce n’est par Nico Keller qui sur une progression des gros finit par s’engouffrer entre deux 3e lignes adverses pour aller aplatir ce qui sera l’unique essai de cette première mi-temps.

On fait comme on a dit
A la mi-temps, mêmes réflexions que la semaine passée. On décide de poser le jeu, de se la jouer classique, il n’y a pas de raison qu’avec les cannes de Titi, Quentin, Georges, Champion et bien d’autres, ça ne finisse pas par sourire. On joue donc simple, deux ou trois temps de jeu avec les gros, sortie, ouverture et finition. Et c’est toujours en silence que nous mettons en place cette tactique limpide. Titi, monsieur un essai par match, frappe le premier. Georges qui ne souhaite pas se faire distancer dans le tableau des meilleurs marqueurs enquille le sien et Champion, en retard au tableau d’affichage mais arrivé plus tardivement, ajoute un 3e essai dans cette seconde mi-temps. Quatre essais au total, le point de bonus en prime, le compte est bon comme le dit chaque jour Bertrand Renard dans « des chiffres et des lettres » sur France 3 aux millions de retraités français.

Marco, 2e round
Notre vénéré président dictateur n’avait pas rechaussé les crampons depuis le match contre ADP où son entrée fracassante en avait ému plus d’un. Il a récidivé samedi une fois qu’il avait compris que les 5 points glanés permettaient définitivement à son équipe d’occuper au pire la 4e place jusqu’à la fin de la saison, Vincennes étant désormais distancé. Après deux clopes fumés sur le bord du terrain, le voici donc strapé de l’orteil aux adducteurs (il met plus de temps à s’enrouler de strap qu’à se changer) dans la ligne de ¾. L’histoire ne retiendra pas qu’il eut beaucoup de ballons mais sur un ou deux, il nous gratifia de deux percées qui résument parfaitement son style rugbystique. Pour Marco, ça n’est pas « i take, i give », c’est plutôt « i take et je vais tout droit ». Résultat, le ¾ centre d’Antony qui le vit débouler sur lui a paraît-il rendu sa licence, quitté Antony et rejoint le Chili pour parler affaires avec Nico Corcia. Des témoins racontent qu’ils auraient été vus sur la côte chilienne en train de dévorer un plateau de fruits de mer.


C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.


Prochain match le 20 février à Pouchet contre l’ASPTT, 3e au classement.

Philippe Toinard

lundi 2 février 2009

VC VS reuil

Score : 0 - 32

Terrain : à gauche après les travaux

Pelouse : le plastic c’est fantastique

Température : Damart fortement conseillé

Humidité : sur les vitres du Roi du Café

Supporters : JP, Zanca et Walter

Participants : 22

Capitaine : Franck Honoré, Philippe Toinard (par intérim), Nicolas Keller (pour finir)

Essais : 5 essais (Champion, Quentin, Titi, JB et Nicolas Keller), 2 transformations (Ph.Toinard), 1 pénalité (Julien Schwartz)

Homme du Match : Nicolas Keller

Corbier d’Or : Ronan pour absence de papier en règle…oui je sais c’est totalement injuste.

Ne vous fiez pas au site de la FFR

Lundi matin, dès potron-minet, vous vous êtes connectés sur le site de la FFR pour suivre les exploits des Vieux Cochons et

c’est avec soulagement que vous avez pu voir que votre équipe de coeur s’était une fois de plus imposée contre Rueil AC.

Cependant, je vous imagine devant votre écran, en train de râler. « Comment ça, ils ne gagnent que 15 à 12 contre l’avantdernier

de la poule, ce sont vraiment des bras cassés. Ils se sont installés dans le confort douillet d’une 4e place et ils ne font

plus l’effort de viser plus haut ». Et moi, je dis « halte là ». Vous n’y êtes pas du tout. Je vous rappelle que le partenaire de

notre championnat n’est autre que Ricard et il semblerait que le préposé à la saisie des feuilles de match sur le site, ait

quelque peu abusé de cette boisson énergisante. Le score est tout autre. Nous nous sommes imposés de la plus belle des

manières, point de bonus en sus : 32 – 0. Oui, je sais, le fameux 0 fait rêver.

On ne touche pas au neuf

Comme d’habitude, les VC bafouillèrent quelque peu leur rugby pendant les dix premières minutes de jeu, mais c’est notre

marque de fabrique. Une fois ce laps de temps écoulé, la machine fut en marche et rapidement les gros de Rueil

commencèrent à souffrir sous les coups de boutoir d’un pack de Cochons remonté comme une pendule franc-comtoise.

Parmi eux, le 1 adverse décida d’un commun accord avec son moi profond que la plaisanterie avait assez duré et qu’il fallait

qu’il s’en prenne à plus petit que lui. En l’occurrence moi. Il fit tout pendant une dizaine de minutes, tirage de cheveux,

croche-pieds, plaquage sans ballon, entrée sur le côté du regroupement pour m’empêcher de sortir la gonfle sans oublier le

majeur dressé comme le drapeau Breton sur le Parlement de Bretagne de Rennes et le regard noir chaque fois qu’il me

croisait et qui en disait long sur ses intentions. Réprimandé une première fois par l’arbitre après caftage en règle de notre

dévoué capitaine, il fut ensuite châtié par une partie du pack jusqu’à ce que l’entraîneur adverse comprenne qu’il allait péter

les plombs et qu’il était grand temps de le sortir. Le mildiou tué dans l’oeuf, il ne restait plus qu’aux VC qu’à dérouler.

10 à 0 à la mi-temps

Bien que dominateurs, nous ne rentrons à la pause eau de source qu’avec un maigre avantage, un essai de Champion

transformé et une pénalité de Julien. Pas de quoi pavoiser d’autant que l’on est là pour prendre le point de bonus offensif et

qu’à ce stade du match, ce n’est pas gagné. En revanche, il y a à redire sur la parlotte et un recadrage semble nécessaire.

Sur le terrain, c’est la foire aux petites phrases. Commentaires, billevesées, débats, discussions, phrases et paraphrases,

début de colloque sur l’intérêt ou non de taper en touche ou à suivre…bref, tout le monde a son petit mot à dire surtout sur le

jeu de son voisin ou de sa décision tactique. Les vendeurs de truffes sur le marché de Carpentras, à côté, ce sont des

amateurs de seconde catégorie. D’autant que 40 minutes avant, le capitaine venait une fois encore de recadrer sa troupe en

rappelant qu’il fallait que l’on apprenne à fermer nos gueules. En tout et pour tout, son conseil n’aura tenu que 4 minutes et

douze centièmes et cela nous aura coûter quelques renvois à dix mètres pour contestation et deux pénalités retournées pour

désaccord avec le corps arbitral. Pénalités qui heureusement ne passent pas entre les poteaux, leur buteur ayant décidé de

se doter des dernières pompes à bout carré achetées chez Bricorama.

Quand les gros se réveillent

Les dernières et nombreuses victoires des VC ont mis en exergue le talent de notre ligne de ¾ aussi bien en défense qu’en

attaque avec des comptes-rendus qui rendent régulièrement hommage à Titi, Gallaire, Quentin, Georges, Dijon, Champion et

bien d’autres. Pour les gros, la plaisanterie avait assez duré et ils décidèrent qu’il était temps d’inverser la tendance en

prouvant que le rugby se jouait aussi devant. Après un énième essai de Quentin, tout en finesse…aïe ça pique…les gros

reprennent l’avantage sur leurs adversaires en campant une grande partie de la seconde mi-temps dans leur partie de

terrain. Sur une faute de Rueil à 5 mètres de leur ligne, les gros se placent devant moi comme qui dirait pour faire croire qu’ils

vont arriver sur la ligne de l’en-but tel un troupeau de sanglier poursuivi dans une forêt lointaine de l’Oise par Fred Laplaze,

notre coupeur de bois. Que nenni, ouverture au large sur notre deuxième ou troisième ligne J.B qui s’était mis en retrait de la

république des gros et qui avait à coeur de prouver qu’il pouvait aller péter comme on le lui répète inlassablement tous les

jeudis soirs à l’entraînement. Force est de constater qu’il alla péter contre des ¾…mais c’est un bon début. Dans le prochain

épisode, JB ira s’encastrer dans un pilier. A suivre. Bref, toujours est-il qu’il fait avancer l’équipe, trouve Julien Noble par une

passe totalement improbable. Ce dernier part dans un numéro de jonglage avec la gonfle digne des grands heures du cirque

Zavatta en tournée à Carcassonne (du 6 au 11 février) puis à Nîmes (du 13 au 18 février) et enfin au Vigan et à Mazamet (du

20 au 26 février). Equilibriste dans l’âme, il finit par récupérer la gonfle tout en se prenant une rafale de joueurs de Rueil dans

le dos avant de redonner ce ballon qui ne tourne pas rond à JB qui aplatit en terre promise.

9

Quelques minutes plus tard, c’est Titi, une fois encore, qui souhaite conserver son titre de meilleur marqueur, qui aplatit entre

les poteaux après une belle combinaison de ¾. Sur le papier, ça fait 3 essais pour les ¾ contre un pour les gros. C’en est

trop pour Nicolas Keller, homme du match, qui sur une longue série de pick and go dans les ultimes secondes du match,

décide d’aller réduire le score en marchant sur tous ses petits camarades pour aller déposer la gonfle sur la ligne d’essai.

Protestation pour la forme de Rueil qui prétend qu’un annulaire gauche se serait glissé entre la pelouse et le ballon.

Protestation vaine puisque le corps arbitral décide légitimement d’accorder l’essai.

Alors 15-12 ou 32-0 ?

A l’instar des chiffres donnés par la Police et les chiffres donnés par les manifestants, il semblerait qu’il y ait désaccord. Selon

ce compte-rendu authentifié par l’huissier Maître Spam, nous avons largement gagné. Selon les dignes représentants de la

police des saisies des scores, ce compte-rendu est totalement faux, il ne refléterait pas la physionomie du match. Ces

quelques lignes ne seraient qu’allégations mensongères écrites par un pseudo journaliste culinaire.

Amis, il est temps de rétablir la vérité et je vous invite à manifester dès samedi à 14h00 à Pouchet en tenue réglementaire.

Seul Kinkin est prié de laisser sa matraque au vestiaire.

En attendant, à l’heure où Maitre Spam vous envoie ce compte-rendu, le CIFR maintient ses dires et continue de refuser de

nous créditer d’un point supplémentaire au classement.

C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.

Prochain match le 31 janvier à Pouchet contre Antony Sports.

Philippe Toinard