mercredi 22 octobre 2014

CR n°2 PUC vs Scuf VC 18 oct 2014

3ème journée du championnat des Clubs du Samedi 2ème div Poule 1
Samedi 18 octobre 2014 à 13h30
Stade La Cipale Paris
PUC – SCUF Vieux Cochons

Mort à crédit… Ben oui, en ce samedi de derby quasi-fratricide entre SDF estudiantins présomptueux, me revient sans cesse ce titre génial du roman autobiodégradable de Céline.
Jacques, le père de Thom et Juju, est définitivement parti ce lundi deviser stratégie avec tous les anciens de la balle ovale, là-haut, dans la Rue de la Soif céleste. Et, dans le genre pinailleur intarissable, on ne voit guère que son p’tit Juju pour le concurrencer.
Il parait qu’on a gagné 10 à 6 avec un essai du fourbe Quentin et un autre de l’aérien Vinz. J’veux bien. Parait même qu’on a vendangé à foison. Mais, c’était histoire de subtiliser définitivement la sucette aux violines juste au moment où ils entrevoyaient de la porter à la bouche. Pas plus grand plaisir que d’anéantir l’espoir. De nos meilleurs ennemis. Parait même que certains de nos gorets ont porté, bambins, l’hideuse liquette des pucistes... Comme quoi la porcherie scufiste s’honore à la fois d’une habileté technique proverbiale mais aussi d’une commisération louable pour les âmes égarées.
La preuve. On assista enfin, en ce samedi ensoleillé, au retour de Chouqui, notre fils prodigue. Les gorets irascibles s’étaient certes bien empoignés pendant des semaines pour sécher les pleurs de la séparation passée. Mais, finalement, toute la harde apprécia, la larme à l’œil. Le coup de pied par-dessus, les prises de tête sans fin avec l’arbitre,… sûr, il a pas changé notre Chouqui !
On a même accepté un jeune ! Enfin, un jeune… Le Hugo l’est pote avec le Kev. C'est-à-dire, un junior séditieux presque déjà grabataire. Un escroc quoi. En tout cas, déjà suffisamment veule pour évoluer à nos côtés. Ca fait plaisir !
Alors, le tournant stratégique du match ? Bah, dans les tribunes surannées du vél d’été. Vers 16h.
Tout d’abord, parce qu’on y remit le fameux Corbier. Les narcisses Nico Paradis et Zanca l’espérèrent vainement pour deux coups de pompe lamentables face aux perches à 13,50 m. Fanche « bulldozer » Derôme également pour son niveau de compréhension de lecture des sms du dit Paradis. Fausse joie aussi. Le Kev Belin crut décrocher le pompon pour une prestation de juge de touche qui lui garantit à vie cette prestigieuse place. Que nenni ! Non, malgré les regards désapprobateurs, j’ai profité de l’aubaine des examens médicaux qui me propulsent, de fait, doyen porcin. Corbier à ma discrétion. Pour mon iench adoré, mon compagnon de nuit corkienne, celui qui possède des mollets sans connexion avec le cortex, le gringalet des Batignolles. Et, surtout, ce jour, le neveu de Jacques. Le cousin des Schwartzys restés dans les bras de leur maman. J’invente une réception loupée de chandelle pour un essai à cause d’un saut trois mètres trop loin. Bref, Corbier par contumace à Jacques. C’est Gérôme Sonnois qui prend. D’toute manière, c’est toujours lui qui morfle sur le pré, qui donne son frêle corps à la science…
C’est tout ? Y a pas de descriptions des actions, forcément admirables ? Si, si, rassurez-vous. Tenez, acteurs, la Zanc, le Lomu pâle, le Kev, le Prèz, le Flo et le Roch. Un déployé héroïque ? Un maul dévastateur ? Une combinaison satanique ? À la 13ème ? La 35ème ? La 79ème ?
Euh, non, à la 186ème. Dans les tribunes désertes. En se passant des Kros tièdes. L’objectif de cette action ? Mourir à crédit certes. Mais avec une vacuité grandiloquente. Et à un taux d’usurier de potes scufistes. Comme le Jacques.


Jean Mi, l’ex sarkommence quand même.




Bienvenue Hugo !

Vinz prend ses aises dans l’en-but !

Que va faire le Xavon ? Le sait-il lui-même ?
Saint Poletti !
Mort à crédit. Mais avec de sacrés potes. Gégé et Thom.


Choukiii ! Chouette ! En plus, il nous ramène des filles !


Mon Gégé Corbier d'Or. Fais la bise à tonton Jacques
Le tournant du match...

CR n°1 Scuf VC vs PORC 11 oct 2014

2ème journée du championnat des Clubs du Samedi 2ème div Poule 1
Samedi 11 octobre 2014 à 13h30
Stade Max Rousié Paris
S.C.U.F. Vieux Cochons – P.O.R.C.
Enfin !
Enfin elle démarre cette nouvelle saison. Quelle plaisir de se retrouver autour de la table de pingpong de la terrasse de Rousié, cette vénérable table sur laquelle les présidents successifs des Vieux Cochons écrivent depuis des années de feuilles de match aussi falsifiées que légendaires. Ce plaisir d’arriver 35 min en retard au RDV mais d’être pourtant parmi les 10 premiers. D’entendre les premières blagues fuser avant d’avoir posé son sac, de partir se changer 20 min avant le coup d’envoi officiel, de voir les maillots roses et noirs sortir du grand sac, d’attendre fébrilement que le coach auto désigné vous balance votre maillot à travers le vestiaire empli d’odeurs de baume du tigre et de sueur. Oui elle démarre enfin, cette saison, après un premier match annulé, faute d’adversaire. Mais elle ne démarre pas comme les autres…
 C’est une petite révolution, la gouvernance a mué, la meute porcine a accouché d’un nouveau Vice-Président, ou plutôt d’un Président du Vice. Doudou, notre pilier convivial, notre pinardier préféré, Doudou la Saumur de Champigny, le prototype du nouveau dirigeant ambitieux… dans les projets de tournée, à défaut de l’être dans le plan de jeu de l’équipe. Car l’homme est malin, il a compris depuis longtemps qu’il n’y avait jamais eu et qu’il n’y aurait jamais de plan de jeu dans cette équipe. Edouard Deros dit Doudou, est donc notre nouveau coach, nommé pour épauler (ou remplacer si Ebola se pointe à Cochin)l’ami Lawrence, qui prend du gallon, passe calife à la place du calife, après les adieux émouvants de Jean-Mi dans un pub de Cork. Exit aussi l’inaudible Dracule, dont les légendaires choix de coaching n’avaient d’égal que l’intelligence tactique. Exit enfin certains vieux historiques, quadras et quinquas qui n’ont pas pu finir à temps le parcours du combattant du rugbymen amateur : IRM cervicale, test d’effort, bilan sanguin et psychomoteur, électroencéphalogramme, chèque à Laguerre, scan lombaire et autres joyeuseté que notre chère fédé a eu la bonne idée d’imposer à tout « vieux » souhaitant tâter le cuir le samedi. Pas de Manu, de Durand ni de Corbier, de Lavoir ni de Dufaure. J’espère qu’ils rejoindront rapidement la troupe. Car cette année encore, la troupe a de la gueule, du cœur… et un peu de bedaine.
Pour le premier match de cette nouvelle aire, c’est l’équipe 2 du PORC qui nous était proposée. Ce club, avec qui nous devrions être copains comme cochon, a lui aussi souffert de la présaison chaotique (7 équipes jouant l’an dernier le championnat Corpo ont dû rendre les armes, faute de joueurs capable de fournir les 124 justificatifs médicaux demandés par la Fédé). Mais le PORC aligne néanmoins une équipe de gaillards jeunes et rapides. Une équipe qui nous posa quelques soucis notable lors de la première demi-heure de ce match, joué sous un soleil radieux.
Le score final ne reflète en effet pas la physionomie de la rencontre. En tout cas pas celle de la première mi-temps. Car il fallut attendre 25 min avant que le score ne se débloque. 25 minutes au cours desquelles les Cochons tombèrent les ballons, tentèrent des passes après contact douteuses. Bien que volontaires, les cochons faisaient un grand n’importe quoi finalement dans la droite ligne des prestations fournies aux entrainements « intégrale touché » du jeudi. Et comme le PORC travaillait bien dans les mauls, pourrissant systématiquement les sorties de balle scufistes, le début de match fut aussi disputé que brouillon. François Derôme, connu pour sa science de l’évitement, nous gratifia d’une relance « tout droit dans ta gueule » où il fit parler ses 100 kilos (ou moins ?) mais dégueula la gonfle après avoir mis sur le cul son défenseur. Heureusement, après ces 25 premières minutes prometteuses au goût d’inachevé, les cochons réussirent à poser un peu le jeu, et à envoyer 2 balles à l’aile consécutives sans en-avant. Sanction immédiate avec le premier essai de Kéké en bout de ligne. Quelques minutes plus tard, la tendance se confirmait et Xavon, notre poète guerrier marquait le second. Et François Derôme plantait la troisième banderille à la 37ème minute, profitant encore des largesses défensives du PORC aux ailes, après que leur défense ait été bien fixée par nos gros au centre du terrain.
A la mi-temps, retour vers le futur : Jean-Mi et Dracule vinrent nous apporter nos gourdasses. Les cochons sont apparemment une addiction dont on se passe différemment. Ou peut être que leur présence était plus justifiée par la présence en tribune puis dans l’en-but des équipes féminines, qui disputaient leur match de championnat après le nôtre…
A la reprise, les cochons repartirent sur les bases de la fin de première mi-temps. Et les essais commencèrent à pleuvoir, d’abord avec les gros et notre tour de contrôle Vinz Barbe, puis avec les gazelles : Gallaire 2 fois, Zanca 2 fois, Kéké encore 3 fois… Nico Paradis, un des bizuts chez les VC fit apprécier son jeu dans la défense, bien épaulé par un Quentin de Tarlé des Grands jours… enfin non, du grand jour. Car il n’y avait jamais eu de grand jour de sa part avant ce samedi. Juste des petits samedi pluvieux et tristes… Quoi qu’il en soit, Quentin livra une prestation admirable, distribuant nombre de passes décisives après avoir impeccablement fixer les derniers défenseurs, attaquant et franchissant la défense adverse avec autorité et adresse. Elu « homme inattendu du match » par ses compères au roi duc. Une consécration ! Il faut dire que sur le papier, il y a du monde à ce poste de centre, entre Thomas Poletti (impeccable en première mi-temps et auteur dès la 2ème minute d’un placage destructeur sur le 10 adverse qui fit du bien à toute l’équipe), Nico Paradis, Gérôme Sonois (s’il ne se blesse pas), Xavon, Zanca, et j’en passe… Et puis Pascal Auger bien sur. Notre Bastareau blanc qui fut aligné ce samedi en seconde ligne (pour pallier l’absence de Gregonator), mais qu’on retrouva à d’innombrables reprises au milieu de la ligne de trois quart. Heureusement, il fut systématiquement sauté (même par Captain Francky, qui préféra une passe de pilier vrillée de 35 mètres pour personne) afin de ne pas lui donner le goût des percées au centre. Ayant bien compris le truc, Kéké se positionna à chaque fois juste à l’extérieur de Pascal. Il planta 4 essais…
A l’issue de ce match de reprise conclu par 13 essais à rien, la vaillante troupe se retrouva autour d’une bière au Roiduc. Notre nouveau Président Law y fut élu Corbier d’Or, pour avoir réussi à purger l’équipe des vieilles légendes qui tombaient tant de ballons les années passées et ralentissaient le jeu. Rendez vous est donné pour samedi prochain pour confirmer.
Toto Bouteilly
PS : dans la semaine, nous avons eu la tristesse d’apprendre le décès de Jacques Schwartz, grand bonhomme de l’équipe du Scuf des années 70, au coup de pied redouté et légendaire, ami de toutes les fêtes et papa de Juju et Thom. J’ai une pensée pour eux et pour Nicole leur maman. Je me doute que le SCUF saura rendre à Jacques l’hommage qu’il mérite. Mais j’embrasse chaudement mes amis Jules et Thomas dans ces moments douloureux.


Toto Bouteilly


 Le baptême porcin de Boubou


 Et oui. Nouveau staff présidentiel. Mais Dracule rôde toujours...



 Le prèz sur le pré !
 On encourage les gorettes.

 Boubou trouve une position stratégique pour ses assouplissements...
Corbier d'Or pour le prèz Law qui a réussi à éliminer toute la frange grabataire grâce à un habile tour de passe-passe médico-réglementaire avec le comité directeur de Marcoussis.